Que vienne en notre monde Ta guérison

Bonjour les amis,

Nous avons vécu aujourd’hui le sacrement des malades donné à cinq personnes de notre communauté : Marguerite, Adeline, Annie, Magdalena et Véronique. Nous Te prions Seigneur pour leur guérison, et pour celle de tous ceux qui n’ont pas pu ou pas osé faire cette démarche mais qui ont besoin de Toi.

 » Il est bon de fêter notre Dieu, il est beau de chanter sa louange : il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures. Il compte le nombre des étoiles, il donne à chacune un nom ; il est grand, il est fort, notre Maître : nul n’a mesuré son intelligence. Le Seigneur élève les humbles et rabaisse jusqu’à terre les impies. Entonnez pour le Seigneur l’action de grâce, jouez pour notre Dieu sur la cithare !  » Ps 146 (147a)

Seigneur, nous avons confiance en Toi, en ta tendresse de Père qui vient nous consoler et nous guérir, qui vient nous relever et nous faire vivre.

Nous te rendons grâce et nous nous offrons à Toi pour Te servir, humblement, sans chercher ni gloire, ni mérite, simplement pour l’amour de Ton nom, pour la réponse à cet appel que tu nous lances, pour cet amour du prochain que tu instilles en nos cœurs tout en douceur. Puissions-nous dire comme l’apôtre Paul :

« Frères, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée. Alors quel est mon mérite ? C’est d’annoncer l’Évangile sans rechercher aucun avantage matériel  »  (1 Co 9, 16-19)

Dans ce chemin, guide-nous. Que la prière soit le lieu d’un échange toujours renouvelé avec Toi. Comme Jésus se tournait vers son Père, ayons à cœur de nous tourner vers Toi chaque jour.

 » Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. » (Mc 1, 29-39)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

La guérison En ce Dimanche de la Santé, nous nous tournons vers Toi, oh notre Dieu, pour implorer Ta guérison, sur nos familles, sur nos enfants, sur toute personne en souffrance …

Nous implorons la guérison Sur nos familles sur nos enfants
Dans chaque vie chaque maison Vienne en nos coeurs la guérison

Abba Abba Tu nous prends dans Tes bras
Abba Abba nous avons foi en Toi

Aucun autre dieu, aucun autre roi
Donne guérison donne paix et joie
Ouvrons Lui nos bras Abba

PREMIERE LECTURE

« Je ne compte que des nuits de souffrance » (Jb 7, 1-4.6-7)

Lecture du livre de Job

Job prit la parole et dit :
« Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée,
il fait des journées de manœuvre.
Comme l’esclave qui désire un peu d’ombre,
comme le manœuvre qui attend sa paye,
depuis des mois je n’ai en partage que le néant,
je ne compte que des nuits de souffrance.
À peine couché, je me dis :
“Quand pourrai-je me lever ?”
Le soir n’en finit pas :
je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube.
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand,
ils s’achèvent faute de fil.
Souviens-toi, Seigneur : ma vie n’est qu’un souffle,
mes yeux ne verront plus le bonheur. »

– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies » (Mc 1, 29-39)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

En ce temps-là,
aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm,
Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean,
dans la maison de Simon et d’André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit,
elle avait de la fièvre.
Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
Jésus s’approcha,
la saisit par la main
et la fit lever.
La fièvre la quitta,
et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil,
on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal
ou possédés par des démons.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies,
et il expulsa beaucoup de démons ;
il empêchait les démons de parler,
parce qu’ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube.
Il sortit et se rendit dans un endroit désert,
et là il priait.
Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.
Ils le trouvent et lui disent :
« Tout le monde te cherche. »
Jésus leur dit :
« Allons ailleurs, dans les villages voisins,
afin que là aussi je proclame l’Évangile ;
car c’est pour cela que je suis sorti. »
Et il parcourut toute la Galilée,
proclamant l’Évangile dans leurs synagogues,
et expulsant les démons.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)

S’il fallait convaincre de l’utilité de la prière silencieuse, on ne trouverait pas de passage évangélique plus convaincant que celui-là. Jésus vient d’avoir une journée bien chargée à Capharnaüm, la ville où résidait Simon-Pierre. Après avoir exorcisé un possédé dans la synagogue, il a guéri la belle-mère de son disciple. Cela s’est su. Le soir venu, le repos sabbatique ayant pris fin, on lui a amené de nombreux malades, handicapés et possédés. Il les a tous rétablis. On peut dire que cette journée à Capharnaüm fut un franc succès. Jésus avait alors dormi chez Pierre, prenant un repos bien mérité.
Mais ce succès lui-même l’interrogeait. Il ne pouvait en rester là. Au cœur de la nuit, à tâtons, il enjamba sans doute quelques corps allongés sur les nattes recouvrant le sol de la chambre où ses compagnons étaient encore couchés, et il se glissa dehors. Dans les collines qui surplombent la petite ville, il trouva le lieu idéal pour vivre avec son Père un moment d’intimité privilégié.
Au matin, son absence intrigua. On avait encore besoin de lui pour qu’il opère d’autres guérisons. Quand on finit par le retrouver, il avait pris une décision forte : quitter la ville, aller prêcher la Bonne Nouvelle du Règne de Dieu dans d’autres villes et villages. S’il restait à Capharnaüm, il serait trop victime de son succès.
Oui, le succès peut être un piège. S’il nous atteint, n’en soyons pas dupes.
Et, que nous ayons du succès ou non, sachons prendre de longs moments de prière, dans un endroit où nous ne serons pas dérangés, pour avoir de l’intimité avec Celui qui nous donne la vie et vers qui doit tendre toute notre existence. La qualité de notre vie est à ce prix-là.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Job prit la parole et dit : « Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée, il fait des journées de manœuvre. Comme l’esclave qui désire un peu d’ombre, comme le manœuvre qui attend sa paye, depuis des mois je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance. » »

Job est broyé par la souffrance. Et dans le même temps, il est acculé par ses amis. Il cherche à comprendre ce qui lui arrive et quel est le sens de sa vie.
Nous pouvons nous sentir rejoints par ce cri de Job. Car, bien souvent, nous nous sentons malmenés par la vie. Nous traînons notre existence et elle nous pèse comme une besogne. Nous faisons des journées de manœuvre car, écrasés de différents maux, nous avons du mal à nous projeter dans l’avenir : « À peine couché, je me dis : “Quand pourrai-je me lever ?” Le soir n’en finit pas : je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube. » Le comble, c’est que le présent n’offre aucune consolation : il est plus rapide que la navette du tisserand, il s’achève faute de fil. Tandis que le passé est une moisson d’échecs. Beaucoup s’écrient : « Depuis des mois, je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance. » Ainsi, la peine que nous nous donnons, comme celle que nous subissons, semble vaine.
Nous pouvons nous réjouir d’entendre ce cri de l’humanité souffrante résonner dans la Parole de Dieu. C’est le signe que nous pouvons, mieux nous devons, pousser vers Dieu tous nos cris. Il n’en est aucun que Dieu ne puisse pas entendre ! Ces cris, Dieu les attend ; ces cris, Dieu les désire ; ces cris, Dieu les comprend… De plus nos cris de désespoir peuvent bel et bien Lui parvenir comme l’expression d’une espérance en quête.
Nous pouvons nous réjouir de n’être pas seuls à crier, de nous savoir devancés et rejoints par Job. Mais beaucoup plus encore par Dieu Lui-même. Ce cri, qui retentit dans sa Parole, est aussi le sien ! Dieu ne fait pas que nous laisser la possibilité de crier. Dieu ne fait pas qu’entendre notre cri. En son Fils Unique, mort et ressuscité pour nous, Dieu crie avec nous et pour nous au quotidien. Dieu adopte notre cri pour que nous adoptions le sien, pour que nous nous tournions vers Lui dans un colloque intérieur.
Le cri de Dieu, c’est un silence déchirant.

Souviens-toi, Seigneur : ma vie n’est qu’un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur.

Paroles du Pape François

La foule, marquée par des souffrances physiques et des pauvretés spirituelles, constitue, pour ainsi dire, «l’environnement de vie» où se réalise la mission de Jésus, faite de paroles et de gestes qui guérissent et consolent. Jésus n’est pas venu apporter le salut dans un laboratoire; il ne prêche pas dans un laboratoire, séparé des gens: il est au milieu de la foule! Au milieu du peuple! Pensez que la plus grande partie de la vie publique de Jésus s’est passée sur la route, parmi les gens, pour prêcher l’Evangile, pour guérir les blessures physiques et spirituelles.

Pape François, Angélus, 04 Février 2018, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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