Un chemin d’amour

Bonjour les amis,

Jésus, apprends-nous la confiance, que nous sachions reconnaître Ta présence qui chasse toute crainte, tout préjugé, toute méfiance.
Et que Ta contemplation marchant sur la mer nous donne cette assurance au milieu des difficultés : pandémie, attentats, crise économique et politique.

L’évangile du jour peut paraître surprenant. Comment comprendre cette stupeur de la fin du texte et pourquoi cette allusion à la multiplication des pains ? Et même quelle est l’utilité réelle de marcher sur les eaux ? Pourquoi Jésus n’est-il pas resté avec ses disciples dans la tempête ? C’est peut-être une occasion pour les disciples de manifester leur foi, leur confiance en Jésus. Après la multiplication des pains ils auraient pu avoir spontanément confiance en Jésus, dans le fait qu’Il ne les abandonne pas dans des circonstances difficiles. Mais la confiance n’est pas encore naturelle ou immédiate. Ils ont encore besoin que Jésus leur parle, les rassure. Et nous ? ne sommes nous pas comme ces disciples pleins de bonnes intentions mais lents à faire confiance. C’est dans la prière et dans la louange que nous créons une vraie relation avec Jésus, que nous pouvons lui exprimer nos peurs et l’entendre nous dire qu’Il est là avec nous. La foi et la confiance sont des grâces obtenues en le demandant à Dieu. D’après le Père Alain de Boudemange
Seigneur, nous Te rendons grâce, ainsi qu’à Jésus venu dans le monde pour nous sauver.
Nous Te demandons pardon pour notre manque de foi qui nous pousse à désirer que Tu changes les choses dans le sens qui nous conviendrait.
Fais résonner en nous, tout au long de la journée, la phrase de Jésus : « Confiance ! C’est moi ! N’aie pas peur ! »

Aujourd’hui 06 Janvier, nous célébrons l’arrivée des rois mages. En suscitant l’étoile qui a les guidé vers Jésus enfant, Dieu s’est révélé comme la lumière qui brille pour toutes les nations. Ces deux thèmes de la lumière et de la marche à l’étoile s’imposent à notre réflexion de chrétien. Notre vie est ici-bas une traversée dans laquelle nous devons user des biens qui passent, mais sans oublier que nous sommes en marche vers un monde meilleur. Elle est l’enjeu d’une lutte intime entre la lumière et les ténèbres. La lumière aura remporté la victoire en nous lorsque nous aurons découvert le Dieu Amour et accepté la loi qu’il nous a donnée de nous aimer les uns les autres. [Source Magnificat]

Etablis dans cet amour divin, nous n’avons plus peur car « il n’y a pas de crainte dans l’amour » (1 Jn 4, 18). Laissons résonner de nous en nous ces paroles de Jésus : « Confiance ! C’est moi ; n’ayez pas peur ! » (Mc 6, 50)
Au milieu de nos tempêtes, prenons-le dans notre barque. Laissons-le nous regarder, nous aimer le premier et venir demeurer en nous pour qu’à notre tour nous puissions demeurer en lui, dans la paix et la sérénité que donnent la foi et l’amour.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

N’aie pas peur laisse-toi regarder par le Christ car Il t’aime !

N’aie pas peur, Laisse-toi regarder par le Christ; Laisse-toi regarder car il t’aime.
N’aie pas peur, Laisse-toi regarder par le Christ; Laisse-toi regarder car il t’aime. I

l a posé sur moi son regard, Un regard plein de tendresse. Il a posé sur moi son regard, Un regard long de promesse.

N’aie pas peur, Laisse-toi regarder par le Christ; Laisse-toi regarder car il t’aime.
N’aie pas peur, Laisse-toi regarder par le Christ; Laisse-toi regarder car il t’aime.

Il a posé sur moi son regard, Et m’a dit:  » Viens et suis-moi. » Il a posé sur moi son regard, Et m’a dit:  » Viens, ne crains pas. »

N’aie pas peur, Laisse-toi regarder par le Christ; Laisse-toi regarder car il t’aime.
N’aie pas peur, Laisse-toi regarder par le Christ; Laisse-toi regarder car il t’aime.

Il a posé sur moi son regard, Et ses yeux en disaient long. Il a posé sur moi son regard, C’était celui du pardon.

N’aie pas peur, Laisse-toi regarder par le Christ; Laisse-toi regarder car il t’aime.
N’aie pas peur, Laisse-toi regarder par le Christ; Laisse-toi regarder car il t’aime.

Première lecture

« Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous » (1 Jn 4, 11-18)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
puisque Dieu nous a tellement aimés,
nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l’a jamais vu.
Mais si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous,
et, en nous, son amour atteint la perfection.
Voici comment nous reconnaissons
que nous demeurons en lui
et lui en nous :
il nous a donné part à son Esprit.
Quant à nous, nous avons vu et nous attestons
que le Père a envoyé son Fils
comme Sauveur du monde.
Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu,
Dieu demeure en lui,
et lui en Dieu.
Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous,
et nous y avons cru.
Dieu est amour :
qui demeure dans l’amour demeure en Dieu,
et Dieu demeure en lui.
Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection :
avoir de l’assurance au jour du jugement ;
comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas
d’assurance en ce monde.
Il n’y a pas de crainte dans l’amour,
l’amour parfait bannit la crainte
;
car la crainte implique un châtiment,
et celui qui reste dans la crainte
n’a pas atteint la perfection de l’amour.

EVANGILE

« Ils le virent marcher sur la mer » (Mc 6, 45-52)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

Aussitôt après avoir nourri les cinq mille hommes,
Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque
et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde,
pendant que lui-même renvoyait la foule.
Quand il les eut congédiés,
il s’en alla sur la montagne pour prier.
Le soir venu, la barque était au milieu de la mer
et lui, tout seul, à terre.
Voyant qu’ils peinaient à ramer,
car le vent leur était contraire,
il vient à eux vers la fin de la nuit
en marchant sur la mer,
et il voulait les dépasser.
En le voyant marcher sur la mer,
les disciples pensèrent que c’était un fantôme
et ils se mirent à pousser des cris.
Tous, en effet, l’avaient vu et ils étaient bouleversés.
Mais aussitôt Jésus parla avec eux et leur dit :
« Confiance ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! »
Il monta ensuite avec eux dans la barque
et le vent tomba ;
et en eux-mêmes
ils étaient au comble de la stupeur,
car ils n’avaient rien compris au sujet des pains :
leur cœur était endurci.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Bernard Devert (RCF)

C’est un fantôme, s’écrient les disciples dans leur barque.
Le Seigneur marche sur les eaux alors que les disciples sont assis dans une barque battue par des vents contraires qui se révèleront un souffle, celui de la foi : « confiance, c’est moi ».
Qui d’entre nous dans les moments de plus grande inquiétude n’a pas trouvé une paix intérieure à l’écoute d’une voix aimée : c’est moi. Une présence qui introduit une pâque, un passage de la peur à la sérénité.
Jacques, hospitalisé suite à un accident cardiaque, me partagea combien la rencontre d’une soignante fut un moment décisif qui lui a permis de rentrer dans une paix intérieure. Le soin était accompagné d’un prendre-soin.
La tendresse est un sentiment qui fait des vagues mais qui s’avère aussi un dynamisme suscitant l’appel au grand large. C’est moi, dit Jésus, je vous propose d’être des femmes et des hommes libérés pour vivre une traversée.
Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur.
Le récit nous met au cœur de notre vocation baptismale. Il ne s’agit pas d’une baignade, mais d’une plongée dans la vie de Dieu. N’est-ce pas cela notre vocation baptismale.
 
L’eau, signe de vie, ne vient pas nous soustraire aux risques mais leur donner une profondeur et par là-même du sens. Impossible d’aller à la suite du Christ en restant au bord des événements, au bord des choses, alors que l’appel est une invitation à descendre au fond du fond de soi-même.
La foi n’est pas un discours éthéré, elle est une intimité dont l’Eucharistie est le sommet.
Les disciples ne comprirent pas, de leur propre aveu, la multiplication des pains. Jésus, pour monter dans leur barque, leur offre un partage jusqu’à faire corps avec eux, leur permettant de s’aventurer plus loin pour accoster vers de nouveaux rivages.
Les vents contraires s’effacent, si bien que la barque qui fut le lieu du repli et de la peur devient l’espace d’une traversée inattendue.
A l’écoute de l’Evangile, il semble que plus nous crions nos peurs, davantage, Seigneur, Tu nous tiens par la main. Loin de te tenir à distance de nos cris, Tu les accueilles pour être ce qu’ils sont, le déjà-là d’une vie nouvelle.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection. Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit. »
L’auteur insiste sur les affirmations précédentes avec quelques accents particuliers. Ainsi, l’amour mutuel devient un devoir : devoir d’imitation, devoir de reconnaissance, devoir d’identité, devoir de fidélité… Nous aimer les uns les autres ne relève pas d’un sentiment mais de la volonté de chacun. C’est un engagement que nous sommes appelés à prendre afin que l’amour atteigne en nous sa perfection. Autrement dit, c’est ainsi que nous prenons part à la réalisation de Dieu en nous. C’est ainsi que nous ressemblons parfaitement à Dieu. C’est ainsi que s’accomplit le dessein qui a présidé à la création de l’Homme (homme et femme), mais qui a été un moment perturbé par le Serpent. Nous avons part à l’Esprit Saint en vue de cet accomplissement. Il s’agit alors d’une grâce divine à laquelle nous collaborons.
Seul l’amour rend Divin
Vers quel accomplissement chemines-tu ?

« Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. »
Puisque l’amour s’enracine en Dieu, il s’accompagne d’un acte de foi : la foi en l’Incarnation du Fils de Dieu et en sa mission de Salut. Une telle foi implique la reconnaissance de la dignité de notre humanité et de sa capacité à obtenir le Salut de Dieu. Autrement dit, la vraie victoire est à l’amour. Une telle foi donne sens à notre existence en ce monde sauvé par Jésus-Christ.
Ce monde n’est pas une prison : il est un chemin.
Comment y chemines-tu ?

« Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : avoir de l’assurance au jour du jugement ; comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas d’assurance en ce monde. Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte. »
Nos vies sont submergés par des incertitudes et des craintes. Beaucoup passent leurs vies dans le stress et l’angoisse. Ils ne savent comment combler le vide qui est en eux et qui prend divers aspects : matériel affectif, psychologique, spirituel, etc. Ils ne comprennent pas que ce vide, qui les ronge, est un appel de Dieu, un appel au divin. St Augustin le résume si bien : Tu nous as fait pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en Toi.
Dieu est l’assurance.
Pour quoi chemines-tu ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, fais-nous parvenir à la perfection de l’amour.

Paroles du Pape François

Adorer, c’est rencontrer Jésus sans liste de demandes, mais avec la seule demande d’être avec Lui. C’est découvrir que la joie et la paix grandissent avec la louange et l’action de grâce. (…) Adorer est un geste d’amour qui change la vie. C’est faire comme les Mages: c’est apporter de l’or au Seigneur, Lui dire que rien n’est plus précieux que Lui; c’est Lui offrir de l’encens, Lui dire que ce n’est qu’avec Lui que notre vie s’élève; c’est Lui présenter la myrrhe, avec laquelle ils ont oint les corps blessés et déchirés, Lui promettre d’aider nos prochains marginalisés et souffrants, parce qu’Il est là. 

Pape François, Messe Epiphanie, 6 Janvier 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier

%d blogueurs aiment cette page :