Le coupable est la première victime de son péché

Bonjour les amis,

Devant Toi, Seigneur, je me pose. Vers Toi, je tourne mon coeur et mes pensées. Viens Esprit Saint, en mon cœur. Envoie du haut du Ciel un rayon de ta lumière.

Aujourd’hui nous allons à la rencontre du Père qui aime et qui pardonne, inlassablement. Les lectures nous parlent du péché, celui que nous pouvons commettre, et aussi celui des autres qui nous impacte.

Et si nous méditions sur cette phrase du Père Maximin : « Le coupable est, en réalité, la première victime de son péché. » ?

Quand quelqu’un commet une action mauvaise, est-ce que nous allons prier pour lui ? Instinctivement, nous aurions plutôt tendance à le juger, le rejeter … comme cette foule rejette la femme adultère dans l’évangile. Jésus nous invite à un autre regard, un regard d’amour fraternel qui laisse de côté le jugement. Dieu s’en chargera … qui sommes-nous pour juger des péchés de nos frères et soeurs ? Aimons simplement, et Dieu fera le reste.

« Va et ne pèche plus » dit Jésus à cette femme. A chaque sacrement de réconciliation, nous pouvons entendre cette douce musique : « je te pardonne, mon enfant. Va et ne pèche plus. ». Il y a dans cette injonction un avenir, un chemin de vie et de rachat.

Seigneur, je te rends grâce pour ta sagesse et ta miséricorde. A chaque chute, tu me relèves. Petit à petit, de chutes en chutes, tu m’apprends à marcher. Que mon chemin me conduise à Toi!

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Psaume Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours
(Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

PREMIERE LECTURE

« Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout cela » (Dn 13, 41c-62)

Lecture du Livre du prophète Daniel

En ces jours-là,
le peuple venait de condamner à mort Suzanne.
Alors elle cria d’une voix forte :
« Dieu éternel,
toi qui pénètres les secrets,
toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent,
tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage.
Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait
de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. »
Le Seigneur entendit sa voix.
Comme on la conduisait à la mort,
Dieu éveilla l’esprit de sainteté
chez un tout jeune garçon nommé Daniel,
qui se mit à crier d’une voix forte :
« Je suis innocent
de la mort de cette femme ! »
Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda :
« Que signifie cette parole que tu as prononcée ? »
Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit :
« Fils d’Israël, vous êtes donc fous ?
Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité,
vous avez condamné une fille d’Israël.
Revenez au tribunal,
car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. »
Tout le peuple revint donc en hâte,
et le collège des anciens dit à Daniel :
« Viens siéger au milieu de nous
et donne-nous des explications,
car Dieu a déjà fait de toi un ancien. »
Et Daniel leur dit :
« Séparez-les bien l’un de l’autre,
je vais les interroger. »
Quand on les eut séparés,
Daniel appela le premier et lui dit :
« Toi qui as vieilli dans le mal,
tu portes maintenant le poids des péchés
que tu as commis autrefois
en jugeant injustement :
tu condamnais les innocents
et tu acquittais les coupables,
alors que le Seigneur a dit :
“Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste.”
Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme,
dis-nous sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un sycomore. »
Daniel dit :
« Voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’ange de Dieu a reçu un ordre de Dieu,
et il va te mettre à mort. »
Daniel le renvoya, fit amener l’autre
et lui dit :
« Tu es de la race de Canaan et non de Juda !
La beauté t’a dévoyé
et le désir a perverti ton cœur.
C’est ainsi que vous traitiez les filles d’Israël,
et, par crainte, elles se donnaient à vous.
Mais une fille de Juda
n’a pu consentir à votre crime.
Dis-moi donc sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un châtaignier. »
Daniel lui dit :
« Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’ange de Dieu attend, l’épée à la main,
pour te châtier,
et vous faire exterminer. »
Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur
et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui.
Puis elle se retourna contre les deux anciens
que Daniel avait convaincus de faux témoignage
par leur propre bouche.
Conformément à la loi de Moïse,
on leur fit subir la peine
que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain :
on les mit à mort.
Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre » (Jn 8, 1-11)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

 En ce temps-là,
 Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
 Dès l’aurore, il retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à lui,
il s’assit et se mit à enseigner.
  Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
  et disent à Jésus :
« Maître, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
  Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et toi, que dis-tu ? »
  Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus s’était baissé
et, du doigt, il écrivait sur la terre.
  Comme on persistait à l’interroger,
il se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
  Il se baissa de nouveau
et il écrivait sur la terre.
  Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
  Il se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
  Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

« Je suis la lumière du monde » (Jn 8, 12-20)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait aux pharisiens :
« Moi, je suis la lumière du monde.
Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors :
« Tu te rends témoignage à toi-même,
ce n’est donc pas un vrai témoignage. »
Jésus leur répondit :
« Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même,
et pourtant mon témoignage est vrai,
car je sais d’où je suis venu,
et où je vais ;
mais vous, vous ne savez ni d’où je viens,
ni où je vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine.
Moi, je ne juge personne.
Et, s’il m’arrive de juger,
mon jugement est vrai
parce que je ne suis pas seul :
j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
Or, il est écrit dans votre Loi
que, s’il y a deux témoins,
c’est un vrai témoignage.
Moi, je suis à moi-même mon propre témoin,
et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
Les pharisiens lui disaient :
« Où est-il, ton père ? »
Jésus répondit :
« Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ;
si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
Il prononça ces paroles
alors qu’il enseignait dans le Temple,
à la salle du Trésor.
Et personne ne l’arrêta,
parce que son heure n’était pas encore venue.

Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)

  Dans le contexte de cette crise sanitaire qui n’en finit pas de durer, cette crise économique qui touche les plus fragiles, cette crise sociale qui s’annonce, n’avons-nous pas l’impression, pour beaucoup d’entre nous, d’avancer dans les ténèbres, ayant bien du mal à percevoir le sens de tous ces évènements qui nous assaillent de toutes parts.
            Comme le dit le pape François, dans son dernier ouvrage intitulé « Un temps pour changer », « Nous vivons une période de tribulations. Des milliers de personnes se demandent où est Dieu dans cette crise que nous traversons ? »
            Comment donc allons-nous accueillir ce matin cette parole de Jésus : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, et aura la lumière de la vie ! »
            Voici donc que nous avons un guide sûr. Comme le dit le psalmiste « Une lumière est semée pour le juste  et pour le cœur simple, une joie. »[1]
            Et rappelons que la lumière est ce qui permet de révéler les talents de chacun. Dans l’obscurité, tous les vêtements sont gris. Avec la lumière apparaissent les différentes couleurs : vert, bleu, rouge, jaune.
            Dans les moments de crise, – et je cite à nouveau le pape François, – « les gens se révèlent tels qu’ils sont. Certains se dépensent au service de ceux qui sont dans le besoin, et certains s’enrichissent sur la misère des gens. C’est la vérité de nos cœurs qui est dévoilée par la lumière ». Et Jésus, comme il est dit dans cet extrait de st Jean, « ne juge personne » mais il  appelle à la conversion.
            Puissions-nous aujourd’hui, en nous exposant à la lumière de Jésus, puiser la force de ne pas désespérer de la vie et porter attention à tous ces gestes de solidarité qui fleurissent sous nos yeux.

[1] Psaume 96, verset 11

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Lorsque le peuple s’était retiré, vers midi, Suzanne entrait dans le jardin de son mari, et s’y promenait. Les deux anciens la voyaient chaque jour entrer et se promener, et ils se mirent à la désirer : ils pervertirent leur pensée, ils détournèrent leurs yeux pour ne plus regarder vers le ciel et ne plus se rappeler ses justes décrets. »
Le premier groupe de protagonistes de ce drame, ce sont les deux anciens. Désignés pour être juges cette année-là, ils ont donné libre cours à leur désir. Puis, l’ayant entretenu, ils pervertirent leur pensée. Ils se mirent à renoncer à la droiture d’esprit, à raisonner le mal et à le planifier. ils détournèrent leurs yeux pour ne plus regarder vers le ciel et ne plus se rappeler ses justes décrets. Après avoir faussé leur relation à eux-mêmes, ils faussèrent leur relation à Dieu. Ils refusèrent de se laisser conduire par Lui. Et à leurs consciences, ils imposèrent un silence coupable. Enfin, ils corrompurent leur relation aux autres : abusant de la confiance de Joakim, ils voulurent abuser de Suzanne, son épouse ; et, n’y étant pas parvenus, comme ils l’avaient prémédité, ils abusèrent de la confiance du peuple. Ils se sont mis au service de l’impureté, de l’injustice et de la mort. Ils ont abusé de leur pouvoir ; ils furent confondus de faux témoignage et se perdirent ainsi eux-mêmes.
C’est là, le mécanisme du péché. Il fausse tous nos rapports. Il déstructure notre être, en mous amenant à soumettre notre esprit, notre cœur et notre âme à la tyrannie de nos bas instincts. Il détourne notre regard du Ciel, c’est-à-dire qu’il nous rabaisse, nous fait renoncer à notre dignité de filles et fils de Dieu ; nous en venons à défier Dieu. Et, enfin, il nous fait nier et combattre cette même dignité dans le prochain.
Le coupable est, en réalité, la première victime de son péché.
Ne sois pas ennemi de toi-même !

« Alors elle cria d’une voix forte : *Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent, tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage. Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. » »
Le deuxième protagoniste est, évidemment, Suzanne. Elle était très belle et craignait le Seigneur parce que ses parents, justes, l’avaient éduquée selon la Loi de Moïse. Dans une confiance totale à Dieu, elle préféra tomber entre les mains de Dieu qu’entre celles de ces anciens. À aucun moment, elle n’a renié sa confiance en Dieu, comme elle l’exprime aussi bien dans son dialogue avec les deux anciens que dans sa prière.
Au cœur de ce monde, dans cette vallée de larmes, quand nous sommes en proie aux épreuves, à la souffrance ou à la persécution, quand notre existence est en lambeaux ou quand il s’agit de celle des personnes qui nous sont chères, notre confiance en Dieu est mise à rude épreuve.
Perdre la vie plutôt que l’amour pour Dieu.
Quel choix as-tu fait ?

« Le Seigneur entendit sa voix. Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel, qui se mit à crier d’une voix forte : « Je suis innocent de la mort de cette femme ! » Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda : « Que signifie cette parole que tu as prononcée ? » »
Le troisième groupe est constitué des serviteurs, du peuple et de Daniel. Si les premiers ont manqué de discernement, le jeune Daniel est resté ouvert à l’Esprit de Dieu et accepta d’en être l’instrument pour sauver cette innocence. Il n’a craint ni la foule ni son jeune âge. Il s’est laissé porter par Dieu. « Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée. »
Il nous arrive, hélas de nous fier sans mesure à nos semblables, de nous fermer à l’Esprit Saint et de manquer de discernement… Or, quand nous manquons au Saint-Esprit, nous devenons victimes de la fausseté des humains. Il arrive que nous renoncions à notre responsabilité. C’est alors que nous ouvrons la porte aux abus. Il arrive que, devant l’injustice, nous nous taisions. Et nous semons la mort. Or, le Seigneur nous veut comme des instruments de son Amour indéfectible. Car, il n’abandonne jamais qui met en Lui sa confiance.
L’irresponsabilité fait de Dieu un tyran.
Quel image donnes-tu de Dieu ?

Viens, Esprit Saint, en nos cœurs et envoie, du haut du Ciel, un rayon de ta lumière.

Paroles du Pape François

Ainsi, Jésus ouvre devant elle une nouvelle route, créée par la miséricorde, une route qui exige son engagement à ne plus pécher. C’est une invitation qui s’applique à chacun d’entre nous : lorsque Jésus nous pardonne, il ouvre toujours une nouvelle route pour nous permettre d’avancer.

Pape François, Angélus, 7 avril 2019, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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