Bonjour les amis,
En lisant l’Evangile du jour, la prière de St Ignace me parait « un bon début » de cœur à cœur avec le Seigneur : “Prends Seigneur, et reçois toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté. Tout ce que j’ai et tout ce que je possède. C’est toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends. Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté. Donne-moi seulement de t’aimer et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit.”
Oui, Seigneur, Tout nous vient de Toi, tout est à Toi, tout doit aller vers Toi ! À Toi seul, amour, honneur, louanges !
Et comme le publicain, prions le Seigneur : « Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis ! »
Avec le psaume du jour, demandons au Seigneur de nous ouvrir à sa miséricorde, confions-Lui notre relation avec Lui, demandons-Lui d’ouvrir notre cœur pour davantage compter sur Lui, pour être davantage tournés vers Lui avec un cœur empli d’amour. Que le Seigneur nous aide à prendre conscience de nos écarts, de nos fautes, et changer notre « intérieur » pour nous ouvrir un chemin de vie, à la suite de Jésus, entièrement donnée à Dieu.
« Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste. Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé. Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem. Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes sur ton autel. »(Ps 50 (51), 3-4, 18-19, 20-21ab)
À qui Jésus s’adresse-t-il dans cette parabole ? A nous, bien sûr, mais comme j’ai l’impression que nous tous un peu publicain et un peu pharisien, à quelle partie de nous-même s’adresse Jésus ? Celui qui pense être juste, en parfaite conformité avec la loi, avec des B.A. quotidiennes? Ou celui qui sait qu’il est pécheur, connait ses imperfections, et sait que souvent ses actes et ses paroles ne sont pas ajustées (à la volonté de Dieu) ? Probablement un peu les deux. Comme nous le dit le Père Nicolas de Boccard (RCF) ce matin nous acceptons avec joie de servir Dieu, mais nous avons aussi tendance à nous servir de Dieu (voir sa méditation ci-après).
« Tu veux la fidélité, Seigneur, non le sacrifice. » (d’après Os 6, 6a)
Mais alors, qu’est ce qui nous rend juste ? comme savoir si nous sommes dans la justice, la vérité et la charité ? C’est là qu’un discernement s’impose et en fait, il est nécessaire le plus souvent possible.
Déjà pour reprendre l’Evangile du jour, les sentiments de mépris, de supériorité que nous pouvons ressentir dans notre cœur sont des signes clairs d’écart, d’éloignement de Dieu. Et puis le sentiment d’être différent, le seul à faire bien, seul à être une bonne personne. Il pense faire tout bien, mieux que les autres, et fait la morale aux autres, et qu’en « bon élève », Dieu ne peut que le récompenser, qu’il le mérite…et plus que les autres. Du coup, sa prière, emplie d’orgueil, ne parle que de lui, elle est toute tournée vers lui.
Le publicain lui connait ses faiblesses et sa misère. Il a juste ses péchés, ses faiblesses à offrir à Dieu. Il sait qu’il n’est rien et que Dieu est tout. Il attend tout de Dieu, en particulier sa miséricorde. Sa prière, emplie d’humilité, ne parle que de Dieu seul, et est exempte de toute critique, analyse, condamnation.
La conclusion de cette parabole nous donne probablement la réponse : « c’est lui qui était devenu un homme juste ». Le publicain a pu laisser Dieu transformer son cœur, le rendre juste. Le publicain qui repart du Temple est un homme transformé par Dieu. Dans l’orgueil du cœur du Pharisien au contraire, Dieu ne peut rien faire.
Seigneur, donne-nous la grâce de Te reconnaître comme ce Dieu qui pardonne et prends pitié, ce Père plein de tendresse et de miséricorde.
Même si le texte du jour nous fait sûrement penser à certaines sœurs et frères exactement comme le pharisien, éclaire-nous, comme le publicain, sur notre propre péché et fais-nous éprouver le besoin de Ton salut.
Apprends-nous à prier avec fidélité et persévérance, d’une prière qui te plaise, d’une prière qui ne se regarde pas elle-même, d’une prière qui lève les yeux vers Toi et attend tout de Ta miséricorde. Débarrasse-nous de nos fausses assurances sur nous-mêmes afin de ne compter que sur Toi, et que nous nous tournions vers Toi pour accueillir dans la joie le pardon que tu nous donnes.
Aide-nous à ne pas essayer d’attirer le regard ou l’estime des autres. Que nous ayons le réflexe de nous tourner vers Toi en disant : « À toi, toutes louanges et toute gloire ! »
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/ et https://prieenchemin.org/
CHANT
Coeur de Jésus, Ô coeur divin, nous venons vers Toi, défiguré par le péché. Dans tes blessures, nous nous cachons, et rien ne peut nous séparer de toi, de ton amour immense.
Cœur transpercé par mes péchés,
Cœur plein de grâce, source de vie,
Purifie-moi et sauve-moi.
Je viens à toi, mon Sauveur,
Défiguré par le péché.
Dans tes blessures, je me cache,
Rien ne peut me séparer de toi,
De ton amour immense.
Pont :
Voici ton cœur empli d’amour,
Jésus, mon Sauveur,
Ce cœur brûlant qui pour moi a tout donné.
Viens me délivrer du péché,
Par le sang et l’eau
Qui ont jailli de ton côté transpercé.
PREMIERE LECTURE
« Je veux la fidélité, non le sacrifice » (Os 6, 1-6)
Lecture du Livre du prophète Osée
Venez, retournons vers le Seigneur !
il a blessé, mais il nous guérira ;
il a frappé, mais il nous soignera.
Après deux jours, il nous rendra la vie ;
il nous relèvera le troisième jour :
alors, nous vivrons devant sa face.
Efforçons-nous de connaître le Seigneur :
son lever est aussi sûr que l’aurore ;
il nous viendra comme la pluie,
l’ondée qui arrose la terre.
– Que ferai-je de toi, Éphraïm ?
Que ferai-je de toi, Juda ?
Votre fidélité, une brume du matin,
une rosée d’aurore qui s’en va.
Voilà pourquoi j’ai frappé par mes prophètes,
donné la mort par les paroles de ma bouche :
mon jugement jaillit comme la lumière.
Je veux la fidélité, non le sacrifice,
la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Le publicain était devenu un homme juste, plutôt que l’autre » (Lc 18, 9-14)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes
et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien,
et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
“Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères –,
ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
“Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Nicolas de Boccard (RCF)
Qu’est ce qui diffère de fait entre ces deux hommes : le pharisien et le publicain. Le premier est docteur de la loi, un homme respectable ; le second est un collecteur d’impôt, un être infréquentable. A premier abord, et d’une manière très extérieure, c’est vers le premier que va notre estime… Cet homme est un homme de bien. Heureusement, Dieu ne voit pas de la même manière, Il sait ce qu’il y a dans le cœur de l’homme.
Le pharisien est plein de lui-même, il prie, mais sa prière est tournée vers lui-même, il se pense, se voit, se regarde et se trouve juste. Et de fait il fait beaucoup : il donne le 10ème de tout ce qu’il gagne et jeûne deux fois par semaine… mais cet homme n’a plus besoin de Dieu au fond, il se voit juste à ses propres yeux – et méprise les autres, pauvres pécheurs égarés qui n’ont rien compris.
Le publicain, le pécheur, sait qu’il est un pauvre, et s’en remet au Seigneur – il regarde vers Dieu et n’ose même pas lever les yeux : « prends pitié – montre-toi favorable – au pécheur que je suis », et c’est lui qui sera justifié !
On peut utiliser Dieu pour sa gloire, son image ou prendre à sa suite la tenue du serviteur. La vérité d’une vie est un bien plus grand témoignage que tous les discours. L’incohérence entre le message que nous devons transmettre et la manière dont nous le vivons peut-être un contre témoignage qui éloigne du Christ.
La question est toujours la même : servir Dieu où se servir de Lui :
– Servir Dieu, c’est accepter de ne pas être le maître, ne pas comprendre, ne pas chercher son intérêt, accepter de se laisser mener en étant fidèle aux commandements du Seigneur. Au fond, servir Dieu c’est accepter d’être instrument d’un mystère qui nous dépasse. C’est accepter qu’Il soit le Tout autre et le maitre de nos vies.
– Se servir de Dieu, au contraire, c’est l’utiliser pour faire accroître sa propre notoriété, son pouvoir et même son propre enrichissement. Cela peut mener au fanatisme et aux excès les plus effrayants – on en arrive à faire l’inverse de ses commandements en se réclamant toujours de Lui – c’est le plus grand déni de Dieu.
L’humilité est la seule porte qui mène à Dieu
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Je veux la fidélité, non le sacrifice, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.»
Aujourd’hui, c’est à nous que s’adresse l’exhortation du prophète : « Venez, retournons au Seigneur. » Elle retentit comme un rappel puisque nous nous sommes engagés à cette métanoïa au début de ce temps fort. Nous avions réalisé que, loin de Dieu, notre vie n’est que misère. Nos péchés nous font subir la Justice divine. Ce retour nous fait jouir de sa Miséricorde. Il n’existe aucun autre recours pour nous. Revenir au Seigneur témoigne de notre confiance en sa grâce de vie et de Salut. « Il a blessé, mais il nous guérira ; il a frappé, mais il nous soignera. Après deux jours, il nous rendra la vie ; il nous relèvera le troisième jour : alors, nous vivrons devant sa face. » Notre bonheur est de vivre devant la Face de l’Éternel. De même qu’Adam a fui la Face de Dieu, après sa faute, de même aussi nous éloignons-nous de sa Face par nos péchés, par notre adhésion au bonheur illusoire que l’Ennemi fait miroiter devant nous. C’est, une fois, loin de Lui que nous prenons conscience de notre malheur. (Cf. Psaume 83[84] 11-12) Pourtant, quand nous consentons à sa Miséricorde, nous ne tardons pas à reprendre nos chemins d’errance ! Dieu, Lui-même, souffre de notre inconstance, et la dénonce : « Que ferai-je de toi, Éphraïm ? Que ferai-je de toi, Juda ?Votre fidélité, une brume du matin, une rosée d’aurore qui s’en va. »
Au cœur de ce temps de prière et de pénitence, qui se prolonge, le danger qui nous guette est, en effet, celui du relâchement, rendant vain, ainsi, tout l’effort déjà consenti, tout le chemin parcouru. À cette étape de notre Carême, le Seigneur attend de nous la persévérance (cf. Luc 21, 19) qui est l’autre nom de la fidélité. Elle a alors plus de prix que tous nos sacrifices. Mais la connaissance de Dieu en est une condition indispensable. C’est elle qui la motive et la soutient car elle nous établit dans une relation d’heureuse intimité avec Dieu.
La fidélité est l’offrande, sans cesse renouvelée, de soi à Dieu.
Tu n’es qu’au Seigneur !
Seigneur, donne-nous la grâce de Te connaître et de persévérer dans ta Volonté.
Paroles du Pape François
Humilité et douceur pour ouvrir le cœur des autres
Le Pape François a centré son homélie sur la conversion et la guérison dont nous avons tous besoin. Pour ouvrir le cœur des autres et les inviter à la conversion, il faut de la douceur, de l’humilité et de la pauvreté, en suivant les pas du Christ, et non pas se croire supérieur ou chercher quelque intérêt humain: c’est ce que souligne le Pape dans son homélie lors de la messe à la Maison Sainte-Marthe. Sa réflexion est partie de l’Évangile de Marc (6, 7-13).AELF — Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc — chapitre 6
Le besoin de la conversion
Jésus invite ses disciples à guérir, comme Lui-même est venu au monde pour guérir «la racine du péché en nous». «Guérir c’est un peu recréer», observe le Pape. «Jésus nous a recréés de la racine et puis nous a fait avancer avec son enseignement, avec sa doctrine, une doctrine qui guérit, toujours». Mais le premier commandement qu’Il donne est celui de la conversion. Elle consiste à «ouvrir son cœur, pour que la Parole puisse entrer (…), à regarder ailleurs. Si le cœur est fermé, il ne peut être guéri. (…) Nous, chrétiens, nous pouvons faire de belles choses, mais si notre cœur est fermé, ce sera comme du vernis».
L’autorité dans la douceur et l’humilité
Pour appeler à la conversion, il faut avoir de l’autorité. Pour l’obtenir, Jésus enjoint ses disciples de ne rien prendre pour le voyage, «rien d’autre qu’un bâton, pas de pain, ni de sac ni d’argent». L’apôtre doit être le pasteur, «qui ne cherche ni le lait, ni la laine des brebis», a encore affirmé François, se référant à ce que disait Saint Augustin à ce propos: «le pasteur qui cherche le lait, cherche l’argent et celui qui en a après la laine, aime à se vêtir de la vanité de son métier. C’est un arriviste qui court après les honneurs».
Le Pape invite au contraire à la «pauvreté, à l’humilité, à la douceur». Et comme l’exhorte Jésus dans l’Évangile, «s’ils ne vous reçoivent pas, partez, en secouant la poussière de vos sandales», rappelle le Pape, mais avec douceur et humilité. «Si un apôtre, un envoyé (…) est un peu méprisant, se croit supérieur aux autres, ou cherche (…) une place dans l’Église, il ne guérira jamais personne, il ne réussira à ouvrir le cœur de personne, parce que sa Parole n’aura aucune autorité. L’autorité, le disciple l’aura s’il suit les pas du Christ. Et quels sont les pas du Christ ? La pauvreté. Dieu s’est fait homme ! Il s’est anéanti ! Il s’est dépouillé ! La pauvreté qui porte à la douceur, à l’humilité». Seul l’apôtre qui saura en faire preuve aura cette autorité nécessaire pour dire «convertissez-vous», et ouvrir les cœurs.
S’intéresser aux autres
Après avoir appelé à la conversion, les envoyés de Jésus chassaient les démons, avec «l’autorité de l’exemple», pas celle de quelqu’un «qui parle sans faire attention aux autres», souligne encore le Pape, expliquant qu’il s’agit plutôt «d’autoritarisme». «Devant l’humilité, devant le pouvoir au nom du Christ qu’invoque le disciple, s’il est humble, les démons fuient», car ils ne supportent pas la guérison des péchés.
Se guérir les uns les autres
Les envoyés du Christ guérissaient aussi les corps, oignant d’huile les infirmes. «L’onction est la caresse de Dieu», a déclaré le Pape François. Les apôtres doivent donc apprendre «cette sagesse des caresses de Dieu», «c’est ainsi qu’un chrétien peut guérir, pas seulement un prêtre ou un évêque»; chacun de nous a le pouvoir de guérir ses frères et sœurs «avec une bonne parole, avec de la patience, avec un conseil, un regard, mais comme l’huile, avec humilité». «Tous, nous avons besoin d‘être guéris, parce que nous avons tous des maladies spirituelles. Nous avons aussi tous le pouvoir de guérir. Que le Seigneur nous donne cette grâce de guérir comme Il guérissait, Lui : avec la douceur, l’humilité, avec la force contre le péché, contre le diable, et continuer cet beau ‘métier’ de nous guérir entre nous. ‘Je guéris quelqu’un et je me laisse guérir par un autre’. C’est cela une communauté chrétienne».
Pape François, 07 Février 2019, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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