Bonjour les amis,
Commençons ce moment de prière en pensant à ceux qui souffrent, qui se sentent opprimés, injustement traités, qui se sentent perdus et démunis contre des situations qui les dépassent; parlons en toute confiance à Dieu, qui sauve et soutient, Dieu si proche, qui voit, entend, libère et sauve, Dieu juste. Dieu avec qui nous voulons concrètement collaborer. Pensons à un geste, un appel, une aide, un pardon à offrir ou donner :
« Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge ! On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi ! Sinon ils vont m’égorger, tous ces fauves, me déchirer, sans que personne me délivre. Juge-moi, Seigneur, sur ma justice : mon innocence parle pour moi. Mets fin à la rage des impies, affermis le juste, toi qui scrutes les cœurs et les reins, Dieu, le juste. J’aurai mon bouclier auprès de Dieu, le sauveur des cœurs droits. Dieu juge avec justice ; je chanterai le nom du Seigneur, le Très-Haut. » (Ps 7, 2-3, 9bc-10, 11-12a.18b)
« Apprends-moi, Seigneur, à te chercher. Que, te cherchant, je ne rencontre rien d’autre que toi. S’il est vrai que je ne désire rien d’autre que toi, donne-moi, Père, de te trouver. S’il existe en moi d’autres désirs, de vaines attentes, purifie-moi et rends-moi ainsi capable de te voir. » (Saint Augustin)
L’Evangile du jour ne nous propose aucune parole de Jésus, mais nous parle des conséquences de ce qu’Il disait, et des réactions que Jésus créait. Certains pensaient qu’Il était un prophète, d’autres disaient «C’est lui le Messie!». Ce qui est clair c’est que Jésus ne laissait indifférent personne de ceux qui l’entendaient, au point que « la foule se divisa à son sujet». Les paroles des gardes nous montre aussi la force des paroles du Christ : «Jamais un homme n’a parlé comme cet homme», ce qu’Il dit est différent, nouveau, puissant, rempli d’humilité et de vérité. Les Paroles et les actes de Jésus montraient un amour et une charité profonde pour tous les hommes, surtout pour ceux qui en avaient besoin.
Malgré cela, nous voyons qu’il n’est pas évident d’accueillir Jésus comme le Sauveur tant attendu, et même pour nous aujourd’hui d’accueillir sa Parole comme un message de vie, d’espérance et un guide pour notre chemin de foi.
Pourquoi est-ce si compliqué d’accueillir Jésus dans notre coeur ?
D’abord nous sommes un peu comme la foule, où la différence et la nouveauté est souvent mal acceptée, surtout quand ce n’est pas ce que nous attendions, nous avons alors du mal à l’accepter et même simplement à l’accueillir.
Et puis, un peu comme les gardes, nous nous émerveillons de ce que nous dit Jésus, mais nous permettons des actes ou des paroles qui vont à l’encontre de ce que dit et fait Jésus, et qui nient jusqu’à nos propres expériences de foi.
Etre comme la foule et les gardes provient souvent d’un manque de relation intime avec le Christ, quand la prière, la louange, la lecture de la Parole manquent, et aussi tout simplement d’un manque de confiance en Dieu et de notre expérience des grâces qu’Il nous donne chaque jour.
Régulièrement nous nous demandons probablement, qui es-tu, Seigneur ? Ou comme saint Augustin : « Seigneur, qu’est-ce que j’aime quand je t’aime ? ». Nous ressentons le besoin de nous reposer cette question pour y croire vraiment et mettre toute notre confiance en Dieu.
Hier, nous méditions avec St Joseph qui est un exemple de confiance en Dieu, d’écoute de la Parole de Dieu, d’amour de Dieu. Relisez alors peut-être ce partage : https://viefraternelle.fr/2021/03/19/saint-joseph-prie-pour-nous-et-eleve-notre-eglise/
Nicodème est aussi intéressant à contempler. Lui qui avait du mal à comprendre les paroles étranges de Jésus sur la renaissance d’en haut, lors de leur première rencontre (Jean, 3), est aujourd’hui celui qui prend sa défense. Même s’il a du mal à se faire entendre, il calme les esprits en proposant simplement d’écouter Jésus sur la réalité de ses actes.
Nous aussi avons tous vécu des discussions autour de la foi qui finissent dans le passionnel, l’irrationnel, et en fait dans des voies sans issue.
Il est de notre mission de chrétien de rester simplement ancré dans le réel, dans notre quotidien, en employant un langage universel d’amour, de fraternité, et de charité, aussi en montrant concrètement par nos actes le message de Jésus. Même si nous sommes “signe de discorde” en parlant différemment du langage actuel pessimiste, mortifère, individualiste, excluant… restons ancrés dans notre foi et ayons confiance dans les mots que le Seigneur met sur nos lèvres. Jésus avait aussi pleine conscience qu’autour de lui il n’était ni compris, ni aimé par certains.
Si nous sommes actuellement dans la joie et la reconnaissance de la présence de Jésus dans notre vie, remercions-Le et demandons-Lui l’opportunité de partager cette foi avec d’autres.
Si nous sommes dans le doute, repensons aux moments où nous avons reconnu la présence de Jésus dans notre vie et lorsque nous nous sommes exclamés : « C’est lui ! ». Remercions-Le pour ces moments et demandons-Lui de nous fortifier dans notre foi.
Que le christ soit la boussole de notre vie, que son amour notre ancre, la charité notre voile, sa Parole notre boussole, et que l’exemple des Saints qui nous ont précédés soit les étoiles qui nous guident !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/ et https://app.decouvrir-dieu.com/
CHANT
Mon ancre et ma voile
Ta voix a triomphé de l’ouragan, remporté le combat.
Tu m’offres chaque jour ton infaillible amour.
Toi, qui as fixé le cours des étoiles, sois mon ancre, sois ma voile.
Tu étends mes ailes pour toucher les cieux. Protégé par ta main,
ta grâce m’appelle à lever les yeux et suivre ton chemin.
Tu m’offres chaque jour ton infaillible amour.
Toi, qui as fixé le cours des étoiles, sois mon ancre, sois ma voile.
Ta miséricorde coule de la croix, ton sang m’a racheté.
Tout ce que je suis me vient de toi. Sans fin je te louerai.
Tu m’offres chaque jour ton infaillible amour.
Toi, qui as fixé le cours des étoiles, sois mon ancre, sois ma voile.
PREMIERE LECTURE
« Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir » (Jr 11, 18-20)
Lecture du Livre du prophète Jérémie
« Seigneur, tu m’as fait savoir,
et maintenant je sais,
tu m’as fait voir leurs manœuvres.
Moi, j’étais comme un agneau docile
qu’on emmène à l’abattoir,
et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi.
Ils disaient :
“Coupons l’arbre à la racine,
retranchons-le de la terre des vivants,
afin qu’on oublie jusqu’à son nom.”
Seigneur de l’univers, toi qui juges avec justice,
qui scrutes les reins et les cœurs,
fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras,
car c’est à toi que j’ai remis ma cause. »
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
Est-ce de Galilée que vient le Christ ? (Jn 7, 40-53)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus enseignait au temple de Jérusalem.
Dans la foule, on avait entendu ses paroles,
et les uns disaient :
« C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
D’autres disaient :
« C’est lui le Christ ! »
Mais d’autres encore demandaient :
« Le Christ peut-il venir de Galilée ?
L’Écriture ne dit-elle pas
que c’est de la descendance de David
et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »
C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter,
mais personne ne mit la main sur lui.
Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens,
qui leur demandèrent :
« Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
Les gardes répondirent :
« Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
Les pharisiens leur répliquèrent :
« Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
Parmi les chefs du peuple et les pharisiens,
y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi,
ce sont des maudits ! »
Nicodème, l’un d’entre eux,
celui qui était allé précédemment trouver Jésus,
leur dit :
« Notre Loi permet-elle de juger un homme
sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
Ils lui répondirent :
« Serais- tu, toi aussi, de Galilée ?
Cherche bien, et tu verras
que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)
Division parmi les croyants et les auditeurs de Jésus. Mépris de la part des responsables religieux pour le peuple des fidèles… Ces réactions peuvent exister aujourd’hui encore. Mais des personnes font entendre une réaction très différente, qui n’a plus rien à voir avec la division, les partis-pris ou avec le mépris si fréquent : ce sont les gardes, envoyés pourtant pour arrêter Jésus, et Nicodème, un responsable juif. Ils osent avoir leur propre jugement, et se démarquer des réactions de leurs semblables.
Les premiers font part de leur étonnement. Ils ont osé écouter Jésus avant de l’arrêter. Et cette écoute les a interrogés profondément : Jamais homme n’a parlé comme cet homme. Nicodème, lui, s’est laissé interroger auparavant déjà. Lui aussi a écouté. Il ne tranche pas encore, mais pour lui, il en va de leur responsabilité devant le peuple de prendre le temps d’écouter Jésus avant de le juger.
Seigneur, tu sais que nos Eglises ne vont pas toujours bien. Des divisions sont là, du mépris peut se faire entendre. Et il en est de même pour notre société. Pardon pour tous nos jugements qui tombent avant même que nous ayons pris le temps d’écouter vraiment ceux que nous condamnons. Pardon aussi pour les regards de sachant, le mépris qui peut nous habiter. Et merci pour tous ceux et celles qui prennent le temps véritablement d’être à l’écoute.
Donne-nous en ce jour de t’écouter, toi notre Père, et d’écouter vraiment ceux et celles qui nous rencontrerons.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Seigneur de l’univers, toi qui juges avec justice, qui scrutes les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est à toi que j’ai remis ma cause. »
Un complot est ourdi contre le prophète Jérémie. Par la grâce de Dieu, il le découvre. Dieu veille sur ses amis. Nous ne pouvons nous imaginer tout ce que le Seigneur nous épargne. Car, il en est qui trouvent leur joie dans cette entreprise de destruction. Nous ne pouvons soupçonner les complots que l’Ennemi monte contre nous, et dont notre Dieu nous protège et nous défend ! Pour tant de bienfaits, rendons lui notre hommage.
Les adversaires de Jérémie ne voulaient pas faire dans la dentelle car ils disaient : « Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants, afin qu’on oublie jusqu’à son nom. » Son sort était donc scellé. Cette découverte est déjà pour lui une cause de souffrance : ceux, qui veulent le détruire, sont ceux qu’ils défendaient devant Dieu… Humblement, il s’en remet totalement à Dieu. Cette expérience de Jérémie fait penser à celle de notre Sauveur qui, pour nous et par nous, souffre. Elle renvoie aussi à tous ces innocents persécutés pour leur soif de vérité, de justice, de paix, d’amour ou pour leur foi… Plaise à Dieu que nous ne soyons pas de leurs bourreaux. Si tel est le cas, nous avons l’occasion de nous en repentir. Et si nous nous en sentons victimes, si nos intimes sont devenus nos fossoyeurs, plutôt que de chercher à prendre notre revanche, plutôt que de nous plaindre de Dieu comme d’un incapable, d’un oublieux ou d’un sadique, nous avons à imiter Jérémie et à confier notre cause au Seigneur.
Dieu n’est pas un bourreau.
Quelle est ton attitude face à la trahison ou l’injustice ?
Seigneur de l’univers, c’est à Toi que je remets ma cause.
Paroles du Pape François
Jésus prêche avec sa propre autorité, comme quelqu’un qui a une doctrine qu’il tire de lui-même, et non comme les scribes qui répétaient des traditions antérieures et transmettaient des lois. Ils étaient comme ça: seulement des mots. Au contraire, en Jésus, la parole a autorité, Jésus fait autorité. Et cela touche le cœur. L’enseignement de Jésus a la même autorité que Dieu qui parle; en effet, d’un seul ordre, il libère facilement le possédé du malin et le guérit. Pourquoi? Parce que Sa parole fait ce qu’elle dit. Parce qu’il est l’ultime prophète.
Est-ce que nous écoutons, nous, les paroles de Jésus qui font autorité? N’oubliez pas d’avoir toujours un petit évangile dans votre poche ou votre sac à main, pour le lire tout au long de la journée, pour écouter cette parole de Jésus qui fait autorité
Pape François, Angélus, 31 Janvier 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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