Bonjour les amis,
Seigneur, voici le moment choisi pour un temps de cœur à cœur avec Toi. Ce rendez-vous avec Toi est important pour nous. Tu es toujours là, Tu nous attends. Nous venons devant Toi et nous t’ouvrons toute notre vie.
« Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse ! …. Le Seigneur est tendresse et pitié. (Ps 102 (103), 1-2, 3-4, 8a)
En lisant le texte et la parabole du jour que nous connaissons tous, demandons-nous ce que le Seigneur veut nous dire aujourd’hui. En plus de la tendresse que le Père montre à son fils au milieu de sa faiblesse, la joie et la liberté me semblent deux mots importants de ce texte surtout dans cette période compliquée.
Le père se réjouit du retour de son fils et il invite son frère aîné à entrer dans cette joie de la bonne nouvelle du retour de son frère. Pour nous, aujourd’hui, accueillir la Bonne Nouvelle nous produit aussi une grande et vraie joie.
Le fils aîné a toujours été obéissant mais il s’est toujours senti obligé ou enfermé dans la relation avec son père. A-t-il vraiment vécu ou plutôt s’est senti vivant ou libre dans cette relation ? Apparemment pas. Du coup, il s’est fermé à la joie. Le fils cadet lui a vécu, il a fait beaucoup d’erreurs, il a péché, a souffert de ses errances, puis est entré dans une démarche exigeante de conversion, il a demandé pardon, a montré de l’humilité, et est entré dans la joie de son père.
Nous pouvons voir dans le retour du fils vers son Père, toute l’histoire du Salut, et c’est aussi notre histoire du salut. Notre chemin de conversion permanent auquel nous invite le Seigneur, et que nous parcourons en toute liberté, consiste à reconnaître que notre vie est un don gratuit reçu de Dieu, et qu’elle est appelée à devenir don gratuit offert à Dieu et aux autres. Ce chemin de conversion est à vivre avec Dieu car nous ne sommes pas capables d’atteindre cet idéal par nos propres forces. Notre conversion est une résurrection : Par notre baptême, nous sommes ressuscités avec le Christ et nous sommes devenus enfants de Dieu. Notre nouvelle vie de fils de Dieu est en nous, et les sacrements en sont la nourriture.
Je vois en particulier un lien évident avec le Sacrement de réconciliation, là encore très important dans cette période d’un Carême un peu spécial.
Nous aussi nous voulons dire pardon au Père et sentir comment Il nous serre dans Ses bras au moment de la réconciliation pour pleinement vibre l’Eucharistie. Ainsi, puisque Dieu est toujours avec nous, qu’Il nous attend chaque jour, Pendant ce Carême et même après, parcourons le chemin de retour avec Jésus vers le Père, où tout est vie et lumière et laissons grandir en nous, jour après jour, la joie qui vient de la conversion et d’une vie dans la miséricorde.
Merci, Seigneur pour le don de la vie, sa beauté, sa gratuité, sa fécondité. Merci de faire de nous Tes enfants.
Apprends-nous à nous reconnaître dépendant de Toi de qui nous recevons tout.
Que ce chemin de Carême nous amène à entendre Ton appel à participer à ce mystère de la Miséricorde Divine, à entendre que notre vie n’est que un retour vers Toi.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
P.S. Retrouvez la veillée de louange et de prière en ce jour
CHANT
Le fils prodigue
Mais Ta grâce a trouvé un chemin
Il y avait tant de peines et de peurs
Mais tellement plus de place en Ton cœur
C’est décidé je me lèverai j’irai vers mon Père
Et quand Tu me vois revenir à Toi
Tes bras plus vastes que des ailes
Quel instant de grâce ma honte s’efface
Brisé me voici relevé
Quand Tes yeux m’ont dit « tu es chez toi »
Tes bras m’entourent de grâce et d’amour
Je suis choisi aimé pour toujours
J’ai rencontré la grâce infinie
Car j’étais mort en Toi je revis
Sur mon péché la miséricorde a triomphé
C’est décidé je me lèverai j’irai vers mon Père
Au creux de Tes bras je pleure de joie
Lavé dans Ta magnificence
Tu m’as pardonné Tu m’as relevé
Aujourd’hui je peux proclamer
Je suis Ton enfant bien-aimé (bien aimé)
Aimé de toute éternité
Car Ton cœur m’a dit « tu es à moi »
Et mon cœur Te dit « je suis à Toi »
PREMIERE LECTURE
« Tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés ! » (Mi 7, 14-15.18-20)
Lecture du Livre du livre du prophète Michée
Seigneur, avec ta houlette,
sois le pasteur de ton peuple,
du troupeau qui t’appartient,
qui demeure isolé dans le maquis,
entouré de vergers.
Qu’il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad,
comme aux jours d’autrefois !
Comme aux jours où tu sortis d’Égypte,
tu lui feras voir des merveilles !
Qui est Dieu comme toi, pour enlever le crime,
pour passer sur la révolte
comme tu le fais à l’égard du reste, ton héritage :
un Dieu qui ne s’obstine pas pour toujours dans sa colère
mais se plaît à manifester sa faveur ?
De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde,
tu fouleras aux pieds nos crimes,
tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés !
Ainsi tu accordes à Jacob ta fidélité,
à Abraham ta faveur,
comme tu l’as juré à nos pères
depuis les jours d’autrefois.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie » (Lc 15, 1-3.11-32)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
les publicains et les pécheurs
venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père :
“Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.”
Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après,
le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait,
et partit pour un pays lointain
où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé,
quand une grande famine survint dans ce pays,
et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays,
qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre
avec les gousses que mangeaient les porcs,
mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit :
“Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance,
et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père,
et je lui dirai :
Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
Traite- moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin,
son père l’aperçut et fut saisi de compassion ;
il courut se jeter à son cou
et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit :
“Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs :
“Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller,
mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le,
mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé.”
Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs.
Quand il revint et fut près de la maison,
il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs,
il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit :
“Ton frère est arrivé,
et ton père a tué le veau gras,
parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère,
et il refusait d’entrer.
Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père :
“Il y a tant d’années que je suis à ton service
sans avoir jamais transgressé tes ordres,
et jamais tu ne m’as donné un chevreau
pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu
après avoir dévoré ton bien avec des prostituées,
tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit :
“Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi,
et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ;
car ton frère que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé !” »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Sébastien Antoni (RCF)
Nous voici dans le célébrissime chapitre 15 de saint Luc. Le chapitre des pertes et des retrouvailles. D’abord la brebis perdue, puis la pièce de monnaie perdue et enfin le fils perdu, le texte de ce jour… La perte comme dénominateur commun. Et avec la perte et la privation qu’ils provoquent, l’obsession du manque ! Il y a à l’heure actuelle près de 7.8 milliards d’humains dans le monde ! Énorme ! Mais peu importe ce chiffre démentiel. Pour Dieu il ne s’agit pas là d’une masse, mais de 7.8 milliards de personnes uniques ! Qui n’a pas son semblable et qui est à aimer personnellement… Là se loge l’obsession de l’amour de Dieu, son obsession du manque. Perdre une personne, sur ce chiffre démentiel est pour lui inimaginable… désastreux.
Les hommes ont enfermé Dieu dans des systèmes religieux qu’ils ont bâtis de toutes pièces, réduisant à néant parfois toute la liberté que Dieu révèle dans les Évangiles et qu’il voulait de toute éternité pour chacun. C’est là la raison même de l’Incarnation, il fallait bien que Dieu lui-même envoie quelqu’un pour faire éclater ce carcan dans lequel certains l’avaient mis de force… comme un moyen pour le contrôler et par extension contrôler les autres… Pendant que, dans nos religions nous nous posons des questions d’efficacité, de rétribution, de récompense, de jugement sur qui est un bon croyant et qui ne l’est pas… Dieu, lui, nous pose une question d’amour. Vous arrivez vers lui pour le bilan de vos prières et de la somme de vos bonnes actions ? Aie ! Dieu vous demande si vous vous voulez boire son amour pour aimer et vous savoir aimé… Vous allez vers lui comme le fils de l’histoire du jour, en disant « voilà ce que je fais ou ai fait hier, et lui vous demande qui es-tu ? » Dieu n’est pas un manager, c’est un père ! Dieu est à la fois celui qui attend patiemment, et celui qui recherche comme un fou,… la ruée vers l’or pour Dieu c’est la ruée vers l’homme perdu qui s’est éloigné qui ne veut plus l’aimer…
En ce Carême Dieu nous donne la chance de le reconnaître enfin pour ce qu’il est… de le voir nous attendre ou nous chercher.. et espérer nous voir nous abandonner enfin à sa main. Alors, mes amis en vous présentant à lui : dans la prière, le silence de votre maison, ou à la messe avec toute l’Église.. que présentez-vous de votre vie, de vous-mêmes ? un bilan moral ? Il semblerait, selon l’Évangile que ce n’est pas exactement qu’il attend… Ce qu’il espère lorsque vous vous présentez à lui c’est d’être disposé à entendre, recevoir et croire cette vérité éternelle… tu es mon fils ma fille, je t’aime. Le reste… n’a pas vraiment d’importance.
Son obsession, ne pas nous laisser nous perdre dans nos chemins d’illusions sur lui… Il est père et n’est que cela !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton peuple, du troupeau qui t’appartient, qui demeure isolé dans le maquis, entouré de vergers. Qu’il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad, comme aux jours d’autrefois ! Comme aux jours où tu sortis d’Égypte, tu lui feras voir des merveilles ! »
Dans sa prière, Michée, implore le Seigneur qui est le Pasteur de son peuple. Il est le Libérateur. Sa puissante Miséricorde est sans égale, sa colère, d’un instant et sa fidélité, éternelle. Face à ce Dieu, Israël est un troupeau en quête de nourriture et de repos, et coupable de crimes.
Nous aussi, pris au piège de nos péchés et de nos infidélités, nous sommes invités à reconnaître le Seigneur comme le Dieu de toute bonté et notre unique et puissant Sauveur. Nous avons à revenir humblement à Celui qui ne se lasse pas de faire miséricorde.
Dieu est toujours le même.
Avec Michée, que ta supplication s’élève vers Dieu.
Paroles du Pape François
La miséricorde du père est débordante, inconditionnelle, et se manifeste avant même que le fils ne parle. Certes, le fils sait qu’il s’est trompé et le reconnaît : « J’ai péché… Traite-moi comme l’un de tes ouvriers » (v. 19). Mais ces paroles s’effacent devant le pardon du père. L’étreinte et le baiser de son papa lui font comprendre qu’il a toujours été considéré comme un fils, malgré tout. Cet enseignement de Jésus est important : notre condition de fils de Dieu est le fruit de l’amour du cœur du Père ; cela ne dépend pas de nos mérites ou de nos actions, et donc personne ne peut nous l’enlever, pas même le diable !
Pape François, Audience Générale, 11 mai 2016, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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