En route vers la joie

Bonjour les amis,

« J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ? Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles. Son salut est proche de ceux qui le craignent, et la gloire habitera notre terre. »( Ps84, 9ab.10)
« ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix. »(2 P 3, 8-14)
«Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route» (Mc 1,3).

En ce deuxième dimanche de l’Avent, c’est Jean-Baptiste qui nous accompagne dans la préparation à Noël. Dieu a voulu préparer la venue de Jésus par Jean-Baptiste, non pas seulement annoncer la venue du messie, mais la préparer. Le peuple d’Israël il y a deux mille ans, et nous aussi aujourd’hui, nous nous préparons à la venue de Jésus, en accueillant cette invitation à la conversion de notre coeur.
Préparer le chemin du Seigneur c’est renoncer au péché qui nous enferme et nous rendre disponible à sa grâce.
Alors aujourd’hui j’ai envie de vous partager comment je vis cette préparation, ce chemin vers Noël. Pour moi, c’est une période d’attente joyeuse, mais une attente active. Préparer mon cœur c’est préparer le berceau dans lequel j’accueillerai Dieu fait homme. Pour bien accueillir le Prince  de la Paix, j’ai besoin de faire la paix en moi. Il ne s’agit pas d’une préparation superficielle, mais d’un vrai chemin dans les profondeurs de mon cœur. Alors concrètement, que fais-je ?

Prier. Je prie. C’est ma priorité encore plus que d’habitude Il y a toujours la possibilité dans la journée de faire un pause de quelques minutes pour un cœur à cœur avec le Seigneur. Et puis il y a de nombreuses propositions communautaires de louange, d’adoration, de célébrations eucharistiques. Donc seul ou ensemble, il est toujours possible de prier, de parler au Seigneur, de Lui dire tout ce que j’ai sur le cœur, de Lui dire merci, et aussi ce qui entrave mon cœur, mes peurs, ce qui l’empêche de se libérer, ce qui est ancré en moi et dont je n’arrive pas à me débarrasser pour Lui demander Son aide. Que je ressens des difficultés à me poser, pris par mes activités et soucis quotidiens, je demande à la Sainte Vierge de m’aider, elle qui a vécu un « Avent » de neuf mois. Le chapelet est la prière par excellence pour déconnecter des turbulences du monde extérieur.
Nous pouvons débuter chacune de nos journées avec cette courte prière :
« Sainte Mère de Dieu, dans le silence et la paix, vous avez porté et mis au monde Celui qui porte tout : soyez notre guide sur le chemin de Noël, afin qu’en fêtant la naissance de votre fils, Jésus-Christ, notre Sauveur, nos cœurs soient transportés de joie et d’Espérance. »

La Parole. Lire, écouter, méditer des passages de la Parole de Dieu, les textes de la liturgie, les psaumes par exemple qui disent l’attente et l’Espérance et tout de la vie du peuple de Dieu. Ce sont toujours des moments de joie, d’inspiration divine aussi.

La pauvreté : Jésus est arrivé dans la pauvreté et la simplicité. Il est pour moi important d’avoir un cœur de pauvre pour entrer dans le mystère de Noël. Concrètement, ça veut dire me dépouiller, me libérer de tout ce qui est un obstacle entre Dieu et moi. Ce se fait de différentes manières. Déjà par le pardon et la pénitence avec le Sacrement de réconciliation.  Ouvrir mon cœur, reconnaitre et avouer publiquement mes péchés et les remettre entre les mains de Dieu, ainsi que mon profond de désir de conversion, faire que mon cœur soit un lieu très familier pour Jésus, n’est pas simple, et me demande des efforts avec l’aide de Dieu. Mais quelle joie quand je fais le pas, quelle libération intérieure quand j’entends que Dieu m’aime et qu’il me pardonne, je me sens envahi de lumière. Ce sont des moments exceptionnels que je recommande à tous. Pensez et préparez-vous à recevoir le sacrement de réconciliation dans les jours qui viennent.

Partager : Cela passe aussi par le partage, avec les personnes qui en ont besoin. Là encore de nombreuses associations œuvrent, et nos dons en nature ou en espèces font beaucoup de bien et donnent beaucoup de chaleur. Un seul exemple que je fais en ce moment est le calendrier de l’Avent inversé que nous ont suggéré nos prêtres. Au lieu de manger un chocolat en ouvrant une petite case chaque jour, ou plus après avoir mangé cette douceur, prenez un carton dans lequel vous mettez un objet chaque jour de l’Avent, pour manger, se laver, jouer, lire… Nous déposerons tous ce carton à l’église le jour de Noël. Cela nous fait un grand bien et en fera encore plus à ceux qui recevrons ces cadeaux quotidiens. Pour moi qui a beaucoup reçu, partager avec ceux qui n’ont pas assez et qui sont de plus en plus nombreux, est une nécessité, et une grande joie en imaginant les sourires que je créerai, avec 26 petits gestes.
Dans nos difficultés de détachement à l’égard des biens de ce monde, Marie peut nous aider, si nous lui demandons.

La patience : Ce n’est pas ma qualité première, mais en pensant à Israël qui a désiré la venue du Messie pendant des millénaires, et à Dieu qui sait « prendre son temps » et, surtout, qui a été infiniment patient avec moi car il aurait eu de nombreuses raisons de renoncer à son projet d’amour pour moi, j’apprends la patience . Et je l’apprends chaque jour, en accueillant paisiblement et joyeusement les obstacles, les retards et les contretemps, des deux débuts de cheminement spirituels repoussés à cause de la pandémie, quand j’accepte de marcher au pas plus lent de mon frère, quand j’abandonne entre les mains de Dieu toutes mes angoisses et toutes mes craintes devant l’avenir pour vivre pleinement le moment présent. J’essaye de prendre le temps de bien préparer Noël, en cultivant mon désir, en profitant de ces retards pour mieux comprendre ce qui me nourrit et ce qui m’épuise. Que nous puissions tous aussi profiter de ce temps d’attente pour renouveler des petites attentions à nos proches, pour écouter encore plus, pour être encore plus attentif à la souffrance qui nous entoure, et prier pour tous ceux qui en ont besoin.

Alors, je ne pense pas être un exemple, je vous ai juste partagé quelques exemples et je suis sûr qu’il y en a plein d’autres pour préparer notre cœur à accueillir Notre Seigneur, quelques petits pas à faire chacun pour le Seigneur, pour Le rendre joyeux et fier comme un père qui regarde son fils et se dit que c’est la plus beau des enfants.
Cette préparation intérieure peut aussi se symboliser dans la préparation de notre sapin avec des étoiles ou de la crèche avec ces personnages qui nous rappelle que nous sommes argile au creux des mains de Dieu, ou dans la couronne de l’Avent et ses bougies.

Pour finir, faisons notre cette belle prière de Charles de Foucauld, un saint que j’aime beaucoup et qui est pour moi un exemple, car Il a été un chercheur infatigable de la présence du Christ. Il a été puiser dans le silence, la désolation du désert, et l’absence d’Eucharistie, une foi ardente et sans cesse renouvelée :

Encore 3 semaines ! Le Temps approche …
Mais si ce Jour attendu sera Bienheureux, comme le présent est doux déjà !
Vous êtes là mon Dieu, caché dans le sein de Marie, Vous êtes là dans cette petite maison, adoré d’Elle et de Joseph et des anges.
Mettez-moi avec Eux mon Seigneur.
Mon Seigneur et mon Dieu, quand je suis dans votre Sanctuaire,au pied du Tabernacle, n’êtes-Vous pas aussi près de moi que Vous l’êtes de Saint Joseph pendant l’Avent ?
Quand Vous Vous donnez à moi dans la Sainte Communion, n’êtes-Vous pas aussi près de moi, aussi en moi, que Vous étiez en la Sainte Vierge ?
Mon Dieu, que je suis heureux, que je suis heureux.
Mais Seigneur, je Vous en supplie, convertissez-moi, faites que je sois au pied du Tabernacle, que je sois dans la Sainte Communion, ce que je dois être ; que je ne sois plus indifférent, endormi devant votre Autel, que je ne reçoive plus tièdement votre Corps divin.
Convertissez-moi, convertissez-moi, mon Seigneur, je Vous le demande en votre Nom !
Souvenez-Vous que Vous avez promis d’accorder tout ce qu’on Vous demanderait en votre Nom, et de donner le bon esprit à qui le demanderait.
Mon Dieu, donnez-moi le bon esprit, votre Esprit, et faites-moi passer cet Avent et tous les jours de ma vie de manière à Vous glorifier autant que possible ;
Autant qu’il m’est possible à moi, autant que c’est votre Volonté pour moi, non pas autant qu’il est possible à la Sainte Vierge ou à Saint Joseph, autant que c’est votre Volonté pour moi, autant que cela est possible avec les Grâces que Vous me donnez à moi ;
Mettez-moi avec Vos saints Parents bien amoureusement, humblement, noyé et perdu d’admiration, de contemplation, d’amour, à Vos pieds et durant cet Avent et toujours.
Et ce que je Vous demande pour moi, je Vous le demande pour tous les hommes, et surtout pour ceux pour qui je dois prier particulièrement, en Vous, par Vous et pour Vous.
Amen

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Jean le Baptise

1) Il avait du feu dans le cœur, Jean le Baptiste,
    Quand il annonçait le temps du Sauveur,
    Il ouvrait de nouveaux chemins, Jean le Baptiste,
    A ceux que l’espoir menait au Jourdain !

Ecoute, écoute l’Amour au fond de toi,
Ecoute, écoute : il te parle tout bas de préparer la route

2) Il a fait signe à ses amis Jean le Baptiste,
    Pour qu’ils reconnaissent enfin le Messie !
    Mais il avait parlé si fort Jean le Baptiste,
    Que tous les puissants ont voulu sa mort !
Ecoute, écoute l’Amour au fond de toi,
Ecoute, écoute : il te parle tout bas de préparer la route


3) Ceux qui t’ont cru dans le désert, Jean le Baptiste,
    Marchent dans la vie, les yeux grands ouverts !
    Quant tu deviens l’un d’entre nous, Jean le Baptiste,
    L’Esprit du Seigneur souffle de partout !

Ecoute, écoute l’Amour au fond de toi,
Ecoute, écoute : il te parle tout bas de préparer la route

EVANGILE

« Rendez droits les sentiers du Seigneur » (Mc 1, 1-8)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

Commencement de l’Évangile de Jésus,
Christ, Fils de Dieu.
Il est écrit dans Isaïe, le prophète :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi,
pour ouvrir ton chemin.
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers.

Alors Jean, celui qui baptisait,
parut dans le désert.
Il proclamait un baptême de conversion
pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem
se rendaient auprès de lui,
et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain,
en reconnaissant publiquement leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau,
avec une ceinture de cuir autour des reins ;
il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait :
« Voici venir derrière moi
celui qui est plus fort que moi ;
je ne suis pas digne de m’abaisser
pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ;
lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Sébastien Antoni

Lorsqu’ils entreprennent l’écriture de leurs textes de l’évangile de Jésus Christ, Mathieu et Luc annoncent la couleur et la méthode.
Si l’anachronisme ne faisait siffler les oreilles, mais j’ose toute de même, Mathieu et Luc sont peut-être les plus cartésiens des évangélistes.
Jean est le plus exalté et semble un peu planer comme l’aigle qui le représente traditionnellement dans l’art.
Et puis il y a Marc. Marc lui aussi a sa manière bien à lui de commencer son texte. Il annonce la Bonne Nouvelle, l’Evangile de Jésus Christ. Il est plus tonique. Il semble pressé dans son discours, avec peu de moyens, peu d’exemples ou d’éventuels commentaires. Sa langue est rapide, allant droit à l’essentiel sans s’encombrer de fioritures et d’emphase. Il appelle un chat un chat ! Il est comme ça Marc : brut de décoffrage !
Il est l’évangéliste des petites gens, ceux qui travaillent le bois, moulent le grain ou tirent des filets de poissons à mains nues ! C’est à eux qu’il s’adresse d’abord. Il leur livre tout de go son trésor, le sens de toute sa vie,… la bonne nouvelle.
La BONNE nouvelle ! Dès les premiers mots du texte on sait que ce qui suivra sera simple et surtout fera du bien. Un bien efficace tout de suite et qui durera longtemps.
Marc nous conduit aussi au bord de la décision… de lire ou de ne pas lire, de croire ou de ne pas croire… Nous sommes seuls désormais avec la nouvelle… Elle peut devenir pour nous BONNE nouvelle… bonne nouvelle… du bien, du bien inédit !
A la fin d’une année qui fut éprouvante pour tous, il est temps, grand temps d’avoir… une bonne nouvelle, non ? Sommes-nous suffisamment simples et simplifiées pour reconnaitre Jésus comme étant celui qui est la bonne Nouvelle en personne ? Il faut un commencement à cette reconnaissance, comme le dit l’Evangile… eh bien, si c’était aujourd’hui ?

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi. »
Aucune parole de Jésus ne se fait entendre ici. Mais toutes les paroles, qui retentissent, L’ont pour objet et appellent à se tourner vers Lui.
« Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu. »
Parler de commencement, c’est affirmer qu’il y a du nouveau, de l’inédit. Cela suppose une fin voulue ou subie. Et nous pouvons nous retrouver plongés dans l’espérance ou dans l’incertitude… Mais ce commencement nous est proclamé comme l’Évangile c’est-à-dire comme la Bonne Nouvelle, l’unique. Ce qui indique qu’il y avait une situation d’impasse. Ce qui révèle que, ce qui commence, vient nous sortir d’une situation critique ; ce qui commence est cause légitime de joie. Autrement dit, Jésus est la solution. Il est le Christ, le Messie attendu et Il est le Fils de Dieu, le Fils de Celui qui est Amour, qui est la Source et le Terme de tout.
En Dieu, l’espérance est permise.
En quoi Jésus est-il pour toi la Bonne Nouvelle ?

Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi.
Marc invite ses lecteurs à se souvenir de la prophétie d’Isaïe. Il en fait la clé de lecture de la Bonne Nouvelle qu’il proclame. « Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. »
Ce qui émerge particulièrement de ce message, c’est que Dieu s’est déjà mis en chemin vers nous. Si nos chemins ne se sont pas encore croisés, c’est parce que nous nous sommes égarés. Nous avons choisi des chemins sans Dieu. Nous avons résolu de nous passer de Lui et nous avons abouti au néant… Et il est à craindre, qu’avec notre société, nous soyons en train de nous entêter dans l’impasse, en train d’ignorer Dieu… Nous avons, non seulement, à en prendre conscience mais, surtout, à nous retourner et à changer de chemin. Ici, il ne s’agira pas de faire table rase du passé ! Non, il s’agit de nous souvenir de ce qui, dans notre passé, nous permettra de nous éviter de nous égarer encore. Il s’agit, pour nous, d’entendre à nouveau la prophétie, d’entendre ce qui, dans notre passé, nous ouvre au futur.
Le Seigneur attend que nous nous décidions.
Comment prépares-tu le chemin du Seigneur ?

Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi.
De toute évidence, la prophétie commence à se réaliser en Jean le Baptiste. Il n’est pas venu de lui-même. Il est envoyé pour aider à ouvrir le chemin du Seigneur. « Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. »
En jetant un regard sur notre passé, nous découvrons que, ce qui nous a égarés, ce sont nos péchés, nos choix contre Dieu, ce sont nos choix contre l’Amour, ce sont notre orgueil, notre aveuglement, nos entêtements… Mais un autre danger potentiel se présente devant nous : « Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. » Il est nouveau, il est différent de nous. Le risque est grand que dans notre fatigue, dans notre paresse, nous cherchions à nous arrêter à lui, à ne pas vouloir aller plus loin. Il est à craindre qu’il nous fascine au point que notre chemin prenne fin là où il devait commencer ! Alors Jean nous met en garde : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » Tel doit être le message de tout envoyé de Dieu au risque de trahir sa mission.
Un rayon de lumière n’est pas le soleil.
Que rien ne te détourne du but.

Seigneur, avec Marie, fais-nous désirer le Baptême dans l’Esprit Saint.

Paroles du Pape François

Le témoignage de Jean-Baptiste nous invite à repartir toujours à nouveau sur notre chemin de foi: à repartir de Jésus Christ, l’Agneau plein de miséricorde que le Père a donné pour nous; à nous laisser de nouveau surprendre par le choix de Dieu d’être de notre côté, d’être solidaire de nous pécheurs et de sauver le monde du mal en le prenant totalement en charge.
Apprenons de Jean-Baptiste à ne pas présumer que nous connaissons déjà Jésus, que nous savons  déjà tout sur lui . Il n’en est pas ainsi. Arrêtons-nous à l’Evangile, éventuellement en contemplant une icône du Christ, une «Sainte Face». Contemplons avec les yeux et encore plus avec le cœur; et laissons-nous instruire par l’Esprit Saint, qui nous dit intérieurement: c’est Lui! Il est le Fils de Dieu qui s’est fait Agneau, immolé par amour. Lui, Lui seul a pris sur lui, Lui seul a souffert,  a expié le péché, le péché de chacun de nous, le péché du monde, et aussi mes péchés. Tous. Il les a tous pris sur lui et il nous les a enlevés, afin que nous soyons enfin libres, non plus esclaves du mal. Oui, nous sommes encore de pauvres pécheurs, mais pas des esclaves, non, pas des esclaves: des enfants, des enfants de Dieu!
Que la Vierge Marie  nous obtienne la force de témoigner de son Fils Jésus; de l’annoncer avec joie à travers une vie libérée du mal et une parole pleine de foi émerveillée et reconnaissante.

Angelus, 19 Janvier 2020 https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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