Pour moi, Tu es

Bonjour les amis,

Seigneur, nous nous mettons en Ta présence. Même si nous sommes actuellement seuls dans notre chambre ou dans notre bureau, nous ne prions pas tout seul, car nous sommes unis à toute l’Église, à tous les chrétiens du monde entier. Seigneur, donne-nous de Te reconnaitre !

Nous célébrons aujourd’hui la « chaire de Saint Pierre » et nous faisons mémoire de cette grande grâce que Jésus nous a fait en choisissant Saint Pierre et en l’appelant à fonder l’Église, grâce à laquelle nous recevons aujourd’hui la Parole de Dieu et toutes ses grâces. Cette idée du peuple choisi par Dieu, cette image de l’Église unie, rassemblée autour de Jésus-Christ, est surement très décalée dans notre monde ou l’individualisme et le repli sur soi sont des tentations courantes.
Alors aujourd’hui rendons grâce au Seigneur pour la beauté de notre humanité et de notre communauté chrétienne. Elle n’est pas parfaite, elle a beaucoup de faiblesses mais c’est celle grâce à laquelle nous recevons la vie et les grâces de Dieu.

C’est aussi l’occasion de prier pour le pape François, successeur de saint Pierre, chargé de l’unité de notre église, et de renouveler notre ferveur à suivre ses enseignements, lui qui écrit si bien. Je vous recommande particulièrement en cette période de carême de lire « Evangeli Gaudium, la joie dans l’évangile » ou « Fratelli Tutti, tous frères…et soeurs », et de méditer seul ou en groupe sur tout ce qui peut vous interpeller, vous toucher dans ces textes.

« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » proclame Pierre. A nous aussi, comme tout bon disciple du Christ, de proclamer avec joie notre foi en Dieu, qui s’est fait homme pour nous sauver. Jésus a attendu que Pierre lui fasse cette déclaration pour lui confier trois dons, son nouveau nom, la promesse de bâtir son église sur cette pierre, et enfin, le pouvoir des clés du Royaume des cieux. À nous aussi, le Seigneur veut nous confier des dons pour le bien de son Église. Mais cela demande de notre part une vraie conviction personnelle, un vrai cri du cœur, un oui enthousiaste, proclamé en toute liberté, pour que le Seigneur puisse disposer en nous du terrain où construire sa demeure.
Et cette conviction bien qu’issue de lectures de la Parole, de prières, de rencontres….est avant tout une grâce de Dieu, comme le dit Jésus « ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. »
Alors prenons bien conscience que notre foi en Jésus-Christ est une décision personnelle qui engage toute notre vie, et que c’est un don gratuit, une grâce de Dieu à demander avec confiance, instance et patience.

Seigneur, Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant, le Dieu que je ne peux pas contrôler, le Dieu qui me secoue, qui me déstabilise, qui me surprend.
Tu es notre Père, et Tu es un bon Père ! Donne-moi aussi d’être un bon père, une bonne mère.
Comme le dit Saint Pierre dans la 1ère lecture, donne-moi de contempler mes responsabilités comme des chances d’être unis à Toi, de bien veiller avec dévouement, gratuité, et reconnaissance, sur celles et ceux qui me sont confiés, et d’être des modèles de l’amour du Christ.
Enfin, donne-moi la grâce d’entendre les inspirations que me souffle Ton Esprit pour proclamer avec saint Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant ! »

 » Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. » (Ps 22 (23), 6)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Inspiration : https://www.regnumchristi.fr/

CHANT

Jésus, tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant

Jésus, tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant,
Toi seul as les paroles de la vie éternelle !
Je te suivrai, Jésus, où tu me conduiras,
Toi seul es le chemin, la vérité et la vie.


1. Prenez mon joug, vivez à mon école,
Car je suis doux, je suis humble de coeur.
Vous qui peinez, venez à moi,
Je vous soulagerai.

2. Qui veut me suivre et être mon disciple
Doit renoncer à lui-même et au monde.
Celui qui perd sa vie pour moi
Sans fin la sauvera.

3. De ton côté jaillit l’eau de la grâce.
Tu m’as aimé, pour moi tu t’es livré.
Tu étais mort, tu es vivant
Mon Seigneur et mon Dieu.

4. Tu as posé tes yeux sur ma misère,
M’as libéré du poids de mon péché.
Tu vois mon coeur, oui, tu sais tout,
Tu sais bien que je t’aime !

5. Jésus, mon Dieu, je t’aime et je t’adore.
Je suis à toi, Jésus, viens vivre en moi.
Que ton amour brûle en mon coeur !
Sois mon maître et Seigneur.

PREMIERE LECTURE

« Moi qui suis ancien et témoin des souffrances du Christ » (1 P 5, 1-4)

Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtre

Bien-aimés,
    les anciens en fonction parmi vous, je les exhorte,
moi qui suis ancien comme eux
et témoin des souffrances du Christ,
communiant à la gloire qui va se révéler :
    soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous ;
veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré,
selon Dieu ;
non par cupidité mais par dévouement ;
    non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés,
mais en devenant les modèles du troupeau.
    Et, quand se manifestera le Chef des pasteurs,
vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.
    – Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Tu es Pierre, et je te donnerai les clés du royaume des Cieux » (Mt 16, 13-19)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe,
demandait à ses disciples :
« Au dire des gens,
qui est le Fils de l’homme ? »
Ils répondirent :
« Pour les uns, Jean le Baptiste ;
pour d’autres, Élie ;
pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
Jésus leur demanda :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Alors Simon-Pierre prit la parole et dit :
« Tu es le Christ,
le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit :
« Heureux es-tu, Simon fils de Yonas :
ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela,
mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare :
Tu es Pierre,
et sur cette pierre je bâtirai mon Église ;
et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
Je te donnerai les clés du royaume des Cieux :
tout ce que tu auras lié sur la terre
sera lié dans les cieux,
et tout ce que tu auras délié sur la terre
sera délié dans les cieux. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Mgr Emmanuel Gobilliard (RCF)

Dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus s’interroge, lui aussi sur la société de son temps, sur ce qu’on dit de lui, sur ce qu’on pense de Dieu. Le premier travail de l’évangélisateur, c’est de s’informer sur la société, sur ce qu’elle est, sur ce qu’elle attend, ce qu’elle espère, ce qu’elle vit. Or la société du temps de Jésus est tentée par ce qu’on appelle le subjectivisme. C’est souvent la tentation de nos sociétés cosmopolites, diverses, foisonnantes, riches.
A Jésus, les apôtres répondent que pour les uns il est Jean Baptiste, pour les autres Elie, pour d’autres encore Jérémie ou l’un des prophètes. Si on faisait aujourd’hui un sondage, comme on en fait beaucoup, en demandant : pour vous qui est Dieu ?
Les réponses seraient : « pour les uns une création de l’homme, pour les autres une force vitale, pour d’autres le hasard ou la fatalité. La vérité dépendrait de ce que pensent la majorité et on verrait en gros titre dans les journaux des affirmations du style : la majorité des chrétiens ne croient pas en la Résurrection du Christ. Mais Dieu ne dépend pas de ce que je pense de lui.
Je peux bien penser que Jésus soit Jean Baptiste, la réalité, c’est qu’il est Jésus, le Fils de Dieu, le sauveur. Et même si la majorité de ceux qui se disent chrétiens ne croient pas à la résurrection, cela n’affecte pas la résurrection elle-même. Et même si la majorité pense que je suis une femme. La vérité c’est que je suis un homme. Des opinions ne font pas la vérité. C’est l’un des enseignements de l’Evangile d’aujourd’hui.

Dieu est Dieu, un point c’est tout. Et si Dieu est Dieu, il dépasse infiniment tout ce que je peux comprendre de lui, tout ce que je peux penser de lui, tout ce que je peux dire de lui. En revanche si ce que je pense de lui, ne change pas ce qu’il est, ce que je pense de lui, affecte ma vie et le sens que je lui donne. La relation personnelle que j’ai avec Jésus, les liens que j’établis avec lui, vont avoir une conséquence importante sur ma vie. Le Seigneur veut entrer en relation avec chacun de nous, pour notre bien, pour notre bonheur, pour que nous menions une vie équilibrée.
Le souci de Jésus à l’époque, ce n’est pas l’influence que je peux avoir sur Dieu, mais bien l’influence que Dieu doit avoir sur ma vie, et cette influence est considérable, si, dans ma liberté souveraine, j’accepte d’être mû par l’Esprit Saint, si j’accepte que l’Esprit saint dirige ma vie vers la sainteté, vers le bonheur tel qu’il est présenté dans l’Evangile. Saint Paul l’a dit « quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! Qui a connu la pensée du Seigneur (c’est-à-dire qui peut dire ce qu’il est vraiment) ?
Même si Dieu dépasse infiniment tout ce que je peux dire de lui, je suis sûr d’une chose, c’est qu’il m’aime infiniment, comme il aime infiniment chacun d’entre vous et même ceux qui ne le connaisse pas, et même ceux qui ne l’aiment pas. Je ne peux pas empêcher Dieu de m’aimer.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré, selon Dieu ; non par cupidité mais par dévouement ; non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau. Et, quand se manifestera le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas. »

Pierre, en raison du ministère dont il est investi, s’adresse à ceux qui ont charge pastorale. Et il énonce trois critères pour le bon exercice de ce ministère.
Le premier critère est celui de la joyeuse soumission à Dieu. Il ne peut prétendre agir au nom de Dieu, celui qui n’accueille pas de tout cœur la mission que Dieu lui confie. S’il n’est pas lui-même dans la docilité vis-à-vis du Seigneur, il ne saurait exercer l’autorité pastorale et se faire obéir. L’exercice de la charge de conduire la communauté exige la communion avec Dieu.
Le deuxième critère, c’est le désintéressement. La charge pastorale ne peut être exercée pour soi mais en faveur des autres. Elle ne peut être au bénéfice de ses intérêts personnels et égoïstes. Elle ne peut servir de moyen d’enrichissement et de réalisation personnelle. Le pasteur doit plutôt faire preuve de détachement, de dévouement et d’abnégation, préoccupé de la Gloire de Dieu et du Salut des hommes.
Le troisième critère est celui du témoignage. La tentation est grande d’exercer l’autorité en usant de la force. Pierre recommande que le pasteur soit le modèle. Qu’il incite à l’obéissance à Dieu par sa vie vertueuse. Ce faisant, il témoigne que son ministère est son chemin de sanctification. Dieu ne veut pas qu’il se perde !
Le Christ est la Source et le Modèle de tout pasteur.

Seigneur, donne-nous des pasteurs selon ton Cœur.

Paroles du Pape François

Aujourd’hui, nous sentons que la question de Jésus est adressée à chacun de nous : « Et vous, pour vous, qui suis-je ? ». A chacun de nous. Et chacun de nous doit donner une réponse non pas théorique, mais qui implique la foi, c’est-à-dire la vie, car la foi est vie ! « Pour moi tu es … », et dire la confession de Jésus. Une réponse qui nous demande aussi à nous, comme aux premiers disciples, l’écoute intérieure de la voix du Père et la consonance avec ce que l’Eglise, rassemblée autour de Pierre, continue de proclamer. Il s’agit de comprendre qui est le Christ pour nous : s’Il est le centre de notre vie, s’Il est la fin de chacun de nos engagements dans l’Eglise, de notre engagement dans la société. Qui est Jésus Christ pour moi ? Qui est Jésus Christ pour toi, pour toi, pour toi… Une réponse que nous devrions donner tous les jours.

Pape François, Angélus, 23 août 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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