Bonjour les amis,
« L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ; ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge. Je le dis : c’est un amour bâti pour toujours ; ta fidélité est plus stable que les cieux. » Ps 88 (89)
Nous continuons dans la joie et l’espérance, notre chemin vers Noël, avec des personnages importants pour nous aider à avancer. Nous avons vu cette semaine l’obéissance immédiate et inconditionnelle à la parole de Dieu de Joseph. La peine à recevoir une parole nouvelle, même dans une vie pleine de belles actions, à s’ouvrir à l’espérance de Zacharie. Aujourd’hui nous contemplons Marie.
D’abord, imaginons Jésus dans le ventre de sa mère, ressentir et être nourri par la joie et l’enthousiasme de Marie. Laissons-nous nous aussi toucher par le désir et le oui de Marie.
Il est facile d’imaginer la scène de l’évangile du jour, avec une jeune fille avec ses rêves de vie et probablement d’amour. Elle aussi habitée comme tout son peuple par le désir de la venue du libérateur promis et annoncé dans les Écritures. Contemplons cette scène quelques instants.
Et puis ces paroles de Gabriel à Marie « Comblée-de-grâces » « tu as trouvé grâce auprès de Dieu ». Laissons-les résonner en nous. Comment les entendre et les recevoir pour chacun de nous aujourd’hui ? A 4 jours de Noël où en est notre désir ?
« Voici la servante du Seigneur » Marie a une foi tellement intense, tellement totale, qu’elle est prête, très sereinement, à accepter l’impossible. Dans son dialogue avec l’ange, elle ancre en elle son accueil de la parole, et elle accepte du plus profond de son cœur, de renoncer à ses rêves, à sa propre volonté pour se mettre totalement au service de la volonté de Dieu avec ce « Fiat » qui engage toute sa vie dans un projet qui la dépasse complètement. C’est un mystère qui doit nous rendre joyeux, et nous rappelle que nous ne sommes pas propriétaires de notre vie.
Et puis chaque jour, nous rencontrons des anges qui nous lancent des appels, qui nous lancent des invitations, proposent des chemins. Souvent nous n’entendons pas ces appels, ou nous ne voulons pas ou n’arrivons pas à répondre positivement à ces appels, quand cela nous dérange, ou que nous ne comprenons pas vers où cela nous mène, et que l’inconnu nous fait peur. Nous manquons de patience et voudrions avoir toutes les réponses tout de suite. et cela nous attriste, nous en avons un peu honte, et nous en demandons pardon au Seigneur. Marie, elle a dit oui tout de suite avec une confiance totale.
Alors, Seigneur, avec Marie, nous voulons dire un grand oui à Ton projet pour nous, quel qu’il soit, du plus profond de notre cœur, et dans le calme, la sérénité et la confiance. Donne-nous la force de Ton Esprit pour arriver à cette sérénité dans les choix de mes chemins de vie avec Toi.
Quel « oui » nous demandes-Tu aujourd’hui pour que naisse le fils de Dieu ?
Et quel bonheur d’être, Seigneur, d’être après Marie, destinataires de ta Parole pour connaître et suivre Tes volontés. Un encouragement à lire souvent la Parole, de la méditer pour mieux comprendre Tes volontés, Seigneur.
Le Père François Marie nous rappelait ce matin, que par notre baptême, nous sommes tous de la lignée de David, et donc frères et sœurs en Jésus. C’est bien sûr une joie d’appartenir à cette famille, mais aussi une responsabilité à prendre au sérieux dans notre vie quotidienne.
Pour finir, je vous propose cette belle méditation / prière de l’Abbé Link qui exprime ce que je ressens aujourd’hui :
Que l’évangile du jour se prolonge dans chacune de nos vies. En nos cœurs, Dieu a déposé une promesse de vie, de paix, de joie. Cette promesse s’accomplit au jour le jour en laissant naître en nous le Christ. Jésus l’a dit, nous pouvons devenir sa mère en écoutant sa parole et en la mettant en pratique. Dieu veut planter sa tente en nous. Il veut faire de nous son Temple Saint. Quoiqu’il arrive dans nos vies, par delà les épreuves, les ruptures et les échecs, Dieu est fidèle, il tient sa promesse de demeurer en nous jusqu’à la fin du monde. À qui sait le voir, à qui sait regarder, Dieu nous révèle à l’intérieur de nous-mêmes son mystère d’amour. Il nous dit à chacun, dans le secret de notre cœur : « Tu as du prix à mes yeux et moi, je t’aime ». Nous sommes tous des êtres de grâce, c’est-à-dire des hommes, des femmes graciés, à qui l’on a fait miséricorde. Nous sommes des êtres de grâce, car demeure en nous l’auteur de la grâce.
Seigneur, tu es un Dieu fidèle qui ne déçoit pas notre attente. Ce que tu as promis, tu le réalises en nos vies. Tes dons et ton appel, tu ne les reprends pas. Déploie ta grâce en nos cœurs. Donne-nous, comme Marie, d’être des serviteurs de ton dessein d’amour pour les hommes. « Que se passe pour nous selon ta parole ».
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Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Marie savais-tu ?
Marie, savais-tu, Que ce nouveau-né Sauvera tous les pécheurs
Savais-tu, l’enfant dans tes bras sera un jour ton roi C
e garçon que tu as enfanté Il vient aussi pour toi
Marie savais-tu ? Marie, savais-tu, Que ce nouveau-né Enseignera les sages ?
Marie, savais-tu, Que ce nouveau-né Calmera les orages ?
Savais-tu, que ce nouveau-né Est connu dans les cieux
Lorsque tu caresses son visage Qu’Il est aussi ton Dieu ?
Tu pleureras Quand tu verras Ton enfant sur la croix T
u comprendras Tu saisiras Qu’il meure aussi pour toi
Oh Marie savais-tu ? Marie savais-tu
Que ce nouveau-né L’enfant dans tes bras Est Dieu de la création
Marie savais-tu Que ce nouveau-né Règnera sur les nations
Savais-tu que ce nouveau-né est l’agneau immolé
Ce garçon que tu as enfanté Il est le Tout-Puissant
EVANGILE
« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils » (Lc 1, 26-38)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)
Le premier nommé dans le texte, mis à part l’ange Gabriel, c’est Joseph, lui qui est de la famille de David. Signe discret que ce qui va se passer le concerne tout autant que Marie. Ce qu’elle va engager l’engage, lui aussi. Tu enfanteras un fils, annonce l’ange : annonce qui réjouit sans doute Marie, mais qui est au cœur déjà de son attente joyeuse. Elle est fiancée à Joseph. Mais il y a plus dans la parole de l’ange, et Marie sait écouter. La façon dont l’ange évoque l’enfant comprend une surprise totale. Rien à voir avec ce qu’elle avait pu imaginer, partager avec Joseph. La question qu’elle pose alors comporte plusieurs sens, dont le plus important, au-delà de la question d’absence de relation sexuelle, est qu’elle ne connait pas d’homme capable d’engendrer un tel enfant : « je ne connais pas un tel homme » pourrait-on traduire. Et l’ange répond à son interrogation : l’Esprit Saint viendra sur toi. Le Père est donc l’Esprit, la présence de Dieu lui-même. En ce temps où nos projections pour l’avenir, qu’elles soient personnelles, d’Eglise ou de société sont moins claires que celles d’une jeune fiancée, laissons entrer dans nos réflexions la présence de l’Esprit, sa présence dans le monde, dans nos vies, dans l’Eglise. L’avent nous apprend à nous ouvrir à l’inédit. Comme Marie, osons dire : que tout se passe selon ta parole, et osons surtout l’écouter avec la vérité de ce que nous sommes et de ce que nous vivons. Ceux et celles qui nous entourent seront au bénéfice de nos « oui », comme nous sommes au bénéfice de tous les « oui » de tant d’autres !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Et le nom de la jeune fille était Marie. » La mention du nom de la jeune fille témoigne de la volonté de Saint Luc de la mettre en exergue. L’ange de Dieu n’est pas envoyé à une anonyme. Et celle-ci est est fiancée à Joseph. Mais, c’est un nouveau projet que Dieu propose à Marie. « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie est le fruit de la Miséricorde divine : elle a trouvé grâce auprès de Dieu. Et Dieu sollicite sa coopération pour la venue du Roi-Sauveur. Il lui est demandé de permettre la réalisation de la promesse de Dieu. Il lui est demandé de permettre à Dieu d’étendre à tous la Miséricorde dont elle a bénéficié.
Marie est le flambeau de la Miséricorde divine.
Et le nom de la jeune fille était Marie.
Marie, consciente de ce que Dieu lui demande, cherche à comprendre quelle serait sa collaboration : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? »
Marie ne discute pas le projet divin. Elle veut discerner. En donnant l’exemple d’Elisabeth, Dieu lui fait comprendre que Lui seul sait se servir de ce qui semble inutile. Lui seul peut redonner fécondité. Lui seul sait honorer pleinement l’offrande de ses créatures.
Marie est maitresse de discernement.
Et le nom de la jeune fille était Marie.
Quand elle comprit autant qu’elle pouvait, elle n’a pas craint d’être rejetée, ni d’être dénoncée et lapidée à mort. Elle a accepté de risquer sa vie. « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
Pour Marie, la Volonté de Dieu est sa raison d’être. Jésus apprendra d’elle que quiconque perd sa vie pour Dieu la gagne et fait gagner l’humanité.
Marie est le miroir de la Volonté de Dieu.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Paroles du Pape François
Angélus : le consumérisme a volé Noël
En ce quatrième et dernier dimanche de l’Avent, le Pape François est revenu sur le récit de l’Annonciation que propose l’Évangile du jour, celui lors duquel Marie, «accordée en mariage» dit oui au Seigneur malgré les risques qu’elle encourait selon la loi de Moïse. Ce fiat de Marie, dans la langue de l’Évangile, «indique un désir fort, la ferme volonté que quelque chose se réalise» explique François. Marie «n’est pas passive, mais active. Elle ne subit pas Dieu, elle adhère à Dieu. Elle est une amoureuse, disposée à servir son Seigneur en tout et tout de suite,» poursuit-il.
Face à un tel choix et à ses conséquences possibles, Marie «ne prend pas le temps, elle ne fait pas attendre Dieu, elle ne reporte rien», affirme le Pape. De là, son interpellation à notre encontre: «Combien de fois notre vie est faite de reports, même notre vie spirituelle !». Et de constater que lorsqu’on décide de reporter au lendemain, on ne fait jamais rien. François nous invite donc, aux portes de Noël, à faire comme Marie et dire oui.
Offrir à qui n’a pas, et dire non au consumérisme
«Chaque “oui” coûte, mais toujours moins que ce que qu’a couté à Marie son “oui” courageux et disponible, ce “que tout m’advienne selon ta parole” qui nous a apporté le salut,» poursuit le Saint-Père. Et ce oui, le Pape nous le détaille: «En ce temps difficile, au lieu de nous plaindre de ce que la pandémie nous empêche de faire, faisons quelque chose pour ceux qui ont moins que nous: non pas un énième cadeau pour nous et nos amis, mais pour une personne dans le besoin à laquelle personne ne pense
Et un autre conseil: préparons notre cœur, prions, ne nous laissons pas emporter par le consumérisme». Le Pape rappelle que le plus important c’est Jésus et regrette que «le consumérisme ait séquestré Noël. Le consumérisme n’est pas dans la mangeoire de Bethléem: là, il y a la réalité, la pauvreté, l’amour». «Préparons notre cœur comme celui de Marie: libéré du mal, accueillant, prêt à recevoir Dieu.»
«“Que tout m’advienne selon ta parole”. C’est la dernière phrase de la Vierge en ce dernier dimanche de l’Avent, et c’est l’invitation à faire un pas concret vers Noël. Car si la naissance de Jésus ne touche pas la vie, elle passe en vain» conclut le Pape.
Pape François, Angélus, 20 décembre 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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