Bonjour les amis,
Loué sois-tu, Seigneur, pour tous tes bienfaits. Tu prends soin de nous comme des enfants. Nous avons confiance en toi.
Viens à notre secours et donne-nous de traverser nos épreuves en nous appuyant sur ta grâce.
Depuis le débit de l’Avent, nous avons pu voir que la compassion et l’espérance sont des vertus importantes, mais avant tout l’espérance active, celle où nous mettons du notre pour que Jésus puisse naître de nouveau dans nos cœurs.
« Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. » (Mt 9, 35 – 10)
Encore aujourd’hui, l’évangile nous présente Jésus saisi de compassion devant le désarroi, la fatigue de personnes abattues, désabusées, déboussolées.
Comme l’ensemble de la Parole, elle parle des personnes du temps de Jésus mais il y a toujours aussi un message pour nous tous. Et aujourd’hui Jésus nous parle du combat qui se livre au cœur de chacun de nous. Voulons vraiment laisser Dieu entrer dans notre vie ? Oui ou non voulons-nous vivre avec le Seigneur comme centre de notre vie ? Si oui, alors Jésus peut nous guérir et nous racheter, sinon Il ne peut pas agir. Et si oui, animés par la douceur, l’humilité, et la puissance d’amour de l’Esprit de Dieu, nous pouvons aider à ouvrir un chemin de Salut à tous les souffrants que nous rencontrons.
« Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. » (Mt 10, 1.5a.6-8)
Par Lui, avec Lui, et en Lui, nous pouvons œuvrer et être solidaires de tous nos frères, et ressentir ce même besoin que Jésus de faire entrer un maximum de personnes dans la joie du Seigneur.
Jésus compte sur nous pour permettre ainsi de rendre visibles aujourd’hui les signes du Royaume par ces petits miracles quotidiens que nous célébrons dans nos prières d’actions de grâce.
Peut-être pouvons demander au Seigneur : Qu’attends-tu de moi ? Je sais que Tu me dis d’aimer, totalement, gratuitement, mais comment ? Comment concrètement aimer ?
Essayons d’écouter aujourd’hui le Seigneur qui, via le prophète Isaïe, nous dit: «Voici le chemin, prends-le ! » (Is 30,21). En suivant chacun de nous le chemin, la mission qu’Il nous montre, Dieu espère de nous tous qu’avec notre vie, nous annoncions «que le Royaume des cieux est tout proche» (Mt 10,7), que nous devenions apôtres de notre monde.
Autour de nous, nous voyons une foule désorientée par les tentations du malin, une foule sans espoir, une foule qui a soif de la Bonne Nouvelle que Jésus nous a apportée et dont nous sommes tous appelés à être les messagers. Pour cela, le Seigneur nous donne à nous aussi son Esprit pour que nous continuions son Chemin de vie avec nous.
Je vous ai déjà témoigné plusieurs fois de ma première véritable rencontre avec Jésus il y a quelques années ; une joie profonde m’habitait, et je ressentais profondément aussi le joie de Jésus d’avoir retrouvé la brebis perdu, le fils prodigue. Un moment de grâce inscrit dans mon cœur que je continue à goûter chaque jour. Depuis, je continue à cheminer en parmanence avec Jésus. Il m’aide à ôter peu à peu les pierres de mon propre puits intérieur, les entraves de ma confiance et de ma paix intérieures, Il m’apporte tellement de joie, Il est un soutien constant dans tout ce que j’entreprends, Il apporte tellement de tendresse dans mes faiblesses qui deviennent des forces. De mon côté, je ne cesse de Lui rendre grâce et de collaborer activement à la construction du Royaume autour de moi, en redonnant à mes frères tout l’amour que Dieu m’a donné. Même si je suis parfois épuisé et inquiet tant il y a à faire, je me réjouis de tous les belles actions que je vois se faire, des nombreux ouvriers du Seigneur que je connais, ces frères et sœurs qui sont des lumières, de véritables sémaphores dans notre monde de ténèbres. Dieu m’a tant donné gratuitement et généreusement que je ne peux qu’essayer humblement de déplacer mon centre d’intérêt ailleurs qu’en moi-même en étant le plus possible lumineux et en redonnant le bonheur qui me vient de Dieu. J’étais perdu, vide et désorienté mais l’amour de Dieu qui avait été répandu dans mon cœur depuis toujours a été Illuminé par Jésus, et a pris un véritable sens dans ma vie.
Dieu veut mon bonheur et celui de tous mes frères et sœurs ; ma mission sur cette terre est, avec les grâces et les forces du Seigneur, habité par les béatitudes, de L’aider humblement dans cet objectif, en cheminant avec Lui :
« Voici le chemin, prends-le ! », et cela, que tu ailles à droite ou à gauche. Le Seigneur te donnera la pluie pour la semence que tu auras jetée en terre, et le pain que produira la terre sera riche et nourrissant. »(Is 30, 19-21.23-26)
Seigneur, Tu connais nos forces, nos faiblesses, nos manques, nos talents, aide nous à collaborer activement, dans la joie, au plan que le Christ nous a révélé.
Par la grâce de Tes sacrements, donne nous de goûter, avec la force de notre foi, la paix, la libération intérieure de tout ce qui nous entrave, Ta nourriture spirituelle, et la force d’avancer avec Toi dans ce monde emplis de tant d’incertitudes.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Le fils prodigue, J’étais perdu seul et sans destin, mais Ta grâce a trouvé un chemin en moi, au miieu de mes peines et mes peurs. Et quand Tu m’as vu revenir à Toi, quel instant de grâce, quand Tes yeux m’ont dit « tu es chez toi ». Enlacé de grâce et d’amour, au creux de Tes bras je pleure de joie car Tu m’as pardonné et Tu m’as relevé. Aujourd’hui je peux proclamer « Je suis Ton enfant bien-aimé Aimé de toute éternité »
Mais Ta grâce a trouvé un chemin
Il y avait tant de peines et de peurs
Mais tellement plus de place en Ton cœur
C’est décidé je me lèverai j’irai vers mon Père
Et quand Tu me vois revenir à Toi
Tes bras plus vastes que des ailes
Quel instant de grâce ma honte s’efface
Brisé me voici relevé
Quand Tes yeux m’ont dit « tu es chez toi »
Tes bras m’entourent de grâce et d’amour
Je suis choisi aimé pour toujours
J’ai rencontré la grâce infinie
Car j’étais mort en Toi je revis
Sur mon péché la miséricorde a triomphé
Au creux de Tes bras je pleure de joie
Lavé dans Ta magnificence
Tu m’as pardonné Tu m’as relevé
Aujourd’hui je peux proclamer
Je suis Ton enfant bien-aimé Aimé de toute éternité
Car Ton cœur m’a dit « tu es à moi »
Et mon cœur Te dit « je suis à Toi »
EVANGILE
« Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion » (Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages,
enseignant dans leurs synagogues,
proclamant l’Évangile du Royaume
et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles
parce qu’elles étaient désemparées et abattues
comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples :
« La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
Alors Jésus appela ses douze disciples
et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs
et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Ces douze, Jésus les envoya en mission
avec les instructions suivantes :
« Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
Sur votre route,
proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts,
purifiez les lépreux, expulsez les démons.
Vous avez reçu gratuitement :
donnez gratuitement. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation de Mgr Emmanuel Gobilliard
La première chose qui est stupéfiante dans cet Evangile, c’est la confiance que Jésus fait aux disciples, et donc à chacun de nous. Tout ce que Jésus a fait dans sa vie publique, cette attention personnelle qu’il porte à chacun, cette compassion et cet amour qu’il a pour l’humanité, il nous invite, à notre tour, à les manifester. Nous devons prolonger cette attitude de Jésus, sortir de nous-mêmes et de nos soucis pour aller à la rencontre de l’autre, pour l’écouter, pour l’accueillir, pour prendre en compte ce qu’il est et tout faire pour le servir et répondre à ses besoins. C’est le mystère de l’Eglise. Pendant sa vie publique, Jésus guérissait, enseignait, consolait, nourrissait. Il montrait à ses disciples ce qu’il fallait faire. Désormais il les envoie en mission, et il leur dira plus tard : « soyez mes témoins ». Jésus, et cela sera manifeste au moment de l’Ascension, choisit de s’éloigner, de ne plus agir directement. Il choisit en revanche d’agir par nous. Oui, nous tous qui avons été baptisés, confirmés, nous qui sommes envoyés pour être témoins de la miséricorde de Dieu, nous avons la mission de faire connaitre au monde les merveilles de son amour. Nous devons être ses mains pour bénir, pour servir, sa bouche pour proclamer sa parole, ses oreilles pour écouter. Pour cela il nous donne tout pouvoir. Puissions-nous avoir foi dans cette puissance dont nous sommes revêtus depuis notre confirmation, depuis que notre baptême donne toute sa puissance, depuis que l’Esprit Saint nous accompagne. Nous devons guérir, chasser le mal et la souffrance de la vie des gens. Mais n’oublions pas que notre mission ne s’arrête pas à ce ministère de guérison. Le but, ce n’est pas la guérison, mais le salut. Or c’est la foi qui sauve. Dans l’évangile Jésus ne guérit pas parce que les gens ont la foi, mais pour qu’ils aient la foi, pour que le monde croit. Tous ces miracles sont des moyens en vue d’un but : le but, c’est que se manifeste en chacun de nous, en chacun de ceux vers qui nous sommes envoyés, le mystère pascal. Lorsque ces gens seront guéris de leurs maladies, ils tomberont à nouveau malade. Lorsque certains seront ressuscités par nous, comme Lazare a été ressuscité par Jésus, et bien, il mourra à nouveau. Ce que nous annonçons, le Salut en Jésus, il est pour toujours, et il se manifeste lorsque, profondément touché par l’attention que Jésus nous porte, saisi par les guérisons qu’il accomplit, nous sommes capables d’entrer dans son mystère d’amour, nous sommes capables de nous convertir en vérité, de nous tourner enfin définitivement vers lui et vers nos frères et sœurs qui souffrent et qui ont tant besoin, surtout en ce temps de crise, qu’on leur annonce l’Espérance véritable, qu’on leur manifeste combien Dieu les aime et combien il veut qu’ils soient heureux pour toujours.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles. »
Matthieu décrit l’activité missionnaires de Jésus. Il « parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. »
Tous étaient objet de la sollicitude pastorale du Seigneur. Et l’annonce du Royaume était accompagnée de la guérison de toute infirmité. Ainsi, chacun expérimentait la proximité du Royaume. Car, tous suscitent la compassion du Seigneur. Il perçoit notre attente, l’attente de ce monde qui s’épuise à force d’errer.
Le Seigneur est le Berger de son Peuple.
Tu n’es pas oublié(e) par le Seigneur.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles.
À cette mission, Jésus a voulu associer plus intimement encore ses disciples, particulièrement les Douze. « « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité.* »
Le Seigneur nous apprend à vivre dans une espérance active. Sa compassion, son désir de Salut pour toutes brebis perdues l’amènent à compter sur nous. Et Il nous indique que la réussite de cette vaste mission de Salut passe d’abord par la confiance en Dieu, le Maître de la moisson. Tout missionnaire doit se mettre en communion avec Dieu. La mission se reçoit, se vit et se comprend dans cette relation profonde avec Dieu. C’est à cette condition que notre action ne serait pas stérile. Il nous fait comprendre que les dons qu’Il nous fait, les grâces dont Il nous comble sont pour le service de ses frères et sœurs en humanité. Nous ne saurions alors marchander notre contribution. Car, la grâce du Salut doit rejoindre l’homme entier, dans son âme et dans son corps. Certes, cette mission commence par le Peuple élu mais elle vise à s’étendre à tous. Cette mission vise nos plus proches, les personnes qui nous entourent ou que nous considérons comme perdues. Il veut que notre attitude de jugement se transforme en une attitude d’assistance et de délivrance, bref, une attitude de miséricorde.
Dieu vient prendre soin de tout homme perdu.
Acceptes-tu de collaborer à cette mission avec Lui ?
Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, donne-nous part à ta compassion.
Paroles du Pape François
Le regard fixé sur Jésus et son visage miséricordieux, nous pouvons accueillir l’amour de la Sainte Trinité. La mission que Jésus a reçue du Père a été de révéler le mystère de l’amour divin dans sa plénitude. L’évangéliste Jean affirme pour la première et unique fois dans toute l’Ecriture : « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8.16). Cet amour est désormais rendu visible et tangible dans toute la vie de Jésus. Sa personne n’est rien d’autre qu’amour, un amour qui se donne gratuitement. Les relations avec les personnes qui s’approchent de lui ont quelque chose d’unique et de singulier. Les signes qu’il accomplit, surtout envers les pécheurs, les pauvres, les exclus, les malades et les souffrants, sont marqués par la miséricorde. Tout en Lui parle de miséricorde. Rien en Lui ne manque de compassion.
Face à la multitude qui le suivait, Jésus, voyant qu’ils étaient fatigués et épuisés, égarés et sans berger, éprouva au plus profond de son coeur, une grande compassion pour eux (cf. Mt 9, 36). En raison de cet amour de compassion, il guérit les malades qu’on lui présentait (cf. Mt 14, 14), et il rassasia une grande foule avec peu de pains et de poissons (cf. Mt 15, 37). Ce qui animait Jésus en toute circonstance n’était rien d’autre que la miséricorde avec laquelle il lisait dans le coeur de ses interlocuteurs et répondait à leurs besoins les plus profonds.
Misericordiae Vultus, Bulle d’indiction du jubilé extraordinaire de la miséricorde, tiré du Magnificat
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort.


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