Un grand calme

Bonjour les amis,

Comme au début de chaque temps de prière, disposons-nous intérieurement pour accueillir le Seigneur. Seigneur, nous croyons que Tu es là, que Tu nous vois, que Tu nous écoutes. Nous voulons nous donner tout à Toi pour partager ce moment ensemble.
Demandons-Lui la grâce de trouver la paix au milieu de nos tempêtes.
Faisons lentement le signe de croix. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

« Je crois en Dieu le Père Tout-puissant… » et « Que Ta volonté soit faite » Des prières que nous connaissons par cœur et que nous disons à chaque messe. Croire en Dieu, en Son infinie puissance, en son amour pour accepter sa volonté, de belles affirmations de notre foi… dans la paix de l’église et quand tout va bien. Mais qu’en est-il au milieu de nos tempêtes, de nos nuits, quand les problèmes et catastrophes s’accumulent ? Quand plus rien ne fonctionne dans notre vie, le travail, les relations, la famille, la santé, et que nous sommes perdus, déboussolés « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »

N’avons pas nous aussi tendance à parfois à nous sentir délaissés et à douter de l’Amour, « Dieu laisse faire, Il se fout de nous ! » ou même de nous demander « qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela ? » comme si Dieu nous punissait. Nos cris d’incompréhension sont les échos de nos fragilités, de nos peurs.
Les tempêtes sont pourtant des situations qui doivent nous conduire à manifester, ou non, notre foi en Jésus, celui que nous disons suivre. Sommes-nous juste des curieux de la foi ou de véritables croyants ? Il est humain que notre chemin de foi, comme celui parcouru par les disciples, passe par de nombreuses étapes d’enthousiasme, de doutes, de colères… tout ce qui fait la vie.
Mais pourquoi doutons-nous, alors que nous avons tous, dans nos vies, eu de nombreuses preuves de la présence de Dieu dans les bons et les mauvais moments ? Et comment réagir quand nous doutons ?
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »
Une proposition que j’utilise souvent : « Silence, tais-toi ! » Cette voix forte, ce cri de l’intérieur que je fais au malin et qui stoppe ces discours, ces égarements intérieurs. Couper court, puis considérer objectivement la situation et la remettre entre les mains du Seigneur. Aux multiples assauts du malin, nous devons répondre dans la simplicité, le recueillement, et la paix que seul Dieu peut nous donner. Et prier, simplement, avec un texte ou un verset de la Parole par exemple. Enfin, après avoir rétabli le calme en nous, oser vivre et faire l’expérience que notre vie est entre les mains de Dieu.
Essayez, cela change la vie, en tous cas la manière de la vivre, et nous permet de vivre apaisés et confiants, non pas rongé par les doutes et les peurs mais habité d’une paix et d’une confiance, non pas dans les ténèbres mais en pleine lumière, c’est-à-dire d’être réellement vivant !

Demandons au Seigneur encore plus de foi. Comme le dit la 1ère lecture : « la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. »

Seigneur, augmente en nous la foi.
Seigneur, nous Te confions nos peurs, nos doutes, nos agitations; nous voulons les traverser avec Toi.
Donne-nous la tranquillité, la paix, le repos de celui met toute sa confiance en Toi.
Seigneur, nous voulons vivre les tempêtes de notre vie avec Toi, avec Ta grâce.
Nous remettons notre vie entre Tes mains, Toi qui nous conduit vers des eaux tranquilles.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

P.S. La photo a été prise par Guy Wurth et publiée avec son autorisation – admirez ses photos d’Alsace et des Vosges sur https://alsacevosges.fr

CHANT

Dans ta main sûre et tranquille

Dans ta main sûre et tranquille Nous reposons
Comme un oiseau au creux du rocher,
Car tes pensées Sont au-delà de nos pensées,
Ta miséricorde nous conduit
Tant que dure pour nous Ton aujourd’hui.

PREMIERE LECTURE

« Il attendait la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte » (He 11, 1-2.8-19)

Lecture de la lettre aux Hébreux

Frères,
la foi est une façon de posséder ce que l’on espère,
un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens,
c’est à cause de leur foi.
Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu :
il partit vers un pays
qu’il devait recevoir en héritage,
et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré dans la Terre promise,
comme en terre étrangère ;
il vivait sous la tente,
ainsi qu’Isaac et Jacob,
héritiers de la même promesse,
car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations,
la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance
parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort,
a pu naître une descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
une multitude innombrable.
C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses,
qu’ils sont tous morts ;
mais ils l’avaient vue et saluée de loin,
affirmant que, sur la terre,
ils étaient des étrangers et des voyageurs.
Or, parler ainsi, c’est montrer clairement
qu’on est à la recherche d’une patrie.
S’ils avaient songé à celle qu’ils avaient quittée,
ils auraient eu la possibilité d’y revenir.
En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure,
celle des cieux.
Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu,
puisqu’il leur a préparé une ville.
Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve,
Abraham offrit Isaac en sacrifice.
Et il offrait le fils unique,
alors qu’il avait reçu les promesses
et entendu cette parole :
C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom.
Il pensait en effet
que Dieu est capable même de ressusciter les morts ;
c’est pourquoi son fils lui fut rendu :
il y a là une préfiguration.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4, 35-41)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

   Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples :
« Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était,
dans la barque,
et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête.
Les vagues se jetaient sur la barque,
si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière.
Les disciples le réveillent et lui disent :
« Maître, nous sommes perdus ;
cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer :
« Silence, tais-toi ! »
Le vent tomba,
et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit :
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ?
N’avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d’une grande crainte,
ils se disaient entre eux :
« Qui est-il donc, celui-ci,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père François Lestang (RCF)

Une semaine s’achève, un mois touche à sa fin, et Jésus dit à ses disciples « Passons sur l’autre rive ». Mais passer à autre chose, ce n’est pas toujours facile. Dans l’évangile, c’est une tempête, dans nos vies cela peut être un regret, ou une anxiété, avec peut-être la peur de périr si on quitte le passé bien connu ou si l’on entre en terre étrangère. Les disciples de Jésus sont des pécheurs, habitués à naviguer et à jeter leurs filets dans les eaux proches de la rive ; mais maintenant il faut quitter la rive, et traverser, passer à cette nouvelle semaine, bientôt à ce nouveau mois.
Du côté de Jésus, par contre, ni peur ni inquiétude. Il s’est remis si complètement à ses disciples que le voilà paisiblement endormi dans la barque, au beau milieu de la tempête, dans la pluie et la mer démontée, au point que la barque se remplit d’eau. Et Jésus dort, confiant en son Père, mais surtout confiant en ses disciples. C’est bien ce qui ressort de sa surprise, lorsqu’il leur dit, après avoir apaisé les éléments : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Jésus a choisi les Douze pour être avec lui, pour proclamer le royaume comme lui, pour chasser les démons comme lui ; cela, ils le feront au long de l’évangile. Mais ils n’ont pas cru que leur autorité sur les esprits s’étendait aussi au vent et à la mer, et ils ont soupçonné que Jésus était prêt à les laisser mourir, alors qu’il leur donnait l’occasion d’exercer leur foi, pour déplacer les montagnes, pour calmer les tempêtes. Ce soupçon, on le retrouve à la fin du texte : au lieu de se réjouir du calme revenu, les disciples sont saisis de cette crainte que Jésus cherche à faire disparaître, par la foi.
Seigneur, je voudrais te présenter en ce matin mes craintes et mes inquiétudes, pour cette traversée qu’est ma vie. J’entends que tu as confiance en moi, donne-moi d’exercer ma confiance à ton école, pour apaiser les vents intérieurs qui m’agitent et pour bénir ton Père, dont le règne vient sur la mer, sur la terre comme dans les cieux.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Frères, la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi. »

Nous découvrons, ici, la puissance et l’action de la foi. La foi donne consistance à l’avenir. En elle, ce à quoi le cœur ou l’âme aspire devient motif de satisfaction et d’action de grâce. La foi rend visible l’invisible. Elle fait accéder à une connaissance intérieure. Elle donne de savoir que la réalité dépasse ce qui tombe sous les sens. Elle met en harmonie le présent et l’avenir, le visible et l’invisible, le désir et la possession. C’est dans la foi que nous pouvons trouver la force en toute circonstance, la ferme conviction aux heures d’épreuves. C’est elle qui nous rend agréables à Dieu.
Avec les exemples d’Abraham, d’Isaac et de Sara, il nous est montré que c’est dans la foi que nous pouvons accueillir la Parole de Dieu en toute humilité et confiance totale et inébranlable. Avec ces patriarches, la foi n’est que grâce. C’est elle qui met en marche, laissant à Dieu le privilège de fixer le terme de notre pèlerinage. C’est ainsi qu’Abraham « partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait. » Ce pèlerinage extérieur n’est possible que parce que le cœur est arrivé à destination : il est désormais établi en Dieu. Dans la foi, les impossibilités deviennent des lieux de fécondité où la grâce de Dieu et la responsabilité humaine s’embrassent.

Qui manque de foi manque de tout.

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, et à leur suite, je crois en Toi.

Paroles du Pape François

Voilà une image concrète de l’Eglise: une barque qui doit affronter les tempêtes et qui semble parfois sur le point d’être renversée. Ce qui la sauve ne sont pas les qualités et le courage de ses hommes, mais la foi, qui permet de marcher également dans l’obscurité, dans les difficultés. La foi nous donne la certitude de la présence de Jésus toujours à nos côtés, de sa main qui nous prend pour nous soustraire au danger. Nous sommes tous sur cette barque, et là, nous nous sentons en sécurité en dépit de nos limites et de nos faiblesses. Nous sommes en sécurité surtout lorsque nous savons nous mettre à genoux et adorer Jésus, l’unique Seigneur de notre vie.

Pape François, Angélus, 10 août 2014, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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