Bonjour les amis,
« Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits; chantez et jouez pour lui, redites sans fin ses merveilles.
Glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face. » (Ps 104 (105), 1-2, 3-4)
Seigneur, nous voici devant Toi, tout simplement dans le silence. Rien n’est plus important pour nous que d’habiter en Ta présence.
Viens nous vider de nous-même, Seigneur, et emplis-nous de Toi.
Seigneur, transforme-nous en disciples. Éclaire-nous par la lecture de Ta Parole.
Que Ton Esprit m’aide à travailler sur moi-même pour Te ressembler toujours un peu plus.
L’évangile d’aujourd’hui nous montre Jésus s’installer dans la maison de Pierre, au sein de sa famille. Cette famille devient la famille de Jésus et ainsi un peu la famille de l’Église. Il est facile d’imaginer ces longs moments d’enseignement de ses disciples, les débats avec les pharisiens, les guérisons des malades. C’est un quotidien bien rempli que celui de Jésus. Ne pourrait-on pas aujourd’hui penser que cette maison de Pierre aurait pu être notre propre maison ? Une maison est un lieu où l’on passe du temps et elle révèle beaucoup de nous-mêmes, de notre vie.
Quelle est la place de Jésus dans notre maison ? Comment est-ce que nous vivons en sa présence lorsque nous sommes chez nous ?
Par ailleurs, cette activité incessante de Jésus que nous lisons depuis plusieurs jours devait lui demander une grande énergie. Il enseignait, Il consolait, Il guérissait, Il expulsait les démons… Tous veulent être guéris ou L’écouter. Quelle énergie il devait déployer, se donnant corps et âme à sa tâche ! Mais où trouvait-il cette énergie débordante et comment se ressourçait-il ? Pas avec la sieste en tous cas, mais comme nous le voyons encore aujourd’hui, il priait ; Sa vie était équilibrée entre travail et prière, et Il entretenait une relation intime avec son Père. C’est dans cette relation qu’il puisait ses forces, et évidemment sa joie.
N’est-ce pas un exemple pour nous ? Nous sommes fatigués, nous n’avons pas le moral, mais en parallèle nous disons que nous n’avons pas le temps, trop occupés par les tâches journalières, et nous oublions ce qui est nécessaire, ce qui devrait être notre seul réflexe : nous poser dans le silence et prier, discuter avec Jésus, Le lire, Lui parler, L’écouter, Lui demander conseil. Bien sûr il faut trouver un équilibre, comme Jésus le faisait entre travail et prière, mais nous devons nous discipliner mieux pour ne rien négliger. Saint François d’Assise nous disait : «Il faut travailler fidèlement et avec dévouement, sans éteindre l’esprit de la sainte prière et de la dévotion que les autres choses temporelles doivent servir».
En tous cas, il n’y a rien de mieux pour retrouver la pêche et la frite que la prière, que d’inviter Jésus chaque jour dans notre maison ! Nous avons une décision à prendre, un choix à faire, pourquoi ne pas en parler à Jésus ?
15 minutes avec Jésus chaque jour, est un remède imparable contre la fatigue et la morosité et le meilleur moyen de choisir les bons chemins pour notre vie !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Jésus me voici devant Toi, tout simplement dans le silence
Tout simplement dans le silence
Rien n’est plus important pour moi
Que d’habiter en ta présence
Avec des larmes dans les yeux
Ou plein de joies sur le visage
Des rêves fous, dangereux
Un cœur qui recherche un rivage
Jésus me voici devant toi
Tout simplement dans le silence
Rien n’est plus important pour moi
Que d’habiter en ta présence
Avec l’orage ou le ciel bleu
Avec ce monde et ses naufrages
Ceux qui te prient ou bien tous ceux
Qui restent sourds à ton message
Jésus me voici devant toi
Tout simplement dans le silence
Rien n’est plus important pour moi
Que d’habiter en ta présence
Quand viendra-t-il ton jour mon Dieu
Où j’apercevrai ton visage
Tu seras là c’est merveilleux
Les bras ouverts sur mon passage
Jésus me voici devant toi
Tout simplement dans le silence
Rien n’est plus important pour moi
Que d’habiter en ta présence
PREMIERE LECTURE
« Il lui fallait se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux » (He 2, 14-18)
Lecture de la lettre aux Hébreux
Puisque les enfants des hommes
ont en commun le sang et la chair,
Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition :
ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance
celui qui possédait le pouvoir de la mort,
c’est-à-dire le diable,
et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort,
passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges,
c’est la descendance d’Abraham.
Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères,
pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi
pour les relations avec Dieu,
afin d’enlever les péchés du peuple.
Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion,
il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
EVANGILE
« Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies » (Mc 1, 29-39)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là,
aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm,
Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean,
dans la maison de Simon et d’André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit,
elle avait de la fièvre.
Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
Jésus s’approcha,
la saisit par la main
et la fit lever.
La fièvre la quitta,
et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil,
on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal
ou possédés par des démons.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies,
et il expulsa beaucoup de démons ;
il empêchait les démons de parler,
parce qu’ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube.
Il sortit et se rendit dans un endroit désert,
et là il priait.
Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.
Ils le trouvent et lui disent :
« Tout le monde te cherche. »
Jésus leur dit :
« Allons ailleurs, dans les villages voisins,
afin que là aussi je proclame l’Évangile ;
car c’est pour cela que je suis sorti. »
Et il parcourut toute la Galilée,
proclamant l’Évangile dans leurs synagogues,
et expulsant les démons.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)
La scène était violente.
On a crié dans la synagogue. L’homme ou peut-être son démon, puis Jésus aussi ont crié.
On a crié dans la synagogue et l’esprit impur s’est enfuit.
Puis en silence, ils sont allés chez Simon.
Que se passait-il dans la tête et dans le cœur des disciples. Comment ont-ils vécu l’incident de la synagogue ?
Dans la maison, il y avait la belle-mère de Simon, alitée. Ils ont parlé d’elle à Jésus. Ont-ils demandé quelque chose ?
Et Jésus s’approche. Jusqu’ici, tout a été très vite.
Maintenant Jésus s’approche. Il ne dit rien. Il prend la main de la malade et dans le silence de la chambre, en ce soir de shabbat, la fièvre quitte la femme comme tout à l’heure dans l’agitation extrême, l’esprit impur a déserté l’homme qui criait.
Tout oppose et relie à la fois la scène de la chambre et celle de la synagogue. Tout les oppose, l’homme puis la femme, le lieu public, le lieu privé, les cris le silence. Tout les relie : l’autorité de Jésus qui libère et guéri le possédé et la maman fiévreuse.
Comme si Marc en juxtaposant les deux histoires, nous montrait un Jésus venu pour l’un comme pour l’autre, pour toi et pour moi.
Seigneur, ce matin, tu sais ce qu’il en est de chacune de nos vies, nos révoltes et nos désirs, nos espoirs comme nos lassitudes. Approche-toi comme nous tentons de nous approcher de ta Parole. Nous servirons nos prochains puisque tu nous guéris. Amen
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. »
Ne pas croire en l’Incarnation de Jésus, ne pas croire que notre Seigneur Jésus a réellement partagé notre condition humaine, c’est se refuser à Le reconnaître comme Sauveur. Car, étant donné que c’est dans cette condition humaine que nous subissons les assauts du diable, il fallait que notre rédemption se réalise dans cette condition. La mort est la figure la plus marquante de la servitude de l’humanité. En Jésus, elle a perdu son venin. Nous n’avons plus du tout à craindre la mort. Et pourtant, il y en a qui, par crainte de la mort, passent toute leur vie dans une situation d’esclaves : crainte de la mort sociale, crainte de la mort économique, crainte de la mort physique, etc. La mort en vient à mobiliser plus l’attention que Dieu. Et pourtant le Juge s’est fait notre Avocat ; la Miséricorde s’est accaparé de notre misère.
Jésus est devenu le Frère de tout être souffrant.
Seigneur, merci !
Paroles du Pape François
Saint Pierre l’a dit: « Il est comme un lion féroce, qui tourne autour de nous ». Il l’est. “Mais, mon Père, vous êtes un peu vieux ! Vous nous effrayez avec ces choses…”. Non, pas moi. C’est l’Évangile. Et ce ne sont pas des mensonges : c’est la Parole du Seigneur! Demandons au Seigneur la grâce de prendre ces choses au sérieux. Il est venu se battre pour notre salut. Il a vaincu le diable! S’il vous plaît, ne faisons pas affaire avec le diable! Il cherche à rentrer chez lui, à prendre possession de nous… Ne relativisez pas, soyez vigilants! Et toujours avec Jésus!
Pape François, Messe à Sainte-Marthe, 11 octobre 2013, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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