Bonjour les amis,
« Sois le rocher qui m’abrite, la maison fortifiée qui me sauve. » (Ps 30, 3)
Seigneur, que ma confiance en Toi croisse et se consolide à travers tous Tes chemins.
En ce lendemain de Noël, nous célébrons Saint Étienne, diacre de la première Église et considéré comme le premier martyr, mort pour sa foi en Jésus-Christ.
Seigneur, aide-moi à m’ancrer solidement dans l’espérance que chaque vie, quel que soit son lot de douleurs, tient sa promesse d’amour.
L’évangile du jour nous apprend à vivre encore plus avec cette présence du Seigneur que nous avons accueillie hier dans la fête de Noël, en particulier avec l’Esprit Saint. Juste avant Noël, nous avons entendu l’Esprit Saint parler à travers Marie, Zacharie et Élisabeth qui proclamait leur louange au Seigneur, et aujourd’hui c’est Étienne qui se laisse remplir par l’Esprit Saint.
Seigneur, donne nous cette grâce et ce cadeau d’être disponibles à l’Esprit Saint, que toutes nos paroles, partout, tout le temps, soient celles de l’Esprit de notre Père qui parle en nous.
Je souhaite aussi vous témoigner des cadeaux que m’a amené le Seigneur depuis plusieurs semaines et en particulier hier et aujourd’hui. Pas les cadeaux terrestres, neanmoins très agréables, mais les cadeaux spirituels, ceux qui vont me porter ces prochains mois et peut-être plus.
Tout d’abord, je dois vous confier que l’orgie de nourriture et de cadeaux de ces fêtes de fin d’année m’a toujours mis profondément triste et mal à l’aise, voire au bord des larmes. Alors vous imaginez que jusqu’à quelques années, cette période vécue sans Dieu était pour moi « un mauvais moment à passer ». Heureusement cela a évolué grâce au Seigneur qui m’a gâté encore cette année, des cadeaux qui m’ont apporté un bien-être profond.
Les cadeaux de mes proches me font plaisir bien sûr surtout quand il s’agit d’un objet qui m’aide à penser constamment au Seigneur, à le porter en permanence sur moi, ou quand ce sont des produits à vivre à plusieurs. Cela me rapproche du vrai sens de Noël : prier et partager.
Juste avant Noël, j’avais déjà eu des cadeaux qui m’avaient touchés avec plusieurs marques de confiance de clients dont une grosse commande, avec une impressionnante veillée de louange et de prière où nous avions rendu grâce au Seigneur pour ces cadeaux, celui d’être, d’aimer et d’être aimé, de pardonner et d’être pardonné, puis avec un sacrement de réconciliation émouvant. Quelle joie d’être libéré et de louer le Seigneur !
Ces derniers jours, la présence de mes enfants et de ma petite fille a été un cadeau en or. Pouvoir les avoir tous pendant deux jours tout en respectant la distanciation a été un bonheur. Les observer, unis, les voir rire, jouer, voir la lumière dans leurs yeux… m’a apporté beaucoup de bonheur. Comme d’habitude, j’ai cuisiné pour eux, mais je me suis senti naturellement en osmose avec eux. Quel moment d’unité familiale communicative !
La messe de la veillée de Noël a été un autre cadeau, une autre bénédiction du Seigneur, une messe joyeuse et profonde animée par mes frères et sœurs de la fraternité de louange N’Joy, et présidée par le Père François Marie qui par ses messages très profonds et humoristiques à la fois nous aide vraiment à avancer joyeusement sur notre chemin de foi. Quel moment de fraternité rayonnante !
Ce derniers jours, j’ai reçu d’autres cadeaux : je vais enfin pouvoir commencer les cheminements d’approfondissement et de discernement de ma foi. Je les attends avec impatience depuis des mois car ils vont guider mes prochaines années au service du Royaume. Mais le Seigneur m’a aussi offert un autre cadeau pendant cette période d’attente : celui de cultiver le désir et d’éclairer les motivations que j’ai de commencer ces chemins. Quelle joie d’apprendre la patience et de goûter l’attente et le désir !
Ensuite j’ai reçu des beaux messages d’amour de 3 de mes filleuls que je n’ai pas pu voir depuis des mois, et de messages fraternels d’amis, de prêtres, tous ces mots qui font chaud au cœur, qui rassurent et qui m’aident à grandir. Quelle émotion de recevoir l’amour de Dieu dans leurs mots !
Alors, je ne peux que rendre grâce au Seigneur pour tous ses cadeaux. Focaliser cette fête de Noël sur le nouveau-né de la crèche et la famille qui l’entoure, me permet de vivre cette fête de Noël, non plus dans la tristesse et l’incompréhension, mais dans la simplicité, l’unité, la paix et la joie.
Maintenant j’aimerais pouvoir redonner un peu de cette joie et de cette paix à des personnes isolées pour le 1er janvier en les invitant à manger…
Pour finir ce temps, le psaume du jour nous invite à danser de joie devant l’amour de Dieu.
En nous laissant porter par la force de ce Psaume, et en pensant aux prochains jours, pensons à cette danse de joie qui pourrait prendre place dans notre vie.
Laissons monter spontanément en nous des paroles devant ce Dieu qui nous abrite, nous comble et nous conduit.
En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité. Ton amour me fait danser de joie : devant moi, tu as ouvert un passage. Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ; sauve-moi par ton amour. Tu combles, à la face du monde, ceux qui ont en toi leur refuge. (Ps 30, 6.8a.9b, 17.20cd)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Jésus sois le centre
Jésus, sois le centre, sois mon espoir, sois mon chant, Jésus.
Sois le feu dans mon cœur, sois le vent dans mes voiles, sois la raison de ma vie,
Jésus , Jésus.
Jésus, sois ma vision, sois mon chemin, sois mon guide, Jésus.
Sois le feu dans mon cœur, sois le vent dans mes voiles, sois la raison de ma vie,
Jésus , Jésus.
EVANGILE
« Ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père » (Mt 10, 17-22)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Méfiez-vous des hommes :
ils vous livreront aux tribunaux
et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois
à cause de moi :
il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera,
ne vous inquiétez pas
de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz :
ce que vous aurez à dire
vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n’est pas vous qui parlerez,
c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort,
et le père, son enfant ;
les enfants se dresseront contre leurs parents
et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ;
mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin,
celui-là sera sauvé. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)
Pourquoi un tel texte le lendemain de Noël ? Même si ce Noël que nous venons de célébrer a été très particulier, il représente tout de même, pour une majorité de personnes, un temps de trêve, de paix. Pourquoi en sortir aussi brusquement ? D’autant que ce texte n’appartient pas aux récits touchants à l’enfance de Jésus ! Il fait partie des paroles qui accompagnent l’envoi des disciples chez Matthieu. Pourquoi donc ? En fait, chacun à leur manière, l’évangile de Luc et celui de Matthieu annoncent la naissance du Sauveur au cœur même des conflits, des rivalités, des nuits de notre monde. « ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.18 Vous serez traduits devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi : ils auront là un témoignage, eux et les païens ». A cause de moi. A cause de cette naissance, l’évangile de Matthieu parle du massacre des nouveau-nés de Bethléem perpétré par Hérode. Luc, lui, rappelle la naissance de Jésus dans un lieu inapproprié, une étable, à cause du pouvoir d’Auguste qui a commandé un recensement général. Dieu envoie son Fils au cœur de notre histoire, sans tricher. Mais c’est dans ce sordide-là que le Fils va révéler son amour, plus fort que toute violence, plus fort que la mort même. Aussi, l’appel retentit : « ne vous inquiétez pas. L’Esprit de votre Père parlera en vous. » Personne ne pourra annuler la présence de Dieu au cœur même du sordide. Les croyants, eux, sont appelés à se laisser transformer et à être témoins de ce salut.
Père, que ta venue humble mais sûre chasse de nous toute peur, toute angoisse. Sans mièvrerie, que nous portions humblement, à notre tour, ce trésor qui nous dépasse : le prince de la paix est venu et il nous sauve.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. »
La foi s’accompagne de la croix. Elle peut prendre des formes violentes. « Ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. » Au cœur de cette épreuve, l’assistance de Dieu ne fera nullement défaut et elle sera manifeste. Cette foi en Christ provoquera la division au sein d’une même famille. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »
Les persécutions sont aussi une forme d’évangélisation et de témoignage. Autrement dit, nous devrons avoir la certitude que Dieu fait porter du fruit à toute souffrance subie à cause de Lui. Il s’agit d’une semence de grâces. Voilà pourquoi le Saint-Esprit intervient grandement en faveur du disciple du Christ. Et le seul lien, qui demeure, est celui de la foi. Il établit une nouvelle famille et exige de nous la persévérance. Cette persévérance est l’expression de notre fidélité à l’amour de Dieu.
Le Salut prospère dans la fidélité.
Quelle est la solidité de ta foi ?
Seigneur, sois ma force !
Paroles du Pape François
Nous célébrons aujourd’hui la fête de saint Etienne, premier martyr. Dans le climat joyeux de Noël, ce rappel du premier chrétien tué en raison de sa foi pourrait sembler déplacée. Toutefois, précisément dans la perspective de la foi, la célébration d’aujourd’hui se trouve en harmonie avec la véritable signification de Noël. Dans le martyre d’Etienne, en effet, la violence est vaincue par l’amour, la mort par la vie: à l’heure du témoignage suprême, il contemple les cieux ouverts et donne son pardon à ses persécuteurs (cf. v. 60)
Pape François, 26 décembre 2019, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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