Bonjour les amis,
En cette période emplies d’imprévus, ne cessons pas de faire des efforts pour faire face à ce qui nous est demandé, pour garder confiance, pour rester joyeux.
Seigneur, cette période est difficile pour beaucoup. Aide-nous, à ne pas rester fermés sur nos difficultés et à nous tourner vers ceux qui sont vraiment seuls, oubliés, qui souffrent profondément et souvent en silence, pour les aider. Une oreille, une main tendue, un regard bienveillant apportent tellement de chaleur et peuvent parfois permettre d’aider à retrouver la petite porte étroite vers la résurrection.
Seigneur, nous avons besoin de ton Esprit Saint, pour accomplir les missions que tu veux nous confier, pour que nous puissions mettre en actes Tes paroles, pour que notre vie soit réellement unifiée et féconde.
Seigneur, emplis-nous de ton Amour !
Dans l’évangile d’aujourd’hui, nous vivons un moment de grâce que nous partageons avec tous ceux qui sont dans cette synagogue. C’est un moment unique, profond, presque solennel, qui touche le cœur de tous.
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »
Mais l’aujourd’hui dont il est question n’appartient pas au passé, car nous croyons qu’aujourd’hui encore Jésus est présent et à l’œuvre dans notre vie, c’est notre foi.
« L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. »
Sachons aujourd’hui encore, dans les événements de notre journée, reconnaître la Parole et l’action de Jésus, nous en réjouir, et en témoigner !
Seigneur je veux croire que ta Parole accomplit dans ma vie ce qu’elle m’annonce ou me prescrit. Lorsque tu nous dis de nous aimer les uns les autres comme tu nous as aimés, ce n’est pas simplement un pieux souhait, ou un discours moralisateur ; c’est une Parole qui crée en moi la capacité d’aimer mes frères dans la puissance de l’Esprit saint, que tu me communiques par et dans cette Parole – si du moins je l’accueille dans un cœur bienveillant et disponible. Voilà pourquoi je ne peux pas prétendre t’aimer tout en haïssant mon frère ; car l’amour conduit à la communion, et la communion à la participation à ta vie. La preuve que je suis “né de toi” (1ère lecture), c’est que je commence à aimer comme toi tu aimes : dans la liberté de l’Esprit. Abbé Philippe Link
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Je suis Enfant de Dieu
C’est Toi qui m’as façonné, mon nom Tu l’as prononcé Et dans le feu baptisé aujourd’hui je me lèverai
Je suis enfant de Dieu Mon nom est dans les cieux Appelé à vivre en liberté Dans l’Esprit que mon Dieu m’a donné
Mon cœur est dans l’allégresse en entendant Sa promesse Je suis rempli de Sa grâce, en Lui j’ai trouvé ma place
Je suis enfant de Dieu Mon nom est dans les cieux Appelé à vivre en liberté Dans l’Esprit que mon Dieu m’a donné
C’est un chant de liberté qui dans mon cœur est monté Enfant de Dieu j’ai trouvé, ma véritable identité
Je suis enfant de Dieu Mon nom est dans les cieux Appelé à vivre en liberté Dans l’Esprit que mon Dieu m’a donné
PREMIERE LECTURE
« Celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère » (1 Jn 4, 19 – 5, 4)
Lecture de la première lettre de saint Jean
Bien-aimés,
nous aimons
parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu »,
alors qu’il a de la haine contre son frère,
c’est un menteur.
En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit,
est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
Et voici le commandement que nous tenons de lui :
celui qui aime Dieu,
qu’il aime aussi son frère.
Celui qui croit que Jésus est le Christ,
celui-là est né de Dieu ;
celui qui aime le Père qui a engendré
aime aussi le Fils qui est né de lui.
Voici comment nous reconnaissons
que nous aimons les enfants de Dieu :
lorsque nous aimons Dieu
et que nous accomplissons ses commandements.
Car tel est l’amour de Dieu :
garder ses commandements ;
et ses commandements ne sont pas un fardeau,
puisque tout être qui est né de Dieu
est vainqueur du monde.
Or la victoire remportée sur le monde,
c’est notre foi.
EVANGILE
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture » (Lc 4, 14-22a)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit,
revint en Galilée,
sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues,
et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
annoncer une année favorable
accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre. »
Tous lui rendaient témoignage
et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Bernard Devert (RCF)
La prière de nos frères aînés dans la foi s’accomplit : « Ah ! si tu déchirais les cieux, si tu descendais » (Isaïe 63, 19).
Cette déchirure s’accomplit dans la tendresse. Ecoutons : « Voici mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie ».
La déchirure est une blessure qui ne demande pas à être cicatrisée pour que l’espace qu’elle ouvre ne se referme point. Il est des irruptions ‑ l’amour en est une ‑ où le feu de la déchirure s’avère si brûlant qu’il demande à ce que la flamme ne s’éteigne pas, tant elle illumine la vie en lui offrant l’appel d’une conversion à vivre.
Telle est la venue du Christ.
J’entends ici les mots de Claudel : l’innocence, l’éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable, dira-t-il ; elle sera une déchirure donnant naissance à sa vocation. Le soir de Noël 1886, il abandonnera toute idée de devenir bénédictin pour un travail, qui le fut, de par l’œuvre qu’il réalisa.
En revanche, la déchirure le sera pour l’establishment religieux qui n’aura de cesse de s’opposer à la venue de Jésus comme l’enfant du Père.
Les grands prêtres, les scribes, les pharisiens, préparés par de si nombreux prophètes pour accueillir la venue du Messie, ne trouveront dans Celui qui vient que des raisons de le rejeter tant il déchirait leur espoir. Qu’attendaient-ils ? Finalement rien pour que personne ne puisse toucher à leur pouvoir.
Quelle folie pour eux de penser que Dieu puisse avoir le désir d’une intimité avec l’homme. Si ce désir par impossible devait exister, alors il ne pourrait être réservé à quelques-uns, entendez les grands prêtres, se prévalant d’une autorité. Jésus la dénoncera, tant elle était éloignée de toute compassion, trace de leur domination.
Dieu ne peut se faire homme, pensaient-ils, car Il n’a pas à nous ressembler ou désirer nous rassembler. Il est autre et doit le demeurer si nous voulons durablement rester ce que nous sommes.
Le Dieu de Jésus-Christ vient déchirer cette perspective mortifère. Il est l’Emmanuel, Dieu avec nous, parmi nous, les pécheurs. Il ne s’en éloigne pas pour être précisément le Sauveur, voyant en chacun de nous l’éclat qu’un jour nous revêtirons.
Il vient parmi nous pour anticiper cette lumière.
Un Dieu, comme l’écrit Jean Casanave, au-delà de toutes les images et de tous les fantasmes et cependant si humain et si proche qu’Il n’a pas besoin de faire le Dieu pour l’être vraiment.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Bien-aimés, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas. »
L’amour du prochain est une manifestation de l’amour pour Dieu. Il est le lieu de vérification ou de mise en œuvre de l’amour pour Dieu. Les deux sont intimement liés : « Celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère. » L’amour n’est pas un vain mot. Il est un mode de vie. Il est l’expression concrète de notre foi en Dieu, un acte de foi en l’incarnation de Jésus-Christ. Il a vécu notre humanité en toute chose, excepté le péché. Autrement dit, le péché (et par conséquent la haine) n’est pas constitutif de notre humanité ! En prenant chair de notre chair, Il nous a faits enfants de Dieu. Aimer le prochain, c’est aimer un enfant de Dieu. Or, ce Père, Celui, dont nous sommes appelés à imiter l’amour, ne fait aucune distinction entre les hommes. « Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons. » L’universalité de la fraternité est un signe de foi authentique en Dieu. Cet amour devient exigeant. Notre amour pour le prochain ne doit souffrir d’aucune discrimination. La haine ne peut alors être justifiée d’aucune manière. Elle révèle la fausseté du cœur. La haine commence par le mensonge. Si nous ne sommes pas nous-mêmes recommandables, comment pouvons-nous attendre des autres qu’ils soient au-dessus de tout manquement pour mériter notre amour ? Le véritable amour libère de toute condition et nous libère de toute logique mondaine. L’amour est un chemin de libération totale. En raison de notre foi, cet amour n’est pas un fardeau : il relève d’un choix.
Choisir d’aimer, c’est aimer sans choisir.
À qui as-tu à offrir ton amour aujourd’hui pour être dans la vérité ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, je ne veux plus Te mentir.
Paroles du Pape François
Par sa prédication, Il annonce le Royaume de Dieu et par ses guérisons, il montre qu’Il est proche, que le Royaume de Dieu est au milieu de nous. (…) Il est venu sur terre pour annoncer et réaliser le salut de l’homme tout entier et de tous les hommes. Jésus montre une prédilection particulière pour ceux qui sont blessés dans leur corps et dans leur esprit : les pauvres, les pécheurs, les possédés, les malades, les exclus. Il se révèle ainsi être un médecin des âmes et des corps, un bon samaritain pour l’humanité. Il est le vrai Sauveur : Jésus sauve, Jésus soigne, Jésus guérit.
Pape François, Angelus, 08 Février 2015, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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