Joseph, à l’épreuve de l’amour

Bonjour les amis,

Dans notre chemin vers Noël, l’évangile nous donne à contempler aujourd’hui Saint Joseph. Prenez le temps de lire le texte du pape François plus loin dans ce partage sur Saint Joseph.
En entrant dans ce moment de prière, lieu privilégié d’écoute, demandons au Seigneur l’écoute et la docilité de Joseph, jusque dans nos nuits.

Saint Joseph, avec toi, pour toi, nous bénissons le Seigneur. Il t’a choisi entre tous les hommes pour être le chaste époux de Marie, celui qui se tient au seuil du mystère de sa maternité divine, et qui, après elle, l’accueille dans la foi comme l’œuvre du Saint-Esprit.
Tu as donné à Jésus une paternité légale en lien avec la lignée de David. Tu as constamment veillé sur la Mère et l’Enfant avec une sollicitude affectueuse, pour assurer leur vie et leur permettre d’accomplir leur destinée.
Le Sauveur Jésus a daigné se soumettre à toi comme à un père, durant son enfance et son adolescence, et recevoir de toi l’apprentissage de la vie humaine, pendant que tu partageais sa vie dans l’adoration de son mystère.
Tu demeures auprès de lui. Continue à protéger toute l’Église, la famille qui est née du salut de Jésus. Protège le peuple de Dieu. Aide-le à s’approcher à son tour du mystère du Christ dans les dispositions de la foi, de soumission et d’amour qui ont été les tiennes.
Regarde les besoins spirituels et matériels de ceux qui recourent à ton intercession, en particulier des familles et des pauvres de toutes pauvretés ; par toi, ils sont sûrs de rejoindre le regard maternel de Marie et la main de Jésus qui les secourt. Amen.
Saint Jean Paul II

Je vous propose quelques réflexions :

A notre époque, voir toujours des couples s’engager devant Dieu librement, de manière indissoluble, à vivre dans la fécondité et la fidélité est un bonheur pour moi.

Je prie pour que notre société ne détruisent pas le plan de Dieu pour elle et que la famille soit toujours considérée comme essentielle et vitale.

C’est grâce à la générosité du oui de Saint Joseph que Jésus a pu naître au milieu de nous. C’est grâce à lui que nous avons pu être rachetés de notre péché et nous remettre dans les bras de Dieu. Sans les Oui de Marie et de Joseph, quel serait le salut de tous les hommes ?

Prions saint Joseph pour qu’il nous protège et intercède pour nous tous au milieu des difficultés du monde, pour que le mal ne triomphe pas, tout en remerciant le Seigneur, d’être là et de nous ouvrir Ses bras à chaque instant.

Je goûte enfin les noms du Seigneur évoqués dans cet évangile : « le-Seigneur-sauve » ou « Dieu-avec-nous ». Comme Joseph, laissons-les entrer en résonance avec notre désir le plus profond et entendons pour nous la demande d’un « oui », d’un consentement au mystère qui se dévoile devant nous et aussi en nous.

Seigneur voici ma simple prière d’aujourd’hui : Je Te rends grâce de me laisser pleine liberté, et d’attendre si patiemment chacun de mes oui, de me pardonner mes hésitations voire certains non, et s’il te plait, souffle moi le oui que Tu attends de moi aujourd’hui. 

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Emmanuel (Glorious), Emmanuel, Dieu se lève parmi nous …

Entrons dans la nuit, en cette nuit bénie Où le salut du monde a resplendi
Entrons l’adorer, l’enfant Dieu est né. Le verbe incarné vient nous sauver

Emmanuel, Emmanuel, Dieu se lève parmi nous

Un enfant nous est né, un fils nous est donné. Voici venir le prince d’éternité
Unissons nos voix aux anges dans la joie, Honneur et louange à notre Roi

Emmanuel, Emmanuel, Voici l’heure éternelle

EVANGILE

Jésus, engendré en Marie, épouse de Joseph, fils de David (Mt 1, 18-24)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

   Voici comment fut engendré Jésus Christ :
Marie, sa mère,
avait été accordée en mariage à Joseph ;
avant qu’ils aient habité ensemble,
elle fut enceinte
par l’action de l’Esprit Saint.
    Joseph, son époux,
qui était un homme juste,
et ne voulait pas la dénoncer publiquement,
décida de la renvoyer en secret.
    Comme il avait formé ce projet,
voici que l’ange du Seigneur
lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David,
ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse,
puisque l’enfant qui est engendré en elle
vient de l’Esprit Saint ;
    elle enfantera un fils,
et tu lui donneras le nom de Jésus
(c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve),
car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
    Tout cela est arrivé
pour que soit accomplie
la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
    Voici que la Vierge concevra,
et elle enfantera un fils ;
on lui donnera le nom d’Emmanuel,

qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
    Quand Joseph se réveilla,
il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit :
il prit chez lui son épouse.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Nicolas de Boccard (RCF)

L’annonce faite à Joseph est moins connue que celle faite à Marie. On l’entend moins souvent dans la liturgie – elle est cependant si riche d’enseignement :

  • sur le mariage juif à l’époque de Jésus : c’est un mariage par étape, comme dans la tradition grecque. On n’est pas marié contractuellement par un acte légal comme dans la tradition romaine – que le christianisme a repris – mais d’une manière graduelle : l’engagement (Marie est accordé), puis la vie commune ne vient qu’après. C’est ainsi que Marie et Joseph étaient accordés sans avoir vécu ensemble.
  • sur Joseph ensuite. Il est l’homme aux songes comme son lointain ancêtre le patriarche Joseph. Et Dieu parle à leur cœur dans un songe. Joseph écoute – il ne parle pas, il agit. La seule parole qu’on lui connaît est justement Jésus : « il lui donna le nom de Jésus » et ainsi Il le reconnait comme son fils. Il fait confiance à Dieu qui lui parle dans le secret de son cœur. Il faut être bien pauvre de soi pour entendre Dieu au fond de son cœur, il faut tout attendre de Lui.
  • enfin, il nous faut revenir sur cette annonciation. Il y a un défaut de traduction dans le passage : « Joseph ne voulait pas la dénoncer publiquement ». Comme si Marie avait trahi, avait fauté ! Non, il faudrait traduire : « Joseph ne voulait pas l’annoncer publiquement ! [deigmatisai = déclarer/ # ce n’est pas diffamer = paradeimatisai]. Il exclut de diffuser la nouvelle. Il est comme dépassé par un mystère. Il sait bien que Marie est chaste et pure et qu’elle est porteuse d’un secret qui le dépasse. Il ne veut pas s’engager dans ce qu’il ne sait pas et se retire pas humilité. Il cache par son silence l’évènement dont il ignore le mystère. La voix de Dieu l’incite à la confiance : « Il prit chez lui Marie son épouse ».
     
    Que l’exemple de Joseph, le juste, celui qui est ajusté à Dieu nous aide dans l’humilité à accomplir la volonté du Seigneur dans nos vies.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. »
La rupture notée, avec Marie, dans la généalogie de Jésus, Christ, est ici explicitée. « Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. »
Dieu a voulu que son Fils naisse dans un foyer régulièrement constitué. Dieu célèbre ainsi, d’une certaine manière, la grandeur et la beauté du lien matrimonial. Marie était déjà accordée en mariage à Joseph. Le tout premier berceau, qui a été préparé pour Jésus, est constitué de l’amour de Marie et de Joseph. Il nous est demandé à nous aussi de remplir nos cœurs d’amour authentique. Dans ces conditions, l’Esprit Saint, Amour du Pere et du Fils peut intervenir. Il peut apporter une nouvelle fécondité.
Dieu ne peut être accueilli que dans l’amour.
Qu’y a-t-il dans ton cœur ?

Elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Ce n’est qu’après la conception de Jésus que Joseph reçoit l’annonce de la venue du Messie. « Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » »
Face au mystère de la grossesse de son épouse, Joseph agit encore avec amour. Il se refuse à livrer Marie à la lapidation. Ce faisant, loin de désobéir à Dieu, il témoignait déjà de sa foi en ce Dieu qui n’est qu’Amour, et dont la Loi ne peut qu’être au service de la vie. Il choisit, librement et en toute conscience, d’être protecteur de l’enfant et de Marie dès le premier instant de la conception. Il agissait en homme juste, c’est-à-dire en homme de foi. Dieu crut également en Joseph. Et ce dernier n’a point démérité. Cette épreuve ne l’a pas éloigné de son Dieu. Il a, au contraire, montré la profondeur de sa foi et de sa compréhension de la Parole de Dieu. Le Seigneur peut alors faire de lui un partenaire particulier dans la réalisation de son projet de Salut. Il lui est alors demandé d’apprendre à Jésus à devenir Sauveur. Il accepta cette noble mission. « Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse. » En toutes ses œuvres Dieu privilégie la discrétion. En cela, nous sommes souvent perturbés. Cette discrétion appelle de nous, patience, confiance en Dieu et discernement. Car, Dieu nous fait confiance et veut toujours nous associer à son dessein d’Amour
L’épreuve est une preuve d’amour de la part Dieu.
Que devient ta relation à Dieu aux heures d’épreuves ?

Seigneur, Tu es le Dieu de l’Amour et de la Vie. Par Joseph et Marie, apprends-moi à défendre la vie.

Paroles du Pape François

Un père aimé, un père dans la tendresse, dans l’obéissance et dans l’accueil, un père au courage créatif, un travailleur, toujours dans l’ombre: ce sont avec ces mots, empreints de tendresse, que le Pape François décrit saint Joseph dans la Lettre apostolique Patris corde, publiée mardi 8 décembre à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de l’Époux de la Vierge Marie comme Patron de l’Église universelle. C’est en effet par le décret “Quemadmodum Deus”, signé le 8 décembre 1870, que le bienheureux Pie IX a voulu que ce titre soit attribué à saint Joseph. Pour célébrer cet anniversaire, le Souverain pontife décrète une Année spéciale dédiée au père putatif de Jésus.

La pandémie de Covid-19, écrit le Pape, nous fait comprendre l’importance des personnes ordinaires, celles qui, éloignées des projecteurs, font preuve de patience, insufflent l’espérance et veillent à créer une vraie co-responsabilité. À l’image de saint Joseph, «l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée», et qui, pourtant, «joue un rôle inégalé dans l’histoire du salut».

Père aimé, tendre et obéissant

Saint Joseph, en effet, a exprimé concrètement sa paternité en ayant «fait de sa vie une oblation de soi, de son cœur et de toute capacité d’amour mise au service du Messie» (Paul VI, homélie, 19 mars 1966). C’est précisément en raison de son «rôle charnière qui unit l’Ancien et le Nouveau testament» qu’il a «toujours été très aimé par le peuple chrétien». En lui, «Jésus a vu la tendresse de Dieu», «celle qui nous fait accueillir notre faiblesse», parce c’est «à travers, et en dépit de notre faiblesse» que se réalise la plus grande partie des desseins de Dieu. «Seule la tendresse nous sauvera de l’œuvre de l’Accusateur», souligne le Saint-Père, et c’est en rencontrant la miséricorde de Dieu, «notamment dans le Sacrement de la Réconciliation, que nous pouvons faire une expérience de vérité et de tendresse», parce que «Dieu ne nous condamne pas, mais nous accueille, nous embrasse, nous soutient, nous pardonne». Joseph est également père dans l’obéissance à Dieu : avec son “fiat”, il sauve Marie et Jésus et enseigne à son Fils à «faire la volonté du Père». Appelé par Dieu à servir la mission de Jésus, «il coopère dans la plénitude du temps au grand mystère de la Rédemption et il est véritablement ministre du salut».

Un père qui accueille la volonté de Dieu et du prochain

Dans le même temps, Joseph est «père dans l’accueil», parce qu’il reçoit Marie «sans conditions préalables», un geste important encore aujourd’hui, «en ce monde où la violence psychologique, verbale et physique envers la femme est patente». L’Époux de Marie est celui qui, confiant dans le Seigneur, accueille dans sa vie des événements qu’il ne comprend pas, laissant de côté ses raisonnements et se réconciliant avec sa propre histoire. La vie spirituelle de Joseph «n’est pas un chemin qui explique, mais un chemin qui accueille», ce qui ne fait pas de lui un «homme passivement résigné» pour autant.Au contraire: «il est fortement et courageusement engagé», car avec la force pleine d’espérance de l’Esprit-saint, Joseph a su faire aussi place «à cette partie contradictoire, inattendue, décevante de l’existence».

Ce que Dieu dit à notre saint, il semble le répéter à nous aussi: «N’ayez pas peur!», parce que «la foi donne un sens à tout évènement, heureux ou triste», et nous fait prendre conscience que «Dieu peut faire germer des fleurs dans les rochers». Non seulement Joseph ne cherche-t-il pas de raccourcis, «mais il affronte “les yeux ouverts” ce qui lui arrive en en assumant personnellement la responsabilité». Ainsi donc, son accueil «nous invite à accueillir les autres sans exclusion, tels qu’ils sont, avec une prédilection pour les faibles».

Père courageux et créatif, exemple d’amour pour l’Église et les pauvres

Patris corde met en exergue «le courage créatif»de saint Joseph, celui que l’on rencontre dans les difficultés et qui tire de nous des ressources que nous ne pensions même pas avoir. «Le charpentier de Nazareth, explique le Pape, sait transformer un problème en opportunité, faisant toujours confiance à la Providence». Il affronte les problèmes concrets de sa famille, comme le font toutes les autres familles du monde, en particulier celles des migrants. «En ce sens, je crois que saint Joseph est vraiment un patron spécial pour tous ceux qui doivent laisser leur terre à cause des guerres, de la haine, de la persécution et de la misère», écrit encore le Saint-Père. Gardien de Jésus et de Marie, Joseph «ne peut pas ne pas être le gardien de l’Église», de sa maternité et du Corps du Christ: «chaque nécessiteux, chaque pauvre, chaque souffrant, chaque moribond, chaque étranger, chaque prisonnier, chaque malade est “l’Enfant” que Joseph continue de défendre», et de lui, nous apprenons  à «aimer l’Église des pauvres».

Un père qui enseigne la valeur, la dignité et la joie du travail

Honnête charpentier qui a travaillé «pour garantir la subsistance de sa famille», Joseph nous enseigne aussi «la valeur, la dignité et la joie» de «manger le pain, fruit de son travail». Ce trait caractéristique du père putatif de Jésus donne au Pape l’occasion de lancer un appel en faveur du travail, «devenu une urgente question sociale» même dans les pays où l’on vit un certain bien-être. «Il est nécessaire de comprendre, avec une conscience renouvelée, la signification du travail qui donne la dignité» qui «devient participation à l’œuvre même du salut» et «occasion de réalisation, non seulement pour soi-même mais surtout pour ce noyau originel de la société qu’est la famille».

La personne qui travaille, «collabore avec Dieu lui-même et devient un peu créatrice du monde qui nous entoure». De là, l’exhortation du Pape «à redécouvrir la valeur, l’importance et la nécessité du travail pour donner naissance à une nouvelle “normalité” dont personne n’est exclu». Au regard de l’aggravation de la pandémie de Covid-19, François appelle à «revoir nos priorités» afin que nous puissions nous engager à dire: «aucun jeune, aucune personne, aucune famille sans travail!»

Père dans l’ombre, décentré par amour de Marie et Jésus

Prenant appui sur L’ombre du Père, livre de l’écrivain polonaisJan Dobraczyński, le Souverain pontife décrit la paternité de Joseph envers Jésus comme «l’ombre sur la terre du Père Céleste». «On ne naît pas père, on le devient», observe François, «parce qu’on prend soin d’un enfant», en assumant la responsabilité de sa vie. Malheureusement, dans la société contemporaine, «les enfants semblent souvent être orphelins de père», de père capable «d’introduire l’enfant à l’expérience de la vie», sans le retenir ou le posséder, mais bien en le rendant «capable de choix, de liberté, de départs». En ce sens, Joseph est qualifié de «très chaste», ce qui exprime «le contraire de la possession»: il «a su aimer de manière extraordinairement libre» pour mettre au centre de sa vie, Marie et Jésus.

Le bonheur de Joseph est dans «le don de soi»: jamais frustré mais toujours confiant, Joseph reste silencieux, sans se lamenter, mais pose toujours «des gestes concrets de confiance». Sa figure devient d’autant plus exemplaire dans un monde «qui a besoin de pères, et refuse les chefs», «refuse ceux qui confondent autorité avec autoritarisme, service avec servilité, confrontation avec oppression, charité avec assistanat, force avec destruction». Le véritable père est celui qui «renonce à la tentation de vivre la vie des enfants», et en respecte la liberté, parce que la paternité vécue pleinement rend le père «inutile» à partir du moment où «l’enfant est autonome et marche tout seul sur les sentiers de la vie». Être père n’est jamais «un exercice de possession», souligne François, mais «un signe qui renvoie à une paternité plus haute», «au Père céleste».

La prière quotidienne du Pape à saint Joseph

Patris corde, qui se conclut par une prière à saint Joseph, révèle également -à la note 10- une habitude de vie du Pape François: tous les jours en effet, «depuis plus de 40 ans», le Saint-Père récite une prière à l’Époux de Marie «tirée d’un livre français de dévotion des années 1800 de la Congrégation des religieuses de Jésus et Marie». Le Pape explique qu’il s’agit d’une prière «qui exprime dévotion et confiance» à saint Joseph mais qui parle aussi d’un «certain défi», car elle se termine avec ces mots: «Qu’il ne soit pas dit que je t’ai invoqué en vain, et puisque tu peux tout auprès de Jésus et de Marie, montre-moi que ta bonté est aussi grande que ton pouvoir».

Indulgence plénière pour «l’Année saint Joseph»

La Lettre apostolique Patris corde s’accompagne d’un décret de la Pénitencerie apostolique annonçant «l’Année spéciale de saint Joseph» décrétée par le Pape et la concession relative du «don d’indulgences spéciales». Il donne aussi des indications spécifiques pour les journées traditionnellement consacrées à la mémoire de l’Époux de Marie, comme le 19 mars et le 1er mai, ainsi que pour les malades et les personnes âgées, «dans le contexte actuel de l’urgence sanitaire».

La Lettre apostolique Patris corde est en intégralité ici.

Pape François, 08 décembre 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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Un avis sur « Joseph, à l’épreuve de l’amour »

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