Bonjour les amis,
Seigneur Jésus, viens faire de moi une demeure digne de ta présence.
Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle. (Jn 6, 68c)
La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples. (Ps 118b (119)
Après le désert et la montagne ces derniers jours, la scène de l’évangile du jour se passe dans le temple, la maison de Dieu, le Sanctuaire de Dieu, et qui symbolise aussi le plus profond de nous-même, notre maison intérieure. Le Carême est le temps privilégié pour visiter, scruter, voir ce qui est à renverser dans notre maison intérieure. Dans la scène du jour, Jésus interpelle vivement, fortement, car ce qu’il voit est grave. Il ne vient pas seulement ranger, faire le ménage dans le temple ; c’est plus grave, plus profond, car cela touche à notre relation à Dieu.
Jésus ne vient pas changer les rituels qui avaient leur logique mais Il vient redonner du sens à ces sacrifices. Dans l’ancienne alliance, le sacrifice va des hommes vers Dieu. Avec Jésus, dans cette nouvelle alliance, c’est Dieu qui offre son fils en sacrifice pour nous. Jésus vient se sacrifier par amour pour nous. Et s’il renverse tout dans le temple, c’est pour annoncer cela, une nouvelle manière d’entrer en relation avec Dieu. Symboliquement Jésus renverse notre maison intérieure, Il renverse tous les animaux qui symbolisent les passions qui habitent nos cœurs, le serpent perfide et tentateur, le tigre colérique, le renard malin, le lapin peureux, la hyène méchante et obscure… A nous de voir les animaux que jésus vient chasser de notre propre maison intérieure. A travers la monnaie des changeurs, il y a les petits commerces que l’on fait avec Dieu, les petits chantages, marchandages, manipulations, instrumentalisations de Dieu. C’est cela que Jésus vient chasser fortement. Jésus vient travailler toute notre maison intérieure. Demandons-nous ce que l’Évangile du Christ vient renverser en nous, dans notre propre maison intérieure ? Qu’est-ce que nous devons laisser renverser en nous ? Cette semaine qui s’ouvre à nous est le moment de répondre à ces questions.
Personnellement, je peux témoigner que quand Jésus vient renverser en moi des choses installées au plus profond depuis longtemps, cela me déstabilise pas mal. Sur le coup, je ressens surtout l’effondrement intérieur que cela crée. En plus, cela dépoussière et remet en lumière des blessures oubliées ; oubliées mais toujours vives et qui fond mal. On peut dire que c’est un mal pour un bien, et c’est vrai mais on dit cela après la guérison, la reconstruction, car ensuite, il faut reconstruire cette maison intérieure, et là encore, nous devons laisser Jésus être l’architecte de cette reconstruction, tenter de guérir de nos blessures, transformer nos faiblesses en richesses, traverser nos détresses et nos difficultés, retrouver de la justesse dans nos relations, nos comportements, sortir de nos enfermements, créer un véritable renversement dans nos relations. Et c’est possible !
Cette reconstruction doit bien sûr être habitée de l’espérance, de l’amour du Seigneur et est rendue possible uniquement par la grâce du Seigneur, dans la prière par exemple, même si les frères et sœurs en Christ sont aussi importants dans cette reconstruction par leurs mots, silences ou regards approbateurs ou désapprobateurs; ils nous aident à repositionner les éléments importants de notre temple, à les ajuster, les retailler, voire à les trier pour supprimer ce qui n’est pas juste ou utile. Est-il bon que je sois là ? Y suis-je vivant ? Ne suis-je pas trop présent, impatient ? N’ai-je pas tendance à étouffer ? Ne dois-je pas être présent uniquement là où je suis utile au Seigneur, là où mes talents sont réels, reconnus et donc féconds ? … Bref, beaucoup de questions parfois déstabilisantes, dont les réponses peuvent parfois faire mal sur le coup, mais l’important est de rester, comme je le suis, dans la joie, la vérité, l’amour et surtout dans l’espérance, et de rendre grâce au Seigneur pour nos fraternités qui nous protègent, nous corrigent, et nous montrent la vérité, parfois même sans en avoir conscience.
En conclusion, trouver un chemin pour faire autrement, aimer autrement, vivre autrement, être en relation autrement, retrouver la liberté et surtout laisser ou redonner leur liberté à ceux qui nous entourent, c’est cela la reconstruction le renversement, la libération de nos prisons intérieures.
Laisser le Seigneur agir en nous, changer notre relation avec le seigneur et donc nos frères et sœurs pour qu’elle soit plus gratuite, plus authentique, nous laisser aimer par le Seigneur. C’est cela que nous pouvons demander aujourd’hui au Seigneur :
Seigneur, viens, entre dans notre temple, dans notre maison intérieure
Tu connais nos richesses, nos faiblesses, Tu connais tout de notre maison intérieure
Et nous savons que Tu veux notre bonheur et notre liberté profonde
Agis en nous par Ta grâce, par Ta parole, agis avec force, avec puissance d’amour
Viens renverser en nous tout ce qui n’est pas conforme à ton Evangile
Apprends nous à prendre un vrai chemin de conversion pour mieux aimer, pour mieux T’aimer. Amen
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source: Méditation inspirée de l’homélie du jour du Père Xavier Grillon – Paroisse Lyon Centre
CHANT
Qu’il en soit ainsi
Qu’il en soit ainsi
Un jardin de paix
Pour ta famille
Qu’il en soit ainsi
Et nous voilà tous ensemble
Prêts à faire ta volonté
S’il est vrai qu’on te ressemble
Donne-nous ta sainteté
Tu as voulu tes enfants heureux
Qu’il en soit ainsi
Un amour sincère
Au fond des yeux
Qu’il en soit ainsi
Nous ne sommes
Pas capables
Donne-nous de nous aimer
Que nos vies soient acceptables
Selon tes desseins parfaits
Et nous serons enfin
Ce temple
Ce palais où tu demeures
Où ton coeur de Père
Nous comble de sa grâce
Et nous serons enfin l’Épouse
Que ton amour a choisi
Le parfum de ta vie
Qu’il en soit ainsi
Tu as voulu ton trône établi
Qu’il en soit ainsi
Et ton règne
Sur tout le pays
Qu’il en soit ainsi
Nous irons dans ta confiance
Enflammés de ton Esprit
Proclamer dans ta puissance
Le salut de Jésus-Christ
Et nous serons enfin
Ce temple
Ce palais où tu demeures
Où ton coeur de Père
Nous comble de sa grâce
Et nous serons enfin l’Épouse
Que ton amour a choisi
Le parfum de ta vie
Le parfum de ta vie
Le parfum de ta vie
Qu’il en soit ainsi
PREMIERE LECTURE
La Loi fut donnée par Moïse (Ex 20, 1-17)
Lecture du Livre de l’Exode
En ces jours-là, sur le Sinaï,
Dieu prononça toutes les paroles que voici :
« Je suis le Seigneur ton Dieu,
qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte,
de la maison d’esclavage.
Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi.
Tu ne feras aucune idole,
aucune image de ce qui est là-haut
dans les cieux,
ou en bas sur la terre,
ou dans les eaux par-dessous la terre.
Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux,
pour leur rendre un culte.
Car moi, le Seigneur ton Dieu,
je suis un Dieu jaloux :
chez ceux qui me haïssent,
je punis la faute des pères sur les fils,
jusqu’à la troisième et la quatrième génération ;
mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements,
je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération.
Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu,
car le Seigneur ne laissera pas impuni
celui qui invoque en vain son nom.
Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
Pendant six jours tu travailleras
et tu feras tout ton ouvrage ;
mais le septième jour est le jour du repos,
sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu :
tu ne feras aucun ouvrage,
ni toi, ni ton fils, ni ta fille,
ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes,
ni l’immigré qui est dans ta ville.
Car en six jours le Seigneur a fait le ciel,
la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent,
mais il s’est reposé le septième jour.
C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat
et l’a sanctifié.
Honore ton père et ta mère,
afin d’avoir longue vie
sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.
Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ;
tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain,
ni son serviteur, ni sa servante,
ni son bœuf, ni son âne :
rien de ce qui lui appartient. »
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai » (Jn 2, 13-25)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
Comme la Pâque juive était proche,
Jésus monta à Jérusalem.
Dans le Temple, il trouva installés
les marchands de bœufs, de brebis et de colombes,
et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes,
et les chassa tous du Temple,
ainsi que les brebis et les bœufs ;
il jeta par terre la monnaie des changeurs,
renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes :
« Enlevez cela d’ici.
Cessez de faire de la maison de mon Père
une maison de commerce. »
Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit :
L’amour de ta maison fera mon tourment.
Des Juifs l’interpellèrent :
« Quel signe peux-tu
nous donner
pour agir ainsi ? »
Jésus leur répondit :
« Détruisez ce sanctuaire,
et en trois jours je le relèverai. »
Les Juifs lui répliquèrent :
« Il a fallu quarante-six
ans pour bâtir ce sanctuaire,
et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts,
ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ;
ils crurent à l’Écriture
et à la parole que Jésus avait dite.
Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque,
beaucoup crurent en son nom,
à la vue des signes qu’il accomplissait.
Jésus, lui, ne se fiait pas à eux,
parce qu’il les connaissait tous
et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ;
lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Nicolas de Boccard (RCF)
L’attitude de Jésus au premier abord peut sembler déroutante : Il sait très bien qu’il est nécessaire d’avoir aux abords du Temple des changeurs, des marchands de bœufs, de brebis et de colombes, afin de satisfaire aux nombreux pèlerins qui montent à Jérusalem pour sacrifier selon les préceptes de la Loi. Jésus ne va pas s’opposer à la pratique rigoureuse de la loi mosaïque – Lui-même en est respectueux, comme l’ont-été Marie et Joseph lorsqu’ils sont venus sacrifier au Temple pour la naissance de Jésus.
Mais ce qui met Jésus en fureur, c’est de voir que ce commerce n’est plus un service du culte, mais un véritable business dont certains s’enrichissent d’une manière indue. Ils sont même venus s’installer à l’intérieur du Temple – la maison de Dieu est devenu une maison de commerce et n’est plus une maison de prière. Aussi, dans un geste prophétique, il chasse avec force ceux qui profanent le Temple. Le peuple élu – et ses autorités qui ont autorisés ce commerce – ont perdu le sens de Dieu, le sens du sacré, celui de l’adoration du Dieu unique et vrai et véritable au profit de l’argent.
Le commerce, l’argent, la finance ne sont que des moyens. S’ils deviennent une fin, ils sont alors des maitres tyranniques. On a fait hélas l’expérience dans notre société matérialiste du début du troisième millénaire : l’argent et son pouvoir ont tout emportés : la politique, l’éthique, la personne humaine, la planète. Il faut produire, ou mourir…Nous sommes devenus esclaves d’un système asservissant où l’argent a raison de tout et où les frontières naturelles ne sont plus respectées au nom du profit. On le voit dans les projets de loi bioéthiques, on en subit les conséquences sur une terre abimée. La vérité elle-même de la nature humaine n’est plus respectée, au nom de la « modernité » et d’un principe d’égalité bien commode pour ne pas la regarder. Il est temps d’ouvrir les yeux. Si cette pandémie a un intérêt, un seul, c’est peut-être justement de nous ouvrir les yeux sur l’état de nos sociétés. Il faut respecter la nature, et la première des natures – dont on parle peu – c’est la nature humaine.
Le Christ est venu restaurer la personne humaine, la libérer de ses propres démons et esclavages. Il vient remettre les choses à leur place. Si Dieu est à la première place, l’homme trouvera la sienne, ainsi que les moyens à sa disposition. Entre Dieu et l’argent il faut choisir. Une société qui a évacué Dieu – et malheureusement nous y sommes- se retournera un jour contre l’homme. Saint Augustin le disait sans détour : « l’homme qui n’a pas trouvé Dieu et comme un chien errant, un jour il retournera à son propre vomissement ».
Cette pandémie nous invite à sortir de cet engrenage, à ne pas chercher à revenir « comme avant » ce serait une erreur. C’est à chacun de nous d’essayer de vivre selon une « sobriété heureuse » sans chercher nécessairement à avoir toujours davantage.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« En ces jours-là, sur le Sinaï, Dieu prononça toutes les paroles que voici : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. » »
Avant l’énoncé de la Loi, Dieu se présente comme le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui l’a fait sortir d’Égypte, de la maison d’esclavage. Cette introduction est fondamentale afin qu’Israël se souvienne que Celui, qui lui parle, est son Libérateur et son Sauveur. La Loi est liée à la mémoire des hauts faits de Dieu. Sans cette mémoire, toute la Loi est dépouillée de son esprit, de son âme et de sa force. Faire mémoire constitue, de ce fait, la première parole de la Loi. Elle est le premier principe de la Loi et est gravée dans le cœur.
Sur la base de cette parole, après Israël, nous pouvons, nous aussi, comprendre que les paroles de la Loi sont des paroles de Libération, de Salut et de Vie. Celui qui a agi, à main forte et à bras étendu, en faveur de son Peuple ne saurait lui donner que des paroles de Vie pour lui apprendre à vivre libre et sauvé. Il ne peut s’attaquer à son œuvre ; Il ne peut détruire ce qu’Il a réalisé. Il ne peut que poursuivre la manifestation de son Amour.
La Loi est un chemin d’accueil et de participation à notre Libération.
De quoi Dieu t’a-t-Il libéré ?
« Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ; mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération. »
La jalousie est, en réalité, une forme d’expression de l’amour. Elle dit également la reconnaissance et le respect de la liberté de l’être aimé. Dieu est alors dans cette attitude. D’une certaine manière, Dieu mendie notre amour ! Et il a du prix à ses yeux. Il n’entend pas nous terroriser. Et l’exercice de sa Justice témoigne de son Amour et de sa Bonté. Remarquons que, s’Il punit la faute jusqu’à la troisième et la quatrième génération, Il montre sa fidélité jusqu’à la millième génération ! Il ne peut y avoir comparaison. Sa fidélité est un torrent intarissable. Il n’est donc pas pour toujours en colère contre nous. Et pourtant, nous semblons nous souvenir plus de sa Justice et de ses punitions que de sa fidélité et de ses merveilles. Nous ne Lui offrons que si peu l’opportunité de montrer sa fidélité qui va jusqu’à la millième génération.
La tendresse de Dieu est sans mesure.
Tu peux l’offrir aux générations futures !
Seigneur, ne permets que j’oublie tes merveilles et apprends-moi à T’aimer.
Paroles du Pape François
C’est très laid quand l’Eglise passe sur ce comportement de faire de la maison de Dieu un marché. Ces paroles nous aident à repousser le danger de faire également de notre âme, qui est la demeure de Dieu, un lieu de marché, en vivant dans une recherche incessante de notre profit plutôt que dans un amour généreux et solidaire. (…) Il existe une tentation commune de profiter d’activités bonnes, qui sont parfois un devoir, pour cultiver des intérêts privés, voire illicites.(…) C’est pourquoi Jésus, cette fois-ci, a utilisé «les manières fortes», pour nous éloigner de ce danger mortel.
Pape François, Angélus du 4 mars 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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