Bonjour les amis,
Seigneur, donne-moi la grâce de laisse tomber mes résistances et de guérir de mes surdités et mes mutismes, donne-moi la grâce de m’ouvrir à Toi.
Heureux l’homme dont la faute est enlevée, et le péché remis ! Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient pas l’offense, dont l’esprit est sans fraude ! J’ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés. » Et toi, tu as enlevé l’offense de ma faute. Ainsi chacun des tiens te priera aux heures décisives ; même les eaux qui débordent ne peuvent l’atteindre. Tu es un refuge pour moi, mon abri dans la détresse ; de chants de délivrance, tu m’as entouré. Ps 31 (32)
L’évangile du jour nous présente la guérison d’un homme sourd et muet.
Saint Ignace peut nous aider à méditer aujourd’hui. Il nous a proposé une description de l’esprit de mutisme dans ses règles de discernement (n° 326). Saint Ignace dit que le mauvais esprit, celui de mutisme, agit en exigeant le secret, comme « un séducteur qui sollicite la fille d’un père honnête ou la femme d’un homme d’honneur, [et qui] veut que ses discours et ses insinuations restent secrets. » Pourquoi l’esprit demandera-t-il le silence ? Parce qu’il sait que si la fille ou la femme raconte les promesses du séducteur, ses mots vont perdre leur éclat et sa tromperie sera découverte, et il précise : « De même, quand l’ennemi de la nature humaine veut tromper une âme juste par ses ruses et ses artifices, il désire, il veut qu’elle l’écoute et qu’elle garde le secret. »
Le signe du mauvais esprit est donc de se taire sur le trouble et la tentation, par culpabilité et par manque de confiance. En résumé le mutisme nait d’une surdité spirituelle. Quelque chose nous empêche d’écouter ou de faire confiance à Dieu.
Nous voyons Jésus guérir l’homme en le prenant à part, loin du brouhaha de la foule, pour qu’il entende bien la voix de Jésus, puis Il met ses doigts dans les oreilles de l’homme et touche sa langue avec sa propre salive pour restaurer l’écoute et la parole de cet homme. En résumé, Jésus guérit cet homme en le remplissant, lui qui est devenu un lieu de vide et de faiblesse, par sa propre présence d’amour, et Il le fait en levant les yeux au ciel et en soupirant pour signifier d’où vient cette guérison.
Ce sourd-muet est, je crois, symbolique des disciples de Jésus et de nous-mêmes, de nos difficultés à comprendre les enseignements de Jésus et du coup à les retransmettre de manière juste. Il est vrai qu’accueillir l’Évangile n’est pas une mince affaire ! Cela nous demande une écoute quotidienne de la Parole de Dieu qui peu à peu va nous transformer, et qu’avec l’aide du Saint-Esprit, nous finissons par intégrer dans notre cœur pour pouvoir la redire avec nos propres mots, et donc par entendre la Parole du Seigneur et pouvoir la partager.
Seigneur, où ai-je laissé entrer l’esprit de mutisme dans ma vie ? Pourquoi cette surdité à Ta voix et à Ton amour pour moi ? Dis-moi comment remplir mes lieux de vide et de faiblesse ?
Je sais que Tu veux accomplir en moi le miracle que je viens d’entendre. Donne-moi de consentir à Te suivre à l’écart, loin de la foule, loin des bruits de ce monde, pour Te rencontrer dans l’intimité de la prière, me laisser toucher par Toi, et Te laisser souffler sur moi ton Souffle divin. Pour cela, donne-moi de ne plus mettre d’obstacle à Ta parole, au travail que Tu fais en moi pour former mon cœur et mon intelligence à Ton écoute, et accueillir dès maintenant cette transformation intérieure radicale.
Je te bénis pour Ta tendresse et Ton amour. Aide-moi à continuer à reconnaître la présence concrète de Ton amour dans ma propre vie et à pouvoir dire à tous mes frères « Il a bien fait toutes choses. »
Seigneur, Je t’en prie, Ouvre-moi !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Inspiration : https://www.regnumchristi.fr/
CHANT
Ephata ouvre-toi !
Où Jésus vient à toi
Ton cœur est tout brûlant
Et tu sens monter la Joie
De voir Ses merveilles
De recevoir la Foi
Entends-tu Son appel
Oh entends-tu Sa voix
…
Qui te dit :
Ephata Ouvre-toi
Ephata Il te dit « Viens Lève-toi »
Ephata Ouvre-toi
Ephata Fais entendre Ta Voix
Par Lui tu es passé
De l’ombre à la lumière
Désormais tu le suis
Dans une Eglise de frères
Disciple du Seigneur
Pour annoncer Sa Joie
Témoin de Son Amour
Pour faire entendre Sa Voix
…
Qui nous dit :
Ephata Ouvre-toi
Ephata Il te dit « Viens Lève-toi »
Ephata Ouvre-toi
Ephata Fais entendre Ta Voix
Ephata Ephata Ephata Ouvre toi
Ephata Ephata Ephata Viens à Moi
Ephata Ephata Ephata Ouvre toi
Ephata Ephata Ephata Viens à Moi
PREMIERE LECTURE
« Vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Gn 3, 1-8)
Lecture du Livre de la Genèse
Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs
que le Seigneur Dieu avait faits.
Il dit à la femme :
« Alors, Dieu vous a vraiment dit :
“Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? »
La femme répondit au serpent :
« Nous mangeons les fruits des arbres du jardin.
Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin,
Dieu a dit :
“Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas,
sinon vous mourrez.” »
Le serpent dit à la femme :
« Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez,
vos yeux s’ouvriront,
et vous serez comme des dieux,
connaissant le bien et le mal. »
La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux,
qu’il était agréable à regarder
et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence.
Elle prit de son fruit,
et en mangea.
Elle en donna aussi à son mari,
et il en mangea.
Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent
et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus.
Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier,
et ils s’en firent des pagnes.
Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu
qui se promenait dans le jardin à la brise du jour.
L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu
parmi les arbres du jardin.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Il fait entendre les sourds et parler les muets » (Mc 7, 31-37)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là,
Jésus quitta le territoire de Tyr ;
passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée
et alla en plein territoire de la Décapole.
Des gens lui amènent un sourd
qui avait aussi de la difficulté à parler,
et supplient Jésus de poser la main sur lui.
Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule,
lui mit les doigts dans les oreilles,
et, avec sa salive, lui toucha la langue.
Puis, les yeux levés au ciel,
il soupira et lui dit :
« Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! »
Ses oreilles s’ouvrirent ;
sa langue se délia,
et il parlait correctement.
Alors Jésus leur ordonna
de n’en rien dire à personne ;
mais plus il leur donnait cet ordre,
plus ceux-ci le proclamaient.
Extrêmement frappés, ils disaient :
« Il a bien fait toutes choses :
il fait entendre les sourds et parler les muets. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)
Voici une guérison bien étrange, qui n’est guère dans la manière de Jésus. D’habitude, une seule parole suffit pour que la maladie ou le handicap quitte la personne qui en est affectée. Dans la scène précédente, Jésus avait même exorcisé à distance la fille d’une femme païenne qui habitait la région de Tyr. Ici, il doit opérer tout un arsenal de manipulations ; et il soupire ; et il donne à la bouche et aux oreilles un ordre que l’évangéliste reproduit en araméen : Effata ! Où est donc passée la toute-puissance sur le mal que le Père du ciel a confiée à son Fils bien-aimé ?
Certes, on est toujours en territoire païen, la Décapole, mais il n’y a pas de raison que Jésus y ait moins de maîtrise qu’ailleurs sur la maladie. Les personnes, qui ont conduit jusqu’au prophète de Galilée un homme affligé d’une surdité et d’une élocution défectueuse, lui demandent simplement de poser la main sur lui.
Sans doute faut-il rapprocher le fait que Jésus emmène l’homme à l’écart, loin de la foule, des gestes très particuliers qu’il fait sur son corps. S’établit alors entre le malade et le guérisseur une relation d’intimité. L’homme n’est pas réduit à un handicapé quelconque qu’une simple parole va libérer. Jésus touche les endroits malades, un peu comme une mère embrasse la plaie de son enfant pour le consoler lorsqu’il s’est fait mal. Et ce baiser-là lui fait plus de bien que le mercurochrome qu’elle devra passer sur le bobo.
Jésus n’est pas un guérisseur indifférent. Il montre de la tendresse envers les malades et les handicapés. Nous découvrons alors que son amour envers nous se manifeste plus fort que d’habitude lorsque nous sommes dans la difficulté.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? » La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin. Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.” » »
C’est un récit tragique. Il procède, en réalité, de plusieurs bouleversements. Le drame va se dérouler dans un décor de changement des repères.
Le serpent choisit de dialoguer avec la femme et non avec l’homme. Il choisit de s’en prendre à celle que Dieu a créée et que l’homme a reconnue comme une aide qui lui corresponde. Il veut bouleverser leur harmonie ! Quand nos rapports humains sont faussés, la relation avec Dieu en prend aussi un coup… Et ce que le serpent dit n’est que mensonge ! Ainsi se poursuit le processus de bouleversement des données. Dieu ne pourrait affamer ces êtres pour lesquels Il s’est tant investi ! Nous serions comme des enfants qui ont le nez collé à la vitrine d’une boutique bien achalandée, faute de pouvoir obtenir ce qu’ils désirent… Et pourtant Il a donné le jardin à l’homme et l’a confié à ses soins ! (Cf. Genèse 2, 8.15) Il nous arrive parfois de nous laisser habiter par ces allégations et de croire que Dieu ne veut pas que nous jouissions des biens de ce monde. Il s’agit là d’un manque de foi en la Bonté de Dieu et en sa Providence. Mais, la femme rectifie aussitôt. Et elle essaie de restituer l’ordre de Dieu que l’homme lui avait transmis. Ici commence le changement des repères. En effet, dans le jardin que Dieu a fait, c’est l’arbre de la vie qui est au milieu. (Cf. Genèse 2, 9) L’interdiction de travail d’accès à l’arbre de la connaissance du bien et du mal a fait de ce dernier un point de mire. Pour l’homme et la femme, c’est désormais le milieu du jardin. Oui, bien souvent, nous sommes beaucoup plus polarisés par ce qui nous est interdit que par ce qui nous est donné. Ce faisant, nous n’avons plus le même regard que Dieu.
Une seule chose vous est défendue et tout est confondu.
Quels sont tes repères ?
« Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes. Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour. L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin. »
La femme a écouté le serpent… L’arbre n’est plus seulement au milieu du jardin. Son fruit occupe déjà le cœur de la femme. Elle en mange, la première, puis, en en donnant à l’homme, elle corrompt sa mission d’aide ! Le résultat de cette désobéissance à Dieu, c’est la conscience de leur nudité et la peur de Dieu. La conséquence, ce sont les feuilles de figuier et une cachette aux regards de Dieu.
Nous le savons, l’acquisition de l’intelligence, la connaissance du bien et du mal relèvent de tout un processus de maturité et exigent du temps… En violant les étapes nous embrassons la bêtise. Vouloir l’intelligence sans Dieu, chercher à avoir la connaissance du bien et du mal contre Dieu nous conduisent tragiquement à confondre le bien et le mal. Ainsi, Dieu, le Bien suprême, devient pour nous le Mal à fuir.
La désobéissance et le manque d’humilité nous confrontent à notre nudité.
Quels sont tes repères ?
Seigneur, garde-moi fidèle à ta Parole.
Paroles du Pape François
Demandons au Seigneur que toujours, comme il l’a fait avec ses disciples, avec la patience qui est la sienne, quand nous sommes dans la tentation, il nous dise: ‘Arrête, reste tranquille. Rappelle-toi ce que j’ai fait avec toi à ce moment-là, en ce temps-là: rappelle-toi. Élève les yeux, regarde vers l’horizon, ne ferme pas, ne te ferme pas, va de l’avant’. Et cette Parole nous sauvera de la chute dans le péché au moment de la tentation.
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe, 18 février 2014, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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