Bonjour les amis,
« Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense…. Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint. Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne. Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange. » Ps 50 (51)
« Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière. » Avec cette parole forte prononcée à l’imposition des cendres sur le front, nous nous reconnaissons « créature créée », « créature en cours de création » et nous demandons au Seigneur de nous apprendre la vraie humilité. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Aujourd’hui nous débutons notre itinéraire vers Pâques, et commencer le carême n’est jamais un temps facile ! Nous commençons avec de belles résolutions et de beaux engagements, avec même un certain enthousiasme pour vivre ces quarante jours comme un temps de grâce.
Certains d’entre nous peuvent avoir l’impression que cette période risque encore d’ajouter du poids à une situation déjà difficile, et j’en fais partie.
Mais peut-être est-ce pour cela que ces quarante jours nous seront précieux ! A travers l’aumône, la prière le jeûne, Jésus nous invite à désirer la sainteté pour que nous puissions nous ouvrir, à nous-même, aux autres, à Dieu, à la vie, et surtout de ne pas nous renfermer sur nous-même, dans des comportements tristes et mortifères.
Dans la situation actuelle, ces quarante jours, à travers les petites décisions que nous pouvons prendre dès aujourd’hui, seront quarante jours, d’abord pour oser mettre Dieu au cœur de notre vie, à Le laisser se rendre visible aux autres, et ainsi nous ouvrir progressivement à la lumière que Jésus veut nous donner.
« Laissez-vous réconcilier avec Dieu. Voici maintenant le moment favorable » (2 Co 5, 20 – 6, 2)
Ô Jésus-Christ, mon seul amour et mon seul bien, je désire vivre pour Toi, être saint comme toi tu le veux. Allume en mon cœur ce désir de sainteté, ce désir du ciel ! Au début de ce Carême, accorde-moi la grâce et le courage de me décider radicalement à te suivre. Sur le chemin de l’amour, de la prière, du sacrifice. Et tout cela pour ta plus grande gloire, pour que ton Règne vienne. Jésus-Christ, j’ai confiance en toi ! Source : http://www.regnumchristi.fr
Belle prière à tous, et bon carême à tous,
Nathalie et Pascal
Inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/
Vous vous questionnez sur ce qu’est le Carême, ce que vous pouvez y vivre ? Nous vous invitons à regarder cette vidéo publié par Victor, un jeune chrétien amoureux de Jésus et très inspiré. Sa vidéo contient de nombreux témoignages de ce qu’est le Carême pour chacun … A nous de vous poser la question … « que sera votre carême ? »
CHANT
Laisserons-nous à notre table un peu de place à l’étranger ?
Trouvera-t-il quand il viendra un peu de pain et d’amitié ?
Ne laissons pas mourir la terre, Ne laissons pas mourir le feu.
Tendons nos mains vers la lumière, Pour accueillir le don de Dieu,
Pour accueillir le don de Dieu.
2 – Laisserons-nous à nos paroles un peu de temps à l’étranger,
Trouvera-t-il quand il viendra un cœur ouvert pour l’écouter ?
Ne laissons pas mourir la terre, Ne laissons pas mourir le feu.
Tendons nos mains vers la lumière, Pour accueillir le don de Dieu,
Pour accueillir le don de Dieu.
3 – Laisserons-nous à notre fête un pas de danse à l’étranger,
Trouvera-t-il quand il viendra des mains tendues pour l’inviter ?
Ne laissons pas mourir la terre, Ne laissons pas mourir le feu.
Tendons nos mains vers la lumière, Pour accueillir le don de Dieu,
Pour accueillir le don de Dieu.
4 – Laisserons-nous à nos fontaines un peu d’eau vive à l’étranger,
Trouvera-t-il quand il viendra des hommes libres et assoiffés
Ne laissons pas mourir la terre, Ne laissons pas mourir le feu.
Tendons nos mains vers la lumière, Pour accueillir le don de Dieu,
Pour accueillir le don de Dieu.
5 – Laisserons-nous à nos églises Un peu d’espace à l’étranger ?
Trouvera-t-il quand il viendra Des cœurs de pauvres et d’affamés ?
Ne laissons pas mourir la terre, Ne laissons pas mourir le feu.
Tendons nos mains vers la lumière, Pour accueillir le don de Dieu,
Pour accueillir le don de Dieu.
PREMIERE LECTURE
« Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements » (Jl 2, 12-18)
Lecture du Livre du prophète Joël
Maintenant – oracle du Seigneur –
revenez à moi de tout votre cœur,
dans le jeûne, les larmes et le deuil !
Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements,
et revenez au Seigneur votre Dieu,
car il est tendre et miséricordieux,
lent à la colère et plein d’amour,
renonçant au châtiment.
Qui sait ? Il pourrait revenir,
il pourrait renoncer au châtiment,
et laisser derrière lui sa bénédiction :
alors, vous pourrez présenter offrandes et libations
au Seigneur votre Dieu.
Sonnez du cor dans Sion :
prescrivez un jeûne sacré, annoncez une fête solennelle,
réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte,
rassemblez les anciens,
réunissez petits enfants et nourrissons !
Que le jeune époux sorte de sa maison,
que la jeune mariée quitte sa chambre !
Entre le portail et l’autel,
les prêtres, serviteurs du Seigneur,
iront pleurer et diront :
« Pitié, Seigneur, pour ton peuple,
n’expose pas ceux qui t’appartiennent
à l’insulte et aux moqueries des païens !
Faudra-t-il qu’on dise :
“Où donc est leur Dieu ?” »
Et le Seigneur s’est ému en faveur de son pays,
il a eu pitié de son peuple.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Ton Père qui voit dans le secret te le rendra » (Mt 6, 1-6.16-18)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ce que vous faites pour devenir des justes,
évitez de l’accomplir devant les hommes
pour vous faire remarquer.
Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous
auprès de votre Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l’aumône,
ne fais pas sonner la trompette devant toi,
comme les hypocrites qui se donnent en spectacle
dans les synagogues et dans les rues,
pour obtenir la gloire qui vient des hommes.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l’aumône,
que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite,
afin que ton aumône reste dans le secret ;
ton Père qui voit dans le secret
te le rendra.
Et quand vous priez,
ne soyez pas comme les hypocrites :
ils aiment à se tenir debout
dans les synagogues et aux carrefours
pour bien se montrer aux hommes
quand ils prient.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu pries,
retire-toi dans ta pièce la plus retirée,
ferme la porte,
et prie ton Père qui est présent dans le secret ;
ton Père qui voit dans le secret
te le rendra.
Et quand vous jeûnez,
ne prenez pas un air abattu,
comme les hypocrites :
ils prennent une mine défaite
pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu jeûnes,
parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes,
mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ;
ton Père qui voit au plus secret
te le rendra. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Pic (RCF)
Faire l’aumône, prier, jeûner : voilà de précieuses indications pour vivre le temps du carême. Ceux qui rentrent dans cette dynamique en connaissent toute la fécondité, le jeûne permettant d’économiser du temps pour prier et de l’argent pour partager.
Mais ce n’est pas là-dessus que Jésus insiste le plus. Il faut pratiquer la charité, certes ; mais sans faire sonner de la trompette devant soi. Prier, mais se retirer dans sa chambre et bien fermer la porte ; jeûner, mais sans cesser de faire bonne figure. En un mot, il faut être discret.
La discrétion, c’est la marque de fabrique de Jésus. Il purifie le lépreux, rend la vue à l’aveugle-né ; à chaque fois, le miracle s’accompagne d’une consigne : ne le dis à personne ! Contente-toi de respecter la Loi du Seigneur. Il envoie ses disciples deux par deux annoncer l’Évangile ; mais ils doivent être vêtus sans ostentation et ne pas passer de maison en maison, s’installer plutôt chez ceux qui leur font bon accueil pour qu’à partir de là la Bonne Nouvelle rayonne tranquillement.
À l’heure où nous nous interrogeons sur la meilleure manière d’évangéliser, ces consignes nous surprennent. Comment faire connaître la Bonne Nouvelle en restant chez nous, en silence ? La Parole de Dieu n’est-elle pas, précisément, Parole, et ne doit-elle pas être annoncée sur tous les toits ? N’avons-nous pas le devoir de faire connaître les merveilles que Dieu fait pour nous ?
La discrétion que recommande Jésus, ce n’est pas le silence sur tout. C’est la discrétion de la vie quotidienne. La Parole de Dieu, l’Évangile, sont une parole incarnée. Si cette parole ne se manifeste pas, dans la chair, c’est-à-dire dans la vie, mais la vie quotidienne, alors elle risque de devenir inaccessible et incompréhensible.
Aide-nous, Seigneur, à incarner dans la vie ordinaire l’extraordinaire de ta Parole.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Maintenant – oracle du Seigneur – revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. »
Même dans notre errance, Dieu continue de nous parler. Il nous demande de mettre un terme à notre égarement pour Le retrouver, Lui, le Seigneur, qui est l’essentiel de notre vie. Ce retour est à opérer maintenant, sans délai. L’importance de la conversion pour notre Salut appelle une réponse urgente avec un cœur brûlant du désir de Dieu (jeûne), dans une attitude de repentance (larmes) et de dépouillement (deuil). Ce que le Seigneur attend de nous, c’est un acte volontaire, sincère, intérieur et authentique. Cette démarche est coûteuse pour nous. Elle s’apparente à un déchirement. C’est une violence que nous avons à nous faire, signe que nous nous complaisons déjà dans notre errance. Aussi difficile que cela puisse être pour notre fausse pudeur, nous avons à briser immédiatement notre propre résistance pour paraître devant le Seigneur dans la nudité totale de notre cœur. Dieu veut que nous rétablissions la relation de cœur à cœur avec Lui en sollicitant, avec foi, sa tendresse et son Amour miséricordieux.
Pour le prophète, des plus petits aux plus grands, tous sont concernés par ce retournement vers le Seigneur. La démarche est à la fois personnelle et communautaire. Autant, hier, le Seigneur s’est ému en faveur de son pays et a eu pitié de son peuple, autant, aujourd’hui, nous pouvons espérer, en toute confiance, qu’Il ne diffère pas sa Miséricorde en notre faveur.
Dieu appelle aujourd’hui.
Qu’est-ce qui te fait tergiverser ?
Seigneur, aide-moi à prendre de bonnes résolutions pour vivre ce Carême comme Tu le veux. Au début de ce Carême, accorde-moi la grâce et le courage de me décider radicalement à Te suivre sur le chemin de l’amour, de la prière, du sacrifice.
FRUCTUEUX TEMPS DE CARÊME.
Paroles du Pape François
MESSAGE DU SAINT-PERE POUR LE CAREME 2021
« Voici que nous montons à Jérusalem… » (Mt 20, 18)
Le Carême : un temps pour renouveler notre foi, notre espérance et notre charité
Chers Frères et Sœurs,
En annonçant à ses disciples sa Passion, sa mort et sa résurrection, accomplissant ainsi la volonté de son Père, Jésus leur révèle le sens ultime de sa mission et il les appelle à s’y associer, en vue du salut du monde.
En parcourant le chemin du Carême, qui nous conduit vers les célébrations pascales, nous faisons mémoire de Celui qui nous a aimés« devenant obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix » (Ph 2,8). Dans ce temps de conversion, nous renouvelons notre foi, nous puisons « l’eau vive » de l’espérance et nous recevons le cœur ouvert l’amour de Dieu qui fait de nous des frères et des sœurs dans le Christ. Dans la Nuit de Pâques, nous renouvellerons les promesses de notre baptême pour renaître en hommes et femmes nouveaux par l’intervention du Saint Esprit. L’itinéraire du Carême, comme l’itinéraire chrétien, est déjà entièrement placé sous la lumière de la résurrection, qui inspire les sentiments, les attitudes ainsi que les choix de ceux qui veulent suivre le Christ.
Le jeûne, la prière et l’aumône, tels que Jésus les présente dans sa prédication (cf. Mt 6, 1-18) sont les conditions et les expressions de notre conversion. Le chemin de la pauvreté et du manque (le jeûne), le regard et les gestes d’amour vers l’homme blessé (l’aumône), et le dialogue filial avec le Père (la prière), nous permettent d’incarner une foi sincère, une vivante espérance et une charité active.
1. La foi nous appelle à accueillir la Vérité et à en devenir des témoins, devant Dieu et devant tous nos frères et sœurs.
Pendant ce temps du Carême, recevoir et vivre la Vérité manifestée dans le Christ c’est avant tout se laisser toucher par la Parole de Dieu et qui nous est transmise, de générations en générations, par l’Eglise. Cette Vérité n’est pas une construction de l’esprit qui serait réservée à quelques intelligences supérieures ou séparées. Elle est un message que l’on reçoit et que l’on peut comprendre grâce à l’intelligence du cœur ouvert à la grandeur de Dieu qui nous aime, avant que nous-mêmes en ayons conscience. Cette Vérité c’est le Christ lui-même, qui, en assumant pleinement notre humanité, s’est fait Voie – exigeante, mais ouverte à tous – conduisant à la plénitude de la Vie.
Le jeûne, vécu comme expérience du manque, conduit ceux et celles qui le vivent dans la simplicité du cœur à redécouvrir le don de Dieu et à comprendre notre réalité de créatures à son image et ressemblance qui trouvent en lui leur accomplissement. En faisant l’expérience d’une pauvreté consentie, ceux qui jeûnent deviennent pauvres avec les pauvres et ils « amassent » la richesse de l’amour reçu et partagé. Compris et vécu de cette façon, le jeûne nous aide à aimer Dieu et notre prochain car, comme Saint Thomas d’Aquin l’enseigne, il favorise le mouvement qui amène à concentrer l’attention sur l’autre en l’identifiant à soi-même (cf. Enc. Fratelli tutti, n. 93).
Le Carême est un temps pour croire, c’est-à-dire pour recevoir Dieu dans notre vie et pour le laisser “établir sa demeure” en nous (cf. Jn 14, 23). Jeûner consiste à libérer notre existence de tout ce qui l’encombre, même de ce trop-plein d’informations, vraies ou fausses, et de produits de consommation pour ouvrir la porte de notre cœur à celui qui vient jusqu’à nous, pauvre de tout mais « plein de grâce et de vérité » (Jn 1, 14) : le Fils du Dieu Sauveur.
2. L’espérance, comme “eau vive” qui nous permet de continuer notre chemin
La Samaritaine à qui Jésus demande à boire au bord du puit ne comprend pas lorsqu’il lui dit qu’il peut lui offrir une “eau vive” (Jn 4, 10). Au début, elle pense naturellement à l’eau matérielle. Mais Jésus parle de l’Esprit Saint qu’il offrira en abondance dans le Mystère pascal et qui nous remplira de l’espérance qui ne déçoit pas. Lorsqu’il évoque sa passion et sa mort, Jésus annonce déjà l’espérance en disant : « Le troisième jour, il ressuscitera » (Mt 20, 19). Jésus nous parle de l’avenir grand ouvert par la miséricorde du Père. Espérer, avec lui et grâce à lui, c’est croire que l’histoire n’est pas fermée sur nos erreurs, nos violences, nos injustices et sur le péché qui crucifie l’Amour. Espérer c’est puiser le pardon du Père de son Cœur ouvert.
Dans le contexte d’inquiétude que nous vivons, où tout apparaît fragile et incertain, parler d’espérance pourra sembler provocateur. Le temps du Carême est un temps pour espérer, pour tourner de nouveau le regard vers la patience de Dieu qui continue de prendre soin de sa Création, alors même que nous l’avons souvent maltraitée (cf. Laudato si’, nn. 32, 33, 43, 44). C’est l’espérance en la réconciliation à laquelle Saint Paul nous exhorte avec passion : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2Co 5, 20). En recevant le pardon, dans le sacrement qui est au cœur de notre démarche de conversion, nous devenons, à notre tour, des acteurs du pardon. Nous pouvons offrir le pardon que nous avons-nous-mêmes reçu, en vivant un dialogue bienveillant et en adoptant un comportement qui réconforte ceux qui sont blessés. Le pardon de Dieu permet de vivre une Pâque de fraternité aussi à travers nos paroles et nos gestes.
Pendant ce Carême, appliquons-nous à dire « des mots d’encouragements qui réconfortent qui fortifient, qui consolent, qui stimulent » au lieu de « paroles qui humilient, qui attristent, qui irritent, qui dénigrent » (Enc. Fratelli tutti [FR], n. 223). Parfois, pour offrir de l’espérance, il suffit d’être « une personne aimable, […], qui laisse de côté ses anxiétés et ses urgences pour prêter attention, pour offrir un sourire, pour dire une parole qui stimule, pour rendre possible un espace d’écoute au milieu de tant d’indifférence » (ibid., n. 224).
Dans le recueillement et la prière silencieuse, l’espérance nous est donnée comme une inspiration et une lumière intérieure qui éclaire les défis et les choix de notre mission. Voilà pourquoi, il est déterminant de se retirer pour prier (cf. Mt 6, 6) et rejoindre, dans le secret, le Père de toute tendresse.
Vivre un Carême d’espérance, c’est percevoir que nous sommes, en Jésus-Christ, les témoins d’un temps nouveau, dans lequel Dieu veut « faire toutes choses nouvelles » (cf. Ap 21, 1-6). Il s’agit de recevoir et d’offrir l’espérance du Christ qui donne sa vie sur la croix et que Dieu ressuscite le troisième jour : « Soyez prêts à répondre à qui vous demande à rendre raison de l’espérance qui est en vous » (1P 3, 15).
3. La charité, quand nous la vivons à la manière du Christ, dans l’attention et la compassion à l’égard de chacun, est la plus haute expression de notre foi et de notre espérance.
La charité se réjouit de voir grandir l’autre. C’est la raison pour laquelle elle souffre quand l’autre est en souffrance : seul, malade, sans abri, méprisé, dans le besoin… La charité est l’élan du cœur qui nous fait sortir de nous-mêmes et qui crée le lien du partage et de la communion.
« Grâce à l’amour social, il est possible de progresser vers une civilisation de l’amour à laquelle nous pouvons nous sentir tous appelés. La charité, par son dynamisme universel, peut construire un monde nouveau, parce qu’elle n’est pas un sentiment stérile mais la meilleure manière d’atteindre des chemins efficaces de développement pour tous » (FT, n. 183).
La charité est don. Elle donne sens à notre vie. Grâce à elle, nous considérons celui qui est dans le manque comme un membre de notre propre famille, comme un ami, comme un frère. Le peu, quand il est partagé avec amour, ne s’épuise jamais mais devient une réserve de vie et de bonheur. Ainsi en fût-il de la farine et de l’huile de la veuve de Sarepta, quand elle offrit la galette au Prophète Elie (cf. 1R 17, 7-16). Ainsi en fût-il des pains multipliés que Jésus bénit, rompit et donna aux apôtres pour qu’ils les offrent à la foule (cf. Mc, 6, 30-44). Ainsi en est-il de notre aumône, modeste ou grande, que nous offrons dans la joie et dans la simplicité.
Vivre un Carême de charité, c’est prendre soin de ceux qui se trouvent dans des conditions de souffrance, de solitude ou d’angoisse à cause de la pandémie de la Covid-19. Dans l’impossibilité de prévoir ce que sera demain, souvenons-nous de la parole adressée par Dieu à son Serviteur : « Ne crains pas, car je t’ai racheté » (Is 43, 1), offrons avec notre aumône un message de confiance, et faisons sentir à l’autre que Dieu l’aime comme son propre enfant.
« Ce n’est qu’avec un regard dont l’horizon est transformé par la charité, le conduisant à percevoir la dignité de l’autre, que les pauvres sont découverts et valorisés dans leur immense dignité, respectés dans leur mode de vie et leur culture, et par conséquent vraiment intégrés dans la société » (FT, n. 187).
Chers frères et sœurs, chaque étape de la vie est un temps pour croire, espérer et aimer. Que cet appel à vivre le Carême comme un chemin de conversion, de prière et de partage, nous aide à revisiter, dans notre mémoire communautaire et personnelle, la foi qui vient du Christ vivant, l’espérance qui est dans le souffle de l’Esprit et l’amour dont la source inépuisable est le cœur miséricordieux du Père.
Que Marie, Mère du Sauveur, fidèle au pied de la croix et au cœur de l’Eglise, nous soutienne par sa présence prévenante et que la bénédiction du Ressuscité nous accompagne dans ce chemin vers la lumière de Pâques.
Donné à Rome, près de Saint Jean de Latran, 11 novembre 2020, mémoire de Saint Martin de Tours
François
Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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