Bonjour les amis,
Seigneur, Tu nous offres gratuitement, généreusement, universellement ton Amour. Donne-nous d’accueillir cet Amour, de le vivre, et de le transmettre ; C’est notre seule mission de chrétien.
Quelle profondeur et quelle perspective donne à notre quotidien l’Evangile du jour !
Il nous invite à prendre de la hauteur, « d’être d’en haut », de vivre les « choses d’en haut ».
Une invitation à la contemplation. En lisant l’Evangile, je me vois à l’église, à genoux devant la Croix. Quels moments de bonheur, de chaleur, de joie, et tout simplement de vie. Oui, pour moi, la contemplation me donne de vivre; la foi commence dans la contemplation, dans ce regard qui m’élève jusqu’au Père, dans ce regard de gratitude vers le Christ élevé sur la Croix.
Face à la dureté du cœur de certains qui s’approprient la loi ou qui tentent de s’approprier Dieu en le servant, Jésus répond toujours en faisant le bien dans la douceur et la tendresse. Entendre le message de Jésus dans l’Evangile de jour ou plus généralement, son message d’amour, de paix et de douceur, c’est déjà être déjà sauvé. Mais cet amour ne peut être reçu que par la grâce d’un véritable désir et une attente confiante. Dans cette confiance, le message est incompréhensible et même inacceptable.
Et nous, avons-nous réellement ce désir ? A l’approche de Pâques, nous sentons-nous prêts à accueillir, contempler, et comprendre cet amour total de Dieu pour nous ?
Cette contemplation signifie aussi détourner notre regard de nous-mêmes pour rejoindre la réalité d’en-haut, celle de notre Salut. C’est pourquoi, pendant ces moments de contemplation j’ai l’impression d’être « ailleurs », d’être en communion d’amour avec le Seigneur.
La Pâque du Christ n’est-elle pas le plus merveilleux des mystères d’Amour de Dieu ?
Par Jésus, Dieu nous offre la délivrance. Notre humanité a son avenir en Dieu et seulement en Dieu.
Ayons confiance que le Seigneur entend nos cris, nos prières, Il a de la compassion pour nous, pour nos faiblesses, pour notre détresse parfois, de la miséricorde pour nos écarts, Il sait que nous sommes vulnérables et nous aime malgré tout.
La contemplation de la croix du Christ doit nourrir notre vie quotidienne, Il est l’aliment qui nous maintient vivant, Jésus nourrit, de son Corps et de son Sang, la vie dont Dieu nous a fait le don.
Notre regard vers la Croix, ce regard contemplatif empli de confiance et d’amour, peut être une question adressée au Christ. Dans le silence, nous pouvons lui demander: «Qui es-tu donc?» . Alors nous pourrons sûrement entendre au fond de notre coeur «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie», la Vigne, sans laquelle, toi, pauvre sarment, tu ne peut donner de fruit, la terre fertile sans qui, toi pauvre petite graine, tu ne peux germer.
Si nous croyons que Lui, IL EST, nous ne mourrons pas dans nos péchés, et si nous recevons de Lui la certitude que Dieu est parmi nous et qu’Il ne nous abandonne pas, alors nous vivrons, et nous vivrons ici-bas la vie d’en-haut. Nous ferons alors tout pour ressembler au Fils en faisant « ce qui plait au Père ».
Comme nous le propose le Père JM Petit Clerc (RCF), proclamons : « Oui, Seigneur, je crois, mais je t’en prie, augmente en moi la foi ! »
Seigneur, donne-nous de savoir te reconnaître sur la Croix comme le Fils bien-aimé du Père. Donne-nous la grâce de ne pas avoir peur de nous engager à ta suite sur le chemin de ta passion. Dans toutes nos croix, donne-nous la même confiance que toi envers ton Père pour nous abandonner entre ses mains. Que notre péché qui nous conduit à la mort soit cloué à la croix et que notre être intérieur soit élevé en toi auprès du Père, Source de toute vie ! Abbé Philippe Link – Les homélies de l’abbé Link – Diocèse de Strasbourg (catholique.fr)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Jésus tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant
Toi seul as les paroles De la vie éternelle !
Je te suivrai, Jésus, où tu me conduiras,
Toi seul es le chemin, la vérité et la vie.
1. Prenez mon joug, vivez à mon école,
Car je suis doux, je suis humble de cœur.
Vous qui peinez, venez à moi,
Je vous soulagerai.
Jésus, tu es le Christ, Le Fils du Dieu vivant,
Toi seul as les paroles De la vie éternelle !
Je te suivrai, Jésus, où tu me conduiras,
Toi seul es le chemin, la vérité et la vie.
2. Qui veut me suivre et être mon disciple
Doit renoncer à lui-même et au monde.
Celui qui perd sa vie pour moi
Sans fin la sauvera.
Jésus, tu es le Christ, Le Fils du Dieu vivant,
Toi seul as les paroles De la vie éternelle !
Je te suivrai, Jésus, où tu me conduiras,
Toi seul es le chemin, la vérité et la vie.
3. De ton côté jaillit l’eau de la grâce.
Tu m’as aimé, pour moi tu t’es livré.
Tu étais mort, tu es vivant
Mon Seigneur et mon Dieu.
Jésus, tu es le Christ, Le Fils du Dieu vivant,
Toi seul as les paroles De la vie éternelle !
Je te suivrai, Jésus, où tu me conduiras,
Toi seul es le chemin, la vérité et la vie.
4. Tu as posé tes yeux sur ma misère,
M’as libéré du poids de mon péché.
Tu vois mon cœur, oui, tu sais tout,
Tu sais bien que je t’aime !
Jésus, tu es le Christ, Le Fils du Dieu vivant,
Toi seul as les paroles De la vie éternelle !
Je te suivrai, Jésus, où tu me conduiras,
Toi seul es le chemin, la vérité et la vie.
5. Jésus, mon Dieu, je t’aime et je t’adore.
Je suis à toi, Jésus, viens vivre en moi.
Que ton amour brûle en mon cœur !
Sois mon maître et Seigneur.
Jésus, tu es le Christ, Le Fils du Dieu vivant,
Toi seul as les paroles De la vie éternelle !
Je te suivrai, Jésus, où tu me conduiras,
Toi seul es le chemin, la vérité et la vie.
PREMIERE LECTURE
« Tous ceux qui auront été mordus, qu’ils regardent le serpent, alors ils vivront ! » (Nb 21, 4-9)
Lecture du Livre des Nombres
En ces jours-là,
les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne
par la route de la mer des Roseaux
en contournant le pays d’Édom.
Mais en chemin, le peuple perdit courage.
Il récrimina contre Dieu et contre Moïse :
« Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ?
Était-ce pour nous faire mourir dans le désert,
où il n’y a ni pain ni eau ?
Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le Seigneur envoya contre le peuple
des serpents à la morsure brûlante,
et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël.
Le peuple vint vers Moïse et dit :
« Nous avons péché,
en récriminant contre le Seigneur et contre toi.
Intercède auprès du Seigneur
pour qu’il éloigne de nous les serpents. »
Moïse intercéda pour le peuple,
et le Seigneur dit à Moïse :
« Fais-toi un serpent brûlant,
et dresse-le au sommet d’un mât :
tous ceux qui auront été mordus,
qu’ils le regardent, alors ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze
et le dressa au sommet du mât.
Quand un homme était mordu par un serpent,
et qu’il regardait vers le serpent de bronze,
il restait en vie !
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS » (Jn 8, 21-30)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait aux Pharisiens :
« Je m’en vais ;
vous me chercherez,
et vous mourrez dans votre péché.
Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient :
« Veut-il donc se donner la mort,
puisqu’il dit :
“Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller” ? »
Il leur répondit :
« Vous, vous êtes d’en bas ;
moi, je suis d’en haut.
Vous, vous êtes de ce monde ;
moi, je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi je vous ai dit
que vous mourrez dans vos péchés.
En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS,
vous mourrez dans vos péchés. »
Alors, ils lui demandaient :
« Toi, qui es-tu ? »
Jésus leur répondit :
« Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire
et à juger.
D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité,
et ce que j’ai entendu de lui,
je le dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara :
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme,
alors vous comprendrez que moi, JE SUIS,
et que je ne fais rien de moi-même ;
ce que je dis là,
je le dis comme le Père me l’a enseigné.
Celui qui m’a envoyé est avec moi ;
il ne m’a pas laissé seul,
parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Sur ces paroles de Jésus,
beaucoup crurent en lui.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)
Il m’est arrivé bien souvent, dans la pratique de mon métier d’éducateur spécialisé, d’être totalement décontenancé par le comportement d’un adolescent et tout à fait perplexe face aux explications embrouillées qu’il tente de m’apporter. Alors surgit dans ma tête cette question : « Mais qui est-il vraiment ce jeune, que j’ai tant de mal à saisir ? »
« Et toi, qui es-tu ? » Telle est la question posée à Jésus par ces scribes et pharisiens qui avaient assisté, complètement ébahis, à l’épisode de la rencontre avec la femme adultère racontée par saint Jean au début de ce chapitre 8 de son Évangile.
La réponse « Moi, je suis » leur paraît non seulement incompréhensible, mais aussi inacceptable. Voici que Jésus se définit comme Yahvé le faisait dans le buisson ardent, lorsqu’il répondait à l’interpellation de Moise.
Or, telle est la clé de compréhension des paroles du Christ. On ne peut le saisir que si on le place dans le rapport qu’il entretient avec le Père. On ne peut le saisir que si on l’appréhende comme « Fils ».
« Ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi. »
Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
Cette question continue d’être posée ce matin à chacune, chacun d’entre nous. Croyez-vous vraiment que cet homme Jésus est le Fils de Dieu ? Serais-je alors capable de répondre : « Oui, Seigneur, je crois, mais je t’en prie, augmente en moi la foi ! »
Homélie du Père Maximin Noudehou
« En ces jours-là, les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne par la route de la mer des Roseaux en contournant le pays d’Édom. Mais en chemin, le peuple perdit courage. Il récrimina contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ? » »
L’enthousiasme des débuts s’est émoussée. L’aridité du désert et la fatigue ont eu raison de la détermination du peuple d’Israël : il perdit courage. L’Égypte devint, dans sa pensée, une terre de bonheur. L’esclavage parut préférable à la dignité d’être libre. Il perdit la mémoire de toutes les merveilles de Dieu, Lui, qui les fit sortir d’Égypte à main forte et à bras étendus. Il considère leur Sauveur comme un méchant : « Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? » Dès cet instant, tout ce qui vient de Lui est méprisable : « Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable. »
Le découragement est l’une des armes redoutables dont use le Démon contre nous. Il nous fait croire que nous sommes abandonnés. Puis, il nous amène à douter de nous-mêmes et à manquer de cœur. Et enfin, il nous fait renoncer à notre but. L’antidote en est la persévérance. (Cf. Luc 21, 19) Mais quand ce mal nous ronge, Dieu paraît notre ennemi.
La persévérance se nourrit de la mémoire et se revêt de l’espérance.
Es-tu disposé à poursuivre le chemin jusqu’en Terre promise ?
« Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël. Le peuple vint vers Moïse et dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. » »
Ce dont ils ont soupçonné Dieu les a atteints. Les voilà confrontés à la mort. Devant l’incertitude de l’avenir, ils sont revenus vers le Seigneur. « Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât. » » Le signe de leur salut est ainsi planté au milieu d’eux. Dieu n’a pas éloigné les serpents, comme ils l’ont souhaité. Il les invite plutôt à en éloigner leur regard pour le porter vers leur salut.
Devant l’imminence de la mort, le point d’appui est la mémoire de la vie. Dieu ne nous débarrasse ni de nos fragilités ni des occasions de péché. Il ne nous déresponsabilise pas. Il nous apprend à relever la tête. Il nous invite à éloigner nos cœurs du péché. Alors que nous cheminons vers Pâques, le mystère de notre Salut doit retenir toute notre attention.
Dieu n’est pas l’allié de la mort.
Sur quoi concentres-tu ton attention ?
Seigneur, garde-nous d’oublier tes merveilles et fais-nous toujours miséricorde.
Paroles du Pape François
«Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même.» (Jn8, 28) Jésus s’est élevé: sur la croix. Moïse fabrique un serpent et l’élève. Jésus sera élevé, comme le serpent, pour donner le salut.
Pape François, Homélie du 31 mars 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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