Prenons un chemin nouveau

Bonjour les amis,

Aujourd’hui méditons l’évangile du jour avec Benjamin Pouzin de Glorious :
Nous nous souvenons des rois mages venus adorer Jésus à Bethlehem. C’est une opportunité d’apprendre d’eux et de devenir les mages d’aujourd’hui :

1) Connaissez vos besoins. Les mages connaissaient leur richesse, mais ils connaissaient aussi leur pauvreté et leur besoin d’un Sauveur. C’est pourquoi ils se sont mis en route. Ils ont cherchés. Nous avons tous des besoins, à la fois pratiques et existentiels, et nombre de ces besoins ne peuvent être satisfaits que lorsque nous entrons en communion avec d’autres personnes et, finalement, avec Dieu. Connaître nos besoins est le début de la sagesse.
2) Cherchez Dieu dans des endroits inattendus. Bien que nous ne sachions pas tout sur les mages, il est probable qu’ils appartenaient à un pays très lointain de la Palestine. Et pourtant, leur cœur et leur esprit étaient suffisamment ouverts pour reconnaître et adorer un Sauveur né parmi les Juifs dans une étable. Dieu peut nous surprendre. Des moments de grâce et de consolation nous attendent dans des lieux et des instants inattendus; nous ne devons pas avoir peur de chercher Dieu, là où il pourrait sembler absent. Les mages n’ont pas eu peur de le rencontrer dans l’étable.
3) Soyez généreux et gardez votre intelligence avec vous. Les mages arrivèrent avec des cadeaux dignes d’un roi. Ils ne savaient peut-être pas exactement où leur voyage les mènerait, mais ils savaient qui ils cherchaient et étaient prêts à le rencontrer. Le premier roi qu’ils ont vu est Hérode. Avec intelligence, ils ont sentis sa violence et sa volonté de puissance. Le voyage ne s’arrêtait pas là, le vrai roi les attendait dans un lieu tout autre, dans un village sans histoire, au milieu d’un jeune couple sans influence. Les mages ont ressenti la présence de Dieu dans l’étable. Lorsque vous ressentez sa présence, à travers un moment de prière, une conversation, une expérience silencieuse avec un être cher, savourez l’instant et prenez le temps de contempler le visage de Dieu. C’est la vraie sagesse. [Benjamin Pouzin, Facebook]

L’évangile nous montre les mages qui ont fait des milliers de kilomètres pour venir adorer le fils de Dieu. Est-ce que ça valait vraiment le coût ? Evidemment car ce temps d’adoration des mages a changé leur vie. Ils sont venus dans l’espérance, ils sont repartis dans la joie du salut ! C’est cette expérience des mages que nous pouvons nous aussi vivre dans l’adoration. Adorer ce petit bébé ou cette ostie et y voir le Fils de Dieu est une expérience qui transforme; concentrer notre regard et notre esprit pour élargir notre coeur et notre âme est fondamental dans notre de vie de chrétien. Mais prendre ce temps d’adoration peut nous paraître inutile, ennuyeux ou trop coûteux en temps dans nos journées surchargées. Mais arriver à investir ce temps pour adorer le Seigneur, c’est aussi Lui donner la possibilité de nous transformer dans l’intimité de la prière.
Alors soyons ces mages qui n’hésitent pas à se mettre en route pour aller adorer le Seigneur, et qui repartent transformés et prennent ensuite d’autres chemins, ceux de la Vie. Notre doyenné propose de plus en plus régulièrement des temps d’adoration; profitez-en pour être encore plus intimes avec le Seigneur, vous en repartirez différents.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Marche des rois mages

De bon matin j’ai rencontré le train De trois grands Rois qui allaient en voyage,
De bon matin j’ai rencontré le train De trois grands Rois dessus le grand chemin.

Venaient d’abord des gardes du corps, Des gens armés avec trente petits pages,
Venaient d’abord des gardes du corps Des gens armés dessus leurs just’au corps.

Puis sur un char, parmi les étendards Venaient trois rois modestes comme d’anges,
Puis sur un char, parmi les étendards, C’est Melchior, Balthazar et Gaspard.

L’étoile luit qui les Rois conduit Par longs chemins devant une pauvre étable,
L’étoile luit qui les Rois conduit Par longs chemins devant l’humble réduit.

Au fils de Dieu qui est né en ces lieux Ils viennent tous présenter leurs hommages,
Au fils de Dieu qui est né en ces lieux Ils viennent tous présenter leurs doux voeux.

Or, myrrhe, encens sont les beaux présents Qu’ils ont porté à cet Enfant adorable
Or, myrrhe, encens sont les beaux présents Qu’ils ont porté à ce divin Enfant.

EVANGILE

« Nous sommes venus d’Orient adorer le roi » (Mt 2, 1-12)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

Jésus était né à Bethléem en Judée,
au temps du roi Hérode le Grand.
Or, voici que des mages venus d’Orient
arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient
et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé,
et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple,
pour leur demander où devait naître le Christ.
Ils lui répondirent :
« À Bethléem en Judée,
car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem, terre de Juda,
tu n’es certes pas le dernier
parmi les chefs-lieux de Juda,
car de toi sortira un chef,
qui sera le berger de mon peuple Israël. »

Alors Hérode convoqua les mages en secret
pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
« Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer
pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Après avoir entendu le roi, ils partirent.
Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient
les précédait,
jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit
où se trouvait l’enfant.
Quand ils virent l’étoile,
ils se réjouirent d’une très grande joie.
Ils entrèrent dans la maison,
ils virent l’enfant avec Marie sa mère ;
et, tombant à ses pieds,
ils se prosternèrent devant lui.
Ils ouvrirent leurs coffrets,
et lui offrirent leurs présents :
de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,
ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Bernard Devert (RCF)

Les mages, ausculteurs de la voûte céleste, ont un tel sens de l’immensité du ciel que leurs cœurs sont préparés à la rencontre de l’infini. 
L’étoile les accompagnera jusqu’à la crèche. Hommes habitués à regarder vers le haut, ils vont découvrir qu’il est de ces moments si essentiels dans l’histoire que la seule posture authentique est de se lever, puis de se mettre à genoux.
Tout Jérusalem, nous dit Matthieu, est troublé, plus encore celui qui a les clés de la cité, Hérode, qui s’émeut à la question des sages : « mais où est le roi des Juifs qui vient de naître ? »

Cette naissance ne devrait-elle pas réjouir s’agissant de la vie, et quelle vie !
Or, elle assombrit Hérode, atterré, tremblant à l’idée qu’un enfant pourrait le détrôner. N’est-ce pas le propre des tyrans qui, toujours, tirent tout à eux-mêmes, ne voulant en aucune façon se confronter à un possible partage tant leur pouvoir absolu les rend absolument ivres de leur puissance, fût-elle illusoire et précaire.
 
Où est le roi des Juifs ?
Les mages ont découvert l’Enfant Dieu dans l’incognito et dans un lieu inacceptable, une étable, où naît l’impensable.
 
A leurs questions, ces sages ont trouvé la réponse : la confiance ; elle les accompagnera quand bien même leur histoire serait traversée par le doute et les inquiétudes qui jonchent le parcours de toute vie.
 
Cette lumière de la foi n’a aucune comparaison avec l’or qui ne brille que pour ceux qui veulent se protéger, privilégiant les coffres forts plutôt que la fragilité. La myrrhe et l’encens, pour quoi faire ? Ces deux symboliques du divin sont devenues sans objet pour ces astrophysiciens qui ont découvert une nouvelle planète, celle du cœur.
 
Il nous souvient de l’échange si décevant pour Le Petit Prince avec l’homme tout affairé et encombré de ses richesses :

  • que fais-tu de ces étoiles .
  • ce que j’en fais ?
  • rien je les possède.
  • tu possèdes les étoiles ?
  • oui.
  • et à quoi cela te sert-il de posséder les étoiles ?
  • ça me sert à être riche.
  • et à quoi cela te sert-il d’être riche ?
  • à acheter d’autres étoiles, si quelqu’un en trouve. 

Les mages ont trouvé une nouvelle étoile qui ne s’éteindra pas. Plus encore, ils se sont laissé habiter à Bethléem par cette maison du pain, partage du pain de vie.
Ce pain – qui a le goût de l’infini, de l’éternité – les hommes de bonne volonté, comme ces mages, savent qu’il ne manquera plus.
La route peut être plus longue mais, comme le Petit Prince, ils savent qu’à aller droit devant soi on ne peut pas aller bien loin. Aussi, se détournent-ils de tous ces palais abritant les angles morts, occupés par ces Hérode qui érodent l’essentiel pour posséder encore toujours plus de biens qui font que trop de nos planètes sont captives de liberté et de sens.
Heureusement, il y a ces femmes et ces hommes qui refusent la cupidité, mère de la violence, pour prendre les chemins de liberté et de générosité, étoilés par la fraternité.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. »
En Israël, et particulièrement en Judée, la vie poursuit son cours. La naissance de Jésus n’est pas remarquée. La visite singulière des mages va tout bouleverser. « Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée. » »
La sagesse des mages est achevée. Elle ne peut les conduire plus loin qu’à Jérusalem. Ils ont besoin de se rendre à Jérusalem pour que la Sagesse divine, la Parole de Dieu, éclaire leur sagesse imparfaite. (Cf. Isaïe 2, 3) Oui, à travers la sagesse humaine, nos connaissances et nos cultures Dieu vient à nous. Il nous manifeste sa présence. Elles ont pour mission de nous mettre en route vers Jérusalem. Elles sont, en effet, limitées. Elles sont appelées à entrer en dialogue avec la Parole de Dieu pour se laisser éclairer par Elle. Dieu en se révélant, révèle l’importance de nos sagesses humaines et donne une nouvelle dimension à nos rencontres. Mais, autant, en Judée, l’Enfant Jésus n’a pas retenu l’attention autant, en Orient, l’étoile n’a pas mis tout le monde en route.
Dieu sait rejoindre chacun là où il est.
Dans quelle mesure es-tu attentif(ve) à la visite de Dieu ?

Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent.
Après l’escale chez Hérode, après l’éclairage de la Parole de Dieu, pour leur plus grande joie, les mages retrouvent l’étoile vue en Orient. Et ils sont conduits jusqu’au Roi qui les a invités et ils offrirent leur présents. « Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »
Quand nous acceptons d’aller à la rencontre de Dieu, Il nous fait changer de chemin. Il nous fait quitter les chemins de la ruse et du mensonge, les chemins de l’iniquité et de la jalousie, les chemins de la méfiance et de la destruction. Bref, quand nous acceptons d’aller vers Dieu, Il nous rend créatifs ; Il nous rend capables de L’écouter. Il nous épargne toute complicité avec la culture de péché et de mort. Il nous invite à la conversion.
Célébrer l’Épiphanie, c’est ouvrir un chemin nouveau.
Es-tu prêt(e) à sortir des sentiers battus ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, fais-nous venir à Toi dans la vérité de notre être.
BONNE FÊTE DE L’ÉPIPHANIE !

Paroles du Pape François

Invitons sans peur Jésus chez nous, «la vie changera»

En ce premier Angélus dominical de l’année 2021, le Saint-Père a commenté le prologue de l’Évangile selon saint Jean, lu lors de la messe de ce jour en Italie et au Vatican. François est revenu sur le sens de l’incarnation du Fils de Dieu, désireux de vivre «une grande intimité» avec chaque être humain, en le rejoignant notamment dans sa fragilité.
L’Épiphanie étant fêtée le 6 janvier en Italie comme en d’autres pays du monde, c’est aujourd’hui le prologue de l’Évangile selon saint Jean que de nombreux fidèles ont écouté à la messe, comme le jour de Noël.

Le Verbe veut «communiquer» avec nous

«Au commencement était le Verbe», nous dit d’abord le disciple bien-aimé. «Celui que nous avons contemplé lors de sa Nativité, comme enfant, Jésus, existait avant: avant le commencement des choses, avant l’univers. Il est avant l’espace et le temps», a commenté le Saint-Père depuis la bibliothèque du Palais apostolique.
Par ailleurs, en appelant Jésus «le Verbe», c’est-à-dire «la Parole», saint Jean veut nous signifier que «dès le début, Dieu veut communiquer avec nous, il veut nous parler». Il veut «nous dire la beauté d’être enfants de Dieu». «Voici le merveilleux message d’aujourd’hui: Jésus est la Parole éternelle de Dieu, qui pense toujours à nous, depuis toujours, et qui désire communiquer avec nous», a souligné François.
Mais pour communiquer, Jésus ne s’en est pas tenu à la parole. Il «s’est fait chair». Une «chair» qui traduit mieux que tout autre mot le désir de Dieu de rejoindre «notre condition humaine dans toute sa faiblesse»«Dieu est devenu fragile pour toucher de près notre fragilité», a résumé le Souverain Pontife. De cette manière, «rien dans notre vie ne lui est étranger», «nous pouvons tout partager avec Lui». La décision du Seigneur est «audacieuse»: «il entre dans notre honte pour se faire notre frère, pour partager la route de la vie».

Tout partager avec Lui

L’incarnation du Fils de Dieu, a ensuite expliqué le Pape, n’a pas été un évènement temporaire. «Non, il ne s’est plus jamais détaché de notre chair». L’évangéliste utilise le verbe «habiter», «demeurer». Jésus «s’est uni pour toujours à notre humanité; on pourrait dire qu’il l’a « épousée »».
Par conséquent, le Seigneur a soif d’une «grande intimité» avec chacun. «Il veut que nous partagions avec lui les joies et les peines, les désirs et les craintes, les espoirs et les tristesses, les personnes et les situations». Et le Saint-Père d’inviter les fidèles à ouvrir leur cœur et à contempler la crèche en silence. «Et sans crainte, invitons-le dans notre maison, notre famille, (…) nos fragilités». Marie peut nous aider à L’accueillir. Alors «il viendra, et la vie changera», a conclu François.

S’engager à être solidaire et responsable

Après la prière de l’Angélus, le Saint-Père a renouvelé ses vœux aux fidèles pour cette nouvelle année, en invitant à fuir «une mentalité fataliste ou magique : nous savons que les choses s’amélioreront dans la mesure où, avec l’aide de Dieu, nous travaillerons ensemble pour le bien commun, en mettant les plus faibles et les plus défavorisés au centre», a-t-il souligné. «Nous ne savons pas ce que 2021 apportera», a admis François, mais chacun peut «prendre soin» des autres et de la création, et fuir les comportements hédonistes, tels que ceux qui enfreignent les mesures de confinement.
Le Souverain Pontife a ensuite salué spécialement «ceux qui commencent la nouvelle année avec plus de difficultés: les malades, les chômeurs, ceux qui vivent dans des situations d’oppression ou d’exploitation». Il s’est aussi adressé à «toutes les familles, en particulier celles qui ont de jeunes enfants ou qui attendent une naissance. Une naissance est toujours une promesse d’espoir: je suis proche de ces familles», a-t-il assuré. 

Pape François, Angelus, 03 Janvier 2021, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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