Bonjour les amis,
Seigneur, toi qui t’es fait petit enfant pour moi, aide-moi à t’accueillir dans ma vie et dans mon cœur.
Hier, lors de la fête de la Sainte Famille, nous avons contemplé la sainteté dans l’ordinaire d’une vie de famille.
Et nous, que pensons de notre vie ? La trouvons-nous belle, ordinaire ? Peut-être la souhaiterions-nous plus palpitante ou aimerions-nous vivre des événements extraordinaires comme Marie et Joseph …
Mais très rapidement après la naissance, le saint couple est contraint à l’exil. Alors peut-être peut-on dire qu’une vie ordinaire est simplement un beau chemin vers la sainteté, en acceptant les contretemps, les imprévus. Peut-être toute cette année qui se termine nous a-t-elle permis de connaître ces changements de programmes, ces temps d’épreuve et d’incertitude. Joseph et Marie, dans cette situation, continuent de se laisser guider par Dieu dans la confiance. Que cette confiance nous guide, nous aussi, quel que soit notre chemin !
Habités par cette confiance dans le Seigneur, et en repensant à cet évangile, prions pour celles et ceux, et en particulier les enfants qui souffrent de la violence, celles et ceux qui ont été forcés à l’exil, celles et ceux qui s’enferment dans leur prison de peur, d’orgueil, dans la folie du pouvoir aveugle. Les enfants martyrs de l’évangile ont aussi aujourd’hui des noms concrets d’enfants, de jeunes gens, de couples, de personnes âgées, d’immigrants, de malades… qui nous demandent de la solidarité et de la charité.
A la fin de ce temps de prière, prenons un temps de silence devant la crèche, devant cette belle famille unie, et ensuite remercions le Seigneur pour tous ses bienfaits.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Merci à https://app.decouvrir-dieu.com/ pour leur inspiration.
CHANT
Regarde l’étoile
Si tu heurtes le rocher des épreuves.
Si les flots de l’ambition t’entraînent,
Si l’orage des passions se déchaîne :
Regarde l’étoile, invoque Marie,
Si tu la suis, tu ne crains rien !
Regarde l’étoile, invoque Marie,
Elle te conduit sur le chemin !
Dans l’angoisse et les périls, le doute,
Quand la nuit du désespoir te recouvre.
Si devant la gravité de tes fautes
La pensée du jugement te tourmente :
Regarde l’étoile, invoque Marie,
Si tu la suis, tu ne crains rien !
Regarde l’étoile, invoque Marie,
Elle te conduit sur le chemin !
Si ton âme est envahie de colère,
Jalousie et trahison te submergent.
Si ton coeur est englouti dans le gouffre,
Emporté par les courants de tristesse :
Regarde l’étoile, invoque Marie,
Si tu la suis, tu ne crains rien !
Regarde l’étoile, invoque Marie,
Elle te conduit sur le chemin !
Elle se lève sur la mer, elle éclaire,
Son éclat et ses rayons illuminent.
Sa lumière resplendit sur la terre,
Dans les cieux et jusqu’au fond des abîmes.
Si tu la suis, tu ne dévies pas,
Si tu la pries, tu ne faiblis pas.
Tu ne crains rien, elle est avec toi,
Et jusqu’au port, elle te guidera.
EVANGILE
« Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem » (Mt 2, 13-18)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
Après le départ des mages,
voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph
et lui dit :
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère,
et fuis en Égypte.
Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse,
car Hérode va rechercher l’enfant
pour le faire périr. »
Joseph se leva ;
dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère,
et se retira en Égypte,
où il resta jusqu’à la mort d’Hérode,
pour que soit accomplie
la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
D’Égypte, j’ai appelé mon fils.
Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui,
entra dans une violente fureur.
Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans
à Bethléem et dans toute la région,
d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages.
Alors fut accomplie la parole prononcée
par le prophète Jérémie :
Un cri s’élève dans Rama,
pleurs et longue plainte :
c’est Rachel qui pleure ses enfants
et ne veut pas être consolée,
car ils ne sont plus.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)
Jusqu’où la cruauté de l’homme peut-elle aller ? Jusqu’où peut conduire la soif de pouvoir ? ou, si on l’exerce, la peur de le perdre ? Voici que cette peur conduit Hérode à commettre le plus horrible des crimes : le meurtre de plusieurs dizaines d’enfants. Et je ne connais de douleur plus vive que celle d’une maman, telle Rachel, qui pleure devant le cadavre de l’enfant à qui elle a donné la vie.
Il nous arrive, surtout dans les moments difficiles, de rêver d’un Dieu dont la toute-puissance empêcherait le mal d’agir. L’évangile d’aujourd’hui nous montre que ce rêve est une grande illusion : juste après l’avènement du « Prince de la Paix », survient ce terrible massacre décrété par Hérode. La puissance de Dieu ne peut rien contre l’atrocité des hommes. Et rien n’est plus horrible que la mort des innocents. Nous savons combien, après les attentats, sont grandes notre émotion et notre colère. Et elle est plus grande encore lorsque des enfants comptent parmi les victimes.
Voici donc que l’enfant Jésus est obligé de prendre avec ses parents la route de l’exil pour fuir la tuerie. Comment ne pas penser aujourd’hui à tous ces enfants, ces femmes, ces hommes que la guerre ou la misère dans leurs pays jette sur les routes de l’exil !
Et comment ne pas être sensible, en contemplant la sainte famille exilée, à l’appel que le pape François ne cesse de réitérer aux chrétiens d’Occident pour qu’ils sachent accueillir avec dignité ceux qui fuient une situation insupportable. Tout un chapitre de sa dernière encyclique (Fratelli tutti) est consacré à l’accueil du migrant.
Prions ce matin pour tous ceux qui à pied, à la nage, en camion ou en bateau fuient leur pays, où règnent la guerre ou la misère, pour trouver l’asile dans un pays en paix, et sachons leur ouvrir notre cœur !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. »
L’anonymat et la tranquillité à Bethléem sont de courte durée. « Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » » À nouveau, l’ange du Seigneur est envoyé à Joseph. À nouveau, il lui apparut en songe. Le songe est le mode d’expression du Seigneur avec Joseph.
Pour chacun, Dieu privilégie une forme d’expression.
Sous quelle forme Dieu communique-t-il avec toi ?
Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte.
Le message de l’ange du Seigneur n’est pas tombé dans une oreille de sourd. « Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils.»
Comme à la conception, Joseph ne dit aucun mot. Il ne discuta pas les recommandations du Seigneur. Il obéit. Comme à la conception, il reçut mission de veiller à l’intégrité physique et morale de l’enfant et de sa mère. Dans la lumière de sa foi et de sa relation personnelle avec Dieu, Joseph discerna et comprit que le rôle fondamental d’un père est de toujours protéger la vie.
Dieu est Père.
Dans quelle mesure crois-tu en cette paternité ?
Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte.
Et ce qui avait été révélé à Joseph se réalisa. « Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. »
Comme aux temps des Patriarches, la Terre promise se révèle une terre hostile. Ce n’est pas parce qu’il y a une promesse qu’il n’y a pas danger ! L’œuvre de Dieu est toujours confrontée à l’adversité. Mais Dieu n’abandonne jamais ses élus. Il est le Dieu qui tient promesse. Et Jésus, le nouveau Moïse, refait le parcours de ses ancêtres. Cette fois-ci, ce n’est pas la famine qui menace : c’est la soif du pouvoir. Et une fois encore, l’Égypte se révèle une terre hospitalière, une terre qui protège et promeut la vie. Après Marie, l’Égypte est le tabernacle de l’humanité. Elle est la terre qui a sauvegardé le mystère divin pour la vie de toute l’humanité. Ainsi, avec le nouveau Moïse, c’est toute l’humanité réconciliée qui va entreprendre son exode vers la véritable Terre promise, vers la Maison du Père._ _Hérode n’a rien compris à la royauté de cet Enfant. Il se sent menacé. Et pourtant, il sait qu’il s’agit de l’œuvre de Dieu, de la réalisation de la prophétie du Messie ! Il veut usurper ce messianisme. Il considère l’œuvre de Dieu comme un danger. Aujourd’hui encore, il en est qui sont dans cette logique d’usurper la place de Dieu, de se faire passer pour le Messie ! Aujourd’hui, il en est encore qui considère Dieu comme un danger, comme leur ennemi. Et ils s’acharnent contre Lui, contre ses enfants et contre son Église. Ils peuvent se trouver autant à l’extérieur qu’à l’intérieur de cette Église !
Si petit, cet Enfant est déjà considéré comme une menace. Aujourd’hui encore, la vie naissante est considérée comme une menace, un danger pour la santé, pour la quiétude, pour le confort personnel… Aujourd’hui, Rachel ne peut être consolée car elle a encore des raisons de pleurer ses enfants qui, désormais, lui sont arrachés à tout âge. Aujourd’hui encore, Dieu cherche une Égypte pour ses enfants. Aujourd’hui encore, des innocents paient le prix de nos égoïsmes, de nos soifs de pouvoir, de savoir et d’avoir…
L’esprit d’Hérode et celui de Joseph planent toujours.
Quel esprit t’anime ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, prends pitié de nous et fais de nous des missionnaires de la vie.
Paroles du Pape François
Ce refus de Rachel qui ne veut pas être consolée, nous enseigne également la grande délicatesse qui nous est demandée devant la douleur d’autrui. Pour parler d’espérance à celui qui est désespéré, il faut partager son désespoir ; pour essuyer une larme sur le visage de celui qui souffre, il faut unir nos pleurs aux siens. Ce n’est qu’ainsi que nos paroles peuvent être réellement capables de donner un peu d’espérance. Et si je ne peux pas donner une telle parole, avec les pleurs, avec la douleur, mieux vaut le silence ; la caresse, le geste, sans aucune parole.
Pape François, Audience générale, 4 janvier 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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