Bonjour les amis,
Aujourd’hui, Jésus nous rappelle que les gens de toutes époques ne savent pas reconnaître les hommes de Dieu, ni les prophètes de Dieu, ni même la divinité de Jésus-Christ. Il est nécessaire d’avoir un regard neuf, un cœur nouveau, pour arriver à reconnaître les voies de Dieu et répondre avec générosité et joie à ses appels. C’est un combat de chaque jour de comprendre Ses appels et encore plus à les vivre. Cela appelle à des renoncements et impacte radicalement notre vie.
Comme nous le disons souvent suivre Jésus ne nous épargne pas les difficultés de l’existence mais nous permet d’aller de l’avant malgré tout, sinon nous restons fermes dans notre foi et dans son immense amour.
Seigneur, plonge-nous dans l’Esprit de feu qui embrasait Elie et Jean le Baptiste, pour que, renouvelés dans notre foi ardente, “notre parole brûle comme une torche” lorsque nous proclamons le message du Seigneur. Car voici venu le temps béni de la patience et de la miséricorde, où “le cœur du Père se penche vers ses fils pour rétablir les tribus de Jacob”. Bientôt, oui très bientôt, la splendeur de la gloire du Dieu tout-puissant se lèvera en nos cœurs, et l’avènement de son Fils unique, dissipant les dernières ombres de la nuit, fera voir au grand jour que nous sommes fils de la lumière. Abbé Link
Notre-Dame de Guadalupe, la Sainte Patronne des Amériques, que nous avons eu la joie de célébrer ce matin au Touvet est apparue en 1531 à un indien mexicain, Juan Diego, comme la mère du vrai Dieu. Juan Diego n’étant pas cru, Marie a donné comme signe des roses en plein hiver. Nous pouvons méditer aujourd’hui le message de salut, de tendresse et de miséricorde de Marie avec quelques extraits de son message que nous pouvons retrouver dans le Nican Mopohua, un récit manuscrit qui relate les apparitions de Notre-Dame de Guadalupe sur la colline de Tepeyac , au nord de la ville de Mexico.
« J’aimerais qu’une église soit érigée ici, rapidement, afin que je puisse vous montrer et vous donner mon amour, ma compassion, mon aide et ma protection, parce que je suis votre mère miséricordieuse, à vous, à tous les habitants de cette terre et à tous ceux qui m’aiment, m’invoquent et ont confiance en moi. » (Extrait du Nican Mopohua, première apparition)
Il faut se souvenir que ces apparitions ont eu lieu 10 ans après la découverte de l’Amérique, les indiens découvrent à peine la foi chrétienne. Marie a beaucoup de tendresse pour ces indiens et demande, par l’intermédiaire de Juan Diego, à l’évêque de faire construire un sanctuaire pour que l’on continue à accueillir dans la prière et l’eucharistie l’amour du Christ.
En ce temps de l’Avent, Marie ne nous invite-t-elle pas aussi à construire en nous-mêmes ce sanctuaire où nous pourrons rencontrer Dieu dans des moments de lecture la prière et dans le silence de la prière.
« J’écoute leurs lamentations et je remédie à leurs misères, leurs détresses et leurs peines. » (Extrait du Nican Mopohua, première apparition)
Trop souvent, nous avons du mal à comprendre la manière dont Dieu répond à nos prières. Marie est une mère bienveillante qui intercède pour nous. N’hésitons jamais à lui présenter avec confiance tout ce qui habite nos cœurs.
« Écoute moi et comprends bien (…) rien ne doit t’effrayer ou te peiner. Que ton cœur ne soit pas troublé. (…) Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère ? N’es-tu pas sous ma protection ? Ne suis-je pas ta santé ? Ne reposes-tu pas heureux en mon sein ? Que désires-tu de plus ? Ne sois pas malheureux ou troublé par quoi que ce soit. Ne sois pas affligé par la maladie de ton oncle, il n’en mourra pas. Sois assuré qu’il est maintenant guéri. » (Extrait du Nican Mopohua, quatrième apparition)
Le oui de Marie a été total, en particulier comme l’Ange du Seigneur lui a demandé d’être notre mère à tous. Elle nous montre combien elle se soucie de tous ses enfants. Nos soucis quotidiens perturbent souvent notre paix intérieure.
Sachons alors écouter ces paroles de Marie à Juan Diego : « Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère ? N’es-tu pas sous ma protection ? »
Seigneur, en ce temps de l’Avent, nous pouvons cheminer vers Toi, avec Marie. Tu l’as choisie comme mère et tu lui as fait une confiance sans limite. Elle s’est toujours montré digne de cette confiance, elle prend soin de chacun de nous si nous nous abandonnons en toute confiance, pour nous laisser guider vers toi par elle.
Inspiré par https://www.regnumchristi.fr/
A l’image de Notre-Dame de Guadalupe, Seigneur, donne-nous la grâce d’entrer dans l’Amour infini de Dieu.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Caminos de la ciudad Sur les chemins de la ville du Touvet, nous avons chanté ce chant ce matin en hommage à Saint Juan Diego et Notre Dame de Guadalupe.
Sur les chemins de la vile, un bon indien, un matin, allant prier au temple en passant par Tepeyac, son visage d’illumina et là il commença a prier.
Quand Juan Diego raconta ce qu’il lui était arrivé, quel manque de dévotion ! Même l’évêque douta qu’un indien en haillons ait vue la Mère de Dieu.
Au lever du jour, Ave Maria, un matin à Guadalupe, descendant du ciel, Elle apparut à Jean Diego, notre Vierge mexicaine.
L’évêque pensant à ce que l’indien lui avait raconté, voulut savoir si l’histoire de Tepeyac était vraie, il lui ordonna d’aller couper des roses alors qu’il n’y avait pas de rosier.
Quand Juan Diego montra ces roses précoces, le poncho se transforma et la Vierge apparut comme marie de Guadalupe, et le Mexique la pria.
EVANGILE
« Élie est déjà venu et ils ne l’ont pas reconnu » (Mt 17, 10-13)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
Descendant de la montagne,
les disciples interrogèrent Jésus :
« Pourquoi donc les scribes disent-ils
que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
Jésus leur répondit :
« Élie va venir
pour remettre toute chose à sa place.
Mais, je vous le déclare :
Élie est déjà venu ;
au lieu de le reconnaître,
ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu.
Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »
Alors les disciples comprirent
qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Sébastien Antoni (RCF)
Ne pas connaitre l’ancien Testament laisse peu de chance pour comprendre le nouveau…
Notre paresse étant souvent la plus forte, nous avons réglé la question en disant que « tout y était compliqué, que la violence recouvrait tout »… toutes ces excuses que nous alignons à bon compte… « Vous savez bien ma brave dame toutes ces guerres, ces meurtres…, moi l’Ancien Testament très peu pour moi »… Je vous avoue être abasourdi quand j’entends un tel discours… !
Pour comprendre le passage d’aujourd’hui il faut se souvenir ce que les Juifs avaient en tête, lorsqu’on leur parlait du Messie et de sa venue. Il faut se référer à un passage d’un prophète, celui du prophète Malachie : « Voici que j’envoie mon prophète Élie, dit le Seigneur, avant que ne vienne le Jour [..] du Seigneur. Et il retournera le cœur des pères vers le cœur des fils, Et le cœur des fils vers le cœur des pères« . Voilà pour un familier de l’Ancien Testament le marqueur, qui permettra de vérifier la présence du Messie tant attendu.
Alors… on comprend le texte d’aujourd’hui et on comprend le jugement des juifs : Jésus ne saurait être le Messie puisqu’Elie n’est pas encore venu, Jésus est un menteur, ce n’est pas lui le messie »…
Et, oh surprise, à ce raisonnement simple ou simpliste, Jésus répond par une phrase énigmatique « :« Je vous dis qu’Élie est déjà venu« , comment se fait-il que les scribes l’aient alors manqué ?
Et de fait, quelqu’un, en plein pays d’Israël, est venu accomplir la mission d’Élie.
C’est celui qui a prêché, dans le désert, la conversion et le retour à Dieu, celui qui a voulu aplanir la route pour le Seigneur, qui a annoncé la fin des temps, et un « plus fort » qui allait venir après lui.
Jean le Baptiste a fait l’œuvre d’Élie, mais ses frères juifs ne l’ont pas reconnu « et ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu ». Le drame, pour les guides c’est de n’avoir pas su reconnaître les signes du temps, les signes que Dieu faisait à son peuple dans l’histoire.
Et c’est bien cette tentation qui nous guette encore aujourd’hui. Comme hier pour les contemporains du Baptiste qui n’ont pas su nommer Élie le précurseur dans le mouvement de conversion qui leur était proposé, de même nous ne savons pas toujours nommer, toujours reconnaitre l’œuvre de Jésus dans l’effort de rajeunissement auquel l’Église est contrainte, et que le pape François mène avec détermination.
Combien en effet sont ceux qui le contestent n’hésitant pas à l’accabler de mensonges ?
Et si l’Eglise de 2020 et bientôt 2021, pape en tête, reprenait son rôle… annoncer avec force le retour du Messie ?
Homélie du Père Maximin Noudehou
Élie est déjà venu.
C’est de la montagne de la Transfiguration que Jésus descendait avec Pierre, Jacques et Jean. Ces derniers venaient de recevoir la révélation du Fils de Dieu. Et ils ont contemplé, à ses côtés, Moïse et le grand prophète Élie. Conscients, à présent, que le Messie est déjà là, ils ne comprennent pas que la prophétie de Malachie (3, 23-24), reprise par les scribes, ne se soit pas réalisée. « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
Il y a, de la part des disciples, non seulement la foi en la Parole de Dieu mais, également, la confiance en ce Jésus que la voix du Père venait de leur recommander d’écouter. Pour eux, Il est désormais le véritable Interprète de la Parole. Ayant cru à leur prédication, il s’entend que nous nous mettions, nous aussi, à l’écoute du Verbe de Dieu, que nous recevions de Lui le vrai sens des Saintes Écritures. Il importe que le désir de comprendre la Parole de Dieu fasse également l’objet de nos prières et que nous entrions en dialogue avec le Seigneur.
En Jésus, la Parole de Dieu est parvenue à son accomplissement.
Quelle est la place de l’oraison dans ta vie ?
Élie est déjà venu.
Jésus répondit à ses disciples : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. » Autrement dit, les scribes n’étaient pas dans l’erreur et la Parole de Dieu est vérité. Élie avait une mission de restauration pour que la venue du Seigneur comble tous les cœurs.
S’il est vrai que Dieu a tenu promesse, les hommes, eux, n’étaient pas au rendez-vous de la grâce ! Dieu n’est donc pas venu pour la perte de ses créatures. Il n’est pas un Dieu Vengeur… Mais, la conversion est une condition préalable pour la réception de la grâce du Salut. Et cette conversion n’est possible qu’à ceux qui sont à l’écoute du Seigneur et qui désirent le Bien. Les scribes n’en ont pas été capables. Sans l’écoute du Seigneur pour un discernement adéquat, les fêtes de Noël n’auront pour nous aucune fécondité. Sans elle, nous ne pourrons accueillir le Divin Enfant. Sans elle, nous ne Le chanterons que de nos lèvres. Sans elle, Noël sera totalement vidée de toute manifestation et de tout contenu religieux. Sans elle, le Seigneur sera exclu de nos retrouvailles. Sans elle, nos cœurs courent le risque de s’inscrire dans une opposition radicale à la Volonté de Dieu en qui, pourtant, nous disons avoir mis notre foi. Sans elle, nous sommes des bourreaux pour le Fils de l’homme.
Aujourd’hui encore, Élie vient remettre toute chose à sa place.
Que te prepares-tu à célébrer à Noël ?
Élie est déjà venu.
L’interprétation de Jésus vint éclairer l’histoire de ses disciples qui « comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste. »
Certains parmi nous trouvent dans ce récit, un fondement biblique de la réincarnation. Ils sont totalement dans l’erreur. Non seulement ils ne comprennent pas la Parole de Dieu mais, surtout, ils ignorent que la réincarnation est la sanction que la nature infligerait aux médiocres. Or, Élie ne pourrait être considéré comme tel. Les disciples comprirent qu’Il leur parlait de Jean le Baptiste parce qu’ils avaient eux-mêmes reçu le message de Jean. Ils se souvinrent que c’est lui qui désigna l’Agneau de Dieu et Lui rendit témoignage. Telle était l’annonce de Gabriel à Zacharie. (Cf. Luc 1, 16-17) Nous aussi, nous sommes appelés à être des artisans de réconciliation et des instruments de conversion. Il nous revient de remettre toute chose à sa place en nous-mêmes d’abord et autour de nous. Nous sommes appelés à préparer les cœurs à accueillir le Messie. Nous aussi, comme Élie, nous sommes invités à brûler du zèle de Dieu en ce monde rempli d’idolâtries et de prophètes de Baal. Et si nous acceptons cette noble mission, nous ne manquerons pas de subir persécutions.
Élie va venir.
Avec quelles dispositions de cœur vis-tu ce temps de l’Attente ?
Seigneur, donne-moi l’Esprit d’Élie.
Paroles du Pape François
La célébration d’aujourd’hui, et l’image de Notre-Dame de Guadalupe qui nous rappelle le Nican mopohua, me suggèrent trois adjectifs pour elle: dame-femme, mère et métisse. Marie est une femme. C’est une femme, c’est une dame, comme le dit le Nican mopohua. Une femme avec une grandeur de femme. Elle se présente en tant que femme, et elle se présente avec le message d’un autre, c’est-à-dire qu’elle est femme, dame et disciple. Saint Ignace aimait l’appeler Notre-Dame. Et c’est aussi simple que cela, elle ne prétend rien d’autre: elle est femme, disciple.
Sante Messe à l’occasione de la fête de Notre-Dame de Guadalupe, 12 décembre 2019 – d’après https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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