Bonjour les amis,
Seigneur, nous croyons que Tu nous appelles à Te suivre chaque jour, à être Ton disciple et nous mettre à Ton école.
Aide-moi à accueillir Ton règne dans notre vie et à aider les autres à T’accueillir par notre témoignage.
Nous revenons aujourd’hui dans le temps ordinaire avec l’évangile de Saint Marc qui nous propose d’entendre l’appel des quatre premiers disciples, Pierre et André, Jacques et Jean.
Surpris et appelés dans leur vie quotidienne, Jésus les a emmenés au-delà de ce qu’ils auraient pu rêver. Leur horizon limité et leur vie tout écrite ont été bouleversés et complétement redessinés par le Christ qui les a envoyés « pêcher » dans le monde entier. Leur simple vie est devenu un modèle universel.
J’y entends un appel à nous laisser encore plus guider par l’Esprit-Saint, à Lui faire confiance. Nous aimons bien nos bornes, nos sécurités, nos repères, mais quand nous laissons faire le Seigneur, comme cette émouvante veillée de louange de Samedi à Pontcharra, Il nous amène à vivre des choses au-delà que tout ce que nous avions imaginé. Il ne nous déçoit jamais, alors pourquoi est-ce si compliqué de Le laisser guider nos vies ? Nous pensons souvent que nous pouvons faire mieux en contrôlant les choses, alors qu’en nous abandonnant à la volonté divine, nous allons au-delà de tout, au plus profond des coeurs.
J’ai tellement d’autres exemples en tête, alors, au début de cette nouvelle année, prenons le temps de nous souvenir des appels que nous avons entendus de Jésus au cours de notre vie, de voir ce qui nous amène à Lui faire confiance ou pas. Confions tout cela simplement au Seigneur, et demandons l’aide de Son Esprit pour nous aider à nous rendre plus disponibles à Son appel.
Seigneur, ne permets pas que nos cœurs restent sourds aux appel que Tu nous adresses, que Ta Parole déchire le voile ténébreux de nos habitudes, de nos compromissions, de nos peurs. T’accepter comme roi est si facile à dire et même à penser, mais si difficile à réaliser car, bien souvent, nous aimerions que Tu sois le roi de nos idées.
Seigneur, aide-nous à Te laisser régner sur notre cœur, notre vie, réveille-nous de notre léthargie spirituelle, arrache-nous à nos inerties, que nous puissions connaître la joie d’être vraiment Tes disciples, d’entrer dans la liberté des enfants de Dieu et dans la joyeuse dépendance de l’Esprit.
Fais de nous des “pêcheurs d’hommes”, des serviteurs de la Bonne Nouvelle : “Le Règne de Dieu est tout proche”. Inspiré par Abbé Link
Quel est l’appel que Tu nous adresses aujourd’hui ? Donne-nous le courage d’y répondre avec spontanéité, joie, et générosité
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Seigneur fais de nous des bâtisseurs d’amour
Là où demeure la haine, que nous apportions l’amour,
Là où se trouve l’offense, que nous mettions le pardon,
Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix. Seigneur, fais de nous des bâtisseurs d’amour.
Là où grandit la discorde, que nous fassions l’unité,
Là où séjourne l’erreur, que nous mettions la vérité,
Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix. Seigneur, fais de nous des bâtisseurs d’amour.
PREMIERE LECTURE
« Dieu nous a parlé par son Fils » (He 1, 1-6)
Lecture de la lettre aux Hébreux
À bien des reprises
et de bien des manières,
Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
mais à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils
qu’il a établi héritier de toutes choses
et par qui il a créé les mondes.
Rayonnement de la gloire de Dieu,
expression parfaite de son être,
le Fils, qui porte l’univers
par sa parole puissante,
après avoir accompli la purification des péchés,
s’est assis à la droite de la Majesté divine
dans les hauteurs des cieux ;
et il est devenu bien supérieur aux anges,
dans la mesure même où il a reçu en héritage
un nom si différent du leur.
En effet, Dieu déclara- t-il jamais à un ange :
Tu es mon Fils,
moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ?
Ou bien encore :
Moi, je serai pour lui un père,
et lui sera pour moi un fils ?
À l’inverse, au moment d’introduire le Premier- né
dans le monde à venir,
il dit :
Que se prosternent devant lui
tous les anges de Dieu.
EVANGILE
« Convertissez- vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1, 14-20)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
Après l’arrestation de Jean,
Jésus partit pour la Galilée
proclamer l’Évangile de Dieu ;
il disait :
« Les temps sont accomplis :
le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez- vous
et croyez à l’Évangile. »
Passant le long de la mer de Galilée,
Jésus vit Simon et André, le frère de Simon,
en train de jeter les filets dans la mer,
car c’étaient des pêcheurs.
Il leur dit :
« Venez à ma suite.
Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets,
ils le suivirent.
Jésus avança un peu
et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela.
Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers,
ils partirent à sa suite.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)
Des pêcheurs d’homme, on en trouve plein le filet, je veux dire le « plein le net ». Des pêcheurs d’homme, de femmes, de redoutables pêcheurs d’enfants et d’adolescents, on en trouve plein le net. Certains appâtent avec des offres exceptionnelles. D’autre se servent d’adresses volées. Ce n’est pas pour rien que cela s’appelle le net, le filet.
Jésus se serait-il servi des réseaux sociaux pour recruter ses disciples. En aurait-il fait des pêcheurs d’êtres humains comme il y en a tant aujourd’hui ?
L’image ne paraît plus coller au message. Dans l’évangile, Jésus passe plus de temps à écouter et à recevoir les gens, qu’à leur mettre la main ou le filet dessus. Il écoute, il guérit. Il renvoie même parfois chez eux des personnes qui voudraient le suivre. De fait, un des rares textes où Jésus se comporte en pêcheur d’humains, c’est celui-ci, quand il appelle quatre pêcheurs à devenir pêcheurs d’humains.
Alors, si l’image nous interroge, nous choque, si le mot pêcheur heurte notre imagination, c’est le mot « humain » que nous devrions retenir. C’est pour les rendre plus humains encore que Jésus vient d’appeler des pêcheurs du lac de Galilée. Plus humains pour aller vers d’autres humains.
Et ce matin encore, Seigneur, tu nous rassembles dans le filet des ondes pour nous envoyer vers d’autres humains sachant que, quand nous allons à leur rencontre, c’est déjà toi qui vas vers eux . Amen
Homélie du Père Maximin Noudehou
« À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes. »
Dieu n’a jamais abandonné l’homme à son sort. Il a toujours veiller sur lui. Il lui a fait entendre sa Parole pour qu’il Le reconnaisse et Le désire. C’est ainsi qu’Il conduisit le Peuple d’Israël…
Ce qui est dit du Peuple élu, les autres peuples l’ont également expérimenté d’une certaine manière car tous sont de Dieu. Même si tous n’ont pas su Le reconnaître, tous ont bénéficié de sa sollicitude : Il a préparé, dans tous les cœurs et de tous les temps, l’avènement de son Fils. Cette vérité exige de nous que nous ayons du respect pour tous, qu’avec beaucoup d’attention, nous discernions les pierres d’attente et que nous nous réjouissions de ces soifs que Dieu a creusées en toute culture. Cette vérité nous appelle à tenir en haute estime l’Ancien Testament…
Toute la terre est à Dieu
Quel est ton rapport à tes racines culturelles ?
« Mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils… »
En référence à ce qui précède, Jésus est Celui en qui toute parole venant de Dieu, tout oracle, toute révélation, toute vision, tout songe, etc. trouvent son accomplissement et son interprétation. Tout rejet du Fils de Dieu est un appauvrissement. L’auteur de l’épître aux Hébreux nous fait également méditer sur la divinité de Jésus, transcendance absolue par rapport à toutes les « entités » spirituelles. Il est une Personne. Il est Celui à qui tous doivent adoration. C’est en Lui que nous sommes devenus enfants de Dieu.
Quel privilège !
Seigneur, fais-nous honorer notre identité de fils et filles de Dieu.
Paroles du Pape François
Toujours, le Seigneur, quand il vient dans notre vie, quand il passe dans nos cœurs, il nous dit une parole, et aussi cette promesse: “Allez … Courage, n’aie pas peur, car tu vas faire cela.” C’est une invitation à la mission, une invitation à Le suivre. Et quand nous voyons qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans notre vie, que nous devons corriger, et nous quittons cette chose, généreusement. Ou même il y a quelque chose de bon dans notre vie, mais le Seigneur nous inspire à le quitter, pour Le suivre de plus près, comme cela s’est passé ici: ceux-ci ont tout quitté, dit l’Évangile. Et ayant tiré leurs bateaux à terre, ils ont tout laissé: bateaux, filets, tout! Et ils L’ont suivi.
Pape François, Messe à Sainte-Marthe, 5 septembre 2013, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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