Bonjour les amis,
Méditons avec le Psaume du jour, sur la brièveté et la fragilité de notre vie :
Avant que naissent les montagnes, que tu enfantes la terre et le monde, de toujours à toujours, toi, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! » À tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit. Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ; dès le matin, c’est une herbe changeante : elle fleurit le matin, elle change ; le soir, elle est fanée, desséchée. Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse. Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs. Ps 89 (90)
Loué sois-tu, Seigneur, Tu es vrai homme, plein de compassion pour les misères humaines, et vrai Dieu, plein de puissance et d’autorité !
Quel texte d’actualité, nous est proposé aujourd’hui ! Pendant cette période de trouble et de manque que nous vivons, Jésus nous appelle aussi pour nous dire qu’il ressent de la compassion pour nous, ces personnes affamées et fatiguées. Le Seigneur appelle ses disciples c’est-à-dire qu’il nous appelle nous, afin de ne pas les renvoyer à jeun, pour leur donner quelque chose. Jésus a eu pitié, même sur une terre de païens car ils ont faim eux aussi. Et nous, nous restons réfugiés dans notre petit monde et nous disons que nous ne pouvons rien faire, comme les disciples qui disent «Où donc pourra-t-on trouver du pain pour qu’ils en mangent à leur faim, dans ce désert?» (Mc 8,4).
Arriverons-nous enfin à oser avoir en nous cette espérance ferme, et vivre en étant convaincus que le Seigneur sera avec nous tous les jours jusqu’à la fin des temps ?
Comment oser dire à tous d’abandonner les chemins mortifères de la violence, de la peur, de l’égoïsme, pour des chemins de paix, de confiance, de fraternité, et de vie ?
Le Seigneur nous demande simplement dans l’évangile du jour, combien de pains nous avons. Peu importe combien on en a, il a besoin de tous.
Le carême qui approche sera une belle opportunité pour nous tous de dire au Seigneur : voilà mes petits pains ! celui de l’Eucharistie, celui du pardon à ceux qui m’ont offensé, celui du sacrement de réconciliation, de mon jeûne, de mes actes de solidarité, de tous mes petits renoncements, de l’amour que j’ai de Ta Parole, de tous les mots de force et réconfort que je pourrai donner. Ce n’est qu’un peu de pain, mais le Seigneur en a besoin.
A travers les disciples qui sont très acteurs dans ce miracle, Jésus veut nous montrer ce qu’Il veut faire à travers nous : Il veut agir en nous et par nous. Par nous, il veut nourrir matériellement et spirituellement les foules de ce monde. Grâce à nos prières, nos louanges, nos actes de charité, tous nos petits pains que Jésus multiplie, Jésus guérit et nourrit gratuitement.
Et la multiplication de ces pains, comme de nos dons, de nos richesses spirituelles, se fait, dans la paix et le calme, juste au moment où ils sont distribués et partagés. Jésus s’appuie sur notre bonne volonté et notre confiance. Asseyons-nous, posons-nous dans le calme, pour recevoir avec respect le pain du Seigneur ; ne gâchons et ne négligeons pas la nourriture qu’Il nous donne, car si cela paraît insignifiant, Dieu sera le multiplier.
Méditons cette citation de Saint Grégoire de Nysse, «celui qui partage son pain avec les pauvres se constitue en partie de celui qui, pour nous, a voulu être pauvre. Le Seigneur était pauvre, n’aie pas peur de la pauvreté».
Rien ne manque, Seigneur, à ceux qui Te craignent. Fais-nous voir et goûter comme Tu es bon
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Inspiration : https://evangeli.net/
CHANT
Abba Père
Bien avant l’Esprit qui planait sur la Terre
Bien avant que tu me formes de la poussière
Tu rêvais du jour ou Tu pourrais m’aimer
Bien avant les premiers battements de mon coeur
Bien avant que je m’éveille à Ta douceur Bien
avant mes doutes, mes joies et mes douleurs
Tu rêvais du jour ou je pourrais T’aimer
Bien avant les premiers battements de mon coeur
Bien avant que je m’éveille à Ta douceur Bien
Avant mes doutes, mes joies et mes douleurs
Tu rêvais du jour ou je pourrais T’aimer
Abba Père, je suis à Toi
Abba Père, je suis à Toi
Abba Père, je suis à Toi
Abba Père, je suis à Toi
Bien avant que Jésus marche sur la Terre
Bien avant le Fils qui nous montre le Père
Bien avant que les cieux sur moi soient ouverts
Tu rêvais du jour ou Tu pourrais m’aimer
Bien avant que mon péché brise Ton coeur
Bien avant que coulent le sang et la sueur
Bien avant les clous, le froid, et la douleur
Tu rêvais du jour ou je pourrais T’aimer
Bien avant que mon péché brise Ton coeur
Bien avant que coulent le sang et la sueur
Bien avant les clous, le froid, et la douleur
Tu rêvais du jour ou je pourrais T’aimer
Abba Père, je suis émerveillé
Saisi par l’immensité de Ton amour pour moi
Abba Père, si grande est ta tendresse
Ton coeur est grand ouvert, et je viens plonger dans Tes bras
PREMIERE LECTURE
« Le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il travaille la terre » (Gn 3, 9-24)
Lecture du Livre de la Genèse
Quand l’homme eut désobéi à Dieu,
le Seigneur Dieu l’appela et lui dit :
« Où es-tu donc ? »
Il répondit :
« J’ai entendu ta voix dans le jardin,
j’ai pris peur parce que je suis nu,
et je me suis caché. »
Le Seigneur reprit :
« Qui donc t’a dit que tu étais nu ?
Aurais-tu mangé de l’arbre
dont je t’avais interdit de manger ? »
L’homme répondit :
« La femme que tu m’as donnée,
c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre,
et j’en ai mangé. »
Le Seigneur Dieu dit à la femme :
« Qu’as-tu fait là ? »
La femme répondit :
« Le serpent m’a trompée,
et j’ai mangé. »
Alors le Seigneur Dieu dit au serpent :
« Parce que tu as fait cela,
tu seras maudit parmi tous les animaux
et toutes les bêtes des champs.
Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie.
Je mettrai une hostilité entre toi et la femme,
entre ta descendance et sa descendance :
celle-ci te meurtrira la tête,
et toi, tu lui meurtriras le talon. »
Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme :
« Je multiplierai la peine de tes grossesses ;
c’est dans la peine que tu enfanteras des fils.
Ton désir te portera vers ton mari,
et celui-ci dominera sur toi. »
Il dit enfin à l’homme :
« Parce que tu as écouté la voix de ta femme,
et que tu as mangé le fruit de l’arbre
que je t’avais interdit de manger :
maudit soit le sol à cause de toi !
C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture,
tous les jours de ta vie.
De lui-même, il te donnera épines et chardons,
mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs.
C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain,
jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ;
car tu es poussière,
et à la poussière tu retourneras. »
L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante),
parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.
Le Seigneur Dieu fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau
et les en revêtit.
Puis le Seigneur Dieu déclara :
« Voilà que l’homme est devenu comme l’un de nous
par la connaissance du bien et du mal !
Maintenant, ne permettons pas qu’il avance la main,
qu’il cueille aussi le fruit de l’arbre de vie,
qu’il en mange et vive éternellement ! »
Alors le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden,
pour qu’il travaille la terre d’où il avait été tiré.
Il expulsa l’homme,
et il posta, à l’orient du jardin d’Éden,
les Kéroubim, armés d’un glaive fulgurant,
pour garder l’accès de l’arbre de vie.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
Les gens mangèrent et furent rassasiés (Mc 8, 1-10)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ces jours-là,
comme il y avait une grande foule,
et que les gens n’avaient rien à manger,
Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :
« J’ai de la compassion pour cette foule,
car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi,
et n’ont rien à manger.
Si je les renvoie chez eux à jeun,
ils vont défaillir en chemin,
et certains d’entre eux sont venus de loin. »
Ses disciples lui répondirent :
« Où donc pourra- t-on trouver du pain
pour les rassasier ici, dans le désert ? »
Il leur demanda :
« Combien de pains avez-vous ? »
Ils lui dirent :
« Sept. »
Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.
Puis, prenant les sept pains
et rendant grâce,
il les rompit,
et il les donnait à ses disciples
pour que ceux-ci les distribuent ;
et ils les distribuèrent à la foule.
Ils avaient aussi quelques petits poissons,
que Jésus bénit et fit aussi distribuer.
Les gens mangèrent et furent rassasiés.
On ramassa les morceaux qui restaient :
cela faisait sept corbeilles.
Or, ils étaient environ quatre mille.
Puis Jésus les renvoya.
Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples,
il alla dans la région de Dalmanoutha.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)
Chez Marc comme chez Matthieu, il y a deux multiplications des pains : la première en terre juive (au chapitre 6 de Marc), et l’autre en terre païenne, celle qui nous est proposée aujourd’hui. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, d’ailleurs : sept pains et sept corbeilles, comme les sept jours de la création ; quatre mille bénéficiaires, comme les quatre points cardinaux. Une femme qui habitait la région de Tyr, et qui avait demandé à Jésus d’exorciser sa fille, était prête à se contenter des miettes. Maintenant, c’est Jésus qui prend l’initiative de nourrir ces foules païennes, et il leur fournit des pains et des poissons en abondance. Sa bienveillance envers les païens atteint un sommet.
Parmi les chiffres que fournit le texte, il vaut aussi la peine de remarquer les trois jours : trois jours que ces gens restent auprès de Jésus et n’ont rien à manger. La symbolique du chiffre vaut tout autant que pour le nombre de pains et de corbeilles, et pour l’importance de la foule. La nourriture que ces personnes vont recevoir est pour elles comme une résurrection.
Certes, les témoins historiques de la résurrection de Jésus seront tous juifs. Mais il n’y a pas de raison que les seuls membres du peuple d’Israël soient bénéficiaires de ses effets. Les chrétiens de Rome à qui Marc destine son évangile, ces hommes et ces femmes qui se réunissent au nom de Jésus ressuscité, sont, d’origine, Juifs pour les uns et païens pour les autres. Israël est la matrice de la Bonne Nouvelle, il n’en est pas le seul bénéficiaire.
Réjouissons-nous que l’Evangile avec un grand E dépasse progressivement les limites dans lesquelles il est connu. Il est destiné à la terre entière.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Quand l’homme eut désobéi à Dieu, le Seigneur Dieu l’appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. » Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? » »
La faute de l’humain, c’est d’avoir désobéi à Dieu. Il en est arrivé là en considérant la créature plus que le Créateur, en donnant du crédit à la parole de la créature plutôt qu’à celle du Créateur et en soupçonnant Dieu de mensonge et de volonté de puissance. Il en est arrivé là parce qu’il voulait se passer de Dieu. Alors la seule interdiction qui lui était faite, il l’a transgressée. La première faute de l’humain, c’est d’avoir désobéi à Dieu. Et c’est ce qui est à la base de tout péché que nous commettons. Et, alors que l’humain voulait conquérir la connaissance du bien et du mal, son acte a profondément faussé son jugement. Il ne pouvait en être autrement car, en faisant un mauvais usage de sa liberté, l’humain a inversé les normes… Depuis cette première désobéissance, Dieu s’étonne toujours de notre péché parce qu’Il n’en est pas responsable.
Aujourd’hui encore, Dieu te cherche.
Que Lui répondras-tu ?
« L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé »… »
En voulant se passer de Dieu, l’humain a brisé l’harmonie originelle. Et tout ce qui était bien, il le vit désormais sous un rapport négatif. Remarquons que Dieu n’a pas rompu la communication avec l’humain. Dans le même temps, Il n’eut aucun échange avec le serpent ! Nous n’avons aucun dialogue à avoir avec le Serpent.
« L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. Le Seigneur Dieu fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau et les en revêtit. Puis le Seigneur Dieu déclara : « Voilà que l’homme est devenu comme l’un de nous par la connaissance du bien et du mal ! Maintenant, ne permettons pas qu’il avance la main, qu’il cueille aussi le fruit de l’arbre de vie, qu’il en mange et vive éternellement ! » Alors le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il travaille la terre d’où il avait été tiré. Il expulsa l’homme, et il posta, à l’orient du jardin d’Éden, les Kéroubim, armés d’un glaive fulgurant, pour garder l’accès de l’arbre de vie. »
Alors que, par sa faute, l’humain s’expose à la mort, la femme reçoit de l’homme un nouveau nom, un nom d’espérance. C’est le signe que rien ne doit jamais nous faire désespérer de nous-mêmes ni des autres.
En remplaçant la tunique de feuilles de figuier par la tunique de peau, Dieu annonce déjà que la Loi, induite par le péché, sera remplacée par le sacrifice de l’Agneau divin. Mais Il renvoya l’humain du jardin d’Eden puisque c’est Lui qui lui en avait donné possession et mission de le travailler et de le gardant en usufruitier. Il lui interdit ainsi, heureusement, l’accès à l’arbre de vie. Dieu ne saurait, en effet, laisser l’humain vivre éternellement dans ce désordre. Mourir devient pour nous salutaire.
Il y a effectivement un lien entre l’arbre de vie et celui de la connaissance du bien et du mal. Pour Dieu, la connaissance du bien et du mal (capacité de jugement) passe par la connaissance de Dieu (une communion profonde avec Dieu). Pour Dieu, l’amour est premier et donne la vie. Le jugement est second et peut entretenir la vie. Pour l’humain, c’est le contraire : c’est la conquête de la connaissance qui donne accès à la vie. C’est là une erreur monumentale.
Il faut vivre pour connaître.
Seigneur, en Toi est la source de la vie.
Paroles du Pape François
Dans la tentation, on ne dialogue pas, on prie: ‘Aide-moi, Seigneur, je suis faible. Je ne veux pas me dérober à toi’. C’est cela le courage, c’est cela la victoire. Quand tu commences à dialoguer, tu termines vaincu, défait. Che le Seigneur nous donne la grâce et nous accompagne dans ce courage et si nous sommes trompés par notre faiblesse dans la tentation, qu’il nous donne le courage de nous lever et d’aller de l’avant. C’est pour cela qu’est venu Jésus, pour cela”.
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe, 10 février 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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