L’enfant de la crèche est miracle de l’amour

Bonjour les amis,

« Respire en moi, Esprit Saint, afin que je pense ce qui est saint. Attire-moi, Esprit Saint, afin que j’aime ce qui est saint. Affermis-moi, Esprit Saint, afin que je garde ce qui est saint. » (Saint Augustin).

Au cours des jours qui ont préparé à Noël nous avons vu différents personnages, Marie, Zacharie et Élisabeth qui recevaient l’Esprit Saint au moment où ils accueillaient la vie de leur enfant. Samedi c’était Saint Étienne qui laissait l’Esprit Saint parler en lui au moment de mourir.

La première lecture nous invite à discerner ce qui vient vraiment de l’Esprit-Saint et nous permet d’avancer davantage vers la vie, à choisir entre notre désir de lumière et l’expérience des ténèbres. St Jean nous lance une invitation pressante à habiter la lumière, à vivre de l’amour, à placer notre vie sous le regard de Dieu et à Lui demander Son aide, car Il veut pour nous la vie en plénitude, Il veut que nous demeurions avec Lui, dans son amour. Alors confions-Lui nos doutes et nos peurs, nos impatiences, présentons-les à Dieu, pour qu’il nous aide à mieux discerner et à choisir la vie.
Puis avec l’évangile, nous contemplons Syméon, qui, au soir de sa vie, se laisse entièrement guider par l’Esprit Saint pour reconnaître en Jésus le Messie, pour témoigner de l’accomplissement de toutes les promesses de Dieu, et pour chanter son cantique au Seigneur. L’Esprit-Saint le conduit à confier sa vie en celui qu’il vient de porter dans ses propres mains. C’est une scène que je trouve magnifique mais qui nous place devant nos limites.
Nous avons tous nos résistances à accueillir l’Esprit Saint et le laisser agir en nous. En fait nous sommes tous disponibles à l’Esprit Saint mais un peu quand cela nous convient, un peu pour que notre volonté soit faite. Avec Syméon, nous sommes invités à une disponibilité constante pour un don de nous-mêmes total. Saint Jean-Paul II nous disait que «la plénitude de l’Esprit de Dieu s’accompagne (…) avant tout dans la disponibilité intérieure qui provient de la foi. »
Prier avec ce Cantique de Syméon, que nous chantons quotidiennement aux complies, peut nous aider à demander cette foi ardente, à nous rendre plus disponibles et à nous offrir plus au Seigneur; cela ne peut qu’avoir des effets positifs en nous et autour de nous.


Nous vous proposons aujourd’hui encore de prendre un temps de silence devant la crèche, devant ce nouveau-né, de réaliser que vous regardez le fils de Dieu, d’avoir ce regard lumineux que devait avoir Syméon en regardant Jésus, ce regard d’amour du papa ou du papy devant son enfant ou petit enfant, ce regard du coeur, empli de chaleur, de paix et de gratitude.
Puis remercions le Seigneur de nous regarder avec ce même regard, et demandons Lui la grâce de l’humilité et de la douceur pour se laisser guider par l’Esprit-Saint.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Christ est la lumière

Quittant la gloire de ton Ciel Tu es venu sur terre
Fils aimé du Dieu Éternel Tes bras tu as ouvert

Ta grâce a bouleversé Le cours de notre humanité
Nous crions ensemble, Victoire

Christ est la lumière du monde
Que sa gloire couvre la terre
Puissance infinie qui libère
Son nom est Saint, il est Saint, il est Saint

Nous, les fils et les filles du Roi Entonnons chaque jour
Un hymne de gloire et de joie Célébrant son amour

Les nations de la terre S’inclineront devant le Père
Chanteront ensemble, Victoire

Christ est la lumière du monde
Que sa gloire couvre la terre
Puissance infinie qui libère
Son nom est Saint, il est Saint, il est Saint

EVANGILE

« Lumière qui se révèle aux nations » (Lc 2, 22-35)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées
les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)

Le vieil homme et l’enfant. Tel est le titre que l’on pourrait donner à cet épisode évangélique que nous venons d’entendre. Et peut-être, en ces lendemains de fête familiale, revoyons-nous le visage illuminé, malgré le masque, de grands parents, face à la joie des petits enfants qui découvrent, les yeux pétillants, leurs cadeaux. Qu’elle est loin, à ce moment-là, la solitude des maisons de retraite et des EHPAD !
Telle est l’expérience du vieillard Siméon, qui patiemment attendait la mort … C’était un homme juste et bon. Et voici, alors que l’enfant Jésus était présenté au temple, qu’il lui est donné de le recevoir dans ses bras. Et le sourire de l’enfant opère sa magie. Alors qu’il se voyait mourir, voici qu’il se sent renaître.
La rencontre de cet enfant provoque chez lui un apaisement, qui ne lui fait plus craindre la mort. « Maintenant, ô maître souverain, tu peux laisser aller ton serviteur en paix, selon ta parole ! » Merveilleuse parole que, chaque soir, les moines et les moniales de toutes les abbayes du monde reprennent en chœur avant d’aller se coucher.
Puissions-nous aujourd’hui prendre un moment dans notre journée pour contempler l’enfant de la crèche, et nous laisser saisir par ce sentiment de paix intérieure, qui efface de notre cœur nos appréhensions et nos craintes si fortes en ces temps marqués par la pandémie et le terrorisme. Car, ne l’oublions pas, comme nous aimons le chanter à l’église, la paix, c’est le nom de Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Et l’Esprit Saint était sur lui. »
Dans ce passage, Luc montre comment la Sainte Trinité est à l’œuvre pour que l’humanité soit introduite dans la divinité.
Comme de bons juifs, les parents de Jésus applique le commandement de Dieu : « Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. » Ce faisant, il confesse leur foi en la Paternité de Dieu.
Cette pratique est une préfiguration. De toute éternité, Dieu a voulu inscrire les hommes, ses créatures, dans une relation filiale à son égard. Ainsi, Il manifestait non seulement qu’Il est l’Auteur de toute vie mais, en plus, Il en est le Maître comme l’exprime si bien Syméon : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix selon ta parole. » Oui, Il n’oublie pas l’homme après lui avoir donné la vie. Il prend soin de lui. Il en fait son serviteur pour toujours. Il préparait ainsi son Peuple à accueillir son Messie, un Messie serviteur. Il révélait déjà que la véritable manière d’être fils de Dieu, c’est de vivre en serviteur, serviteur de Dieu et serviteur des hommes. Nul ne peut s’élever à la plus haute dignité s’il ne se tient à la dernière place. Car, c’est le propre du Père d’élever ses enfants._ Dieu est le Père de toute créature.
Qu’implique pour toi la foi en Dieu le Père ?
Et l’Esprit Saint était sur lui.

Le vieillard Syméon s’est efforcé de vivre dans cet esprit de serviteur de Dieu autant que possible.  Et il a plu à Dieu de qui il obtint la promesse de voir l’accomplissement de cette grâce de serviteur, le Christ, le Messie.
Nul ne peut vivre en serviteur de Dieu le Père, s’il n’est habité par l’Esprit Saint. Cet Esprit qui était sur Syméon, qui lui a annoncé la venue du Messie, qui le conduisit au Temple et qui le fit prophétiser la Passion de Jésus et Marie. Il est de notre intérêt que nous nous laissions conduire par l’Esprit Saint. (Cf. Galates 5, 25) L’Esprit rend capable de reconnaître la Paternité de Dieu et de vivre dans une humble dépendance vis-à-vis de Lui. L’Esprit Saint nous débarrasse des illusions et nous fait vivre dans l’espérance. Il nous libère de toute fatalité.
Qui vit dans l’Esprit Saint vit dans la Liberté.
Quelle relation entretiens-tu avec le Saint-Esprit ?

Et l’Esprit Saint était sur lui.
Dans la puissance de l’Esprit Saint, Syméon révèle, en effet, que l’incapacité du Peuple à cerner la figure de fils de Dieu sera source de souffrance pour Jésus et Marie. « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
La chute, le relèvement, la contradiction expriment aussi notre situation et notre état d’âme. Ils expriment les failles de notre relation avec Dieu-Trinité. Et seul le Fils est capable de nous sortir de cette imperfection par son obéissance, l’humilité et la douceur de son Cœur. Si nous acceptons d’être fils et filles de Dieu comme Lui, nous provoquerons aussi chute et relèvement. Nous serons un perpétuel signe de contradiction. Et nous vivrons le martyre sous toutes ses formes à l’exemple des saints et saintes de Dieu.
C’est dans le Christ que tous reçoivent la grâce de la filiation.
Qu’est-ce qui, en toi, résiste à la grâce de l’adoption filiation ?

Paroles du Pape François

Tel est l’objectif de notre existence: que tout s’accomplisse, et soit transformé en amour. Si nous croyons cela, la mort cesse de nous faire peur, et nous pouvons également espérer quitter ce monde sereinement, avec une grande confiance. Qui a connu Jésus ne craint plus rien. Et nous pourrons répéter nous aussi les paroles du vieux Syméon, lui aussi béni par la rencontre avec le Christ, après toute une vie passée dans l’attente: «Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix; car mes yeux ont vu ton salut» (Lc 2, 29-30).

Pape François, Audience générale, 25 octobre 2017, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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