De l’amour en toute chose

Bonjour les amis,

Commençons ce moment de prière avec le psaume du jour qui exprime notre admiration devant l’immensité de l’univers et notre étonnement renouvelé devant la place que Dieu y donne à l’homme. Seigneur, mets dans mon cœur respect et reconnaissance.
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen

« À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur ; tu l’établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds. Les troupeaux de bœufs et de brebis, et même les bêtes sauvages, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui va son chemin dans les eaux. » (Ps 8)

Aujourd’hui, Seigneur, je veux T’honorer avec mon cœur, mon âme et tout mon être, dans la vérité de ce que je suis. Regarde moins mes lèvres que mon cœur qui désire habiter Ta maison.
Fais, Seigneur, que je ne m’attache pas à mes petites habitudes mais que mon cœur soit chaque jour toujours plus attiré par Toi.

Dans l’évangile du jour, je retiens deux points qui me paraissent fondamentaux à méditer :

  • Les rites sont à notre service et ils ne font pas tout. Les événements de notre vie quotidienne viennent souvent perturber notre âme et nous sommes souvent impuissants face à nos doutes, nos faiblesses, nos limites ; nous avons une incapacité à comprendre le plus profond de nous-même.  Alors notre instinct naturel nous pousse à vouloir contrôler et dominer le monde divin, et nous en avons parfois l’impression en faisant bien nos rituels, en étant des « bons élèves » du Seigneur, nous pensons alors que Dieu nous bénit pour cela. Mais est-ce vraiment ce qu’il attend de nous ?
    Est-ce cela que Jésus a enseigné aux disciples ? Je n’y vois aucun rite ; par contre, il leur montre par l’exemple, la douceur, la patience, la foi, le don de soi, Il cherche à toucher le plus profond, le plus intime de nous-même, nos fragilités, c’est là qu’il nous attend. Alors, je ne pense pas que Jésus rejette les rites, ils sont même très importants, mais ils doivent être réellement et sincèrement vécus, emplis et habités par l’Esprit-Saint. De toute façon, nous savons tous que l’on ne peut pas tricher avec Dieu. Quand je prie, je prie intensément, je suis en vrai coeur à coeur avec le Seigneur et rien ne peut m’en distraire. Quand je dis que je prie pour quelqu’un, je le fais réellement. Quand je chante, je chante de tout mon corps, de tout mon cœur, quand je demande pardon, là encore je demande sincèrement au Seigneur de m’aider à ne pas rechuter, quand je donne, ma charité est emplie d’amour et d’humilité, quand je tends la main, c’est pour relever, faire grandir, quand je suis au service, je suis heureux d’être petit et humble serviteur… Et tout cela apporte une intense joie intérieure, une chaleur, une clarté, tout ce qui est trace de la présence de Dieu en nous. Je ne dirai qu’un mot : c’est beau !
  • Par ailleurs, et finalement pour aller dans le même sens de l’amour, nous voyons les autorités de Jérusalem qui cherchent absolument à trouver quelque chose à reprocher aux disciples. Leur a priori négatif les aveugle. N’est-ce pas aussi le cas pour nous ? Quand on a une impression positive que quelqu’un, ne sommes-nous nous pas plus tolérants, plus bienveillants vis-à-vis de cette personne ? Cette attitude n’est nullement naïve, c’est une posture choisie de bienveillance qui change totalement notre quotidien et celui des personnes qui nous entourent. Ayons comme le Seigneur, un regard bienveillant sur tous ceux qui nous entourent. Prenez le temps de lire le très beau chapitre 2 de l’évangile selon St Jean : « Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui. Celui qui déclare demeurer en lui doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché…Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute. Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. » (Jn 2, 5-11)

Seigneur, donne-nous de bien méditer les expressions de notre foi, aide-nous à ne pas avoir le comportement des pharisiens de tous les temps, à bien comprendre par exemple pourquoi nous allons à la messe, que nos actes de foi ne soient pas faits pour notre propre intérêt mais qu’ils soient sincèrement orientés vers leur finalité divine.
Tu nous as conçu à Ta ressemblance, pour aimer et simplement pour aimer. Donne-nous la grâce de ne jamais manquer de cet amour que nous devons à tous nos frères et sœurs, et en particulier nos anciens, et que nous sachions, par l’exemple, transmettre à nos proches cette envie d’aimer .
Tu vois notre cœur, chargé de souffrances et de peines. Nous Te le donnons, il est à Toi.
Et que Marie et Joseph nous aident à vivre à chaque instant en présence de Jésus, que l’Esprit Saint repose sur nous, afin que « tout ce que nous dirons et tout ce que nous ferons, soit toujours accompli au nom du Seigneur Jésus Christ, en offrant par lui notre action de grâce à Dieu le Père » (Col 3, 17).

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

A l’image de ton amour

Seigneur Jésus, tu nous as dit :
« Je vous laisse un commandement nouveau
Mes amis, aimez-vous les uns les autres.
Ecoutez mes paroles et vous vivrez. « 

Devant la haine, le mépris, la guerre
devant les injustices, les détresses
Au milieu de notre indifférence
Ô Jésus, rappelle-nous ta Parole !

Fais nous semer ton Evangile, fais de nous des artisans d’unité
Fais de nous des témoins de ton pardon, à l’image de ton amour.

Tu as versé ton sang sur une croix,
Pour tous les hommes de toutes les races,
Apprends-nous à nous réconcilier,
Car nous sommes tous enfants d’un même Père.

PREMIERE LECTURE

« Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1, 20 – 2, 4a)

Lecture du Livre de la Genèse

Quand il créa le ciel et la terre,
Dieu dit encore :
« Que les eaux foisonnent
d’une profusion d’êtres vivants,
et que les oiseaux volent au-dessus de la terre,
sous le firmament du ciel. »
Dieu créa, selon leur espèce,
les grands monstres marins,
tous les êtres vivants qui vont et viennent
et foisonnent dans les eaux,
et aussi, selon leur espèce,
tous les oiseaux qui volent.
Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu les bénit par ces paroles :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez les mers,
que les oiseaux se multiplient sur la terre. »
Il y eut un soir, il y eut un matin :
cinquième jour.
Et Dieu dit :
« Que la terre produise des êtres vivants
selon leur espèce,
bestiaux, bestioles et bêtes sauvages
selon leur espèce. »
Et ce fut ainsi.
Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce,
les bestiaux selon leur espèce,
et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce.
Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit :
« Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres
des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu dit encore :
« Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.
Ainsi furent achevés le ciel et la terre,
et tout leur déploiement.
Le septième jour,
Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite.
Il se reposa, le septième jour,
de toute l’œuvre qu’il avait faite.
Et Dieu bénit le septième jour :
il le sanctifia
puisque, ce jour-là, il se reposa
de toute l’œuvre de création qu’il avait faite.
Telle fut l’origine du ciel et de la terre
lorsqu’ils furent créés.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes » (Mc 7, 1-13)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

En ce temps-là,
les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem,
se réunissent auprès de Jésus,
et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas
avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées.
– Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs,
se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger,
par attachement à la tradition des anciens ;
et au retour du marché,
ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau,
et ils sont attachés encore par tradition
à beaucoup d’autres pratiques :
lavage de coupes, de carafes et de plats.
Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus :
« Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ?
Ils prennent leurs repas avec des mains impures. »
Jésus leur répondit :
« Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites,
ainsi qu’il est écrit :
Ce peuple m’honore des lèvres,
mais son cœur est loin de moi.
C’est en vain qu’ils me rendent un culte ;
les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.

Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu,
pour vous attacher à la tradition des hommes. »
Il leur disait encore :
« Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu
pour établir votre tradition.
En effet, Moïse a dit :
Honore ton père et ta mère.
Et encore :
Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.
Mais vous, vous dites :
Supposons qu’un homme déclare
à son père ou à sa mère :
“Les ressources qui m’auraient permis de t’aider
sont korbane, c’est-à-dire don réservé à Dieu”,
alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit
pour son père ou sa mère ;
vous annulez ainsi la parole de Dieu
par la tradition que vous transmettez.
Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)

Le formalisme religieux est un poison. Apparemment les pharisiens et les quelques scribes qui sont descendus de Jérusalem et abordent Jésus dans sa province de Galilée en sont pétris. Elle avait mauvaise réputation, cette Galilée, auprès des Juifs de la capitale. Les mauvais pratiquants et les païens y pullulaient. On y trouverait bien des gens qui ne respectent pas les règles, comme les disciples de Jésus. Ils ne sont pas dans les clous. Leur maître en est évidemment le responsable, c’est à lui que le reproche est adressé.

Accusé, Jésus ne cherche pas à se défendre. Il attaque, il dénonce, comme les prophètes de la tradition juive : « Vous vous réfugiez derrière les règles pour vous dispenser d’aimer vraiment, leur annonce-t-il. Et quelles règles ! Même pas celles de Moïse ! Celles que vous nous êtes données et qui vous font placer la religion là où elle n’a rien à faire. Quel est le plus important ? Venir en aide à ses vieux parents, ou remplir les caisses du Temple de Jérusalem pour se faire bien voir des grands prêtres et de leur entourage ? »

Selon Jésus, selon Paul, les règles tombent devant l’exigence de la charité. « Celui qui aime les autres a pleinement accompli la Loi », écrira Paul dans l’épître aux Romains (Rm 13,8). La vie selon l’Evangile consiste à inventer ce qui fait du bien à l’autre, non à obéir à des règles, surtout quand elles servent surtout à se donner bonne conscience.

Donne-nous, Seigneur, de pratiquer une charité inventive ; de prononcer des paroles, accomplir des gestes et respecter des silences qui permettent à l’autre de grandir. C’est moins rassurant que d’observer des commandements ou des règles, mais c’est cela que tu attends de nous.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. » Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » »

Les cinquième et sixième jours, fut créé le règne animal. Il y a eu comme une progression dans l’œuvre de création : des êtres inanimés aux êtres animés, des végétaux aux animaux, des plus petits aux plus grands. Nous, les humains, nous avons été créés comme un aboutissement de tout ce processus et, dans le même temps, sous un mode de rupture car nous sommes les seuls à avoir été faits à l’image de Dieu pour être à sa ressemblance. Nous sommes placés au centre de ces êtres créés comme chefs : tout fut donné à l’humain pour son épanouissement, sa vie et sa mission… Remarquons qu’il n’a été question que du monde visible : le ciel et la terre. Tout le reste, pour l’heure, a été passé sous silence. Ce récit veut nous dire combien nous sommes précieux pour Dieu.

Comme une mère, Dieu a préparé le trousseau pour notre avènement.
Que te manque-t-il ?

Seigneur, Tu m’aimes d’un Amour de prédilection. Sois béni.

Paroles du Pape François

Comme Lui a travaillé dans la Création, il nous a donné le travail, il nous a donné la mission de nous occuper de la Création. Non pas de la détruire; mais de la faire grandir, de s’en occuper, d’en prendre soin et de l’accompagner. Il a donné toute la Création pour en prendre soin et pour l’accompagner: c’est cela le don. Et finalement, «Dieu créa l’homme à Son image, homme et femme il les créa».

Pape François, Messe Chapelle Sainte-Marthe, 07 février 2017, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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