Bonjour les amis,
Seigneur, je veux que Tu grandisses en moi, et que moi je diminue.
Malgré nos difficultés actuelles, aide-moi à avoir un regard sensible à tous Tes appels, et à tous les appels de nos sœurs et frères dans le deuil ou la douleur, et à T’accueillir dans ma vie à travers tout ce que je vis et toutes celles et ceux que je croise.
Que Ton Esprit-Saint aide toutes celles et ceux qui souffrent en silence ! Qu’elles arrivent à témoigner et à nous partager leurs souffrances pour que nous en prenions conscience, que nous les prenions humblement, mais avec tout notre amour, dans notre cœur pour Te les confier et que Tu les guérisses.
Et que Ton Esprit mette dans notre bouche les mots qui consolent, et guide nos mains et nos bras.
Garde-nous dans l’espérance que Tu écoutes nos prières et celles de nos soeurs et frères !
« Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue » Aujourd’hui encore nous pouvons contempler l’humilité de Jean-Baptiste. Avec un regard humain, Jean-Baptiste pourrait se considérer comme dépassé, mis de côté, dans l’oubli, avec la venue de Jésus. En plus Jésus-Christ ne répond pas aux attentes de Jean, car il ne voit pas pourquoi Jésus doit se laisser baptiser par lui. Mais rien de cela ni dans sa tête ni dans son coeur. Au contraire, il abandonne spontanément son jugement pour embrasser Celui qui arrive de façon si surprenante.
Et nous, laissons-nous suffisamment de place au Christ pour changer notre vision des choses ? Echangeons quotidiennement avec le Seigneur pour mieux comprendre et accepter notre quotidien ?
« C’est ma joie, et j’en suis comblé. » Oui, Jean accueille spontanément cette venue et il considère cela comme un appel, une arrivée soudaine du Seigneur dans sa vie quotidienne.
Et nous ? Quelle est notre réaction aux imprévus, aux « mauvaises surprises », aux retards ? De la rébellion ou l’acceptation ? Ou un accueil dans la joie ? Je peux témoigner que nombre de formations, cheminements, de rencontres ont été retardées voire annulées à cause de la Covid. Au lieu de me lamenter, et grâce à mon accompagnement spirituel, j’ai converti cette attente en temps de prière pour éclairer mes désirs à la lumière de l’Esprit-Saint. Désormais, les cheminements vont pouvoir commencer dès la semaine prochaine avec une vision plus sereine mais aussi plus claire. L’attente a été très enrichissante.
« Il faut qu’il grandisse. » Et nous, que voulons-nous faire grandir dans nos vies ? Quels sont nos rêves, nos envies, nos désirs ? Comme jean, avons-nous ce même amour unique pour le Seigneur ? Sommes-nous capables d’humilité pour abandonner dans la joie nos propres projets pour embrasser et réaliser ceux du Seigneur ?
Selon moi, l’évangile en général est une école d’humilité profonde, un chemin vers lequel nous acceptons, peu à peu chaque jour par la lecture de la Parole et la prière, de nous dessaisir de nous-mêmes, de notre vie, pour être pleinement disponibles à accueillir tous les dons et les grâces de Dieu et entrer pleinement dans Sa joie.
Avant la fête du Baptême de Jésus que nous fêterons demain dimanche, nous pourrions avec Jean, poser un acte d’humilité et nous demander quelles sont les priorités de notre vie. Y laissons-nous suffisamment de place au Seigneur pour qu’il la dérange, pour qu’il nous fasse renaître et nous transforme en « hommes nouveaux » ?
Seigneur, toi qui “donne aux humbles l’éclat de la victoire” (Ps 149), protège nous du Mauvais (1 Jn 5, 18). Empêche-le de semer en nos cœurs le poison de l’ambition, de l’envie, de la jalousie, de la vaine gloire. Donne-nous l’intelligence pour nous faire connaître qui nous sommes et quelle part tu nous confies dans la construction du Royaume, afin que nous connaissions nous aussi la joie que tu réserves à tes fidèles serviteurs. Abbé Link
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Humblement dans le silence de mon coeur
Par ton amour, fais-moi demeurer humble et petit devant toi.
Humblement, dans le silence de mon cœur, je me donne à toi, mon Seigneur.
Enseigne-moi ta sagesse, Ô Dieu, viens habiter mon silence.
Humblement, dans le silence de mon cœur, je me donne à toi, mon Seigneur.
Entre tes mains, je remets ma vie, ma volonté, tout mon être.
Humblement, dans le silence de mon cœur, je me donne à toi, mon Seigneur.
Je porte en moi ce besoin d’amour, de me donner, de me livrer, sans retour.
Humblement, dans le silence de mon cœur, je me donne à toi, mon Seigneur.
Vierge Marie, garde mon chemin dans l’abandon, la confiance de l’amour.
Humblement, dans le silence de mon cœur, je me donne à toi, mon Seigneur.
PREMIERE LECTURE
« Il nous écoute en toutes nos demandes » (1 Jn 5, 14-21)
Lecture de la première lettre de saint Jean
Bien-aimés,
voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu :
si nous faisons une demande selon sa volonté,
il nous écoute.
Et, puisque nous savons qu’il nous écoute
en toutes nos demandes,
nous savons aussi que nous obtenons
ce que nous lui avons demandé.
Si quelqu’un voit son frère commettre un péché
qui n’entraîne pas la mort,
il demandera, et Dieu lui donnera la vie,
– cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort.
Il y a un péché qui entraîne la mort,
ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier.
Toute conduite injuste est péché,
mais tout péché n’entraîne pas la mort.
Nous le savons :
ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ;
le Fils engendré par Dieu les protège
et le Mauvais ne peut pas les atteindre.
Nous savons que nous sommes de Dieu,
alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.
Nous savons aussi
que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence
pour que nous connaissions Celui qui est vrai ;
et nous sommes en Celui qui est vrai,
en son Fils Jésus Christ.
C’est lui qui est le Dieu vrai,
et la vie éternelle.
Petits enfants,
gardez-vous des idoles.
EVANGILE
« L’ami de l’époux est tout joyeux d’entendre la voix de l’époux » (Jn 3, 22-30)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ;
il y séjourna avec eux, et il baptisait.
Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim,
où l’eau était abondante.
On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison.
Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif
au sujet des bains de purification.
Ils allèrent trouver Jean et lui dirent :
« Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain,
celui à qui tu as rendu témoignage,
le voilà qui baptise,
et tous vont à lui ! »
Jean répondit :
« Un homme ne peut rien s’attribuer,
sinon ce qui lui est donné du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit :
Moi, je ne suis pas le Christ,
mais j’ai été envoyé devant lui.
Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ;
quant à l’ami de l’époux, il se tient là,
il entend la voix de l’époux,
et il en est tout joyeux.
Telle est ma joie : elle est parfaite.
Lui, il faut qu’il grandisse ;
et moi, que je diminue. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Bernard Devert (RCF)
Un proche de Jean-Baptiste vint le trouver : fais attention, celui que tu as baptisé et à qui tu as rendu témoignage est désormais plus important que toi ; les foules vers lui affluent.
Et alors, il faut qu’il grandisse et que moi je diminue.
Aucune jalousie de la part de Jean-Baptiste. Il sait que celui qui vient, de condition divine, ne retiendra pas le rang qui l’égalait à Dieu, pour se faire serviteur des serviteurs.
Jean Casanave, ce prêtre ami dit : j’ai choisi de suivre Jésus parce qu’il est donné, tout donné comme jamais personne ne s’est donné.
Choisi :
- Pour n’avoir pas écrit un corpus de doctrines réservé aux lettrés et aux érudits, ne laissant que son « corps », sa personne à aimer, mise à portée de tous ;
- Pour n’avoir pas prévu de panthéon ou de pyramide honorant sa présence momifiée. Nous n’avons de lui qu’un portrait-robot accroché à une croix, les bras ouverts.
- Pour n’avoir pas fondé un système politique assis sur le socle d’une constitution intangible, remettant son message et son œuvre entre les mains fragiles d’hommes simples dont il avait fait ses frères.
- Pour n’avoir pas passé son temps à compter ses adeptes et à convoquer les médias ;
- Pour être allé jusqu’au bout de la dérision, de la souffrance et de l’oubli du tombeau.
- Pour ne pas nous demander d’être des combattants, des sages reconnus, des orateurs écoutés mais simplement des hommes ouverts, à portée de cœur, aimant et espérant envers et contre tout.
- Pour être un exilé de toute possession, ou de ces images qu’on a voulu lui coller.
Il est un monde qui apparaît quelque peu inaccessible, mais lorsqu’il nous est donné de vivre la traversée d’une amitié bienveillante, d’une attention à l’autre, s’ouvre alors cette possibilité de sacrifier l’inessentiel dans lequel parfois nous nous perdons pour trouver enfin un véritable sens à nos vies, le service.
Il suffirait d’un rien pour que deux prières de pauvre traversent les nuées en se donnant la main, des mains qui s’uniraient non pour frapper ou simplement se fermer mais qui enfin se présenteraient pour entendre la prière du Magnificat : « il renvoie les riches les mains vides, comble de biens les affamés ».
Il suffirait de rien, de ces petits services rendus ou reçus qui donnent une immense joie. La clé alors nous est offerte pour quitter un monde préfabriqué pour consentir a admettre que nous ne sommes pas encore pleinement nés. Un autrement alors s’éveille.
Cette reconnaissance est celle d’une naissance à la Terre Promise au sein de laquelle le Seigneur se présente comme…un serviteur.
Et si nous entendions, ce matin, Georges Bernanos nous dire dans la finale d’un curé de campagne : « Si tout orgueil était mort en nous, la grâce des grâces serait de s’aimer humblement soi-même ».
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Bien-aimés, voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute. Et, puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé. »
Il y a une nouvelle insistance sur l’adéquation entre nos prières de demande et la Volonté divine. En clair, le principal effort de notre vie spirituelle est de travailler à cette adéquation.
« Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie, – cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort. Il y a un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier. Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort. Nous le savons : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut pas les atteindre. »
Nous avons la grâce d’intercéder les uns pour les autres, c’est-à-dire de porter devant Dieu le souci du Salut de nos frères et sœurs en humanité. Il y a une certaine communion qui nous lie et qui fait que les autres peuvent bénéficier des grâces de notre croissance spirituelle. Dieu nous permet ainsi de nous secourir mutuellement et de vivre une véritable solidarité. C’est là, une manifestation concrète de l’amour mutuel. Nous sommes donc une chance les uns pour les autres. Par cette solidarité, nous pouvons obtenir la Miséricorde pour les manquements d’autrui. Il s’agit des péchés dûs à un affaiblissement passager de la volonté alors même que la soif d’une intimité avec Dieu demeure.
S’il est vrai que tous les péchés blessent l’amour de Dieu, tous n’ont pas les mêmes conséquences pour nos âmes. Il en est par lesquels l’âme se ferme à la vie de Dieu en s’opposant à Lui en toute conscience et avec refus de se repentir. Il s’agit là d’un entêtement, d’un endurcissement du cœur. Il s’agit là d’un choix délibéré de vivre dans le Mal et de s’en délecter. Un tel péché, dit saint Jean, ne saurait faire l’objet d’une intercession. Car, Dieu est toujours disposé à faire miséricorde, certes, mais Il ne peut contraindre, à sa grâce, un cœur qui s’est fermé. Ce cœur devra se convertir et implorer le pardon par le sacrement de la Réconciliation.
Notre péché nous détruit en premier.
Pourquoi choisis-tu la mort ?
« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. »
Le discernement est une grâce que Dieu accorde à ses enfants. Le Mensonge se dissimule si bien que, sans la Lumière divine, nous pourrions en être victimes. Dans son amour pour nous, Dieu nous a envoyé son Fils pour nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai. Ainsi, la Vérité n’est pas une idée ou une affirmation logique. Elle n’est pas non plus une assertion qui suscite l’adhésion de la majorité. La Vérité est une Personne : Jésus Christ. Le rapport à la Vérité est alors de l’ordre de l’acceptation ou non de Jésus-Christ. Dans cette optique, l’idolâtrie, sous toutes ses formes, conduit à conférer abusivement, à des êtres ou à des objets, des attributs propres à Dieu et à son Fils. C’est un détournement de la Vérité, une contestation de son absolu. Elle est une inversion des valeurs. Elle est une négation de notre dignité de fils et filles de Dieu.
L’idolâtrie est mensonge et mort.
Quel est ton rapport à la Vérité ?
Que, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, le Saint-Esprit nous conduise vers la Vérité tout entière.
Paroles du Pape François
Cet épisode est une image stupéfiante de la réalité de l’Église de tous les temps: un bateau qui, tout au long de la traversée, doit aussi affronter des vents contraires et des tempêtes qui menacent de le submerger. Ce qui la sauve, ce n’est pas le courage ou les qualités de ses hommes: la garantie contre le naufrage est la foi dans le Christ et dans sa parole. C’est la garantie: la foi en Jésus et en Sa parole. Sur ce bateau, nous sommes en sécurité, malgré nos misères et nos faiblesses.
Pape François, Angelus, 13 Août 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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