La liberté des enfants de Dieu

Bonjour les amis,

À toi, louange et gloire éternellement !
Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères
Béni soit le nom très saint de ta gloire
Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire
Béni sois-tu sur le trône de ton règne
Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes
Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim
Béni sois-tu au firmament, dans le ciel (Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56)

Seigneur, à l’approche de la Semaine Sainte, donne-nous de te connaître de telle façon que nous ne puissions nous empêcher de T’aimer ! Donne-nous de T’aimer de telle façon que nous ne puissions nous empêcher de Te suivre !

Dans l’Evangile du jour, j’entends un appel clair de Jésus à choisir de Le suivre ou pas. Il oppose liberté et esclavage, vérité et mensonge, fils de Dieu et fils de la prostitution. Il sait que son message est radical, un message que l’on accepte pleinement ou que l’on rejette. Jésus n’est ni tiède, ni neutre, ni indifférent, ni « en même temps ». En mourant sur la croix, le Christ n’a pas choisi de compromis. Donc soit nous accueillons le Salut soit nous le refusons. Soit nous aimons, nous aimons totalement, pleinement, véritablement, pas aimer l’un et pas l’autre, ou aimer quand tout va bien et rejeter quand cela se complique, ou accepter « parce qu’il faut », mais accueillir Jésus, librement, totalement, véritablement.
D’abord, rejeter Jésus et le Salut que nous offre Dieu, n’est-ce pas renoncer à notre désir de bonheur le plus profond, ce bonheur pour lequel nous avons été créés ? N’est-ce pas vivre dans l’insatisfaction permanente ?
Accueillir le Salut, accepter d’être sauvé revient à nous reconnaître pleinement enfant de Dieu, c’est à dire accepter de naître et renaître continuellement, c’est faire que chaque instant de notre vie soit une occasion pour naître à nouveau, ceci pour devenir chaque jour davantage enfant de Dieu. Et être fille ou fils de Dieu s’accepte en pleine liberté, car Dieu respecte infiniment notre liberté, naître de Dieu est un acte que nous faisons librement. Mais comment concrètement entrer ou rester sur le chemin qui nous mène à la liberté des enfants de Dieu ? Jésus nous le dit :
D’abord écouter la Parole, l’accueillir comme le Chemin, la Vérité et la Vie est la base, mais il faut aussi y « demeurer fidèles » c’est-à-dire exprimer notre foi par des actes, décider par nos actes de mettre notre confiance en Christ et non plus dans nos propres forces.
Mais demeurer fidèle à la Parole, c’est aussi devenir disciple de Jésus, se mettre à son école, laisser son enseignement nous transformer peu à peu, donner progressivement un sens profond à toute notre vie, même celle d’avant, y découvrir la vérité gravée au plus profond de nous-même. Comme nous le dit souvent le Père François-Marie, nous ne sommes faits que pour recevoir l’amour de Dieu, l’accueillir et le retransmettre, c’est cette vérité qui nous donne la liberté des enfants de Dieu.
Bien sûr cela est le chemin d’une vie, mais je crois que cela commence par un choix clair en nous, choix qui est une véritable grâce, la grâce d’un cœur brulant, aussi la grâce du goût pour la vérité, car pour moi la vérité est ce qu’il y a de plus facile, plus simple à vivre, la vérité libère alors que le mensonge enferme, la vérité est lumière, le mensonge ténèbres.

Seigneur, sans Toi, nous vivons dans le mensonge et sommes esclaves du péché, de nos peurs. Sans Toi, nous ne pouvons rien faire !
Aide-nous à profiter de cette Semaine Sainte qui approche pour nous donner cette liberté intérieure qui augmente notre foi et nous permet de Te suivre totalement !
Donne-nous la confiance du petit enfant qui sait que son Père ne l’abandonnera jamais.
Sainte Vierge Marie, en cette veille de l’Annonciation, donne-nous la grâce de dire avec Toi : « Qu’il me soit fait selon ta parole ! »

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/et http://www.pere-gilbert-adam.org/

CHANT

En Toi je sais qui je suis

Qui suis-je pour que le Roi des Cieux M’ouvre Ses bras Perdu mais trouvé par Sa grâce Son amour pour moi Son amour pour moi

Il m’a libéré Ma dette est payée Je suis enfant de Dieu Je suis à Lui

Il m’a racheté à la croix Grâce insondable J’étais esclave du péché Mais Il m’a sauvé Jésus m’a sauvé

Il m’a libéré Ma dette est payée Je suis enfant de Dieu Je suis à Lui
Et dans Sa Maison J’ai trouvé ma place Je suis enfant de Dieu Je suis à Lui

Je suis choisi Et affranchi En Toi je sais qui je suis Tu es pour moi Pas contre moi En Toi je sais qui je suis

Il m’a libéré Ma dette est payée Je suis enfant de Dieu Je suis à Lui
Et dans Sa Maison J’ai trouvé ma place Je suis enfant de Dieu Je suis à Lui

PREMIERE LECTURE

« Dieu a envoyé son ange et délivré ses serviteurs » (Dn 3, 14-20.91-92.95)

Lecture du Livre du prophète Daniel

En ces jours-là,
    le roi Nabucodonosor parla ainsi :
« Est-il vrai, Sidrac, Misac et Abdénago,
que vous refusez de servir mes dieux
et d’adorer la statue d’or que j’ai fait ériger ?
    Êtes-vous prêts, maintenant, à vous prosterner
pour adorer la statue que j’ai faite,
quand vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare,
de la harpe, de la lyre, de la cornemuse
et de toutes les sortes d’instruments ?
Si vous n’adorez pas cette statue,
vous serez immédiatement jetés dans la fournaise de feu ardent ;
et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »
    Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor :
« Ce n’est pas à nous de te répondre.
    Si notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer,
il nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi.
    Et même s’il ne le fait pas,
sois-en bien sûr, ô roi :
nous ne servirons pas tes dieux,
nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. »
    Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur
contre Sidrac, Misac et Abdénago,
et son visage s’altéra.
Il ordonna de chauffer la fournaise
sept fois plus qu’à l’ordinaire.
    Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats
de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago
et de les jeter dans la fournaise de feu ardent.
    Le roi Nabucodonosor les entendit chanter.
Stupéfait, il se leva précipitamment
et dit à ses conseillers :
« Nous avons bien jeté trois hommes, ligotés,
au milieu du feu ? »
Ils répondirent :
« Assurément, ô roi. »
    Il reprit :
« Eh bien moi, je vois quatre hommes
qui se promènent librement au milieu du feu,
ils sont parfaitement indemnes,
et le quatrième ressemble à un être divin. »
    Et Nabucodonosor s’écria :
« Béni soit le Dieu de Sidrac, Misac et Abdénago,
qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs !
Ils ont mis leur confiance en lui,
et ils ont désobéi à l’ordre du roi ;
ils ont livré leur corps
plutôt que de servir et d’adorer
un autre dieu que leur Dieu. »
            – Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Si le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres » (Jn 8, 31-42)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

   En ce temps-là,
    Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui :
« Si vous demeurez fidèles à ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
    alors vous connaîtrez la vérité,
et la vérité vous rendra libres. »
    Ils lui répliquèrent :
« Nous sommes la descendance d’Abraham,
et nous n’avons jamais été les esclaves de personne.
Comment peux-tu dire :
“Vous deviendrez libres” ? »
    Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
qui commet le péché
est esclave du péché.
    L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ;
le fils, lui, y demeure pour toujours.
    Si donc le Fils vous rend libres,
réellement vous serez libres.
    Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham,
et pourtant vous cherchez à me tuer,
parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
    Je dis ce que moi, j’ai vu
auprès de mon Père,
et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu
chez votre père. »
    Ils lui répliquèrent :
« Notre père, c’est Abraham. »
Jésus leur dit :
« Si vous étiez les enfants d’Abraham,
vous feriez les œuvres d’Abraham.
    Mais maintenant, vous cherchez à me tuer,
moi, un homme qui vous ai dit la vérité
que j’ai entendue de Dieu.
Cela, Abraham ne l’a pas fait.
            Vous, vous faites les œuvres de votre père. »
Ils lui dirent :
« Nous ne sommes pas nés de la prostitution !
Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
    Jésus leur dit :
« Si Dieu était votre Père,
vous m’aimeriez,
car moi, c’est de Dieu que je suis sorti
et que je viens.
Je ne suis pas venu de moi-même ;
c’est lui qui m’a envoyé. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)

  Il m’arrive souvent de rencontrer des parents décontenancés par les mensonges répétés de leur enfant. Car, inévitablement, la question se pose alors : Comment puis-je faire confiance si je ne peux m’appuyer sur la parole de celui que j’ai en face de moi ? Quand je rencontre un tel enfant, qualifié de « menteur » par  son entourage, loin d’adopter un ton moralisateur, j’essaie de lui dire : « Tu vois, ce qui est difficile avec le mensonge, c’est qu’il t’emprisonne. Lorsque tu es interrogé, tu es obligé d’en proférer un second, pour protéger le premier, puis un troisième pour protéger le deuxième, mais voici que ce troisième vient contredire le premier. Alors te voilà tout embrouillé.
Celui qui ment devient esclave de son mensonge ! Même si elle est parfois difficile à reconnaître, sache que seule la vérité est libératrice ».
            « La vérité vous rendra libres » proclame Jésus, « car celui qui commet le péché devient esclave du péché ».
            Reconnaître en vérité que Dieu est Père, c’est reconnaître le Fils comme un frère, et c’est donc se sentir appelé à l’aimer. Ce que reproche Jésus aux scribes et aux pharisiens qui l’interrogent, c’est de ne pas vouloir reconnaître qu’Il vient du Père, alors que ses œuvres le dévoilent. Mais combien il est dur parfois d’admettre la vérité, tant elle peut se révéler dérangeante !
            Au seuil de cette journée qui s’ouvre devant nous, demandons au Seigneur de nous envoyer son esprit de vérité, qui seul peut nous libérer de tout cet  imbroglio  dans lequel nous avons parfois tendance à nous complaire !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor : « Ce n’est pas à nous de te répondre. Si notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer, il nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi. Et même s’il ne le fait pas, sois-en bien sûr, ô roi : nous ne servirons pas tes dieux, nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. » »
Sidrac, Misac et Abdénago répondaient au roi de Babylone qui voulait les contraindre à adorer sa statue d’or, comme tout le monde le faisait. Et la sanction qu’ils encouraient, en cas de refus, leur a été clairement notifiée : « Si vous n’adorez pas cette statue, vous serez immédiatement jetés dans la fournaise de feu ardent ; et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? » Nabucodonosor défiait donc ainsi, par la même occasion, leur Dieu. Leur réponse fut sans équivoque. Quel que fût le danger, ils n’entendaient nullement renoncer à leur foi. Cette foi était remarquablement dépouillée et nue. Ils avaient une confiance absolue en Dieu, dans un respect total de sa Volonté. Autrement, sans pouvoir prédire la réaction de Dieu et sans rien exiger de Lui, ils s’engageaient devant ce roi idolâtre et ses sujets, à Lui témoigner une fidélité sans faille.
_Notre époque a ses « Nabucodonosor », et leurs statues d’or qui ont pour noms : honneurs, position sociale ou religieuse, avantages de tout genre, etc. De diverses manières, ils essaient de contraindre tout le monde à une joyeuse idolâtrie, en menaçant sans cesse de leurs fournaises de feu ardent, que sont les multiples – et souvent très subtiles – formes de persécutions…
L’affirmation et la pratique d’une foi nue est une preuve authentique d’amour pour Dieu.
De quelle foi vis-tu ?

« Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur contre Sidrac, Misac et Abdénago, et son visage s’altéra. Il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’à l’ordinaire. Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago et de les jeter dans la fournaise de feu ardent. »
Face à la hardiesse de ces croyants, le roi fait preuve d’une cruauté dissuasive. Les grands de ce monde – ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui – n’acceptent souffrir aucune contestation. Ils font feu de tout bois pour asseoir leur pouvoir tyrannique ; à cette fin, ils se révèlent d’une ingéniosité très féconde et glaçante dans la barbarie. Et qui s’y frotte s’y pique, parfois, fatalement. La terreur est l’un de leurs alliés privilégiés. De même, il en est toujours pour exécuter avec zèle, au risque même de leurs propres vies, leurs lois iniques et abjectes.
La noirceur d’une cruauté est parfois la réponse à la luminosité d’un engagement de foi, de justice ou de vérité.
Ne crains pas de persévérer dans la fidélité à ton Dieu.

« Et Nabucodonosor s’écria : « Béni soit le Dieu de Sidrac, Misac et Abdénago, qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs ! Ils ont mis leur confiance en lui, et ils ont désobéi à l’ordre du roi ; ils ont livré leur corps plutôt que de servir et d’adorer un autre dieu que leur Dieu. » »
Il plaît parfois à Dieu de manifester de façon très spectaculaire sa protection toute puissante. Il atteste ainsi qu’Il n’abandonne jamais ses enfants quelles que soient les apparences. De plus, Il nous encourage ainsi à persévérer dans la foi avec humilité. Il agit de la sorte pour toucher les cœurs de ses ennemis et les conduire à la reconnaissance de sa magnificence et de sa Bonté. Le roi de Babylone les confesse. C’est au prix du témoignage de ces trois enfants. Et Dieu devint le Dieu de Sidrac, Misac et Abdenago. Il y a là une merveilleuse consécration.
Dieu se révèle à travers la vie de ses fidèles.
Que fais-tu pour que le Seigneur Dieu « reçoive » ton nom ?

Qu’il te plaise, Seigneur, de nous soutenir dans la foi à chaque instant.

Paroles du Pape François

Souvent nous sommes distraits par trop d’intérêts, par trop d’appels, et il est difficile de distinguer, parmi tant de voix et de paroles, celle du Seigneur, la seule qui nous rende libres. C’est pourquoi il est important de s’habituer à écouter la Parole de Dieu, à la lire.

Pape François, Angélus, 12 juillet 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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