Dieu se lève parmi nous

Bonjour les amis,

Aujourd’hui, le Sauveur est venu au monde. Pour ce temps de prière que nous choisissons de prendre maintenant, demandons à Dieu de nous aider à entrer dans le mystère de son incarnation en Jésus-Christ.

Un sauveur nous est né, un fils nous est donné…
On l’appelle messager de Dieu

Voici la bonne nouvelle de la nuit de Noël. Comme tous les Noëls, Jésus vient à nouveau au monde, dans chaque foyer, dans chacun de nos cœurs.
Seigneur, Tu Te rends présent dans nos vies. Ouvre nos cœurs que nous recevions Tes grâces.
Mais, contrairement à la façon dont notre société commémore cette fête, Jésus vient au monde dans la simplicité et le dénuement. Personne n’a voulu les accueillir, et Marie et Joseph ont ressenti ce que veut dire le rejet, la précarité, le manque de générosité et de solidarité.
N’est-ce pas un peu l’ambiguïté de notre société qui rejette les pauvres, les étrangers les gens différents, et ensuite fête Noël en parlant de paix, de solidarité et d’amour ?

Alors voyons peut-être cette fête comme un appel à être, et c’est normal surtout dans les circonstances actuelle,s remplis de joie, mais à fêter Noël dans l’austérité et avec des sentiments voire des gestes de solidarité envers ceux qui sont rejetés, qui souffrent…
Gardons les dans notre cœur et dans notre prière, et ayons des gestes de sympathie, d’aide, de soutien pour eux dans les prochains jours. Rappelons que tout ce que nous faisons pour eux ou que nous ne faisons pas, c’est à Jésus que nous le faisons ou que nous refusons de le faire.
Pendant au moins quelques instants, tenons nos pensées et nos prières sur cette réalité, ancrés dans la joie et l’Espérance de cet enfant nouveau-né : L’Emmanuel, Dieu-avec-nous

En ce jour de Noël où la vraie lumière vient éclairer la terre, Seigneur, nous Te confions Ton église, qu’elle continue à briller au milieu des ténèbres et reste signe d’espérance en étant active au milieu des pauvres, et en proclamant à tous le message de la joie et de la paix de Noël.

En ce jour de Noël où nous fêtons la venue parmi nous du Prince de la paix, Seigneur, nous Te confions tous ceux qui vivent dans les pays en guerre. Que les cœurs s’ouvrent au dialogue et à la fraternité pour qu’une paix durable puisse s’y installer. Prions aussi pour tous les artisans de paix qui, partout sur la planète œuvrent pour la paix et la justice. Soutiens les dans leurs engagements

En ce jour de Noël où notre église et une bonne partie du monde sont en fête, Seigneur, nous Te confions tous ceux qui, à cause de la pandémie ou non, sont isolés, angoissés, malades ou endeuillés, ont perdu confiance dans le sens de la vie. Qu’ils trouvent auprès d’eux des messagers de Ton Amour et de Ton espérance. Prions aussi pour celles et ceux qui se consacrent au service de leurs frères qui en ont le plus besoin, que la joie de la Nativité soit au cœur de leurs rencontres.

En ce jour de Noël où nous contemplons l’enfant de la crèche, Seigneur, nous Te confions tous ceux qui ne Te connaissent pas encore. Donne leur la joie de découvrir qu’ils sont aussi Tes enfants bien aimés. Que la grâce de Noël renouvelle notre foi en toi, que la joie de Noël s’insinue dans le cœur de tous Tes enfants, que nous devenions Tes enfants reconnaissants, confiants, accueillants, et unis.

En ce jour de Noël où notre communauté est dans la joie, Seigneur, nous nous confions en Toi, et nous Te prions pour que chacun redécouvre la force de Ta présence dans nos vies. Comme les enfants émerveillés à l’ouverture des cadeaux, fais-nous prendre conscience des cadeaux que Tu nous fais chaque jour, que nous puissions partout et en tout temps, être capables d’émerveillement.

En ce jour de Noël, Seigneur, nous Te confions toutes nos familles, unies, désunies, angoissées, confiantes, toutes celles qui n’ont pas se réunir cette année.
Comme Marie et de Joseph, que nous gardions les yeux fixés sur Toi, Seigneur. Que leur joie et leur unité, restent des exemples pour nous. Sois la lumière qui guide nos familles pour les garder dans l’espérance et l’harmonie, et pour que nous soyons les uns pour les autres main tendue, mot affectueux, présence attentive.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Ecoutons le chant des anges et unissons nos voix pour célébrer Celui qui nous est donné

Écoutez le chant des anges,
Vient d’éclater dans les airs;
Joignons aussi nos louanges
À leurs sublimes concerts:
Gloire à Dieu ! Paix sur la terre !
Aujourd’hui le Christ est né !


Jésus s’est fait notre frère,
Un Sauveur nous est donné,
Jésus s’est fait notre frère,
Un Sauveur nous est donné !


Son palais est une étable,
Une crèche est son berceau
Et pourtant, c’est l’Admirable
C’est le Fils du Dieu très haut.
Il vient à nous débonnaire
Et de grâce couronné.

Jésus s’est fait notre frère,
Un Sauveur nous est donné,
Jésus s’est fait notre frère,
Un Sauveur nous est donné !

Avec vous, bergers et mages,
Aux pieds de notre Seigneur
Nous déposons nos hommages,
Nous lui donnons notre coeur.
Tout son peuple sur la terre
Dit avec nous prosterné :

Jésus s’est fait notre frère,
Un Sauveur nous est donné,
Jésus s’est fait notre frère,
Un Sauveur nous est donné !

EVANGILE

« Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1, 1-18)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme
en venant dans le monde.
Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui,
et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,
eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang,
ni d’une volonté charnelle,
ni d’une volonté d’homme :
ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père
comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant :
« C’est de lui que j’ai dit :
Celui qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était. »
Tous, nous avons eu part à sa plénitude,
nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse,
la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ;
le Fils unique, lui qui est Dieu,
lui qui est dans le sein du Père,
c’est lui qui l’a fait connaître.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)

Noël ! Même si cette année, les conditions sont inédites, nous nous réjouissons d’un cadeau indépassable : la présence de Dieu au milieu du monde, au cœur de nos nuits, comme le dit le prénom Emmanuel : Dieu avec nous. Et notre attention se porte sur la figure de Joseph, grâce à ce texte. Joseph, un homme juste. Mais comment lui, Joseph se montre-t-il juste ? Nous le voyons tout d’abord, ne voulant pas se mettre en travers du bonheur de Marie. Il ne comprend pas, mais son souci ne le retourne pas vers lui, mais vers elle. Pour cela, il est prêt à ne pas appliquer la loi de Moïse. Avouez que c’est plutôt inattendu ! Juste aussi parce qu’il est à l’écoute de Dieu, à l’écoute de la vision donnée. Cet enfant vient de Dieu, mais Dieu ne lui retire pas pour autant sa place. Au contraire. Et Joseph entre dans cette collaboration unique, inattendue. Que retenir alors pour entrer nous-mêmes de cette justesse ? Je retiendrai cette phrase : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint. Invitation à oser la fraternité d’une façon toute particulière : oser prendre chez nous, en nous, l’autre, en portant attention à ce que l’Esprit a engendré en lui. L’autre dans notre famille, l’autre différent dans notre propre Eglise, l’autre dans les autres Eglises, l’autre qui ne croit pas. Prendre soin de ce que Dieu engendre en l’autre. Car Dieu, aujourd’hui encore prend naissance dans nos vies.
 
Esprit Saint, merci pour ta présence vivante en nous. Donne-nous d’y veiller précieusement. Merci pour ta présence en ceux et celles que nous verrons ou que nous entendrons aujourd’hui. Donne-nous de l’accueillir de la même façon, d’en prendre soin et de lui permettre de grandir.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé. »
Les bergers ne sont pas restés insensibles à l’annonce de l’ange. Ils n’eurent non plus de doute. C’est dans une foi joyeuse qu’ils décidèrent d’aller à Bethléem. « Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. » Ils font découvrir l’Enfant à ceux qui étaient autour de Lui mais dont les cœurs étaient voilés. « Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. » Mais, il en est une dont l’attitude tranche avec tous : « Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. »

Remarquons qu’en entrant dans ce monde, en prenant chair, le Verbe de Dieu ne dit rien. Du moins, sa parole n’est que silence ! Il s’offre… Il fait des bergers ses premiers messagers. Pour cet Enfant, ils revinrent des champs. Pour cet Enfant, nous sommes appelés à interrompre notre train-train quotidien. Pour Lui, acceptons d’être bousculés. Leur témoignage ne suscita qu’étonnement. Ce fut moins qu’à la naissance du Précurseur. (Cf. Luc 1, 66) Ces cœurs sont demeurés fermés devant Dieu qui frappe à la porte par la fragilité d’un enfant et les mots de bergers. Ils n’ont pas la force d’un édit impérial pour ébranler… Seul le cœur de Marie est en quête du sens de ce message… Nous retrouvons déjà là les différentes formes de réception que connaîtra le message du Messie. Nous voyons déjà là les différents sols de la Parabole du Semeur…
Dieu se fait murmure d’un enfant.
Quel écho a-t-il en toi ?

Paroles du Pape François

Les pasteurs de Bethléem nous disent aussi comment aller à la rencontre du Seigneur. Ils veillent dans la nuit : ils ne dorment pas, mais font ce que Jésus demandera à plusieurs reprises : veiller (cf. Mt 25, 13 ; Mc 13, 35 ; Lc 21, 36). Ils restent éveillés, attendent éveillés dans l’obscurité ; et Dieu « les enveloppa de sa lumière » (Lc 2, 9). Cela vaut aussi pour nous. « Allons jusqu’à Bethléem » (Lc 2, 15) : c’est ce qu’ont dit et fait les pasteurs. Nous aussi, Seigneur, nous voulons venir à Bethléem. Aujourd’hui également la route est ascendante : on doit dépasser le sommet de l’égoïsme, il ne faut pas glisser dans les ravins de la mondanité et du consumérisme. Je veux arriver à Bethléem, Seigneur, parce que c’est là que tu m’attends. Et me rendre compte que toi, déposé dans une mangeoire, tu es le pain de ma vie. J’ai besoin du parfum tendre de ton amour pour être, à mon tour, pain rompu pour le monde. Prends-moi sur tes épaules, bon Pasteur : aimé par toi, je pourrai moi aussi aimer et prendre mes frères par la main. Alors, ce sera Noël quand je pourrai te dire : ‘‘Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t’aime’’ (cf. Jn 21, 17).

Pape François, Messe de la nuit de la Solennité de la Nativité du Seigneur 24 décembre 2018, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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