Bonjour les amis,
« Je ferai jaillir des fleuves, et des sources au creux des vallées. Je changerai le désert en lac, et la terre aride en fontaines. »
Oui, seule la puissance de Dieu peut faire jaillir des fleuves et des sources. Seule la bonté de Dieu peut nous offrir de l’eau en abondance pour féconder la terre et donner la vie.
Moi aussi j’ai soif Seigneur ! Moi aussi j’ai en moi des déserts, des zones arides, tous ces lieux de combat spirituel. Seigneur, que Ta grâce vienne régénérer et irriguer mon coeur et mon âme, viens m’abreuver de tout ce que j’ai besoin pour T’accueillir pleinement. Que Ton Esprit féconde ma vie et fasse de mes déserts des vergers !
« le royaume des Cieux subit la violence »
Jésus nous appelle à combattre contre les ténèbres de ce monde qui amènent violence et humiliations, ceci en luttant contre le péché et en résistant aux tentations, pour que le règne de Dieu soit déjà présent ici et maintenant et surtout à l’œuvre partout dans notre monde.
Plus personnellement, comme nous questionnait P. François-Marie ce matin, cette violence n’est-elle pas celle que je dois m’infliger à moi; me faire violence pour résister à l’obscurité, pour la rejeter avec l’aide de la force et la Lumière de l’Esprit Saint. Dans ma vie spirituelle, comme dans la votre je pense, je connais, nous connaissons tous orages, sécheresses, grêle, toutes ces attaques du malin. Nous devons résister parfois en hurlant au malin STOP ! Cela m’arrive très souvent, quand je sens que le malin commence à trop me harceler et à brouiller mon esprit. Stop !
« Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Je pense que aussi que le Seigneur nous laisse la liberté et notre responsabilité de répondre oui ou non aux appels sombres du malin ou à ceux lumineux du Seigneur. Mais pour entendre les appels de Dieu et y répondre, rien de mieux que le silence. Le malin lui utilise toujours le bruit et la tourmente. Prenons un peu de temps pour écouter le silence, ce beau silence de la prière de l’échange avec Dieu, celui de la réconciliation, et de la paix qui accompagne ces moments, afin que la Parole de Dieu imprègne le terreau de nos âmes et embrase nos cœurs.
« Ne crains pas, moi, je viens à ton aide. »
Le Seigneur de nous demande juste de Lui faire confiance et de laisser faire son Esprit-Saint en nous; juste la volonté du lacher-prise, laisser faire Sa douceur et son Amour, en rejetant violemment les tentations du malin.
Faisons notre cette prière de la conférence Internationale catholique du Guidisme :
Le Seigneur est avec toi !
C’est ici et maintenant…
Cela ne vient pas de nos vertus, ni de nos mains, mais de Dieu.
Dieu est là, déjà là, au cœur de nos vies.
Il nous reste comme Marie à le reconnaitre et à Lui dire oui.
Et enfin celle du pape Benoît XVI en visite au sanctuaire de ND de Lorette que nous fêtons aujourd’hui :
Marie, Mère du « oui », tu as écouté Jésus et tu connais le timbre de sa voix et le battement de son cœur. Etoile du matin, parle-nous de Lui et raconte-nous ton chemin pour le suivre sur la voie de la foi.
Marie, qui à Nazareth as habité avec Jésus, imprime dans notre vie tes sentiments, ta docilité, ton silence qui écoute et transforme la Parole en choix de véritable liberté.
Marie, parle-nous de Jésus, afin que la fraîcheur de notre foi brille dans nos yeux et réchauffe le cœur de ceux que nous rencontrons, comme tu l’as fait en rendant visite à Elisabeth qui, dans sa vieillesse, s’est réjouie avec toi pour le don de la vie.
Marie, Vierge du Magnificat, aide-nous à apporter la joie dans le monde et, comme à Cana, invite chaque jeune, engagé dans le service à ses frères, à faire uniquement ce que Jésus dira.
Marie, pose ton regard sur les jeunes, afin qu’ils deviennent le terrain fertile de l’Eglise.
Prie afin que Jésus, mort et ressuscité, renaisse en nous et nous transforme en une nuit pleine de lumière, pleine de Lui.
Marie, Vierge de Lorette, porte du ciel, aide-nous à élever notre regard vers le haut. Nous voulons voir Jésus. Parler avec Lui. Annoncer à tous Son amour!
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Ne crains pas, je suis ton Dieu. C’est moi qui t’aie choisi, appelé par ton nom. Tu as du prix à mes yeux et Je t’aime.
Toi mon serviteur je te soutiendrai, toi mon élu que préféré mon âme, je mettrai en toi mon Esprit je te comblerai de mon Esprit.
Ne crains pas je suis ton Dieu. C’est moi qui t’ai choisi appelé par ton nom, tu as du prix à mes yeux car je t’aime, ne crains pas car je suis avec toi.
Le seigneur m’a appelé dès le sein de ma mère, il a prononcé mon nom. C’est lui qui m’a formé pour être mon serviteur le témoin de sa gloire.
Ne crains pas je suis ton Dieu. C’est moi qui t’ai choisi appelé par ton nom, tu as du prix à mes yeux car je t’aime, ne crains pas car je suis avec toi.
EVANGILE
« Personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste » (Mt 11, 11-15)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus déclarait aux foules :
« Amen, je vous le dis :
Parmi ceux qui sont nés d’une femme,
personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ;
et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux
est plus grand que lui.
Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent,
le royaume des Cieux subit la violence,
et des violents cherchent à s’en emparer.
Tous les Prophètes, ainsi que la Loi,
ont prophétisé jusqu’à Jean.
Et, si vous voulez bien comprendre,
c’est lui, le prophète Élie qui doit venir.
Celui qui a des oreilles,
qu’il entende ! »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Sébastien Antoni (RCF)
Oh oui la violence frappe dans nos vies !
Et l’évangile n’est pas épargné.
Lui aussi subit la violence. Celles des non-croyants et opposants bien sûr, mais aussi la violence de ceux qui s’en disent les serviteurs ! Car mes amis, cette violence passe au milieu de notre vie avec nos sempiternelles, questions, révoltes et refus.
La violence fait parfois sa demeure en nous !
Et cette violence-là nous échappe et nous contrôle. Dieu seul peut s’en rendre maître. Comment ? Avec la patience de la répétition d’un même message que porte l’ensemble des textes bibliques de l’avent, ces mots qui touchent et convertissent ceux qui les prennent au sérieux. Ces paroles de vie qui orientent celui qui les entend vers les grandes certitudes de la foi, soulevées par l’espérance.
Ces mots de l’Ecriture sont lumière, ils révèlent le négatif qui nous obscurcit, l’agressivité, l’impatience ou l’envie que nos réflexes premiers imposent, la tristesse, les regrets et les rancunes qui paralysent et que nous laissons pourtant agir.
Qu’elle est étonnante, la puissance que Dieu déploie au service de son plan d’amour !
Oui Mon Dieu, qu’elle est grande, sa force de Père et de Créateur. Elle fait jaillir la vie dans nos déserts les plus secs. Elle fait jaillir de l’eau douce et fraiche dans les ravins où nous avons laissé notre puissance d’aimer s’assécher…
Dieu démasque le mal et la violence que nous nous infligeons, non pour juger ou punir, mais pour nous réveiller, nous soulager… nous sauver.
Laissons-le faire ! Il nous domptera ! Il nous apaisera !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste. »
Jésus rend témoignage à Jean le Baptiste. « Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. » Autrement dit, la grandeur de la mission de Jean le Baptiste n’est rien par rapport au moindre signe de la Miséricorde divine. Jean le Baptiste a fait prendre conscience de la grandeur du Royaume et du sacrifice auquel doit consentir toute personne qui en est désireuse. Le Royaume s’exprime en termes de « violence ».
De sa conception jusqu’à son Martyre, Jean le Baptiste a eu un destin bien particulier, un destin qu’aucun autre fils né d’une femme n’a connu. De tous les humains, il fut le premier à reconnaître, dès le sein maternel, le Messie tant attendu, et il en fit tressaillir sa mère. Il est celui qui prépara les cœurs à accueillir Celui qui, déjà au milieu du peuple, venait derrière lui mais qui était plus grand que lui. Il désigna au monde l’Agneau de Dieu, inaugurant ainsi les temps nouveaux. « C’est lui, le prophète Élie qui doit venir. » Il est le Précurseur du Messie. C’est une grâce qu’aucun prophète n’eut. Il assuma cette mission dans la confiance, la fidélité et l’humilité totale. Là est sa grandeur inégalable sur la terre.
Mais, si Jean le Baptiste a joui d’une grâce particulière en sa mission, le plus important, c’est d’avoir part au Royaume. Aucune grâce ne l’emporte sur celle-ci. C’est elle qui donne sens et grandeur à la figure emblématique de Jean. C’est pour elle que Jean fut en mission. Avec la venue du Messie, la Miséricorde de Dieu nous ouvre les portes du Royaume. Et vivre dans le Royaume est sans comparaison avec quelque bonheur, quelque prestige, quelque réussite et quelque avantage en ce monde. Au sujet du Royaume, l’Écriture dit, en effet : « Un jour dans tes parvis en vaut plus que mille ailleurs. » (Cf. Psaume 84, 10-11) Et le Seigneur nous en rappelle le caractère impérieux quand Il affirme : « Que sert-il à l’homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? » (Cf. Mt 16, 26 ; Mc 8, 36) Pour ce faire, l’entrée dans le Royaume des Cieux devrait être le but de toute existence. Nous devrions en faire la finalité de nos vies. Ce Royaume devrait constituer le trésor inouï et la perle précieuse qui nous décident à tout investir, à nous faire violence en toute chose et en tout temps. Pour jouir de cette Miséricorde de Dieu, nous ne devrions ménager aucun effort ! La peine que le Baptiste s’est donnée pour préparer la venue du Messie en ce monde, nous devrions nous la donner pour préparer notre sortie de ce monde en vue d’entrer dans le Royaume. Chaque Avent est en une étape. Confiance, fidélité, dépouillement total tant extérieur qu’intérieur devraient caractériser notre pèlerinage terrestre !
« Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Pour quoi te bats-tu au quotidien ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge et de Saint Joseph, fais-nous vivre pour l’unique nécessaire : être dans ton Royaume.
Paroles du Pape François
Le témoignage de Jean-Baptiste nous aide à poursuivre notre témoignage de vie. La pureté de son annonce, son courage pour proclamer la vérité, parvinrent à réveiller les attentes et les espérances du Messie qui étaient endormies depuis longtemps. Encore aujourd’hui, les disciples de Jésus sont appelés à être ses témoins humbles mais courageux, pour rallumer l’espérance, pour faire comprendre que, malgré tout, le royaume de Dieu continue à se construire jour après jour par la puissance de l’Esprit Saint.
Angélus, 9 décembre 2018 – d’après https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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