Dis Papa, c’est quoi la foi ?

Nous vous proposons une suite de trois textes pour vous aider à répondre vous-mêmes à cette question : Que veux-je dire quand je dis « J’ai la foi ! » ?

Qu’en dit la bible ?
On dit « Aie la foi, tout s’arrangera ! » quand on cherche à encourager quelqu’un, à le réconforter lorsqu’il traverse une rude épreuve ou se trouve dans des situations stressantes. Mais de quel genre de foi la Bible parle-t-elle, et donne-t-elle des résultats ?

Dans le Nouveau Testament, le mot traduit en français par foi est le mot grec pistis. Et d’après le nouveau dictionnaire biblique détaillé de Strong, « le mot pistis est synonyme de croyance, et est étroitement lié à la confiance – envers Dieu ou envers le Christ – qu’on leur témoigne. “Avoir la foi”, c’est faire confiance, se fier, avoir l’assurance [que quelque-chose va se produire], et c’est croire » (p. 1315).

La Bible elle-même fournit sa propre définition du mot pistis : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11:1). La foi est donc la substance – ou l’assurance – de ce qu’on espère mais que l’on n’a pas encore reçu. La foi (la confiance, la croyance) nous sert aussi de preuve de l’invisible – de ce qu’on ne voit pas – de ce qui est spirituel. La foi est présente avant qu’une prière soit exaucée ou avant que l’on ait reçu ce que l’on a demandé à Dieu. Aucune foi n’est requise quand on a déjà reçu ce qu’on a demandé.

Un exemple de cette définition se trouve dans Matthieu 9:27-30, où deux aveugles demandent à Jésus de les guérir. Jésus commence par leur demander : « Croyez-vous que je puisse faire cela ? » Ils Lui répondent : « Oui, Seigneur ». « Alors il touch[e] leurs yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s’ouvr[ent] ». Leur foi, leur conviction que Jésus va leur redonner la vue, est la substance – la réalité – de ce qu’ils souhaitent. Ils croient. En d’autres termes, ils ont la foi que cela va se produire.

Un autre exemple : celui des trois compagnons de Daniel qui refusent de se prosterner devant la statue d’or de Nebucadnetsar pour l’adorer. Ceux qui refusent d’adorer cette dernière sont menacés d’être jetés vivants dans une fournaise ardente. Schadrac, Méschac et Abed-Nego – les trois jeunes Juifs qui refusent d’adorer la statue – disent au roi Nebucadnetsar : « Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (Daniel 3:17-18).
Ces hommes ne savaient pas si Dieu allait les délivrer de la fournaise ardente, en les sauvant physiquement à ce moment-là, ou s’Il allait les sauver lors de la résurrection. Leur foi – ou la confiance qu’ils avaient – était l’assurance de ce qu’ils espéraient, et cette assurance était la preuve de ce qu’ils ne voyaient pas encore ou n’avaient pas encore reçu. Leur foi s’appuyait sur leur soumission à Dieu, sur leur obéissance à Ses commandements. Ils croyaient que Dieu les délivrerait parce qu’ils gardaient Ses commandements et refusaient d’adorer d’autres dieux.

La foi sans les œuvres est morte
L’apôtre Jacques, le demi-frère de Jésus, a parlé dans son Épître de ce qu’il appelle une foi morte. Avoir une foi morte, c’est croire en Dieu, mais ne pas obéir à Ses commandements.
Jacques a écrit : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile [ou « morte » ou « vaine » selon d’autres versions] ? (Jacques 2:19-20).
Jacques cite ensuite l’exemple d’Abraham, qui avait la foi et les œuvres, croyant Dieu et Lui obéissant : « Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel ? Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite » (Jacques 2:21-22). Avoir vraiment la foi ne se limite pas à croire en Dieu ; c’est agir en fonction de cette foi en servant Dieu et en observant Ses commandements.

On prétend que l’enseignement de Jacques d’après lequel on devrait obéir aux commandements de Dieu revient à dire qu’on est sauvé par ses œuvres. Tel n’est pas le cas. L’apôtre Paul l’a clairement expliqué : « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Paul savait – et a écrit – que personne ne peut mériter le salut, que la foi elle-même est un don de Dieu. Mais il a précisé au verset suivant que nous avons « été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (verset 10).
Tout comme Jacques, Paul savait qu’une foi vivante s’accompagne de service et d’obéissance à Dieu et à Ses lois. Paul a écrit dans Romains 3:31 : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi ».

Dieu donne la foi à ceux qui la recherchent
La foi augmente quand on s’approche de Dieu par la prière et l’étude de Sa Parole (la Bible). Paul a écrit : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Ils croyaient à la Parole de Dieu, et ils gardaient Ses commandements. À mesure qu’ils écoutaient l’instruction de Paul de confier leurs soucis à Dieu par des prières ferventes, leur foi augmentait.
Un autre moyen d’augmenter sa foi consiste à lire ou à écouter des exemples de foi dans la Bible oralement expliqués. Il est question de cela dans Romains 10:17 : « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ ».

À présent, nous avons la Parole de Dieu dans son intégralité, dans de nombreuses traductions. La Bible est la Parole inspirée de Dieu aux hommes. Quand nous la lisons, notre foi (notre confiance et notre assurance) en Dieu et en Jésus-Christ – qu’Ils exaucent nos prières et nous aident à nous sortir de situations impossibles – augmente.

La foi, c’est quoi ? Pour résumer, avoir la foi, c’est faire confiance à Dieu et à Jésus-Christ. Avoir une foi vivante ne se limite pas à croire que Dieu existe ; cela se démontre par notre service et notre obéissance à Dieu. Dieu augmentera notre foi si nous le Lui demandons sincèrement et si nous cherchons à nous rapprocher de Lui par la prière et en lisant Sa Parole.

http://vieespoiretverite.org/croitre/foi/la-foi-c-est-quoi/

Puis, hozana.org pour propose un cheminement de 10 paroles de la Bible pour reconnaître la foi véritable

Qu’est-ce que la foi ?
“La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.” (Hébreux 11, 1)

En qui croire ?
“Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.” (Jean 14, 1)

D’où vient la foi ?
“Or la foi naît de ce que l’on entend ; et ce que l’on entend, c’est la parole du Christ.” (Romains 10, 17)

La foi est une nouvelle manière de voir les choses
“En effet, nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision. Oui, nous avons confiance, et nous voudrions plutôt quitter la demeure de ce corps pour demeurer près du Seigneur.” (2 Corinthiens 5, 7-8)

La foi parle
“Jésus leur répond : « En raison de votre peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne :  “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »” (Matthieu 17, 20)

Croire dans son cœur
“Car c’est avec le cœur que l’on croit pour devenir juste, c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi pour parvenir au salut.” (Romains 10, 10)

La foi sauve
“Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »” (Luc 17, 19)

La foi, ce que Jésus veut trouver en nous
“Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?” (Luc 18, 8)

Demander avec foi
“Mais qu’il demande avec foi, sans la moindre hésitation, car celui qui hésite ressemble aux vagues de la mer que le vent agite et soulève. Qu’il ne s’imagine pas, cet homme-là, qu’il recevra du Seigneur quoi que ce soit, s’il est partagé, instable dans toute sa conduite.” (Jacques 1, 6-8)

L’allié de la foi, c’est la persévérance
“Notre désir est que chacun d’entre vous manifeste le même empressement jusqu’à la fin, pour que votre espérance se réalise pleinement ; ne devenez pas paresseux, imitez plutôt ceux qui, par la foi et la persévérance, obtiennent l’héritage promis” (Hébreux 6, 11-12)

https://hozana.org/bible/versets-bibliques/sur-la-foi

Ensuite hozana.org nous propose cette réflexion sur la foi, sur recevoir la foi avec l’exemple de Marie

Lc 18, 1-8 Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?
Accueillons cette question de Jésus. Il nous provoque et nous interroge. Le Seigneur trouve-t-il la foi  en nous,  en moi aujourd’hui ?
Laissons cette question s’enraciner en nous avant de commencer à répondre.
Oui, nous croyons mais n’y a-t-il pas, de temps à autre, des limites à notre foi qui nous empêchent d’accueillir ce que Jésus nous dit ou nous demande, qui nous empêchent d’aller jusqu’au bout de ce que nous devrions dire ou faire ?

Oui, Seigneur, nous croyons ; fais grandir notre foi.
La foi et la patience vont de pair. Parfois, nous attendons une réponse du Seigneur et ne la trouvons pas, parfois, devant une situation difficile ou douloureuse, nous demandons « Pourquoi ? » et ne recevons pas de réponse.

Bernadette apprend de Marie qu’avoir la foi, c’est aussi savoir attendre et savoir attendre veut dire faire confiance que Dieu ne nous abandonne pas.
La sainte Vierge aime à se faire prier. Ce n’est qu’à la seizième rencontre qu’elle a bien voulu dire son nom.
Alors, demandons la grâce de la foi qui donne patience et confiance.
https://hozana.org/publication/103908-avoir-la-foi-recevoir-la-foi

Benjamin Pouzin nous propose cette méditation sur le miracle de la foi.

Et pour finir ces paroles du pape François avant l’Angélus du 6 octobre 2013 

Aujourd’hui, le passage de l’Evangile commence ainsi : « En ce temps-là, les apôtres dirent au Seigneur : Augmente notre foi ! » (Lc 17,5-6). Il me semble que nous pouvons tous faire nôtre cette invocation. Nous aussi, comme les apôtres, disons au Seigneur Jésus : « Augmente notre foi ! » Oui, Seigneur notre foi est petite, notre foi est faible, fragile, mais nous te l’offrons telle qu’elle est pour que tu l’augmentes. Cela vous semble bien de répéter cela tous ensemble : « Seigneur augmente notre foi ! On le fait ? Tous : Seigneur, augmente en nous la foi ! Seigneur, augmente en nous la foi ! Seigneur, augmente en nous la foi ! Qu’il la fasse grandir !
Et qu’est-ce que le Seigneur répond ? Il répond : « Si vous aviez la foi grande comme un grain de moutarde, vous pourriez dire à ce mûrier: « Déracine-toi et va te planter dans la mer » et il vous obéirait » (v. 6). Le grain de moutarde est tout petit, mais Jésus dit qu’il suffit d’avoir une foi comme cela, petite, mais vraie, sincère, pour faire des choses humainement impossibles, impensables. Et c’est vrai ! Nous connaissons tous des personnes simples, humbles, mais avec une foi très forte, qui déplacement vraiment les montagnes ! Pensons par exemple à certaines mamans, certains papas qui affrontent des situations très lourdes ; ou à certains malades, même très graves, qui transmettent la sérénité à ceux qui vont les trouver. Ces personnes, justement en raison de leur foi, ne se vantent pas de ce qu’ils font, au contraire, comme Jésus le demande dans l’Evangile, ils disent : « Nous sommes des serviteurs inutiles. Nous avons fait ce que nous devions faire » (Lc 17,10). Combien parmi nous ont cette foi forte, humble, et qui fait tant de bien !
… pensons aux nombreux missionnaires, hommes et femmes, qui, pour apporter l’Evangile ont dépassé des obstacles en tout genre, ont vraiment donné leur vie ; comme le dit saint Paul à Timothée : « N’aie pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, et n’aie pas honte de moi, qui suis en prison à cause de lui ; mais, avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance pour l’annonce de l’Évangile » (2 Tm 1,8). Mais cela nous concerne tous : chacun de nous, dans sa vie de tous les jours, peut rendre témoignage au Christ, par la force de Dieu, la force de la foi. Nous aussi nous avons une foi, très petite, mais elle est forte ! Rendre témoignage à Jésus-Christ, grâce à cette force, être chrétiens par la vie, par notre témoignage !
Et comment puiser cette force ? Nous la puisons à Dieu, dans la prière. La prière est la respiration de la foi : dans un rapport de confiance, dans un rapport d’amour, le dialogue ne peut pas manquer, et la prière est le dialogue de l’âme avec Dieu. Octobre est aussi le mois du rosaire, et, en ce premier dimanche c’est la tradition de réciter la Supplique à la Vierge de Pompéi, à la bienheureuse Vierge Marie du Saint Rosaire. Unissons-nous spirituellement à cet acte de confiance en notre Mère, et recevons de ses mains le chapelet : le rosaire est une école de prière, le rosaire est une école de la foi !

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

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