Préparons nos coeurs à ce « oui » qui change tout

Bonjour les amis,

Préparons-nous à écouter le Seigneur qui parle à notre cœur, tout comme à Marie lors de la visite de l’ange. Avec l’aide de sa Parole, entrons en dialogue avec Lui, en toute confiance, questionnons-Le, parlons-Lui d’ami à ami, et redisons-Lui avec Marie : « Je suis la servante du Seigneur, que tout advienne selon ta Parole. 

Aujourd’hui, en ce jour de la fête de l’Annonciation, contemplons et émerveillons-nous devant Marie et remercions-la d’avoir accepté cette maternité divine qui est devenue la maternité universelle ; Marie, Mère du Christ, devenue Mère de l’Église. Le salut du monde s’est déroulé dans cet échange entre l’Ange Gabriel et cette jeune fille qu’était Marie. Comme toujours, Dieu a pris l’initiative de ce dialogue, Il a fait le premier pas, Il s’est déplacé pour demander le oui de Marie. Si c’est à Marie que l’Ange s’adresse, c’est nous que Dieu rejoint dans son mystère. Il nous est demandé d’avoir confiance en nous, l’œuvre de salut du monde se révèle. Dieu prend l’initiative, c’est lui qui fait le premier pas. Si l’Ange s’adresse à Marie, à nous aussi il nous est donné de dire notre propre « oui, » pour entrer dans une alliance profonde avec Jésus, dans un amour qui renouvelle notre vie et nous entraîne bien au-delà de nos espérances. Notre oui, dans le oui de Marie, nous ouvre une réponse à l’amour infini de Dieu.
Nous vous  proposons de découvrir et méditer cette homélie du 25 Mars 2017 du Pape François au Parc de Monza à Milan (Source Vatican news)

Nous venons d’écouter l’annonce la plus importante de notre histoire: l’annonciation à Marie (cf. Lc 1, 26-38). Un passage dense, plein de vie, et que j’aime lire à la lumière d’une autre annonce: celle de la naissance de Jean-Baptiste (cf. Lc 1, 5-20). Deux annonces qui se succèdent et qui sont unies; deux annonces qui, comparées l’une à l’autre, nous montrent ce que Dieu nous donne dans son Fils.
L’annonciation de Jean-Baptiste a lieu quand Zacharie, prêtre, qui s’apprête à commencer l’action liturgique, entre dans le sanctuaire du Temple, tandis que toute l’assemblée est dehors en attente. L’annonciation de Jésus, en revanche, a lieu dans un lieu perdu de la Galilée, dans une ville périphérique et dont la réputation n’est pas particulièrement bonne (cf. Jn 1, 46), dans l’anonymat de la maison d’une jeune fille appelée Marie.
Un contraste non négligeable, qui nous indique que le nouveau Temple de Dieu, la nouvelle rencontre de Dieu avec son peuple aura lieu dans des endroits auxquels on ne s’attend pas normalement, aux marges, dans les périphéries. C’est là qu’ils se donneront rendez-vous, là qu’ils se rencontreront; c’est là que Dieu se fera chair pour marcher avec nous, dès le sein de sa Mère. Désormais, ce ne sera plus dans un lieu réservé à quelques-uns, alors que la majorité reste dehors dans l’attente. Rien ni personne ne lui sera indifférent, aucune situation ne sera privée de sa présence: la joie du salut a commencé dans la vie quotidienne de la maison d’une jeune de Nazareth.
Dieu lui-même est Celui qui prend l’initiative et qui choisit de s’insérer, comme il l’a fait avec Marie, dans nos maisons, dans nos luttes quotidiennes, pleines d’inquiétudes et de désirs. Et c’est précisément à l’intérieur de nos villes, de nos écoles et de nos universités, sur les places et dans les hôpitaux, que s’accomplit l’annonce la plus belle que nous puissions entendre: «Réjouis-toi, le Seigneur est avec toi!». Une joie qui engendre la vie, qui engendre l’espérance, qui se fait chair dans la façon dont nous envisageons le lendemain, dans l’attitude avec laquelle nous regardons les autres. Une joie qui devient solidarité, hospitalité, miséricorde envers tous.
Comme Marie, nous pouvons nous aussi être en proie au désarroi. «Comment cela sera-t-il,» à une époque où la spéculation règne? On spécule sur la vie, sur le travail, sur la famille. On spécule sur les pauvres et sur les migrants; on spécule sur les jeunes et sur leur avenir. Tout semble se réduire à des chiffres, en laissant par ailleurs la vie quotidienne de nombreuses familles se teinter de précarité et d’insécurité. Alors que la douleur frappe à de nombreuses portes, alors que chez beaucoup de jeunes grandit l’insatisfaction faute de réelles opportunités, la spéculation abonde partout.
Assurément, le rythme vertigineux auquel nous sommes soumis semble nous voler l’espérance et la joie. Les pressions et l’impuissance face à tant de situations semblent dessécher notre âme et nous rendre insensibles face aux innombrables défis. Et paradoxalement, quand tout s’accélère pour construire — en théorie — une société meilleure, on n’a finalement de temps pour rien ni pour personne. Nous n’avons pas de temps pour la famille, pas de temps pour la communauté, nous n’avons pas de temps pour l’amitié, pour la solidarité et pour la mémoire.
Cela nous fera du bien de nous demander: comment est-il possible de vivre la joie de l’Evangile aujourd’hui au sein de nos villes ? L’espérance chrétienne est-elle possible dans cette situation, ici et maintenant ?
Ces deux questions touchent notre identité, la vie de nos familles, de nos pays et de nos villes. Elles touchent la vie de nos enfants, de nos jeunes et exigent de notre part une nouvelle façon de nous situer dans l’histoire. Si la joie et l’espérance chrétienne continuent à être possibles, nous ne pouvons pas, nous ne voulons pas rester devant tant de situations douloureuses comme de simples spectateurs qui regardent le ciel en attendant qu’il «s’arrête de pleuvoir». Tout ce qui arrive exige de nous que nous regardions le présent avec audace, avec l’audace de celui qui sait que la joie du salut prend forme dans la vie quotidienne de la maison d’une jeune de Nazareth.
Face au désarroi de Marie, face à nos désarrois, l’Ange nous offre trois clés pour nous aider à accepter la mission qui nous est confiée.

1. Evoquer la Mémoire
La première chose que l’Ange fait est d’évoquer la mémoire, en ouvrant ainsi le présent de Marie à toute l’histoire du Salut. Il évoque la promesse faite à David comme fruit de l’alliance avec Jacob. Marie est fille de l’Alliance. Nous aussi aujourd’hui, nous sommes invités à faire mémoire, à regarder notre passé pour ne pas oublier d’où nous venons. Pour ne pas oublier nos ancêtres, nos grands-parents et tous ce qu’ils ont vécu pour arriver où nous sommes aujourd’hui. Cette terre et son peuple ont connu la souffrance des deux guerres mondiales; et parfois, ils ont vu leur juste réputation d’ardeur au travail et de civilisation, salie par des ambitions déréglées. La mémoire nous aide à ne pas rester prisonniers de discours qui sèment des fractures et des divisions comme unique façon de résoudre les conflits. Evoquer la mémoire est le meilleur antidote à notre disposition, face aux solutions magiques de la division et de l’éloignement.

2. L’appartenance au Peuple de Dieu
La mémoire permet à Marie de s’approprier son appartenance au Peuple de Dieu. Il est bon de nous rappeler que nous sommes membres du Peuple de Dieu! Milanais, oui, Ambrosiens, certes, mais appartenant au grand Peuple de Dieu. Un peuple formé de mille visages, histoires et origines, un peuple multiculturel et multiethnique. Il s’agit de l’une de nos richesses. C’est un peuple appelé à accueillir les différences, à les intégrer avec respect et créativité et à célébrer la nouveauté qui vient des autres; c’est un peuple qui n’a pas peur d’embrasser les limites, les frontières; c’est un peuple qui n’a pas peur d’accueillir celui qui en a besoin, parce qu’il sait que c’est là que son Seigneur est présent.

3. La possibilité de l’impossible
«Rien n’est impossible à Dieu» (Lc 1, 37): c’est ainsi que se termine la réponse de l’Ange à Marie. Quand nous croyons que tout dépend exclusivement de nous, nous restons prisonniers de nos capacités, de nos forces, de nos horizons limités. Quand, en revanche, nous sommes disposés à nous laisser aider, à nous laisser conseiller, quand nous nous ouvrons à la grâce, il semble que l’impossible commence à devenir réalité. Ces terres qui, au cours de leur histoire, ont engendré tant de charismes, tant de missionnaires, tant de richesses pour la vie de l’Eglise, le savent bien! Tant de visages qui, dépassant le pessimisme stérile et diviseur, se sont ouverts à l’initiative de Dieu et sont devenus signes de la fécondité d’une terre qui ne se laisse pas enfermer dans ses idées, dans ses limites et dans ses capacités et qui s’ouvre aux autres.

Comme hier, Dieu continue à chercher des alliés, il continue à chercher des hommes et des femmes capables de croire, capables de faire mémoire, de sentir qu’ils appartiennent à son peuple pour coopérer avec la créativité de l’Esprit. Dieu continue à parcourir nos quartiers et nos routes, il rejoint tous les lieux à la recherche de cœurs capables d’écouter son invitation et de l’incarner ici et maintenant. En paraphrasant saint Ambroise dans son commentaire de ce passage, nous pouvons dire: Dieu continue à chercher des cœurs comme celui de Marie, disposés à croire même dans des conditions tout à fait extraordinaires (cf. Exposition de l’Evangile selon saint Luc II, 17: PL 15, 1559). Que le Seigneur fasse grandir en nous cette foi et cette espérance.

Marie a cru à l’extraordinaire de cette annonce et par sa foi et sa confiance elle a participé à l’accomplissement des promesses de salut !
Avec Marie laissons-nous entraîner aujourd’hui dans cette foi belle et simple et demandons la grâce d’avoir une foi « à toute épreuve » face aux difficultés du quotidien.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

La première en chemin

La première en chemin, Marie tu nous entraînes
A risquer notre « oui » aux imprévus de Dieu.
Et voici qu’est semée en l’argile incertaine
De notre humanité, Jésus-Christ, Fils de Dieu.

Marche avec nous, Marie, Sur nos chemins de foi,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).

La première en chemin, en hâte tu t’élances,
Prophète de Celui qui a pris corps en toi.
La parole a surgi, tu es sa résonance
Et tu franchis des monts pour en porter la voix.

Marche avec nous, Marie, Aux chemins de l’annonce,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).

La première en chemin, pour suivre au Golgotha
Le fils de ton amour que tous ont condamné,
Tu te tiens là, debout, au plus près de la Croix
Pour recueillir la vie de Son Cœur transpercé.

Marche avec nous, Marie, Sur nos chemins de croix,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).

La première en chemin avec l’Eglise en marche
Dès les commencements, tu appelles l’Esprit!
En ce monde aujourd’hui, assure notre marche;
Que grandisse le corps de ton fils Jésus-Christ

Marche avec nous, Marie, Aux chemins de ce monde,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).

PREMIERE LECTURE

« Voici que la vierge concevra » (Is 7, 10-14 ; 8, 10)

Lecture du Livre du prophète Isaïe

En ces jours-là,
    le Seigneur parla ainsi au roi Acaz :
    « Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu,
au fond du séjour des morts
ou sur les sommets, là-haut. »
    Acaz répondit :
« Non, je n’en demanderai pas,
je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. »
    Isaïe dit alors :
« Écoutez, maison de David !
Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes :
il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu !
    C’est pourquoi le Seigneur lui-même
vous donnera un signe :
Voici que la vierge est enceinte,
elle enfantera un fils,
qu’elle appellera Emmanuel,
    car Dieu est avec nous. »
    – Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils » (Lc 1, 26-38)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

   En ce temps-là,
    l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
    à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
    L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
    À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
    L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
    Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
    Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
    il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
    Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
    L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
    Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
    Car rien n’est impossible à Dieu. »
    Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)

Et voici que le « oui » d’une adolescente, sans doute à peine âgée de 15 ans au moment des faits racontés ici, va changer le cours de l’histoire du monde !
            Qu’il fait bon, en cette fête de l’annonciation, évoquer la figure de Marie, cette adolescente pleine de grâce, choisie par Dieu pour être la mère de son Fils. Une jeune fille d’une bourgade sans histoire fait face à l’inattendu de l’événement. C’est le cœur bouleversé qu’elle accueille la nouvelle « Tu vas concevoir et enfanter un fils. Tu lui donneras le nom de Jésus ! »
            Tant de questions se bousculent alors dans la tête de la jeune adolescente. « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ! » Certes, elle est fiancée à Joseph, et c’est lui qui est de la maison de David dont il est question. Mais elle n’a pas encore élu domicile chez lui. Alors, comment est-il donc possible pour elle d’envisager d’être enceinte ?
            Reconnaissons que la réponse de l’ange n’est guère éclairante. « L’Esprit saint viendra sur toi et la puissance du Très Haut te prendra sous son ombre ! » C’est une promesse plus qu’une réponse !
            Mais Marie, et c’est cela qui est fabuleux, ne s’arrête pas à cette difficulté de vouloir tout comprendre. Elle écarte ses doutes … et puise dans sa foi la confiance en l’avenir, convaincue qu’elle est que rien n’est impossible à Dieu. « Voici la servante du Seigneur. Que tout m’advienne selon Ta parole ! »
            Puissions-nous ce matin avec Marie donner la possibilité à Dieu d’agir dans nos vies ! Puissions-nous préparer notre cœur à dire « oui », comme Marie, à Jésus qui vient ! Et rappelons-nous que la dernière parole qu’elle prononça dans l’Évangile est : « Faites tout ce qu’il vous dira ! »

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Écoutez, maison de David ! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes : il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu ! C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel, car Dieu est avec nous. »

Le royaume était menacé et acculé par ses voisins. Le roi Acaz ne savait comment réagir. Il se demandait quelle alliance lui serait salutaire. Il espérait aussi un signe du Seigneur pour discerner. Le Seigneur lui envoya alors son prophète Isaïe qui l’incitait à demander un signe au Seigneur du fond du séjour des morts ou sur les sommets, là-haut. Autrement dit, Dieu l’entendrait de quelque endroit que ce soit. Acaz répondit par un refus. Le prophète y vit une manière de fatiguer Dieu. Et Dieu Lui-même promit de donner un signe. Ce sera celui de la naissance d’un fils et dont le nom exprimera la proximité de Dieu.
Ce qui fatigue le Seigneur notre Dieu, ce ne sont pas nos prières. Ce qui fatigue le Seigneur, ce ne sont pas nos nombreuses demandes. Ce en quoi nous fatiguons Dieu, c’est justement dans notre refus de crier vers Lui. Notre manque de confiance et d’audace vis-à-vis de notre Dieu Le fatigue. Nous choisissons d’évacuer Dieu de nos vies au moment même où nous avons grand besoin de Lui, espérant nous en sortir seuls. Ce en quoi nous fatiguons notre Maître et Seigneur, c’est dans notre ambition de discerner sans nous exposer humblement à l’Esprit Saint. C’est ainsi que nous recherchons d’autres recours jusqu’à nous livrer, nous-mêmes, à l’Adversaire… Et pourtant, Il est l’Emmanuel, Dieu avec nous. Il nous le rappelle pour que nous ne nous éloignions plus de Lui. Il nous le rappelle pour que nous entretenions une relation active et confiante avec Lui. Si Dieu se plaît à avoir besoin de nous, combien plus encore nous nous aurions besoin de Lui ! Nous le voyons manifester son humilité et son Amour dans cette naissance annoncée, préfiguration de l’Incarnation du Fils de Dieu. Ce sont cet Amour et cette humilité incomparables que nous célébrons dans l’Annonciation à la Vierge Marie.
Il y a des manques de foi déguisés en respect de Dieu.
À qui recours-tu dans l’épreuve ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, puissions-nous, humblement, accepter ta proximité et avoir une confiance active en ton Amour.

Paroles du Pape François

« Aujourd’hui, c’est la fête du ‘oui’ », a dit le pape. C’est « le ‘oui’ de Marie » qui termine la « chaîne des ‘oui’ », qui commence avec Abraham. Le ‘oui’ de Marie « fait que Dieu non seulement regarde comment va l’homme, que non seulement Il chemine avec son peuple, mais qu’Il se fait l’un de nous et prend notre chair. « Le ‘oui’ de Marie » « ouvre la porte au ‘oui’ de Jésus, a-t-il souligné : « ‘Je viens pour faire ta volonté’, ce ‘oui’ qui accompagne Jésus pendant toute sa vie, jusqu’à la Croix. »
Dans le ‘oui’ du Christ qui demande à son Père d’éloigner de lui la coupe, mais qui dit « que ta volonté soit faite », « il y a le ‘oui’ de Dieu, a affirmé le pape François, c’est Dieu qui est le ‘oui’ ».
Le pape a évoqué cette « humanité d’hommes et de femmes » qui, bien qu’« âgés » comme Abraham et Moïse, « ont répondu ‘oui’ à l’espérance du Seigneur ». Il a parlé aussi de Jérémie qui pensait ne pas savoir parler mais qui, ensuite, a dit ‘oui’ à Dieu. Le pape a évoqué également Isaïe qui, « quand le Seigneur lui dit d’aller dire les choses à son peuple », répond qu’il a « les lèvres impures ». Mais Dieu « purifie les lèvres d’Isaïe et Isaïe dit ‘oui’ », a expliqué le pape.
Aujourd’hui est « un bon jour pour remercier le Seigneur de nous avoir enseigné ce chemin du ‘oui’, mais aussi pour réfléchir à notre vie », a souligné le pape. « Tous, tout au long de nos journées, nous devons dire ‘oui’ ou ‘non’ et nous demander si nous disons toujours ‘oui’ ou si souvent, nous nous cachons, la tête basse, comme Adam et Ève. »
« C’est un jour pour remercier le Seigneur et nous interroger : suis-je un homme ou une femme du ‘oui’ ou suis-je un homme ou une femme du ‘non’, ou suis-je un homme ou une femme qui regarde un peu ailleurs pour ne pas répondre ? a poursuivi le pape. Que le Seigneur nous donne la grâce d’entrer dans cette voie des hommes et des femmes qui ont su dire un ‘oui’. »

Pape François, Homélie de la Solennité de l’Annonciation du Seigneur, 04 Avril 2016 , Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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