Bonjour les amis,
Les lectures du jour ne sont-elles pas bouleversantes ?
Quelle souffrance dans ces interpellations de Dieu : il aurait tant voulu nous combler de sa paix et de ses grâces, nous donner la joie d’une vie d’une fécondité abondante, et surtout nous faire entrer dans son amitié, nous donner part à son propre nom, c’est-à-dire faire de nous tous ses fils. Toutes et tous sommes appelés à être frères et sœurs en Christ. Et quel bonheur de voir une famille unie où chacun se préoccupe de l’autre, une famille dont l’amour fraternel est le moteur.
Amis de Pontcharra, avez-vous des nouvelles de la petite famille qui demande l’aumône à la sortie de l’église ? Et Hervé notre ami trisomique qui anime parfois nos messes et nous émeut tant par sa dévotion à la Vierge Marie ? Et Notre amie migrante Naomie qui avait du mal à être régularisée juste avant le confinement ? Ces personnes « différentes » ne vous manquent elles pas ? A moi, oui.
Et les enfants qui courent et crient dans l’église ? Et tout ce qui nous irrite parfois ou nous met en colère ne vous manque t’il pas malgré tout ? A moi, oui.
Tout ce qui nous interpelle, nous questionne, nous gêne parfois, nous énerve même est signe et source de vie, tout autant que ce qui nous réjouit, nous fait plaisir, ou nous rassure. Et là où est la vie, dieu est présent. C’est peut-être d’être confronté à la différence qui nous manque le plus en ce moment, cette vie qui ne circule plus ou en tous cas moins. Et si la vie circule moins, et nous n’y prenons pas garde, nous fletrissons.
Alors réjouissons-nous pour tous nos frères et sœurs différents pour la vie qu’ils transportent, et considérons les comme une richesse, une source de vie, une bénédiction du Seigneur, et prions-Le pour les retrouver bientôt.
Et puis cette question qui m’habite et qui est en lien avec l’évangile du jour : Si Jésus venait aujourd’hui, s’il passait devant nous, serions de ceux qui le suivent ou de ceux, majoritaires, qui le prendrait pour un fou ou un escroc ? Personnellement, je ne sais pas comment je réagirai.
Mais le plus important est de ramener cette question dans notre aujourd’hui : Est-ce que j’ai le cœur suffisant brulant d’amour pour être capable de reconnaitre Jésus quand je l’ai en face de moi, quand Il passe devant moi ?
Quand je vois Jésus en face de moi, quelle joie, une vraie Joie durable, profonde. Comment remercier le Seigneur pour cette joie et son Amour sinon en écoutant et en mettant en pratique sa Parole ? En particulier en convertissant mon cœur et en vivant les béatitudes, je me sens vraiment heureux car je vis alors l’expérience du bonheur de contribuer à bâtir le Royaume de Dieu.
Notre préparation à la venue de Jésus qu’est l’Avent, doit opérer en nous cette conversion, et la prière, la Parole de Dieu et l’Eucharistie nous sont offerts pour nous aider à cette conversion et pour nous rendre dociles à la volonté divine.
Jésus est un trésor inestimable qui vient à moi. Est-ce que je suis prêt à recevoir ce trésor ?
La naissance du Christ sera une immense joie ; grâce à elle, nous aurons la possibilité de réunir notre communauté pour célébrer Jésus, de Lui montrer combien nous L’aimons, nous pourrons aussi montrer notre unité même dans cette période troublée.
A l’époque beaucoup n’ont pas reconnu Jésus comme fils de Dieu, ils ont ignoré la vérité de son Amour. Mais les pauvres, comme les petits bergers, lui ont rendu hommage, et les mages lui ont offert des cadeaux.
Et moi, quelle est mon attitude d’accueil à l’égard de Jésus ? Est-ce que je veux Le laisser transformer profondément mon cœur. Le cœur de Jésus lui bat pour moi et chacun de nous. Est-ce je ressens vraiment cet amour ?
Et quand je pense à ces personnes sans domicile, sans papier, handicapées, ces enfants qui crient, vois-je vraiment en elle le visage de Jésus et suis-je prêt à les aimer et les accueillir comme le Christ lui-même ?
“Heureux est l’homme … qui se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit : il est comme un arbre planté près d’un ruisseau qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt. Tout ce qu’il entreprend réussira. ” (Ps 1)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Emmanuel Dieu se lève parmi nous …
Entrons l’adorer l’enfant Dieu est né Le verbe incarné vient nous sauver
Emmanuel, Emmanuel Dieu se lève parmi nous
Emmanuel, Emmanuel Voici l’heure éternelle
Un enfant nous est né Un fils nous est donné Voici venir le prince d’éternité
Unissons nos voix Aux anges de la joie Honneur et louanges à notre roi
Emmanuel, Emmanuel Dieu se lève parmi nous
Emmanuel, Emmanuel Voici l’heure éternelle
Entrons dans la nuit Dans cette nuit bénie Où le salut du monde a resplendi
Entrons l’adorer L’enfant Dieu est né Le verbe incarné vient nous sauver
Emmanuel, Emmanuel Dieu se lève parmi nous
Emmanuel, Emmanuel Dieu se lève parmi nous
Emmanuel, Emmanuel Voici l’heure éternelle
Emmanuel, Emmanuel Voici l’heure éternelle
Et le verbe s’est fait chair et il est demeuré par nous
EVANGILE
Ils n’écoutent ni Jean ni le Fils de l’homme. (Mt 11, 16-19)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus déclarait aux foules :
« À qui vais-je comparer cette génération ?
Elle ressemble à des gamins assis sur les places,
qui en interpellent d’autres en disant :
“Nous vous avons joué de la flûte,
et vous n’avez pas dansé.
Nous avons chanté des lamentations,
et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas,
et l’on dit : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit,
et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne,
un ami des publicains et des pécheurs.”
Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste
à travers ce qu’elle fait. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Sébastien Antoni (RCF)
Ne pas reconnaître le moment où Dieu passe dans le monde et bien personne n’en est protégé.
Je suis persuadé que si j’avais vécu au temps du Christ, je l’aurais sans doute moi aussi manqué comme des millions de personnes qui n’avaient jamais entendu parler de ce charpentier de Nazareth mort sur une croix et soi-disant vivant pour une poignée de farfelus.
Et je serais passé à côté de la chance de ma vie.
Mais peut-être qu’aujourd’hui, je demeure malgré la foi que je confesse, et les formules apprises de mon catéchisme bien éloigné de lui. Ou, et c‘est peut-être encore pire… trop proche d’une image que je me suis dessiné de lui, d’une idée que je me suis montée sur son identité, un Dieu que je me suis construit… mais qui n’est pas lui… C’est un danger permanent.
Et l’embrigadement dans des idées sur Dieu a la peau dure….
Comment reconnaitre ? Comment reconnaitre cet embrigadement. IL se reconnait dans la raideur de mes attitudes et dans celles de mes jugements… Raideur d’une forme de prière soi-disant la seule qui vaille,… Raideur sur une vision morale soi-disant applicable partout et par tous. Une seule manière de vivre, raide que l’on voudrait voir mise en œuvre dans toute l’Eglise et dans le monde entier…
Eh bien, frères et sœurs, la raideur n’est pas l’évangile. Et en plus elle rend triste.
Ceux qui vivent leur foi tristement ne savent pas danser au son de la flute de la joie, ne savent pas partager un bon repas, celui de la fraternité avec tous…
Malheureusement les bien-pensants sont loin de Dieu. Ceux qui estiment qu’il ne faut pas se mêler ou rencontrer les autres à la même table de la fraternité… ces tables dont ils se privent car ils estiment qu’elles sont entourées par des gens peu fréquentables dont le péché est d’être différent d’eux dans leurs origines, leur statut, leur naissance ou leur manière de croire, leur manière d’aimer. Tous ceux qui sont agacés par la souplesse qu’ils considèrent être des affronts, des manquements à la doctrine…
Dans la vie ordinaire, celui qui est raide ne sait pas danser. Il est gauche, il fait sourire ceux qui le regardent quand il se retrouve sur la piste de danse, tant il ne semble pas à sa place sur le parquet … Dans la vie de foi c’est pareil celui qui est raide n’est pas tout à fait à sa place dans la liberté que devrait donner l’évangile…. Dans la souplesse, mes amis : Dieu se révèlera !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« La Sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »
Jésus est interloqué. Il a du mal à comprendre l’attitude de ses interlocuteurs. « À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.” » Jésus parle ainsi parce que ces contemporains ont méconnu Jean et Le méconnaissent aussi.
Nous sommes des éternels insatisfaits. Nous trouvons à redire non seulement sur nos frères et sœurs mais, également, sur Dieu. Nous L’accusons. Nous Lui reprochons ce que sont nos vies. Le comble, il arrive que l’être humain ne prête pas du tout attention à son Dieu.
Si Jean a été traité de « possédé » et Jésus, de glouton, d’ivrogne et d’ami des publicains, c’est par manque d’attention aux signes des temps. Nous aussi, nous manquons parfois la grâce du temps que nous vivons.
Que Jean et Jésus soient condamnés, c’est aussi la preuve de notre manque d’ouverture à la Sagesse divine. Parce que nous ne La connaissons pas et ne La comprenons pas, nous La méprisons. C’est ainsi que nous prêtons plus attention à Satan qu’à Dieu… Ce dernier Lui est parfois subordonné dans nos vies et dans notre vision du monde… Nous faisons plus confiance à nous-mêmes qu’à Dieu. Ce faisant, nous manquons le rendez-vous avec Lui.
Il y a un temps pour tout sous le soleil.
Comment Dieu te rejoint-Il aujourd’hui ?
Seigneur, que mon cœur découvre la Sagesse.
Paroles du Pape François
En voyant ces enfants qui ont peur de danser, de pleurer, peu de tout, qui demandent une sécurité en tout, je pense à ces chrétiens tristes qui critiquent toujours les prédicateurs de la Vérité, parce qu’ils ont peur d’ouvrir la porte à l’Esprit Saint. Prions pour eux, et prions aussi pour nous, pour que nous ne devenions pas des chrétiens tristes, ôtant à l’Esprit Saint la liberté de venir à nous par le scandale de la prédication.
Homélie à Sainte-Marthe, 13 décembre 2013 – d’après https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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