Vienne ta guérison dans notre monde

Bonjour les amis,

Seigneur, nous voici devant toi. Tu as tout créé, ton amour maintient toute chose. Nous ne Te voyons pas et pourtant Ta présence est partout, constante et durable. Ouvre nos yeux à l’essentiel, augmente notre foi, qu’elle soit vivante ! Viens nous guérir de nos lèpres, de nos souffrances, de nos péchés, purifie-nous !

Dans l’évangile du jour, tout va bien pour Jésus, Il proclame la Bonne Nouvelle, il enseigne, Il guérit. Mais on a l’impression que Jésus fuit sa notoriété, il préfère se retirer dans le désert pour prier. Beaucoup seraient heureux de leur popularité et chercheraient à en profiter et à l’entretenir, Jésus fait l’inverse. Il révèle le Royaume et se réfugie ensuite dans l’intimité avec son Père.
C’est une attitude qui me parle beaucoup, et qui m’a toujours parlé. Je n’ai jamais voulu me gausser de mes succès, m’en vanter ou même les utiliser. Au contraire, j’ai toujours sincèrement considéré que je n’y étais pas pour grand-chose. D’abord on ne fait rien tout seul, c’est toujours quelque part un travail d’équipe où chacun à sa part du succès, et je sais maintenant que le responsable de ces succès était avant tout le Seigneur. Il nous guidait dans nos actions, dans nos choix, dans les chemins que nous choisissions. Alors, oui, l’humilité, la prière et l’action de grâce doivent être des réflexes dans le vent souffle dans le bon sens, quand nous avons l’impression que la chance est avec nous.

Alors, méditons aujourd’hui de quelle manière sommes-nous sensibles à nos succès, à nos réussites ? Quand le Seigneur nous fait la grâce de voir quelques belles entreprises se faire à travers nous, avons-nous le réflexe de nous réfugier dans la prière, de fuir tout orgueil, et de Lui rendre grâce ?

Seigneur, Tu es un Dieu proche, un ami. Étends ta main sur nous, touche de ta main les blessures de notre vie, guéris-nous. Que de notre existence jaillisse une louange à Ta gloire !

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

La guérison

Nous implorons la guérison Sur nos familles sur nos enfants
Dans chaque vie chaque maison Vienne en nos coeurs la guérison

Abba Abba Tu nous prends dans Tes bras
Abba Abba nous avons foi en Toi

Aucun autre dieu, aucun autre roi
Donne guérison donne paix et joie
Ouvrons Lui nos bras Abba

EVANGILE

« À l’instant même, la lèpre le quitta » (Lc 5, 12-16)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

Jésus était dans une ville
quand survint un homme couvert de lèpre ;
voyant Jésus, il tomba face contre terre
et le supplia :
« Seigneur, si tu le veux,
tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main et le toucha en disant :
« Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta.
Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne :
« Va plutôt te montrer au prêtre
et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ;
ce sera pour tous un témoignage. »
De plus en plus, on parlait de Jésus.
De grandes foules accouraient pour l’entendre
et se faire guérir de leurs maladies.
Mais lui se retirait dans les endroits déserts,
et il priait.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Bernard Devert (RCF)

La prière de nos frères aînés dans la foi s’accomplit : « Ah ! si tu déchirais les cieux, si tu descendais » (Isaïe 63, 19). 
Cette déchirure s’accomplit dans la tendresse. Ecoutons : « Voici mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie »
La déchirure est une blessure qui ne demande pas à être cicatrisée pour que l’espace qu’elle ouvre ne se referme point. Il est des irruptions ‑ l’amour en est une ‑ où le feu de la déchirure s’avère si brûlant qu’il demande à ce que la flamme ne s’éteigne pas, tant elle illumine la vie en lui offrant l’appel d’une conversion à vivre.
Telle est la venue du Christ.
 
J’entends ici les mots de Claudel : l’innocence, l’éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable, dira-t-il ; elle sera une déchirure donnant naissance à sa vocation. Le soir de Noël 1886, il abandonnera toute idée de devenir bénédictin pour un travail, qui le fut, de par l’œuvre qu’il réalisa.
En revanche, la déchirure le sera pour l’establishment religieux qui n’aura de cesse de s’opposer à la venue de Jésus comme l’enfant du Père.
 
Les grands prêtres, les scribes, les pharisiens, préparés par de si nombreux prophètes pour accueillir la venue du Messie, ne trouveront dans Celui qui vient que des raisons de le rejeter tant il déchirait leur espoir. Qu’attendaient-ils ? Finalement rien pour que personne ne puisse toucher à leur pouvoir.
Quelle folie pour eux de penser que Dieu puisse avoir le désir d’une intimité avec l’homme. Si ce désir par impossible devait exister, alors il ne pourrait être réservé à quelques-uns, entendez les grands prêtres, se prévalant d’une autorité. Jésus la dénoncera, tant elle était éloignée de toute compassion, trace de leur domination.
 
Dieu ne peut se faire homme, pensaient-ils, car Il n’a pas à nous ressembler ou désirer nous rassembler. Il est autre et doit le demeurer si nous voulons durablement rester ce que nous sommes.
Le Dieu de Jésus-Christ vient déchirer cette perspective mortifère. Il est l’Emmanuel, Dieu avec nous, parmi nous, les pécheurs. Il ne s’en éloigne pas pour être précisément le Sauveur, voyant en chacun de nous l’éclat qu’un jour nous revêtirons.
Il vient parmi nous pour anticiper cette lumière.
 
Un Dieu, comme l’écrit Jean Casanave, au-delà de toutes les images et de tous les fantasmes et cependant si humain et si proche qu’Il n’a pas besoin de faire le Dieu pour l’être vraiment.

Homélie du Père Maximin Noudehou

1 Jean 5, 5-13

« Bien-aimés, qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. »

Il avait déjà été énoncé, au verset précédent, que la victoire sur le monde, c’est notre foi. Il est précisé qu’il s’agit de la foi en Jésus, Fils de Dieu. Celles et ceux, qui confessent cette foi, peuvent alors se réjouir de leur privilège : nous sommes vainqueurs du monde. Nous devons nous réjouir car nous n’avons plus de raisons d’avoir peur. Nous avons à vivre dans cette fierté. Nous n’avons plus de raisons d’avoir peur. Nous devons manifester cette joie : Jésus-Christ nous rend vainqueurs du monde et de tout ce qui est du monde. Notre Dieu est le Dieu des victoires. Nous n’avons plus de raisons d’avoir peur.

En Christ, le monde est à nos pieds.
Vis dans l’assurance de ta foi !

« Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité. En effet, ils sont trois qui rendent témoignage, l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois n’en font qu’un. Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur. »

Ces trois témoins confirment notre victoire. L’eau est le symbole de la naissance dans la chair ; c’est la nature humaine de Jésus. Le Sang, c’est sa Passion. Et l’Esprit, c’est l’expression de sa nature divine. Et les trois n’en font qu’un car c’est par l’action du Saint-Esprit que Jésus a pris chair. C’est dans la puissance de ce même Esprit qu’Il a souffert la Passion jusqu’à la mort. Et le Sang qu’Il a répandu sur la croix et sa mort témoignent sans conteste qu’Il est de notre humanité. C’est dans la puissance de cet Esprit qu’Il est ressuscité, signe qu’Il n’a jamais perdu sa divinité. Cette constellation de témoins et cette synergie ne peuvent que nous donner de l’assurance. Ce témoignage est celui de Dieu Lui-même. Nous ne pouvons croire en Dieu et, dans le même temps, douter de son témoignage, le traiter de menteur ! Nous ne pouvons croire en Dieu et, dans le même temps, vivre dans la peur ! Il en découle, une fois encore, que notre humanité a retrouvé toujours sa noblesse et bien plus. Être humain n’est plus une corvée. Et dans l’Esprit, tout être humain peut rayonner de sa divinisation.

Vivre en ce monde est une opportunité de grâces divines.
Réjouis-toi dans ton existence !

« Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie. Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu. »

La vie éternelle est avant tout un don de Dieu ! Nous avons à nous disposer à l’accueillir. Cette vie éternelle étant en Christ, nous ne nous sommes pas égarés, nous qui croyons en Lui. Pour nous, la vie éternelle commence dès ici-bas. Tout en ce monde est passager et nous prépare à l’éternité bienheureuse.

Chaque instant de notre vie a un poids d’éternité.
Fais confiance au Christ.

Seigneur, par la puissance du Saint-Esprit, enracine-nous dans la foi en Christ.

Paroles du Pape François

Par ce geste, Jésus manifeste sa puissance, non pas de façon spectaculaire, mais en signe de la charité, de la générosité de Dieu le Père envers ses enfants fatigués et dans le besoin. Il est immergé dans la vie de son peuple, Il comprend sa lassitude, Il comprend ses limites, mais il ne laisse personne se perdre ou échouer: Il nourrit avec Sa Parole et donne de la nourriture en abondance.

Pape François, Angelus, 02 Août 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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