Bonjour les amis,
Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé. Quand j’ai crié vers toi, Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme et revivre quand je descendais à la fosse. Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles, rendez grâce en rappelant son nom très saint. Sa colère ne dure qu’un instant, sa bonté, toute la vie ; avec le soir, viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie. Et j’ai crié vers toi, Seigneur, j’ai supplié mon Dieu. Tu as changé mon deuil en une danse. Que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce ! (Ps 29 (30), 2a.3-4, 5-6, 9.12a.13cd)
« Je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle… » (Is 65, 17)
Dans notre chemin vers Pâques, les textes du jour nous invitent à avancer dans la foi et la confiance : Le prophète Isaïe imagine le monde que Dieu veut recréer, sans larmes, libéré du passé, rempli de bonheur et de joie éternels… mais Il connaît aussi ce qui encombre notre cœur, Il entend nos cris et nos larmes, et Il nous invite à collaborer dans la confiance, de manière simple mais concrète à ce Royaume de Dieu qui se renouvelle. Nous pouvons confier au Seigneur les soeurs et frères que nous connaissons et qui ont besoin de cette force recréatrice de Dieu.
« Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
Dans l’Evangile du jour, Jésus réagit assez durement à la demande de miracle, de guérison, car Jésus leur parle de foi, et la foi n’a pas besoin de miracle mais elle les précède. C’est la foi qui fait que les miracles sont possibles et non pas l’inverse, la foi en sa divinité. Et nous, comment cherchons-nous Dieu et Jésus ? Dans son action, sa force, dans les solutions qu’Il peut nous apporter ? Jésus nous demande de croire « simplement » en Sa personne, en Son œuvre de salut, avoir cette confiance qu’elle s’incarnera dans notre vie quand ce sera nécessaire. Demandons encore aujourd’hui la grâce de la foi au Seigneur et cette confiance qu’Il est toujours là pour pourvoir à nos besoins « de ce jour ». j’en ai encore vécu l’expérience ce matin : Un point était prévu avec un de mes partenaires et j’étais un peu préoccupé car il me manquait beaucoup d’informations importantes de certains clients; tout ce dont j’avais besoin est arrivé spontanément dans l’heure qui a précédé l’appel ! Merci Seigneur !
« Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
Quelle phrase touchante que celle d’un père qui voit son enfant mourir ! C’est en même temps un beau témoignage de foi. Habité par la foi, cet homme part très tôt pour monter demander à Jésus la guérison de son fils. Après plus de nombreuses heures de marche, il est accueilli un peu sèchement par Jésus, mais touché par sa compassion, Jésus lui accorde le miracle : « va, ton fils est vivant. ». Ce père croit à la parole de Jésus et refait le chemin dans l’autre sens. Sur ce chemin retour, a-t-il douté ? S’est-il demandé si jésus n’aurait pas dû venir ? On ne le sait pas, toujours est-il que le lendemain, il retrouve ses serviteurs qui lui confirment la guérison. Par cette scène, Jésus veut nous amener peu à peu à une foi pauvre, non pas celle qui cherche des solutions-miracles à nos problèmes, mais à une foi profonde et gratuite, qui recherche le Seigneur avant tout, avec malgré tout quelques petits miracles pour nous aider à grandir dans la foi. Demandons encore au Seigneur la grâce de la foi.
« Va, ton fils est vivant. »
On peut aussi noter que Jésus agit à distance. Il ne se rend pas à Capharnaüm pour guérir le malade. Peut-être un message pour nous aussi : Nous pouvons faire beaucoup de bien à distance, nous pouvons être généreux là où nous sommes, par des dons caritatifs, par des appels téléphoniques, nous pouvons apporter beaucoup de joie et de réconfort par des petites cartes postales ou des mails, et bien évidemment il y a la prière et son impressionnante puissance. Jésus, Lui, n’a pas cherché l’excuse de la distance et Il a fait le miracle. La générosité, celle qui sort du cœur, ne connait pas les distances. Comme le disait saint Augustin: «Qui possède la charité dans son cœur, trouve toujours une chose à donner».
Seigneur, nous venons devant Toi avec notre petite foi et notre peu d’amour. Nous cherchons souvent en Toi des solutions à nos soucis.
Donne-nous de croire en Toi, gratuitement, croire que Tu es le Fils de Dieu, que Tu veux nous sauver car nous comptons tous à Tes yeux, croire que Tu nous offres la vraie vie, dès aujourd’hui dès maintenant.
Vous pouvez aussi relire le partage d’hier complémentaire de ce texte : se convertir, c’est s’abonner à la joie qui vient de Dieu !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d’inspiration : https://evangeli.net/, https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/
CHANT
Debout, resplendis car voici ta lumière … quitte ta robe de tristesse
Lève les yeux et regarde au loin, Que ton cœur tressaille d´allégresse.
Voici tes fils qui reviennent vers toi, Et tes filles portées sur la hanche.
Jérusalem, Jérusalem, Quitte ta robe de tristesse ! Jérusalem, Jérusalem, Chante et danse pour ton Dieu !
Toutes les nations marcheront vers ta lumière, Et les rois à ta clarté naissante.
De nombreux troupeaux de chameaux te couvriront, Les trésors des mers afflueront vers toi.
Ils viendront d´Epha, de Saba, de Qédar, Faisant monter vers Dieu la louange.
Jérusalem, Jérusalem, Quitte ta robe de tristesse ! Jérusalem, Jérusalem, Chante et danse pour ton Dieu !
Les fils d´étrangers rebâtiront tes remparts Et leurs rois passeront par tes portes.
Je ferai de toi un sujet de joie. On t´appellera ´Ville du Seigneur´,
Les jours de ton deuil seront tous accomplis, Parmi les nations tu me glorifieras.
Jérusalem, Jérusalem, Quitte ta robe de tristesse ! Jérusalem, Jérusalem, Chante et danse pour ton Dieu !
PREMIERE LECTURE
« On n’y entendra plus de pleurs ni de cris » (Is 65, 17-21)
Lecture du Livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur :
Oui, voici : je vais créer
un ciel nouveau et une terre nouvelle,
on ne se souviendra plus du passé,
il ne reviendra plus à l’esprit.
Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin
pour ce que je crée.
Car je vais recréer Jérusalem,
pour qu’elle soit exultation,
et que son peuple devienne joie.
J’exulterai en Jérusalem,
je trouverai ma joie dans mon peuple.
On n’y entendra plus de pleurs ni de cris.
Là, plus de nourrisson emporté en quelques jours,
ni d’homme qui ne parvienne au bout de sa vieillesse ;
le plus jeune mourra centenaire,
ne pas atteindre cent ans sera malédiction.
On bâtira des maisons, on y habitera ;
on plantera des vignes, on mangera leurs fruits.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Va, ton fils est vivant » (Jn 4, 43-54)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
après avoir passé deux jours chez les Samaritains,
Jésus partit de là pour la Galilée.
– Lui-même avait témoigné
qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.
Il arriva donc en Galilée ;
les Galiléens lui firent bon accueil,
car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait
à Jérusalem pendant la fête de la Pâque,
puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée,
où il avait changé l’eau en vin.
Or, il y avait un fonctionnaire royal,
dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée,
il alla le trouver ;
il lui demandait de descendre à Capharnaüm
pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit :
« Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges,
vous ne croirez donc pas ! »
Le fonctionnaire royal lui dit :
« Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
Jésus lui répond :
« Va, ton fils est vivant. »
L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite
et il partit.
Pendant qu’il descendait,
ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre
et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux.
Ils lui dirent :
« C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi),
que la fièvre l’a quitté. »
Le père se rendit compte que c’était justement
l’heure où Jésus lui avait dit :
« Ton fils est vivant. »
Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
Tel fut le second signe que Jésus accomplit
lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)
Après ces deux jours… C’est ainsi que commence notre texte. La rencontre de Jésus avec cet officier romain est d’emblée mise en relation, en écho avec les deux jours que Jésus a passé dans le village de la samaritaine. Or dans ce village beaucoup avaient cru en Jésus à cause des paroles de la femme samaritaine. Mais encore plus nombreux, dit le texte, furent ceux qui crurent à cause de ses paroles à lui, Jésus. Leur foi est même explicitée : nous savons qu’il est vraiment le messie, le sauveur du monde. Et voilà qu’à nouveau, un non juif s’approche de Jésus et lui demande de descendre dans sa maison. Jésus interroge sa foi : est-elle comme celle des compatriotes de Jésus : voir des miracles, être éblouis par ce qu’il est capable de faire ? Mais cela ne conduit pas à la foi, dénonce Jésus. Ce n’est pas cela, la foi. Jésus, alors, va faire quelque chose qui peut être très décevant pour ce père : il le renvoie, tout en l’assurant de la guérison de son fils. Et là, se produit un miracle incroyable : ce païen appartenant à l’armée d’occupation, à ceux qui ont le pouvoir, cet étranger, va croire à la vérité de cette parole qui lui est adressée : cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla. Voilà le véritable miracle, celui que Dieu attend : que nous croyions à sa parole. Que nous l’entendions dans toute sa vérité.
Quelle est notre attente, aujourd’hui ? Voir des miracles, ou entendre vraiment la parole que Jésus nous adresse, adresse au monde, et croire en cette parole ? Jésus, que nous laissions ta parole nous transformer, nous convertir, nous guérir aujourd’hui.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Ainsi parle le Seigneur : Oui, voici : je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit. Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que je crée. »
Après avoir dénoncé, par son prophète, les infidélités de son Peuple, et la souillure qui en découle, le Seigneur décide de tout recréer. Il ne peut se résoudre à la corruption de son œuvre ni se satisfaire du malheur de ses créatures. Il ne s’agit pas d’un simple renouvellement. Dieu choisit de répondre à l’égarement de son Peuple par un amour plus grand en accordant joie et exultation, longévité et prospérité, stabilité et fécondité. Il appelle son Peuple à se tourner vers l’avenir, un avenir insoupçonné. Le passé n’est pas son point de mire.
Cette prophétie nous encourage à faire confiance en l’Amour miséricordieux de notre Dieu, après avoir pris conscience de nos péchés. Une fois encore, nous avons à nous départir de l’idée d’un Dieu dont la Toute-puissance est écrasante et destructrice. Il est plutôt, en permanence, préoccupé de redonner vie, de remettre debout et d’ouvrir de nouveaux horizons de grâces.
La Justice de Dieu invente notre innocence.
Reviens au Seigneur !
Seigneur, viens faire toute chose nouvelle.
Paroles du Pape François
Croire. Croire que le Seigneur peut me changer, qu’Il est puissant: comme l’a fait cet homme qui avait son enfant malade, dans l’Évangile. «Seigneur, viens, avant que mon enfant ne meure». Cet homme a cru en la parole que Jésus lui avait dite et se mit en route. La foi, c’est faire place à cet amour de Dieu, c’est faire place à la puissance, au pouvoir de Dieu, mais pas au pouvoir de quelqu’un qui est très puissant, au pouvoir de quelqu’un qui m’aime, qui est amoureux de moi, et qui veut la joie avec moi. C’est la foi. C’est cela, croire: c’est faire de la place pour que le Seigneur vienne et me change.
Pape François, Homélie, Chapelle Ste Marthe, 16 Mars 2015, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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