Nous serons parfaits par l’amour de Dieu

Bonjour les amis,

Seigneur, nous venons ou allons écouter Ta Parole. À travers elle, tu te fais présent dans notre vie quotidienne. Prenons le temps de la garder dans notre cœur afin qu’elle pénètre et guide notre vie.

Heureux les hommes intègres dans leurs voies qui marchent suivant la loi du Seigneur ! Heureux ceux qui gardent ses exigences, ils le cherchent de tout cœur ! Toi, tu promulgues des préceptes à observer entièrement. Puissent mes voies s’affermir à observer tes commandements ! D’un cœur droit, je pourrai te rendre grâce, instruit de tes justes décisions. Tes commandements, je les observe : ne m’abandonne pas entièrement. Ps 118 (119)

Hier, Jésus nous invitait à refuser toute forme de violence dans notre vie. Aujourd’hui Il nous redit la même chose de manière plus positive et complémentaire. Tenter de bannir toute forme de violence ou de pensée négative de notre vie, oui mais pour les remplacer par quoi ? D’amour bien sûr ! Le message de Jésus est clair, il ne s’agit pas seulement d’éviter d’avoir de la haine, de la colère, contre certains, mais de les aimer, et de les aimer à tel point que ce sont plus vraiment des ennemis. Jésus ne nous propose pas de nous comparer à qui que ce soit, mais de laisser l’amour de Dieu agir en nous et à travers nous. Laissons-nous aujourd’hui remplir par l’amour de Dieu pour vivre de cette charité totale.

Et comment donc est l’amour de Dieu ? Jésus nous montre que Dieu aime tout le monde de la même manière, ceux que nous aimons et ceux dont nous nous sentons loin ou différents ou que nous n’aimons pas. Tous nous recevons les mêmes bénéfices de la pluie, tous nous pouvons profiter d’une belle journée ensoleillée, d’un beau paysage, d’un lever du jour. Si Dieu était comme nous, il en aimerait plus certains que d’autres et Il en punirait d’autres. Mais Dieu est Dieu et ses pensées ne sont pas nos pensées. Un père doit-il arrêter d’aimer son fils parce que ce fils fait des bêtises ou qu’il est désobéissant ? Ou au contraire, ne serait-ce pas encore plus pour lui, une source de préoccupations et de douleurs ? Un bon père n’aime-t-il pas son fils, non pour ce qu’il fait ou dit mais simplement parce qu’il est son fils. C’est ainsi que Dieu nous aime, au-delà de ce que nous faisons ou nous ne faisons pas, mais là encore, simplement parce que nous sommes ses enfants. Dieu est un bon père. C’est cet amour inconditionnel, au-delà de nos faiblesses et limites, qui nous rend libres, libres parce qu’il nous aime comme un père, libres de l’aimer comme des fils, et si nous acceptons cet amour, comment ne pouvons-nous pas aimer de la même manière que Lui tous nos frères et soeurs ?

Seigneur, Tu nous enseignes à nous laisser regarder, surprendre, et même changer par Ton regard d’amour qui dépasse tout ce que nous trouvons désagréable en nous.
Que Ton regard nous pénètre si profondément qu’il transforme notre manière de regarder les autres, et donc de réagir et d’agir vis-à-vis des autres.

Donne-nous de regarder avec Ton regard d’amour inconditionnel les personnes ou les situations qui nous ont fait souffrir récemment.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/ et http://regnumchristi.fr/

CHANT

Chant : Aimer c’est tout donner, nous ne sommes faits que pour aimer. L’amour apporte la joie, la paix, la douceur, l’énergie, l’amour fait vivre, vivre c’est aimer.

Voici le plus grand amour, c’est de donner sa vie
Pour tous ceux que l’on aime et ceux que l’on bénit
Nous ne sommes faits que pour aimer

Aimer c’est tout donner (x3)
Et se donner soi-même
Et redire à jamais
De toute éternité
Aimer c’est tout donner
Et se donner soi-même (x2)

Sans amour à quoi bon vivre et à quoi bon chanter
Sans amour à quoi bon rire et à quoi bon rêver
Nous ne sommes faits que pour aimer

C’est notre vie, c’est notre destinée
À quoi bon vivre, et à quoi bon d’aimer
Si l’amour venait à manquer?

Aimer c’est tout donner (x4)
Et se donner soi-même
Et redire à jamais
De toute éternité
Aimer c’est tout donner (x2)
Aimer c’est tout donner
Et se donner soi-même
Et se donner soi-même
Aimer c’est tout donner

PREMIERE LECTURE

« Tu seras un peuple consacré au Seigneur ton Dieu » (Dt 26, 16-19)

Lecture du Livre du Deutéronome

Moïse disait au peuple d’Israël :
« Aujourd’hui le Seigneur ton Dieu te commande
de mettre en pratique ces décrets et ces ordonnances.
Tu veilleras à les pratiquer
de tout ton cœur et de toute ton âme.
Aujourd’hui tu as obtenu du Seigneur cette déclaration :
lui sera ton Dieu ;
toi, tu suivras ses chemins,
tu garderas ses décrets, ses commandements et ses ordonnances,
tu écouteras sa voix.
Aujourd’hui le Seigneur a obtenu de toi cette déclaration :
tu seras son peuple, son domaine particulier,
comme il te l’a dit,
tu devras garder tous ses commandements.
Il te fera dépasser en prestige, renommée et gloire
toutes les nations qu’il a faites,
et tu seras un peuple consacré au Seigneur ton Dieu,
comme il l’a dit. »

EVANGILE

Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait (Mt 5, 43-48)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

   En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Tu aimeras ton prochain
et tu haïras ton ennemi.
Eh bien ! moi, je vous dis :
Aimez vos ennemis,
et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ;
car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons,
il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle récompense méritez-vous ?
Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères,
que faites-vous d’extraordinaire ?
Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Vous donc, vous serez parfaits
comme votre Père céleste est parfait. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Mgr Emmanuel Gobilliard (RCF)

La sainteté, c’est le fruit de notre rencontre avec le Seigneur Jésus. La bible nous rappelle souvent que Dieu seul est saint. Donc, la sainteté, c’est d’être en relation avec lui, de recevoir de lui la sainteté. La vie chrétienne n’est pas d’abord une vie morale mais une rencontre avec le Christ. Et c’est de cette rencontre que doit jaillir un changement de vie. L’amour de Jésus, la contemplation de tout ce qu’il a fait pour moi, de sa passion, de sa mort et de sa résurrection fait jaillir en moi une action de grâce immense qui me pousse à répondre à son amour, à répondre aussi à ses exigences, en particulier lorsqu’il me dit : « ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». La vie morale n’est donc pas première dans la vie, chrétienne.
Ce qui est premier c’est la rencontre avec le Christ, mais la vie morale reste seconde, elle est la conséquence de cette rencontre. Ayant connu l’amour du Christ, je ne peux plus vivre comme avant. La sainteté n’est pas non plus ni un héroïsme, ni une perfection, mais une communion, avec Dieu et avec mes frères. Et là, vous voyez probablement le problème avec l’Evangile de ce jour. Jésus nous demande d’être parfaits. Mais nous savons que nous ne sommes pas parfaits, que nous ne le serons jamais, que Dieu seul est parfait. Le comble, c’est cette nouvelle traduction.
Dans l’ancienne traduction, il était dit : « soyez parfaits ! » Mais cet impératif s’est transformé en affirmation, ce qui est plus proche du texte grec. Pour Jésus, le fait que nous serons parfaits est un fait, une réalité. C’est magnifique ! A condition que nous ayons entendu la magnifique interprétation que j’ai entendue un jour dans la bouche du cardinal Barbarin et que je vous livre : Nous avons été faits, nous avons été créés par Dieu, mais nous avons tout défait. C’est le péché originel ! Alors dans son infinie miséricorde, Dieu nous a donné la loi et les prophètes. Mais nous n’avons pas obéi, nous avons tout redéfait, alors il a porté son amour à son paroxysme, il nous a parfaits, en Jésus. Il a parfait notre humanité.
Dans le mystère de l’Incarnation, la perfection de Dieu est entrée dans notre faible humanité. Alors, oui, nous pouvons dire que nous serons parfaits, mais à condition de prendre ce terme comme un participe passé. Il nous parfait ! Il va au-delà même du mystère de création. Dans le mystère de la Rédemption, il nous a parfait. Quel mystère ! Quelle joie aussi d’entendre cet Evangile et cette assurance de Jésus qui nous assure de sa présence et de son action à nos côtés. Ne vous inquiétez pas, même si vous avez tout défait, vous serez parfaits, par l’amour de Dieu.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Aujourd’hui tu as obtenu du Seigneur cette déclaration : lui sera ton Dieu ; toi, tu suivras ses chemins, […] tu écouteras sa voix. Aujourd’hui le Seigneur a obtenu de toi cette déclaration : tu seras son peuple, son domaine particulier, comme il te l’a dit, […] tu devras garder tous ses commandements. Il te fera dépasser en prestige, renommée et gloire toutes les nations qu’il a faites. »
La relation entre Dieu et son Peuple est marquée par certaines constances. L’une d’entre elles est l’urgence.
Il est question de « l’aujourd’hui » : il ponctue cet extrait. Dieu nous rappelle l’actualité de la communion avec Lui. La procrastination met en danger l’épanouissement de notre vie spirituelle. Il demande que l’entretien de notre vie spirituelle soit de l’ordre du quotidien, qu’il soit un « présent ». L’autre constance est la réciprocité.
Cette réciprocité est asymétrique. En effet, c’est Dieu qui l’initie, la rend possible et la garantit. Car, dans sa toute puissance, Il vient se complaire dans la compagnie de ses créatures. C’est ainsi qu’Israël Le découvrit comme son Dieu. Il s’engagea vis-à-vis de lui. Puis, Il obtint également du peuple d’Israël qu’il soit tout à Lui. Aujourd’hui encore, Dieu s’engage vis-à-vis de nous. Il nous assure de son Amour, de sa Providence, de son Secours permanent, de sa Miséricorde infinie et de son élévation. Dans le même temps, Il nous demande de renoncer à toute idolâtrie et à toute prostitution spirituelle. Notre Dieu est un Dieu jaloux ! Une autre constance est, justement, l’importance de la fidélité.
Dans ce passage, par trois fois, Dieu recommande à Israël de garder ses décrets et de les mettre en pratique. Autrement dit, la fidélité de Dieu ne souffre d’aucune errance. Par contre, la nôtre est une perpétuelle quête. Nous nous éloignons si rapidement et si souvent de Dieu par le péché. Nous oublions notre engagement et ses conséquences. Nous Le renions. Alors que Lui, Il nous considère toujours comme son Peuple et ses enfants. Aujourd’hui, le Seigneur nous rappelle ce privilège qu’Il nous accorde :
Nous sommes le domaine particulier de Dieu.

Et pour toi, qui est Dieu ?
Aujourd’hui, Seigneur, je serai ton enfant.

Paroles du Pape François

Il sait très bien qu’aimer ses ennemis va au-delà de nos possibilités, mais c’est pour cela qu’il s’est fait homme: non pas pour nous laisser tels que nous sommes, mais pour nous transformer en hommes et femmes capables d’un amour plus grand, celui de son Père et notre Père. Voilà l’amour que Jésus donne à qui «l’écoute». Et alors cela devient possible! Avec Lui, grâce à son amour, à son Esprit, nous pouvons aimer même ceux qui ne nous aiment pas, même ceux qui nous font du mal.

Pape François, Angélus, 24 février 2019, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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