Bonjour les amis,
Aujourd’hui, Jésus enseigne avec autorité et libère un homme du démon qui l’habite. Seigneur, donne-nous d’entendre ce que Tu veux nous enseigner, et libère-nous de nos démons.
Méditons ces belles paroles de la 1ère lecture du jour : « Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ; tu as mis sous ses pieds toutes choses. »
« Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée. » (He 2, 5-12)
Dans l’évangile, nous pouvons contempler l’autorité qu’inspire Jésus. Hier, c’était sur ses premiers disciples qui le suivirent spontanément. Aujourd’hui son autorité dans son enseignement et surtout dans l’expulsion des démons. Cela a du plus que toucher et impressionner les contemporains de Jésus et les faire penser, en voyant les éléments lui obéir, que Jésus avait des qualités exceptionnelles et une puissance surnaturelle. Pour nous, croyants, nous y reconnaissons la puissance de Dieu à l’œuvre dans le monde et dans nos existences, même si accepter cette autorité n’est pas chose si facile, car cette puissance divine est une remise en cause de notre monde et de notre environnement. Mais c’est aussi la condition sine qua non pour laquelle nous pouvons être sauvés.
Accepter l’autorité de Dieu pour nous et entrer dans sa confiance sont les conditions pour se laisser sauver.
Pouvons-nous faire mémoire de paroles de l’Écriture qui nous ont touché et rejoint ? ou de moments où nous avons été libéré d’un poids qui nous empêchait d’avancer ou de chaînes qui nous entravaient ?
Y a-t-il actuellement un démon qui nous habite, quelque chose qui nous envahit, nous bloque, nous préoccupe ? Ou quelque chose, par exemple un travers, qui nous empêche d’avancer sur notre chemin de vie ? Présentons tout cela au Seigneur pour qu’il nous en libère avec autorité et rendons grâce à Dieu.
Finissons ce moment de prière en parlant au Christ de ce qui nous habite en ce moment, en lui redisant une parole qui nous a marqué, en lui rendant grâce pour ce qu’il est et fait dans notre vie, et demandons-lui de nous éclairer si nous n’y voyons pas clair sur son action.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Qui est l’homme ?
Le fruit de nos vies déposé ici, tu changes nos pains en ton Corps très saint, Prodige aujourd’hui
Qui est l’homme pour que tu penses à lui ? Qui est-il pour que tu t’en soucis ?
Notre eau se mêle à ton vin, nos pauvretés au divin.
Qui est l’homme pour que tu l’aimes ainsi ?
Tous nos grands projets, revers ou succès, bons choix et erreurs versés dans ton cœur, Abîme infini.
Qui est l’homme pour que tu penses à lui ? Qui est-il pour que tu t’en soucis ?
Notre eau se mêle à ton vin, nos pauvretés au divin.
Qui est l’homme pour que tu l’aimes ainsi ?
Voici nos familles, voici nos amis, Ceux que nous aimons, nous te les offrons, Toi qui sanctifies
Qui est l’homme pour que tu penses à lui ? Qui est-il pour que tu t’en soucis ?
Notre eau se mêle à ton vin, nos pauvretés au divin.
Qui est l’homme pour que tu l’aimes ainsi ?
Ta présence en nous, ta puissance en nous, vient nous façonner, vient nous transformer, chef d’œuvre en nos vies
Qui est l’homme pour que tu penses à lui ? Qui est-il pour que tu t’en soucis ?
Notre eau se mêle à ton vin, nos pauvretés au divin.
Qui est l’homme pour que tu l’aimes ainsi ?
PREMIÈRE LECTURE
« Il convenait que Dieu mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine du salut » (He 2, 5-12)
Lecture de la lettre aux Hébreux
Ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir,
dont nous parlons.
Un psaume l’atteste en disant :
Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui,
le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges,
tu l’as couronné de gloire et d’honneur ;
tu as mis sous ses pieds toutes choses.
Quand Dieu lui a tout soumis,
il n’a rien exclu de cette soumission.
Maintenant, nous ne voyons pas encore
que tout lui soit soumis ;
mais Jésus,
qui a été abaissé un peu au-dessous des anges,
nous le voyons couronné de gloire et d’honneur
à cause de sa Passion et de sa mort.
Si donc il a fait l’expérience de la mort,
c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
Celui pour qui et par qui tout existe
voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ;
c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances,
celui qui est à l’origine de leur salut.
Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés,
doivent tous avoir même origine ;
pour cette raison,
Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères,
quand il dit :
Je proclamerai ton nom devant mes frères,
je te chanterai en pleine assemblée.
EVANGILE
« Il enseignait en homme qui a autorité » (Mc 1, 21-28)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm.
Aussitôt, le jour du sabbat,
il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement,
car il enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue
un homme tourmenté par un esprit impur,
qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ?
Es-tu venu pour nous perdre ?
Je sais qui tu es :
tu es le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement :
« Tais-toi ! Sors de cet homme. »
L’esprit impur le fit entrer en convulsions,
puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur
et se demandaient entre eux :
« Qu’est-ce que cela veut dire ?
Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité !
Il commande même aux esprits impurs,
et ils lui obéissent. »
Sa renommée se répandit aussitôt partout,
dans toute la région de la Galilée.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)
Nous n’en sommes qu’à la première page de l’évangile et déjà un homme confesse que Jésus est le Saint de Dieu. Mais cet homme, dit le texte, est enfermé dans un esprit impur et l’on ne sait qui, de l’homme ou du démon parle.
Nous n’en sommes qu’à la première page et déjà Marc nous laisse entendre qu’il y a une manière démoniaque de confesser que Jésus est le saint de Dieu. Comment est-ce possible et qu’est-ce qu’un démon ? Le mot démon est rare dans les évangiles. Il n’est pas dans ce texte. L’idée qu’une puissance maléfique puisse s’emparer d’un être humain et lui faire perdre son autonomie semble même absente de l’univers mental des anciens hébreux. C’est pourtant cette réalité que Jésus affronte ici et c’est pour faire taire un démon qu’il affirme pour la première fois son autorité.
Parce que c’est nécessaire.
Parce que le démon lui aussi peut confesser la foi chrétienne et parlant de Jésus dire : « je sais qui tu es ».
Au fil des siècles, ce démon-là souvent, nous l’avons vu danser à la lueur des bûchers. Nous l’avons vu répandre la haine en brandissant la croix.
« Tais-toi et sors de lui », dit Jésus. Et le texte est écrit de telle manière qu’on ne sait si c’est l’esprit qui sort de l’homme ou l’homme de l’esprit.
Fais sortir de nous cet esprit-là, Seigneur, et fais nous sortir de tout ce qui nous empêche de connaître et d’aimer, de connaître les autres et d’aimer comme toi. Amen
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons. […] Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. »
C’est au Seigneur Jésus que Dieu le Père a tout soumis ainsi sans exclusion. Celui qui L’a abaissé, c’est le même qui L’a ainsi glorifié. Tout dans la vie de Jésus est œuvre de son Père. Cet abandon total à Dieu est le chemin qu’Il nous indique, nous qui sommes souvent tentés de nous affranchir de Dieu. Il nous invite à accepter de tout recevoir de Dieu. C’est ainsi que même la mort devient une grâce de Dieu pour Lui. Car notre Salut est à ce prix. Par le don qu’Il fit de Lui-même, Il nous manifeste combien nous sommes précieux. Il a voulu faire de nous ses frères. Il a voulu nous élever à une telle dignité. Il nous est difficile de prendre la mesure de la grâce qu’Il nous a faite. Il nous est difficile d’apprécier notre Bonheur ! S’il nous était donné de choisir nos frères en Christ, qui en aurait été digne à nos yeux ?
Seigneur, sois béni d’avoir voulu de moi comme ton frère.
Paroles du Pape François
Parce qu’Il était proche, Il comprenait. Il accueillait, guérissait et enseignait avec proximité. Ce qui donne au pasteur l’autorité ou réveille l’autorité qui lui est donnée par le Père, c’est la proximité: la proximité de Dieu dans la prière – un pasteur qui ne prie pas, un pasteur qui ne cherche pas Dieu a perdu la partie – et la proximité des gens. Le pasteur détaché du peuple n’atteint pas les gens avec le message. La proximité, cette double proximité. C’est l’onction du pasteur qui est ému par le don de Dieu dans la prière, et il peut être ému par les péchés, les problèmes, les maladies des gens: que le pasteur soit ému.
Pape François, Messe à Sainte-Marthe du 9 janvier 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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