Tout est accompli

Bonjour les amis,

Seigneur, j’ai voulu T’accompagner en ce Vendredi Saint, j’ai pris le temps d’être à Tes côtés toute cette journée et pouvoir contempler l’amour immense que Tu as pour moi et pour nous tous. Merci Seigneur

Toute la vie de Jésus a voulu rendre témoignage à la vérité, c’est-à-dire révéler le vrai visage du Père, c’est-à-dire que Dieu n’est pas le rival de l’homme, il n’exige rien de l’homme, et Il s’offre lui-même pour nous. Jusqu’à la Croix, Jésus a expérimenté toute la misère humaine, l’exil, la souffrance, la trahison, la mort d’êtres chers (Jean le Baptiste), les conséquences du refus de Dieu, la solitude, l’angoisse face à la mort… Et sa présence dans la souffrance n’est pas passagère, lorsque nous souffrons aujourd’hui, Il s’unit à notre souffrance, Il nous accompagne, Il nous prend par la main, Il brise notre solitude. Oui, Dieu est roi et Son trône est la croix. C’est là qu’il règne sur nos cœurs, nous touchant par Son amour infini et inconditionnel. Jésus sur la croix : ce n’est pas le paiement d’une vengeance de Dieu contre les hommes. Mais Jésus sur la croix, c’est le visage de Dieu révélé aux hommes, un amour et un pardon inconditionnels, des bras ouverts pour nous, un cœur transpercé empli d’amour et de tendresse. Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/

Alors, la méditation de la Passion n’est pas un exercice de culpabilisation, un mauvais moment à passer pour pouvoir enfin entrer dans une exultation pascale qu’il faudrait plutôt appeler du soulagement que de la joie. Tout au contraire la méditation de la Passion est contemplation de la Beauté divine de l’amour qui se livre gratuitement, et qui précisément parce qu’il ne demande rien en retour, devrait susciter un élan d’amour réciproque : « Me voici pour faire ta volonté, Seigneur », c’est-à-dire pour poursuivre ton œuvre de rassemblement des enfants du Père sous la bannière de l’Esprit.
Que Marie, à qui Jésus du haut de la croix a confié chacun de nous au moment de nous enfanter à la vie dans le souffle de son Esprit, que Marie nous aide à prononcer notre fiat personnel en réponse à la vocation particulière qui repose sur nous.
Puissions-nous le prononcer non seulement des lèvres, mais que toute notre vie soit une réponse à l’initiative divine du salut. Que la générosité du Christ nous pousse : « à exiger de nous-mêmes exactement ce à quoi nous sommes appelés ; ce à quoi, pour répondre à notre vocation, nous sommes personnellement obligés, avec la grâce de Dieu » (Saint Jean-Paul II, Redemptor Hominis). Source : https://www.alsace.catholique.fr/vivre-ma-foi/

Que le grand silence de demain samedi, soit une opportunité de relire nos partages de cette semaine, de réécouter les chants très inspirants, et de relire les méditions et homélie des prêtres et de pape François. C’est peut-être aussi le moment de confier au Seigneur les personnes qui nous nous chères, nos amis, toutes celles et ceux qui ont besoin de nos prières. Nous pensons en particulier à Sylvie, Virginie, Isabelle, Claire, Stéphane, Gilbert, Joël,…. N’hésitez pas à nous confier vos intentions et actions de grâce.

 » Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : « Tu es mon Dieu ! » Mes jours sont dans ta main : délivre-moi des mains hostiles qui s’acharnent. Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ; sauve-moi par ton amour. Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur ! » (Ps 30 (31), 15-16, 17.25)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Géthsémani

En ce jardin, je dépose ma vie Plus de chemin, la vérité me fuit Plus de matin, mais cette nuit vient où tout s’éteint

Perlent en mon cœur, gouttes de sang et d’eau Cette douleur, la peine est mon fardeau Quelle froideur, dans cette angoisse, dans cette peur

Père Eternel, Ouvre le Ciel Pour que Ta Grâce en moi Donne à toucher le Ciel Donne à goûter Ta Loi Et que Ta volonté soit faîte
En ce jardin, je n’ai plus rien Que le fardeau du monde Mon Dieu et si je tombe Que deviendra demain Mais que Ta volonté soit faîte En ce jardin

Agenouillé, le cœur d’effroi meurtri Là où coulait, le sang de l’agonie Touchant la terre, seul abandonné, dans ma misère
En ce jardin, où même mes amis Lâchant ma main, un à un m’ont trahi Mais dans mon cœur, à Gethsémanie, vit le Seigneur

Père Eternel, Ouvre le Ciel Pour que Ta Grâce en moi Donne à toucher le Ciel Donne à goûter Ta Loi Et que Ta volonté soit faîte
En ce jardin, je n’ai plus rien Que le fardeau du monde Mon Dieu et si je tombe Que deviendra demain Mais que Ta volonté soit faîte En ce jardin

PREMIERE LECTURE

« C’est à cause de nos fautes qu’il a été broyé » (Is 52, 13 – 53, 12)

Lecture du Livre du prophète Isaïe

Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ;
il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
La multitude avait été consternée en le voyant,
car il était si défiguré
qu’il ne ressemblait plus à un homme ;
il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme.
Il étonnera de même une multitude de nations ;
devant lui les rois resteront bouche bée,
car ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit,
ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.
Qui aurait cru ce que nous avons entendu ?
Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ?
Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive,
une racine dans une terre aride ;
il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards,
son aspect n’avait rien pour nous plaire.
Méprisé, abandonné des hommes,
homme de douleurs, familier de la souffrance,
il était pareil à celui devant qui on se voile la face ;
et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait,
nos douleurs dont il était chargé.
Et nous, nous pensions qu’il était frappé,
meurtri par Dieu, humilié.
Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé,
à cause de nos fautes qu’il a été broyé.
Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui :
par ses blessures, nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis,
chacun suivait son propre chemin.
Mais le Seigneur a fait retomber sur lui
nos fautes à nous tous.
Maltraité, il s’humilie,
il n’ouvre pas la bouche :
comme un agneau conduit à l’abattoir,
comme une brebis muette devant les tondeurs,
il n’ouvre pas la bouche.
Arrêté, puis jugé, il a été supprimé.
Qui donc s’est inquiété de son sort ?
Il a été retranché de la terre des vivants,
frappé à mort pour les révoltes de son peuple.
On a placé sa tombe avec les méchants,
son tombeau avec les riches ;
et pourtant il n’avait pas commis de violence,
on ne trouvait pas de tromperie dans sa bouche.
Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur.
S’il remet sa vie en sacrifice de réparation,
il verra une descendance, il prolongera ses jours :
par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
Par suite de ses tourments, il verra la lumière,
la connaissance le comblera.
Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes,
il se chargera de leurs fautes.
C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part,
avec les puissants il partagera le butin,
car il s’est dépouillé lui-même
jusqu’à la mort,
et il a été compté avec les pécheurs,
alors qu’il portait le péché des multitudes
et qu’il intercédait pour les pécheurs.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Jn 18, 1 – 19, 42)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean
Indications pour la lecture dialoguée : les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.
 
L. En ce temps-là,
après le repas,
Jésus sortit avec ses disciples
et traversa le torrent du Cédron ;
il y avait là un jardin,
dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi,
car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats
ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens,
arrive à cet endroit.
Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver,
s’avança et leur dit :
X « Qui cherchez-vous? »
L. Ils lui répondirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Il leur dit :
X « C’est moi, je le suis. »
L. Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis »,
ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau :
X « Qui cherchez-vous? »
L. Ils dirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Jésus répondit :
X « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis.
Si c’est bien moi que vous cherchez,
ceux-là, laissez-les partir. »

L. Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite :
« Je n’ai perdu aucun
de ceux que tu m’as donnés. »
Or Simon-Pierre
avait une épée ; il la tira,
frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.
Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre :
X « Remets ton épée au fourreau.
La coupe que m’a donnée le Père,
vais-je refuser de la boire ? »

L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs
se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père
de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là.
Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil :
« Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »
Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus.
Comme ce disciple était connu du grand prêtre,
il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors.
Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre –
sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte,
et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
L. Il répondit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ;
comme il faisait froid,
ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer.
Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea Jésus
sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit :
X « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement.
J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple,
là où tous les Juifs se réunissent,
et je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi m’interroges-tu ?
Ce que je leur ai dit, demande-le
à ceux qui m’ont entendu.
Eux savent ce que j’ai dit. »

L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus,
lui donna une gifle en disant :
A. « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
L. Jésus lui répliqua :
X « Si j’ai mal parlé,
montre ce que j’ai dit de mal.
Mais si j’ai bien parlé,
pourquoi me frappes-tu ? »

L. Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
On lui dit :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
L. Pierre le nia et dit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Un des serviteurs du grand prêtre,
parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille,
insista :
A. « Est-ce
que moi, je ne t’ai pas vu
dans le jardin avec lui ? »
L. Encore une fois, Pierre le nia.
Et aussitôt un coq chanta.
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire.
C’était le matin.
Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire,
pour éviter une souillure
et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
A. « Quelle accusation portez-vous
contre cet homme ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « S’il n’était pas un malfaiteur,
nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le
suivant votre loi. »
L. Les Juifs lui dirent :
F. « Nous n’avons pas le droit
de mettre quelqu’un à mort. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite
pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ;
il appela Jésus et lui dit :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus lui demanda :
X « Dis-tu cela de toi-même,
Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »

L. Pilate répondit :
A. « Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi :
qu’as-tu donc fait ? »
L. Jésus déclara :
X « Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde,
j’aurais des gardes qui se seraient battus
pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »

L. Pilate lui dit :
A. « Alors, tu es roi ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même
qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
rendre témoignage à la vérité.
Quiconque appartient à la vérité
écoute ma voix. »

L. Pilate lui dit :
A. « Qu’est-ce que la vérité ? »
L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs,
et il leur déclara :
A. « Moi, je ne trouve en lui
aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume
que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque :
voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Alors ils répliquèrent en criant :
F. « Pas lui !
Mais Barabbas ! »
L. Or ce Barabbas était un bandit.
Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une couronne
qu’ils lui posèrent sur la tête ;
puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui
et ils disaient :
F. « Salut à toi, roi des Juifs ! »
L. Et ils le giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
A. « Voyez, je vous l’amène dehors
pour que vous sachiez
que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Jésus donc sortit dehors,
portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.
Et Pilate leur déclara :
A. « Voici l’homme. »
L. Quand ils le virent,
les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
F. « Crucifie-le! Crucifie-le! »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ;
moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Ils lui répondirent :
F. « Nous avons une Loi,
et suivant la Loi il doit mourir,
parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus :
A. « D’où es-tu? »
L. Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors :
A. « Tu refuses de me parler, à moi ?
Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher,
et pouvoir de te crucifier ? »
L. Jésus répondit :
X « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi
si tu ne l’avais reçu d’en haut ;
c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi
porte un péché plus grand. »

L. Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ;
mais des Juifs se mirent à crier :
F. « Si tu le relâches,
tu n’es pas un ami de l’empereur.
Quiconque se fait roi
s’oppose à l’empereur. »
L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors;
il le fit asseoir sur une estrade
au lieu dit le Dallage
– en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque,
vers la sixième heure, environ midi.
Pilate dit aux Juifs :
A. « Voici votre roi. »
L. Alors ils crièrent :
F. « À mort ! À mort !
Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Vais-je crucifier votre roi ? »
L. Les grands prêtres répondirent :
F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
L. Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.
Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix,
sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire),
qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui,
un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ;
il était écrit :
« Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau,
parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville,
et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate :
F. « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais :
“Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
L. Pilate répondit :
A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
L. Quand les soldats eurent crucifié Jésus,
ils prirent ses habits ;
ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat.
Ils prirent aussi la tunique ;
c’était une tunique sans couture,
tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux :
A. « Ne la déchirons pas,
désignons par le sort celui qui l’aura. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture :
Ils se sont partagé mes habits ;
ils ont tiré au sort mon vêtement.

C’est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère,
et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère :
X « Femme, voici ton fils. »
L. Puis il dit au disciple :
X « Voici ta mère. »
L. Et à partir de cette heure-là,
le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé
pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout,
Jésus dit :
X « J’ai soif. »
L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.
On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre
à une branche d’hysope,
et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
X « Tout est accompli. »
L. Puis, inclinant la tête,
il remit l’esprit.

(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat,
d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps
après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier,
puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus,
voyant qu’il était déjà mort,
ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ;
et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui a vu rend témoignage,
et son témoignage est véridique ;
et celui-là sait qu’il dit vrai
afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva
pour que s’accomplisse l’Écriture :
Aucun de ses os ne sera brisé.
Un autre passage de l’Écriture dit encore :
Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie,
qui était disciple de Jésus,
mais en secret par crainte des Juifs,
demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus.
Et Pilate le permit.
Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant
la nuit – vint lui aussi ;
il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès
pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de Jésus,
qu’ils lièrent de linges,
en employant les aromates
selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin
et, dans ce jardin, un tombeau neuf
dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive,
et comme ce tombeau était proche,
c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Arnaud Alibert (RCF)

Le spectacle est terrifiant. Le sentiment d’horreur nous envahit. Comment est-ce possible d’en arriver là ? Notre compassion ne se fixe pas seulement sur Jésus ; elle embrasse aussi les 2 autres crucifiés avec lui. Nous sommes horrifiés par le traitement physique des condamnés et peut être tout autant par le fonctionnement de la justice Antique, si on peut appeler cela la  justice : tout est plié en une journée, sans appel, sans contradiction, sans expertise.
Cette mécanique effrayante sévit encore aujourd’hui ; ce vendredi de la mort de Jésus se rejoue hélas chaque jour. Dans l’arbitraire de la maladie qui frappe aveuglément, dans la barbarie des dictatures dans certaines se réveillent sous nos yeux en ce moment, dans la cruauté des déplacements de population pour causes de guerre, de misère ou de dérèglements climatiques ou bien des 3 à la fois.
Mais dans cette horreur aux multiples visages néanmoins une forme de gestation et de promesse apparait. Le récit n’est pas clos !
Il y a d’abord ce moment sublime de la transmission de la maternité qui ouvre une suite: le disciple bien aimé reçoit une mère, la mère de Jésus et cette mère reçoit le disciple bien-aimé. Tout ceci annonce l’Église, une Église qui au long des âges accueillera les enfants que Jésus lui donnera ; ce sera encore le cas ce dimanche avec les nouveaux baptisés.
Mais il y a aussi un sens inattendu donné à la mort de Jésus, par petites touches :

  • la lance fait couler de l’eau et du sang; nous y retrouvons le bain du baptême et le calice de l’eucharistie ;
  • la violence s’est déchaînée sur Jésus mais elle n’a pas été maîtresse du jeu ; ce sont les écritures qui se sont accomplies : ainsi, une citation se dépose comme un oiseau sur la branche.
  • il nous dit qu’aucun os ne sera brisé ; on est donc bien en présence de l’agneau de Pâques, de la grande pâque d’Israël, du grand passage vers la terre de Liberté
  • enfin on entend cette parole de Zacharie : « ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé » ; il y aura donc quelque chose à voir. Il nous faudra apprendre à le voir, c’est-à-dire voir l’œuvre de Dieu qui donne la vie au-delà de la croix.

Comme en passant le récit nous a dit que nous étions un jour de Préparation ; prenons cette indication pour nous-mêmes. Quel sens allons-nous donner à ce vendredi unique dans notre année calendaire? Quelle ultime préparation allons-nous initier aujourd’hui afin d’accueillir le message de Pâques? À quelle transformation le monde est-il appelé et nous avec lui pour devenir enfin le Royaume annoncé de justice et de paix.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Tout est accompli »
Oui, tout est accompli en Jésus qui, comme un Bon Berger, s’avance avec assurance vers ses bourreaux, et demande de laisser partir ses disciples. Le Seigneur ne laisse aucune de ses brebis se perdre ; pour les sauver, Il donne sa vie.
Oui, tout est accompli en Jésus qui répond avec autorité à ses juges sans qu’aucun d’eux puisse le confondre de mensonge. Il est la Vérité. Et quiconque appartient à la vérité écoute sa voix.
Oui, tout est accompli quand le Fils de l’homme obéissant, élevé de terre, les bras ouvert pour une étreinte d’amour universelle, donna sa mère, cria sa soif de chaque âme et remit l’esprit pour que, désormais, un souffle nouveau anime la Création.
Il se dépouilla, Lui-même, de tout.
Que manque-t-il à l’Amour de Dieu pour toi ?

Tout est accompli
Oui, tout est accompli quand les bourreaux de Jésus reculèrent et tombèrent à terre. Ce sera toujours une chute pour la créature de chercher à mettre la main sur son Créateur.
Oui, tout est accompli, quand l’homme ne sait devant quel tribunal juger son Dieu : Hanne, Caïphe, Pilate ? La sagesse de l’homme est folie pour Dieu.
Oui, tout est accompli quand les accusateurs de l’Innocent craignent de se souiller et que Pilate, dans une agitation fébrile, préféra l’empereur romain au Maître du temps et de l’histoire.
L’humanité est renvoyée à sa conscience.
Quels sont tes critères de discernement ?

Tout est accompli
Oui, tout est accompli ; alors nous pouvons lever nos yeux vers Celui dont nous avons transpercé le côté. Il en sorti du sang et de l’eau, Fontaine intarissable de Miséricorde infinie.
Oui, tout est accompli ; alors le Jardin de la Rédemption peut recevoir le Germe de Vie pour la Nouvelle Moisson.
La mort est morte. Le Diable est vaincu. La Terre retrouve sa fécondité. Notre Pâques est consommée.
Silence ! Écoute l’Amour qui t’appelle à la Vie…

Paroles du Pape François

Nous avons une ancre: dans sa croix nous avons été sauvés.
Nous avons un gouvernail: dans sa croix nous avons été rachetés.
Nous avons une espérance: dans sa croix, nous avons été guéris et embrassés afin que rien ni personne ne puisse nous séparer de son amour rédempteur. (…)
Le Seigneur nous interpelle depuis sa croix pour redécouvrir la vie qui nous attend, pour regarder vers ceux qui nous réclament, pour fortifier, reconnaître et encourager la grâce qui nous habite.
N’éteignons pas la flamme sourde, qui n’est jamais malade, et permettons-lui de rallumer l’espoir.

Pape François, Moment extraordinaire de prière du 27 mars 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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