Bonjour les amis,
Seigneur, aide-moi à vivre ma foi chrétienne avec conviction et authenticité.
Donne-moi le courage de témoigner de ton amour par la pureté et la sincérité de mon amour pour chacun de mes frères.
En ce dimanche l’évangile nous montre l’autorité de Jésus, une autorité dans sa manière d’enseigner et son pouvoir sur les démons, une autorité qui surprend les personnes présentes, et les laissent déboussolées et ne sachant pas comment réagir. Jésus dérange, par la nouveauté, la radicalité et la vérité de son discours, appuyé par des actes extraordinaires. Du coup, certains réagissent positivement et d’autres, pour diverses raisons, n’arrivent pas à accepter l’originalité du message et l’action de Jésus dans ce monde.
Et nous, quand nous entendons ou lisons l’évangile, acceptons-nous de nous laisser surprendre, voire déranger, par des paroles que parfois nous ne comprenons pas immédiatement ? Acceptons-nous de faire confiance à Jésus qui veut nous emmener plus loin que ce que nous pourrions imaginer, ou plus loin que nous voudrions, ou même de cheminer avec Lui sans savoir où Il veut nous emmener ?
Et sans réellement comprendre la parole, comment en parler ou témoigner de son impact dans notre Vie ? La Parole est-elle fait pour être comprise ? La confiance commence peut-être là… Jésus nous invite avant tout à vivre notre foi, pas uniquement à en parler, et parfois mal en parler, avec des mots qui enferment, à tenter d’expliquer les mystères, la foi, le Royaume… tout ce qui est grâce et pour lesquels les mots ne servent à rien.
Jésus nous invite avant tout, à replonger aux sources de notre foi, l’amour de Dieu, et donc à mettre l’amour au cœur de notre vie. Alors, habité par cet amour, tout ce que nous pourrons dire ou faire avec conviction et authenticité, pourra toucher les cœurs. A l’image des nombreux saints reconnus qui étaient loin d’être parfaits, mais qui ont vécu leur foi et l’amour véritable, de façon pleine et authentique. Ils sont devenus de vrais exemples pour nous, par leur vie et leurs écrits, et malgré des chemins parfois chaotiques, mais toujours habités de Dieu et en chemin vers la Lumière.
N’ayons pas peur d’être dans ce monde des signes de contradiction, des lumières qui brillent dans les ténèbres, des ouvriers du Seigneur, des soldats de l’amour !
» Tais-toi ! » Nous vous invitons à relire le partage d’hier : Un grand calme
Nous vous invitons enfin à lire cette homélie du jour diffusée sur France 2 : Cri, parole, autorité
« Tais-toi ! » Dans la langue de l’Évangile, le verbe employé par Jésus est plus familier, plus rude encore. Il pourrait se traduire par : « ferme-la ! » Quand Jésus s’adresse aux esprits impurs, aux démons, il n’est pas poli, il ne fait pas dans la dentelle et ne prend pas de gants. Jésus impose le silence, non pas à l’homme rencontré dans la synagogue de Capharnaüm, mais à l’esprit hostile et maléfique qui le tourmente et qui parle à sa place.
Car il parle, cet esprit, il parle même fort bien, en apparence du moins. C’est un savant, sûr de lui : « je sais qui tu es », et sa connaissance de « Jésus de Nazareth », comme il le nomme avec exactitude, pourrait sembler une authentique affirmation de foi : « tu es le Saint de Dieu. » Dans cette synagogue où tous sont frappés, comme bouche bée, par l’enseignement de Jésus et son autorité, l’esprit impur est le seul à prendre la parole. Mais s’agit-il vraiment d’une parole ? Non, c’est tout le contraire, car en réalité, l’esprit impur, le démon, ne parle pas : il crie. Tout son discours n’est qu’un cri qui se donne des airs de parole, qui fait semblant de poser des questions à Jésus et de dire la vérité sur ce qu’il est. Cependant il se trahit lui-même, ce cri déguisé en parole. Vous l’avez remarqué, l’esprit impur tantôt dit « nous », tantôt dit « je » : en fait, il ne sait pas s’il est un ou plusieurs, singulier ou pluriel. Il n’est donc pas un sujet et, sans sujet, il ne peut y avoir de parole. La toute première question qu’il pose à Jésus : « que nous veux-tu ? », littéralement : « quoi entre nous et toi ? », cette question n’en est pas une, puisque c’est un refus de toute relation, donc de tout dialogue ou conversation, de tout échange de paroles.
« Tais-toi ! Sors de cet homme. » D’un coup, sans ménagement, Jésus met fin à la fausse parole de l’esprit impur qui, d’ailleurs, n’est plus qu’un « grand cri » lorsqu’il sort de cet homme. Fini le beau discours qui prétendait savoir et dire qui est Jésus pour mieux le rejeter. Finie l’illusion d’une parole articulée qui n’était que division, confusion et haine. L’homme, dont nous ne connaissons pas le nom, peut-être parce qu’il est un peu chacun de nous, est rendu à lui-même : il peut désormais être le sujet de sa propre parole et de ses actes.
Et si c’était cela l’autorité ? Si c’était cela, l’enseignement « nouveau » qui a tellement frappé les auditeurs de Jésus jusqu’à les stupéfier ? Jésus est la Parole en personne, il est la Parole même de Dieu qui fait taire, qui expulse les fausses paroles, mais qui, ainsi, rend la parole, la vraie parole humaine, et donc la liberté, à ceux qui ne l’avait plus, liés, possédés qu’ils étaient par un autre ou par d’autres qu’eux-mêmes.
Or voici que les disciples de Jésus, d’abord sidérés et muets, se mettent à parler eux aussi. Certes, c’est une parole encore un peu timide, balbutiante, un étonnement, une interrogation : « qu’est-ce que cela ? » Mais cette question, pour le coup, en est bien une, elle est vraiment parole, car ils se la posent les uns aux autres dans un dialogue, une recherche commune tout orientée vers ce Jésus qu’ils se sont mis à suivre.
Qu’attendons-nous, frères et sœurs, pour rejoindre cette grande conversation des disciples du Christ qui se poursuit tout au long des âges, qu’attendons-nous pour nous réjouir de cette parole libre que Jésus nous donne et nous redonne, qu’attendons-nous pour nous étonner et nous émerveiller à notre tour : « un enseignement nouveau, donné avec autorité ! »
Seigneur, j’ai souvent du mal à vivre ma foi de façon cohérente et sincère. Le monde dans lequel je vis cherche à me tirer sans cesse de l’autre côté, à penser constamment à moi-même, à mon plaisir, mes satisfactions, mon propre bonheur. Aide-moi à ne pas avoir peur de vivre l’Évangile de façon radicale ; à aimer mon prochain comme toi tu nous as aimés. Aide-moi à comprendre que « C’est en se donnant que l’on reçoit, c’est en s’oubliant que l’on se retrouve, c’est en pardonnant que l’on est pardonné, c’est en mourant que l’on ressuscite à la vie éternelle. » (Prière de saint François d’Assise) https://www.regnumchristi.fr/
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Tu es Saint, Dieu de l’univers … Un homme tourmenté a su te reconnaître. Et moi, saurais-je te voir tel que tu es, le Saint des Saints, si tu venais à moi ?
Tu es Saint, Dieu de l’univers
Hosanna au plus haut des cieux,
au plus haut des cieux.
Le Ciel et la Terre sont remplis
de ta gloire, de ta gloire.
Béni soit celui qui vient dans le nom
du Seigneur, du Seigneur.
Tu es Saint, Dieu de l’univers
Tu es Saint, Dieu de l’univers
Hosanna au plus haut des cieux,
au plus haut des cieux.
PREMIERE LECTURE
« Je ferai se lever un prophète ; je mettrai dans sa bouche mes paroles » (Dt 18, 15-20)
Lecture du livre du Deutéronome
Moïse disait au peuple :
« Au milieu de vous, parmi vos frères,
le Seigneur votre Dieu
fera se lever un prophète comme moi,
et vous l’écouterez.
C’est bien ce que vous avez demandé au Seigneur votre Dieu,
au mont Horeb, le jour de l’assemblée, quand vous disiez :
“Je ne veux plus entendre la voix du Seigneur mon Dieu,
je ne veux plus voir cette grande flamme,
je ne veux pas mourir !”
Et le Seigneur me dit alors :
“Ils ont bien fait de dire cela.
Je ferai se lever au milieu de leurs frères
un prophète comme toi ;
je mettrai dans sa bouche mes paroles,
et il leur dira tout ce que je lui prescrirai.
Si quelqu’un n’écoute pas les paroles
que ce prophète prononcera en mon nom,
moi-même je lui en demanderai compte.
Mais un prophète qui aurait la présomption de dire en mon nom
une parole que je ne lui aurais pas prescrite,
ou qui parlerait au nom d’autres dieux,
ce prophète-là mourra.” »
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Il enseignait en homme qui a autorité » (Mc 1, 21-28)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm.
Aussitôt, le jour du sabbat,
il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement,
car il enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue
un homme tourmenté par un esprit impur,
qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ?
Es-tu venu pour nous perdre ?
Je sais qui tu es :
tu es le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement :
« Tais-toi ! Sors de cet homme. »
L’esprit impur le fit entrer en convulsions,
puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur
et se demandaient entre eux :
« Qu’est-ce que cela veut dire ?
Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité !
Il commande même aux esprits impurs,
et ils lui obéissent. »
Sa renommée se répandit aussitôt partout,
dans toute la région de la Galilée.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)
Il y a plein d’étonnements dans ce récit qui se déroule à Capharnaüm dans la synagogue un jour de Sabbat ! Les auditeurs de Jésus sont d’abord stupéfaits de son enseignement ! Ils distinguent chez lui une autorité différente de celle des scribes. Puis, les auditeurs sont encore frappés d’étonnement après l’exorcisme que fait Jésus et s’interrogent à son sujet : « Qu’est-ce que cela ? Voilà un enseignement nouveau, plein d’autorité ! Il commande même aux esprits impurs et ils lui obéissent ! »
L’autorité de Jésus pose question, interpelle, étonne ! Et c’est l’Esprit impur qui dit vrai sur l’identité de Jésus. Il sait qui il est et quelle est sa mission. Jésus est venu pour sa perte.
L’homme qui avait cet esprit impur n’a pas d’épaisseur dans ce récit, il n’est le sujet d’aucune parole. L’esprit impur produira d’ailleurs un cri et non une parole articulée en sortant de l’homme. Il est vaincu !
L’acte que fait Jésus est interprété par ceux qui sont là comme un enseignement « nouveau ». En effet, la nouveauté surgit en Jésus, cette nouveauté qui a autorité sur l’esprit impur, sur ce qui muselle l’humain, le tient, le tenaille. Cette nouveauté est celle de l’irruption en Jésus du règne de Dieu qui s’est approché comme il l’avait lui-même annoncé précédemment au verset quinze de ce même chapitre un.
Les personnes présentes ce jour-là dans la synagogue sont doublement étonnées par Jésus, à cause de son autorité, de son enseignement, de son exorcisme. Ils se laissent étonner et questionner. Ce n’est pas le cas de l’Esprit impur qui sait et dit qui est Jésus. Jésus lui commande de se taire car cette déclaration ne relève pas du processus de révélation, elle pourrait même faire écran, et ne pas permettre aux auditeurs que nous sommes de nous laisser dans un premier temps étonner, questionner comme la foule par Jésus.
C’est un texte qui nous propose de ne pas enfermer Jésus trop tôt dans une définition, dans des titres théologiques mais plutôt de se laisser étonner par son enseignement et ses actes. C’est une invitation à poursuivre la lecture de l’Evangile de Marc pour découvrir, chemin faisant, qui est Jésus.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Au milieu de vous, parmi vos frères, le Seigneur votre Dieu fera se lever un prophète comme moi, et vous l’écouterez. C’est bien ce que vous avez demandé au Seigneur votre Dieu, au mont Horeb, le jour de l’assemblée, quand vous disiez : « Je ne veux plus entendre la voix du Seigneur mon Dieu, je ne veux plus voir cette grande flamme, je ne veux pas mourir ! » »
Après en avoir fait l’expérience à l’Horeb, le Peuple redoute la voix de Dieu. Le Peuple ne veut plus être en contact avec la magnificence de Dieu. Cette majesté lui fait prendre conscience de son néant et s’en effraie. Alors, il choisit de réduire à néant la Parole de Dieu. Ce qui lui fait peur, paradoxalement, ce n’est pas ce que Dieu dit, c’est la manière dont Il le dit ! Nous sommes de ce Peuple. Nous redoutons certaines manifestations de Dieu. Par exemple, certains se disent prêts à lire la Parole de Dieu, à la méditer personnellement mais ils ne jugent pas nécessaire de participer à l’assemblée dominicale. Il ne veulent pas que la Parole retentisse en eux de façon solennelle. Ils ne veulent pas de ce contact avec Dieu qui ne leur parle plus seulement par des mots mais, aussi, par la vie d’une communauté. Le Seigneur ne désire pas terroriser son Peuple. Il veut qu’il reçoive son message et qu’il vive. Sa Parole est vie. C’est pour cette raison qu’Il choisit et envoie ses prophètes. Dieu a accepté que sa Parole soit portée par une voix humaine. Dès cet instant, les paroles des hommes sont devenues paroles de Dieu. C’est une préfiguration de l’Incarnation. Dieu s’abaisse pour se faire proche. Ce faisant, Il exauce aussi le vœu de son Peuple : « Je ne veux plus entendre la voix du Seigneur mon Dieu. » Nous voyons ici la merveille de l’œuvre de Dieu : alors qu’en réalité le Peuple veut mettre une distance entre Dieu et lui, Dieu trouve plutôt le moyen de se faire plus proche de lui. Car, le véritable problème de son Peuple, c’est qu’il ne veut pas écouter la Parole du Seigneur. Son cœur est insensible à sa Parole. Ce Peuple cherche les moyens de ne pas être rejoint, touché, atteint par la Parole ! Comme le Peuple d’Israël, nous crions que nous ne voulons pas mourir ! Or, il nous faut mourir à la Parole de Dieu pour vivre. Nous ne voulons pas mourir ! Mais, en réalité, nous sommes, souvent, déjà morts à la vie de Dieu. Nous sommes prisonniers de l’Ennemi à travers nos péchés et la Parole de Dieu nous est étrangère. Alors comme Adam, quand résonne la voix de Dieu dans le jardin de notre vie ou de notre cœur, nous avons peur et nous allons nous cacher ! NOUS NE VOULONS PAS ÉCOUTER DIEU. Dieu accepte alors de mourir à Lui-même pour nous rejoindre : Il devient l’un de nous pour ne pas être loin de nous.
La mort pour la Vie et la vie pour la Mort s’affrontent dans notre relation à Dieu.
Quelle mort as-tu choisie ?
« Si quelqu’un n’écoute pas les paroles que ce prophète prononcera en mon nom, moi-même je lui en demanderai compte. Mais un prophète qui aurait la présomption de dire en mon nom une parole que je ne lui aurais pas prescrite, ou qui parlerait au nom d’autres dieux, ce prophète-là mourra. »
Dieu engage notre responsabilité. Il nous fait comprendre encore aujourd’hui que ce n’est pas le fait d’entendre sa voix qui entraînerait notre mort mais plutôt le contraire : notre surdité nous tue. Cela vaut autant pour nous tous que pour chacun et plus particulièrement pour le prophète. Ainsi, nul n’est prophète s’il n’écoute Dieu ; et écouter la Parole de Dieu, c’est, en même temps, recevoir une mission prophétique !
La Parole de Dieu est la Vie.
Qu’est devenue ta vie prophétique depuis ton baptême ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, Notre-Dame de l’écoute, et par saint Joseph, fais-nous porter ta Parole.
Paroles du Pape François
Ecoutons la Parole de Jésus et demandons-lui la guérison
L’évangéliste Marc nous aide à mieux connaître Jésus en le décrivant dans la synagogue de Capharnaüm, où il enseigne et délivre un homme d’un esprit impur. «La prédication et l’œuvre thaumaturgique» apparaissent comme deux piliers du ministère public du Seigneur.
Venu pour dissiper les ténèbres
Jésus se distingue des scribes car il prêche «avec une autorité qui lui est propre». «Il a la même autorité de Dieu qui parle», a insisté le Pape François. Et c’est en effet par sa parole, signe de sa divinité, qu’il délivre l’homme de l’emprise du Malin. La parole de Jésus «opère ce qu’elle dit. Parce qu’Il est le prophète définitif», annoncé par Moïse, c’est-à-dire «le Fils de Dieu qui sauve».
Les guérisons quant à elles montrent que «la prédication du Christ est destinée à détruire le mal présent dans l’homme et dans le monde». Satan est défait lorsque Jésus parle, en lui ordonnant de se taire et de quitter ce monde. L’homme est alors «transformé en une nouvelle personne». On comprend aussi que la logique du diable est totalement opposée à celle de Jésus. «Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth? Es-tu venu pour nous perdre?», demande en criant l’esprit impur au Seigneur. «Entre eux il n’y a rien en commun, l’un est l’opposé de l’autre», a souligné le Pape.
Jésus attire donc «les gens avec son autorité et il est aussi le prophète qui libère», a-t-il résumé.
Soyons interpellés par l’Évangile
François a ensuite invité les fidèles à écouter à leur tour les paroles de Jésus, par exemple en portant toujours sur soi, dans la poche ou dans son sac, un «petit Évangile». Il faut aussi demander à Jésus de nous guérir de nos péchés et de nos maladies spirituelles, par des mots simples: «Jésus, tu es le prophète, le Fils de Dieu, celui qui a été promis pour nous guérir. Guéris-moi!»
Le Saint-Père a conclu sa méditation en se tournant vers la Vierge Marie, qui par son exemple de disponibilité et de fidélité, peut nous aider à «expérimenter dans notre vie les signes du salut».
Le Pape institue une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées
Au terme de l’Angélus de ce dimanche, le Saint-Père a annoncé l’institution d’une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui sera célébrée par toute l’Église le 4e dimanche de juillet, aux alentours de la mémoire liturgique des saints Joachim et Anne, grands-parents de Jésus.
En cette année spéciale “Saint Joseph”, qui sera également, à partir du 19 mars, une année “Famille Amoris Laetitia”, les grands-parents et les personnes âgées seront mis à l’honneur le 4e dimanche de juillet. Cette Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées sera célébrée par toute l’Église chaque année à cette date, comme l’a expliqué aujourd’hui le Pape François, après la prière de l’angélus. Les parents de la Vierge Marie, saints Joachim et Anne, sont fêtés le 26 juillet.
«La vieillesse est un don»
«Après-demain, le 2 février, nous célébrerons la fête de la Présentation de Jésus au Temple, lorsque Siméon et Anne, tous deux âgés, éclairés par le Saint-Esprit, ont reconnu Jésus comme le Messie», a expliqué le Pape. «L’Esprit Saint suscite encore des pensées et des paroles de sagesse chez les personnes âgées: leur voix est précieuse car elle chante les louanges de Dieu et garde les racines des peuples. Ils nous rappellent que la vieillesse est un don et que les grands-parents sont le lien entre les différentes générations, pour transmettre aux jeunes l’expérience de la vie et de la foi. Les grands-parents sont souvent oubliés et nous oublions cette richesse de préservation des racines et de transmission», a regretté le Souverain Pontife. Annonçant ensuite l’institution de cette journée mondiale, le Saint-Père a souligné combien il est important «que les grands-parents rencontrent les petits-enfants et que les petits-enfants rencontrent les grands-parents, car – comme le dit le prophète Joël – les grands-parents avant les petits-enfants rêveront, ils auront des songes et les jeunes, prenant la force de leurs grands-parents, iront de l’avant, ils prophétiseront».
Pape François, Angelus, 31 Janvier 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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