La conversion du coeur

Bonjour les amis,

Seigneur Jésus, en ce début de Carême, nous voulons nous rapprocher de Toi ! Que ce moment de prière soit un pas de plus sur notre chemin vers Toi ! Qu’au long de ce Carême, Tu puisses purifier peu à peu  notre cœur, et nous aider à rejeter tout ce qui nous éloigne de Toi et nous empêche d’aimer et de T’aimer.

Déjà une semaine dans ce carême ! Certains d’entre nous y sont peut-être déjà à fond dedans et pour d’autres au contraire, nous trouvons ce temps compliqué. Je vous dirais simplement de persévérer en demandant l’aide et les forces au Seigneur, qui encore aujourd’hui nous invite clairement à la conversion. Avec l’exemple des habitants de Ninive et de la reine de Saba, qui se sont convertis les premiers, Il nous exhorte à prendre ce même chemin.
De tous temps, nous avons eu et avons toujours de nombreuses excuses, conscientes ou inconscientes pour ne pas nous convertir. Chacun de nous, nous en avons aussi probablement en tête, avec la période actuelle, les difficultés matérielles et psychologiques liées à la Covid, les problèmes familiaux ou professionnels, mais sont-elles réellement valables ? Même si le poids de notre vie peut nous donner un sentiment d’insurmontabilité, que le chemin proposé par Jésus est trop exigeant pour nous, ne perdons pas confiance dans la grâce de Dieu qui peut nous faire passer n’importe quelle épreuve ou résister à  n’importe quelle tentation. Alors, toutes et tous et je m’y inclus, acceptons simplement d’avoir l’ouverture du cœur qui nous permette de nous mettre en route sur ce chemin à la suite de Jésus, et arrêtons d’attendre que tout aille bien, et arrêtons de demander des signes au Seigneur. Nous n’avons pas besoin de signe … supplémentaire, car comme nous en parlons souvent dans ces partages, en nous retournant sur notre vie passée, nos difficultés passées, nous y trouverons facilement les signes que nous cherchons. Et puis, est-ce qu’un petit enfant demande des preuves d’amour à ses parents ? Il sait très bien qu’ils l’aiment, puisqu’il les voit chaque jour prendre soin de lui, être présents, disponibles pour lui. A l’adolescence, le doute sur cet amour peut arriver, mais là encore en repensant à tout ce que ses parents ont fait et continuent à faire pour lui, il aura les signes qu’il cherche.
Une différence qui peut parfois apparaître entre l’amour d’une mère, d’un père et celle de Dieu est…la discrétion (un peu d’humour ne nuit pas). La discrétion de Dieu apparait partout dans la Parole. Il n’oblige jamais personne à croire en Lui. Il attire, il invite, mais jamais ne s’impose. Il ne force jamais la liberté de celui qu’il guérit. Comme le voyageur sur le chemin d’Emmaüs, Il est cette présence discrète que Dieu vient à notre rencontre sans que nous le reconnaissions parfois.
Avons-nous remarqué le signe de Jonas dans notre vie ? Prenons-nous le temps de reconnaitre la présence discrète du Christ à nos côtés ? Quand a-t-il frappé doucement à notre porte ? Il vient chaque jour, dans la prière, dans la Parole, dans le visage de mon prochain et dans la voix de notre cœur. Au milieu des bruits et des cris de ce monde, et notre brouhaha intérieur, il nous dit silencieusement combien Il nous aime. « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3, 20)

« Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie moi de mon offense. Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.  » Ps 50 (51)

Seigneur ouvre mes yeux et mon cœur.
Aide-moi à reconnaître Ta présence tous les jours.
Aide-moi à ne pas perdre le rythme de ces rencontres quotidiennes avec Toi, Toi qui viens vers moi, à moi, en moi, discrètement, sans ne rien retirer à ma liberté.
En ce Carême où tu me prépares tant de grâces, aide-moi à être attentif aux signes de Ta présence, de Ton amour, de Tes miracles dans ma vie, et aide-moi à mettre ou remettre en route sur ce chemin à Ta suite.

Belle prière à tous, et belle suite de carême, tous ensemble
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/ et https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

Seigneur mon secours, en Toi seul mon bonheur, ma vie repose entre tes mains.

Seigneur mon secours, en Toi seul mon bonheur,
ma vie repose entre tes mains. (bis)

J’élève les yeux au loin, d’où me vient le secours.
Le secours me vient de Dieu, de Dieu seul !

Ton pied ne chancellera,
Il veille sur tes pas. Il ne dort ni ne sommeille, ton gardien !

Au départ et au retour, il gardera ton âme
À jamais le Seigneur veille sur toi.

PREMIERE LECTURE

« Les gens de Ninive se détournèrent de leur conduite mauvaise » (Jon 3, 1-10)

Lecture du Livre du Prophète Jonas

La parole du Seigneur fut adressée à Jonas :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne,
proclame le message que je te donne sur elle. »
Jonas se leva et partit pour Ninive,
selon la parole du Seigneur.
Or, Ninive était une ville extraordinairement grande :
il fallait trois jours pour la traverser.
Jonas la parcourut une journée à peine
en proclamant :
« Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu.
Ils annoncèrent un jeûne,
et tous, du plus grand au plus petit,
se vêtirent de toile à sac.
La chose arriva jusqu’au roi de Ninive.
Il se leva de son trône, quitta son manteau,
se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre.
Puis il fit crier dans Ninive
ce décret du roi et de ses grands :
« Hommes et bêtes, gros et petit bétail,
ne goûteront à rien,
ne mangeront pas et ne boiront pas.
Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac,
on criera vers Dieu de toute sa force,
chacun se détournera de sa conduite mauvaise
et de ses actes de violence.
Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas,
s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ?
Et alors nous ne périrons pas ! »
En voyant leur réaction,
et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise,
Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« À cette génération il ne sera donné que le signe de Jonas le prophète » (Lc 11, 29-32)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
comme les foules s’amassaient,
Jésus se mit à dire :
« Cette génération est une génération mauvaise :
elle cherche un signe,
mais en fait de signe
il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ;
il en sera de même avec le Fils de l’homme
pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera
en même temps que les hommes de cette génération,
et elle les condamnera.
En effet, elle est venue des extrémités de la terre
pour écouter la sagesse de Salomon,
et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront
en même temps que cette génération,
et ils la condamneront ;
en effet, ils se sont convertis
en réponse à la proclamation faite par Jonas,
et il y a ici bien plus que Jonas. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Mgr Emmanuel Gobilliard (RCF)

Cette génération réclame un signe mais en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
Nous aussi dans l’Eglise, aujourd’hui nous ne cessons de réclamer à Dieu des signes, signe qu’il est présent dans l’Eglise, qu’il la gouverne et qu’il l’accompagne, signe que la vérité est dans l’Eglise et que nous avons raison d’agir comme nous agissons ; mais souvent nous ne savons pas voir les signes que le Seigneur nous adresse, et même nous les cherchons mal : Ainsi pour nous prouver à nous-mêmes que Dieu ne nous abandonne pas, nous ne cessons de compter. Aux JmJ nous comptons pour savoir combien nous sommes et la réussite d’un événement est souvent liée au résultat comptable que nous obtenons. Lorsque les médias minimisent les chiffres, nous nous indignons.
David a compté, par orgueil, et vous savez ce qui lui est arrivé. Nous voudrions une Eglise triomphante, sainte dans ses membres, parfaite dans ses décisions. Mais en fait de signe, il ne nous sera donné que le signe de Jonas : trois jours dans le ventre du poisson, dans les entrailles de la mort. Le grand signe c’est le mystère pascal, le mystère de l’abaissement du Fils de Dieu qui se fait le dernier et le serviteur de tous. Attention, je ne dis pas qu’il faut vivre l’enfouissement tellement à la mode dans les années 70 où nous devions être invisibles, perdu dans la masse. Le Christ dans l’Evangile a donné de la voix, il a fait de grandes choses. Il a guéri et nourri des foules. Il a enseigné et chassé les marchands du temple. Il a voulu être le serviteur de tous mais il n’a pas cherché à être humilié. Il a voulu donner sa vie, mais il n’a pas cherché à être crucifié. Il a fait tout ce qu’il a pu pour que l’Evangile soit annoncé en acte et en parole ; Pourtant, à la croix les apôtres ont disparu, il est humilié. On lui crache dessus et on le tue.
Le disciple n’est pas au-dessus du maître. L’Eglise doit vivre son mystère pascal et lorsqu’elle le vivra, et peut être le vit elle déjà, alors ce sera le signe, le signe qui préparera la résurrection, et cette résurrection sera surprenante, certainement pas telle que nous voudrions qu’elle soit. Ce sera d’une manière ou d’une autre le triomphe de l’amour, du pardon et de la miséricorde, le temps ou le monde, comme le fils prodigue acceptera d’être serré dans les bras du Père. Auparavant, entrant en nous-mêmes, nous devons nous laisser interpeler par sa voix qui nous appelle, nous devons entrer en nous-mêmes et revenir à lui, individuellement et collectivement.
Cette voix, la voix du père elle nous est donnée, voix à la fois exigeante et suppliante, douce et ferme, dans sa Parole. Signe de sa présence !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés. »

Après avoir fait, à son corps défendant, l’expérience de la détermination de Dieu, Jonas, avec grande célérité, a exécuté la mission qui lui était confiée. Et la réception du message se fit avec la même célérité.
Dieu est attentif à toutes les nations. Il offre le Salut à tous. Il attend de tous une vie vertueuse. Il fait confiance à la perfectibilité des êtres humains. Il sait se faire entendre de toutes ses créatures car Il nous aime tous.
Il est à noter que les Ninivites annoncèrent un jeûne sans attendre leur roi. Ils ont reconnu l’autorité du Seigneur. Ils ont compris qu’il est question de leur bonheur. Le décret du roi est venu officialisé l’élan des cœurs. Il fut recommandé à tous de jeûner, de faire pénitence, de se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence, bref, de se convertir, dans une attitude d’humilité totale et d’accueil de la Volonté de Dieu : « Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! »
Cette démarche sincère de conversion plut à Dieu. Et Il épargna Ninive. Notre Dieu n’est pas insensible à la repentance. C’est ce qu’Il attend de nous. Il se laisse émouvoir par notre soif de miséricorde. Il veut qu’à aucun moment nous ne désespérions. Car, Lui, Il ne désespère pas de nous.
La conversion est un chemin et un acte d’espérance.
Qu’attends-tu pour revenir au Seigneur ?

Seigneur, j’ai confiance en ta Miséricorde.

Paroles du Pape François

Dans les Sainte Écritures, parmi les prophètes d’Israël, se détache une figure un peu particulière, un prophète qui tente de se soustraire à l’appel du Seigneur en refusant de se mettre au service du plan divin de salut. Il s’agit du prophète Jonas, dont on raconte l’histoire dans un petit livre de quatre épisodes seulement, une sorte de parabole qui contient un grand enseignement, celui de la miséricorde de Dieu qui pardonne. (Audience générale, 18 janvier 2017)

Pape François, Audience générale, 18 janvier 2017, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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