Seigneur, s’il Te plait …

Bonjour les amis,

Seigneur, Tu connais le fond de nos cœurs et Tu sais nous donner le meilleur. Notre vie entière est un chemin pour Te ressembler de plus en plus, pour laisser Ta grâce agir en nous, afin de rendre notre cœur de plus en plus semblable au Tien, et que nos paroles et nos actes viennent de notre cœur.

Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : Heureux es-tu ! À toi, le bonheur ! Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier. Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. De Sion, que le Seigneur te bénisse ! Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie. Ps 127 (128)

L’ évangile du jour nous montre une mère qui demande avec persévérance la guérison de son enfant. Sa persévérance est accompagnée d’une grande humilité car elle accepte d’être ce petit chien qui se rassasie après les enfants. Son humilité touche Jésus qui exauce sa prière.
N’est-ce pas aussi ce que Jésus nous demande ? Une humble persévérance dans laquelle nous reconnaissons notre petitesse et la nécessité d’être guéris par Jésus.
Le petit délai que Jésus prend pour exaucer cette femme est probablement aussi un exemple pour les disciples présents et aussi pour nous, pour nous montrer combien l’humilité du cœur plaît au Seigneur, et aussi pour bien prendre conscience que qui que nous soyons, où que nous soyons, Jésus n’est pas venu faire des miracles sensationnels mais est venu pour convertir tous les cœurs. Cette femme étant déjà convertie, Jésus ne pouvait lui refuser la guérison « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. » Mt 6,33.
Aujourd’hui nous célébrons Notre Dame de Lourdes. Comme nous le disait le Père François-Marie ce matin, le plus beau à Lourdes, ce ne sont pas les guérisons visibles mais les nombreux cœurs convertis dans la discrétion par le Seigneur.

Nous pourrions résumer la scène du jour avec Saint Augustin qui nous disait que nombreux sont ceux qui n’obtiennent pas ce qu’ils veulent car ou ils sont mauvais et ce qu’ils devraient demander d’abord c’est de devenir bons, ou bien, ils demandent d’une mauvaise manière, sans insistance, au lieu de le faire avec patience, humilité, foi et par amour, ou ils demandent des choses mauvaises qui, s’ils les recevaient, nuiraient à l’âme ou au corps ou aux autres. Efforçons-nous de demander d’une bonne manière. Cette femme est une bonne mère, elle demande quelque chose de bon et elle le demande bien. Elle est exaucée.
De manière générale, le Seigneur nous pousse à utiliser avec persévérance la prière de demande. Pardon, Merci, c’est important. Jésus insiste sur le fait qu’il ne faut pas oublier le S’il te plait.  » Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. » Mt 7, 7

Jésus veut nous rappeler que nous avons besoin de l’aide de Dieu, que nous devons librement exprimer notre espérance, notre amour, et notre foi. Ayons confiance dans le pouvoir de la prière !

Enfin, nous pouvons, comme cette femme, confier à Jésus, ce qui emplit notre cœur, notre esprit, ce qui nous bouscule, ce qui est joie, désir, et prions avec Notre Dame de Lourdes :

Réjouis-toi Marie, pleine de grâces ;
le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre toutes les femmes
et Jésus, Ton enfant, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
prie pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Inspiration : https://evangeli.net/

CHANT

Madame, Vous qui entendez les prières de tous les pêcheurs sur la Terre, Vous notre mère, Emplissez nous de la lumière

Madame,
Vous qui m’avez choisie un jour
Pour répandre vos mots d’amour
Vous qui un jour m’avez élue
Je vous bénis, je vous salue
Madame,
Vous qui faites de votre mieux
Fille de Paix, mère de Dieu
Vous qui donnez aux dépourvus,
Je vous bénis, je vous salue.
Madame,
Dont le cœur brûle comme une flamme
Avec l’amour pour oriflamme
Sauvez leurs corps
Sauvez leurs âmes
Madame
Vous qui entendez les prières
De tous les pêcheurs sur la Terre
Vous notre sœur,
Vous notre mère,
Emplissez nous de la lumière
Madame,
Vous qui avez donné l’enfant,
Le fruit parfait de votre sang
Pour les humains faibles et nus
Je vous bénis, je vous salue.
Madame,
Vous qui apportez à ce monde
Des feux de joie qui vous inondent
Vous qui nous aimez tant et plus
Je vous bénis, je vous salue
Madame,
Dont le cœur brûle comme une flamme
Avec l’amour pour oriflamme
Sauvez leurs corps
Sauvez leurs âmes
Madame
Vous qui entendez les prières
De tous les pêcheurs sur la Terre
Vous notre sœur,
Vous notre mère,
Emplissez nous de la lumière
Madame,
Vous qui m’avez choisie un jour
Pour répandre vos mots d’amour
Vous qui un jour m’avez élue

PREMIERE LECTURE

« Dieu amena la femme vers l’homme. Et tous deux ne feront plus qu’un » (Gn 2, 18-25)

Lecture du Livre de la Genèse

Le Seigneur Dieu dit :
« Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »
Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela
toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel,
et il les amena vers l’homme
pour voir quels noms il leur donnerait.
C’étaient des êtres vivants,
et l’homme donna un nom à chacun.
L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux,
aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs.
Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux,
et l’homme s’endormit.
Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes,
puis il referma la chair à sa place.
Avec la côte qu’il avait prise à l’homme,
il façonna une femme
et il l’amena vers l’homme.
L’homme dit alors :
« Cette fois-ci, voilà l’os de mes os
et la chair de ma chair !
On l’appellera femme – Ishsha –,
elle qui fut tirée de l’homme – Ish. »
À cause de cela,
l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme,
et tous deux ne feront plus qu’un.
Tous les deux, l’homme et sa femme, étaient nus,
et ils n’en éprouvaient aucune honte l’un devant l’autre.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » (Mc 7, 24-30)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

En ce temps-là,
Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr.
Il était entré dans une maison,
et il ne voulait pas qu’on le sache,
mais il ne put rester inaperçu :
une femme entendit aussitôt parler de lui ;
elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ;
elle vint se jeter à ses pieds.
Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance,
et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille.
Il lui disait :
« Laisse d’abord les enfants se rassasier,
car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants
et de le jeter aux petits chiens. »
Mais elle lui répliqua :
« Seigneur, les petits chiens, sous la table,
mangent bien les miettes des petits enfants ! »
Alors il lui dit :
« À cause de cette parole, va :
le démon est sorti de ta fille. »
Elle rentra à la maison,
et elle trouva l’enfant étendue sur le lit :
le démon était sorti d’elle.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)

Dans la région de Tyr, Jésus est en terre païenne. Sa réputation est pourtant venue jusque-là, comme l’évangéliste l’a fait remarquer un peu plus haut dans son texte, au chapitre 3 (versets 7-8). Des Tyriens et des habitants de Sidon avaient rejoints des Galiléens sur les bords du lac de Tibériade et avaient été témoins de guérisons que Jésus opérait. Ils avaient rapporté cela dans leur pays. Maintenant, Jésus est chez eux. Une femme de la région en est informée et espère bien en profiter pour qu’il exorcise sa fille.

C’est l’occasion pour Marc d’écrire une des pages les plus touchantes des évangiles. Cette femme est une païenne, elle est née sur place. Elle vit un drame mais se heurte d’abord à un refus catégorique de la part de Jésus. Il est difficile de savoir si le terme « petits-chiens », qu’il emploie, est méprisant ou non ; il est cependant sûr que, dans l’Orient antique, le terme n’a pas la connotation de « petit chienchien à sa mémère ». Les chiens de païens sont opposés aux enfants que sont les fils d’Israël.

La femme accepte le terme avec une telle humilité qu’elle va conduire Jésus à changer d’avis et à modifier son comportement. Elle est prête à ne recevoir que les miettes. Jésus va alors lui donner bien davantage, autant que ce qu’il a accordé aux Juifs dont il fait partie. Une porte s’ouvre en grand sur les païens qui deviennent, à leur tour, bénéficiaires des biens du Royaume.

Sachons admirer à la fois la confiance de cette femme et la simplicité de Jésus qui accepte de se laisser convaincre. Et donne-nous, Seigneur, une souplesse comparable à celle de notre maître. Nous aussi avons nos préférences et nos préjugés. Ils sont faits pour être bousculés.

Homélie du Père Maximin Noudehou

Paroles du Pape François

Il s’était exposé au risque de faire mauvaise figure, mais il a insisté, et du paganisme et de l’idolâtrie il a trouvé pour sa fille la santé, et il a trouvé pour elle le Dieu vivant. C’est là le chemin d’une personne de bonne volonté, qui cherche Dieu et le trouve. Le Seigneur la bénit. Combien de personnes font ce chemin, et le Seigneur les attend ! Mais c’est l’Esprit Saint lui-même qui les pousse à faire ce chemin. Chaque jour dans l’Église du Seigneur, il y a des personnes qui font ce chemin, silencieusement, afin de trouver le Seigneur, parce qu’elles se laissent porter par l’Esprit Saint.

Pape François, Homélie, Sainte-Marthe, 13 février 2014, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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