Bonjour les amis,
Seigneur, Tu es là au milieu de nous, de tous ceux qui viennent Te rencontrer, entendre Tes paroles, Te voir. Certains de nous (comme moi) sont venus en curieux et sont repartis en témoins de Ton amour. Seigneur, ouvre nos yeux, viens habiter notre cœur, viens au plus profond de nous-mêmes, viens façonner ce qui est le plus sensible en nous. Que nos oreilles, notre cœur et tout ce que nous sommes, s’ouvrent pour nous laisser nourrir.
Aujourd’hui encore les textes de la liturgie nous montre combien Dieu est bon pour nous, combien Il prend soin de nous, et quel bonheur nous attend si on le laisse guider notre vie :
« Le Seigneur préparera un festin et essuiera les larmes sur tous les visages …. la main du Seigneur reposera sur cette montagne.» (Is 25, 6-10a)
« Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin … je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi … tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. » (Ps 22 (23), 1-2ab, 2cd-3, 4, 5, 6)
« Il gravit la montagne et là, il s’assit. De grandes foules s’approchèrent de lui,avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car… ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. » . Tous mangèrent et furent rassasiés. » (Mt 15, 29-37)
Comme la foule et le peuple dont nous faisons partie, c’est un bonheur de voir comment le Seigneur nous nourrit chaque jour. Alors c’est vrai que Jésus a besoin de nous pour agir concretement dans le monde, il a besoin de nos forces physiques et spirituelles, alors il est important pour Lui de nous nourrir pour que nous ne épuisions pas, sinon que serait un berger avec des brebis épuisées ?
Bien sûr, il ne remplit pas directement nos assiettes, mais il nous nourrit psychologiquement, spirituellement de diverses manières : par l’Eucharistie bien sûr qui nous pénètre tout le corps et le coeur, par le silence de la prière, par nos rencontres quotidiennes, les lectures, par les intuitions, tous ces mots que le Seigneur via notre ange gardien glisse à l’oreille de notre cœur. Le Seigneur est avec nous tous, même si notre foi faiblit, même si nous faisons des infidélités au Seigneur, Il est toujours là à nous nourrir… si nous le voulons bien et si nous Lui faisons confiance.
Dans le Notre-Père, nous proclamons : « Donne nous notre pain de ce jour ». Quand on est dans la confiance, nul besoin de se préoccuper ou de s’inquiéter du lendemain, mais occupons nous d’abord du jour présent en demandant l’aide du Seigneur, et même si demain peut laisser poindre des difficultés, il y a toujours une solution qui apparait, quelqu’un qui appelle, une rencontre fortuite, ou quelque chose qui se produit. Nous avons tous des exemples de ces petits ou grands miracles quotidiens, de cette présence de Dieu auprès de nous.
Cela ne veut pas dire ne rien faire et attendre que Dieu fasse pour nous, mais cela veut simplement dire faire avec courage et confiance, selon ce qui nous parait être en accord avec la volonté de Dieu, aller, appeler, écrire ou toute autre action quand nous avons l’intuition qu’il faut la faire.
Même pour ces mots quotidiens que nous vous partageons. Nous ne nous inquiétons pas (ou peu) de ce que nous allons vous dire demain. Si l’inspiration peu parfois manquer, il « suffit » de laisser l’Esprit Saint agir et il nous souffle toujours (ou presque) les mots, ou il nous dit quoi lire ou quoi écouter pour y trouver l’inspiration. Là encore c’est une volonté de laisser faire le Seigneur en nous.
On peut nous répondre que c’est facile à dire quand tout va bien, quand on est en bonne santé, avec un travail… Mais je peux témoigner que c’est quand les difficultés arrivent, la maladie ou la dépression par exemple, qu’il faut ne jamais hésiter à demander au Seigneur l’aide dont nous avons besoin, et avoir confiance qu’il entend nos prières, qu’il a de la compassion pour nous, et qu’il veut nous aider. Parfois, nous pouvons avoir l’impression que Dieu ne nous entend pas ou qu’il ne veut rien faire pour nous ; c’est dans ces moments que nous devons ne pas nous renfermer et surtout ne pas perdre courage, nous ancrer encore plus dans le Christ car nous sommes tous importants pour Lui, en priant toujours et encore dans la confiance car Il nous écoute, en demandant l’aide des frères et sœurs ou de nos prêtres car nous sommes tous là pour nous aider les uns et les autres, et en lisant aussi la Parole car les solutions s’y trouvent souvent. Tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, la guérison arrivera.
Et n’oublions jamais, en toutes circonstances, de montrer de la gratitude et de la reconnaissance envers le Seigneur.
Enfin, je vous confie une de mes devises. Elle est de Voltaire : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ».
Le Seigneur est notre berger, par sa Parole et l’Eucharistie Il est notre nourriture, par son pardon Il nous sauve, par sa Bonté infinie et sa Compassion, Il nous guérit.
Seigneur, dans Ta générosité sans limite, Tu veux que nous soyons au cœur de la Trinité sainte. Tu sais à quel point nous avons besoin de Toi, de Ta tendresse, de Ton pardon, de Ta lumière, de Ta miséricorde, et de tout ce que tu fais pour chacun de nous et pour le monde. En Lui nous trouvons la plénitude de notre humanité.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Mon berger (Alléluia)
Sur des prés d’herbes fraîches Il me fait reposer
Vers les eaux tranquilles Il me fait revivre Il me conduit par le juste chemin
Et je chante je chante Alléluia Alléluia Alléluia
Même si je traversais tous les ravins de la mort Je ne craindrais aucun mal
Car mon Dieu est avec moi je marche au son de Sa voix
Son bâton me guide et me rassure
Et je chante je chante Alléluia Alléluia Alléluia
Et Tu prépares ma table là devant mes adversaires
Tu répands le parfum ma coupe est débordante
Grâce et bonheur m’accompagnent pour tous les jours de ma vie
J’habiterai la maison la maison du Seigneur
Et je chante je chante Alléluia Alléluia Alléluia
EVANGILE
Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains. (Mt 15, 29-37)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus arriva près de la mer de Galilée.
Il gravit la montagne et là, il s’assit.
De grandes foules s’approchèrent de lui,
avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets,
et beaucoup d’autres encore ;
on les déposa à ses pieds et il les guérit.
Alors la foule était dans l’admiration
en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis,
des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ;
et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit :
« Je suis saisi de compassion pour cette foule,
car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi,
et n’ont rien à manger.
Je ne veux pas les renvoyer à jeun,
ils pourraient défaillir en chemin. »
Les disciples lui disent :
« Où trouverons-nous dans un désert assez de pain
pour rassasier une telle foule ? »
Jésus leur demanda :
« Combien de pains avez-vous ? »
Ils dirent :
« Sept, et quelques petits poissons. »
Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.
Il prit les sept pains et les poissons ;
rendant grâce,
il les rompit,
et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.
Tous mangèrent et furent rassasiés.
On ramassa les morceaux qui restaient :
cela faisait sept corbeilles pleines.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation de Mgr Emmanuel Gobilliard
Après avoir été émerveillés, les disciples sont désemparés. La foule a été comblée, les malades guéris. Tous ont été enseignés et Jésus s’est manifesté comme le bon pasteur. Mais cette journée qui avait si bien commencée est ternie par des considérations matérielles. Il faut bien nourrir ces gens ! Jésus, qui est attentif à toutes nos demandes, compte bien y répondre. Pour cela, il s’adresse aux disciples qui, évidemment, sont désemparés. Ils n’avaient pas prévu cela et la tâche dépasse largement leurs forces. Peut-être sommes-nous, bien que très différemment, dans la même situation. Le monde est dans la souffrance, dans la détresse, dans l’inquiétude, et nous sommes désemparés. Comment pouvons-nous venir en aide à tous ceux qui vivent une nouvelle précarité à cause de la crise sanitaire, à ceux qui perdent leur emploi, qui voient leur activité diminuer dangereusement ? Comment pouvons-nous redonner l’espérance à notre monde inquiet ?
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus nous dit deux choses : qu’il a besoin de nous, mais que nous pouvons aussi compter sur lui. Il a besoin de nous, mais pas pour que nous fassions des choses impossibles. Il a besoin du peu que nous pouvons donner, il a besoin de ces sept pains et de ces quelques poissons. Cela nous semble dérisoire, mais il ne nous demande pas plus. Le Seigneur ne nous demande pas de sauver le monde, il ne nous demande pas de guérir toute cette foule, ni de transformer leur cœur en un claquement de doigt. Il ne nous demande pas de les nourrir tous ou de leur trouver à tous du travail. Il nous demande de faire notre possible. Souvent nous baissons les bras en voyant l’ampleur de la tâche à accomplir et nous ne faisons rien. Il nous demande de donner le peu que nous avons. Peut-être est-ce aujourd’hui un sourire à un voisin en difficulté, un coup de téléphone à une personne âgée, un sandwich à un sdf, une petite prière. En voulant souvent trop en faire, nous finissons par ne rien faire. Notre espérance, c’est Jésus ; notre salut, c’est Jésus ! Mais il choisit de passer par nos pauvres forces, nos humbles délicatesses, pour se révéler. Gardons confiance ! Il ne nous abandonnera jamais ! Notre monde a besoin d’espérance, il a besoin de soutien. Faisons notre possible, l’impossible lui appartient…car, « rien n’est impossible à Dieu » !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Je suis saisi de compassion pour cette foule. »
En Galilée, la renommée de Jésus semble bien faite. Les gens Lui font confiance pour être soulagés de leurs souffrances. « De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. » Tous ont rejoint Jésus sur la montagne et n’ont pas été déçus. En eux, la souffrance a cédé la place à l’admiration et à la louange à Dieu.
Le Seigneur est au milieu de son Peuple comme une réponse à leurs infirmités. Tous ceux qui sont allés à Lui ont été guéris. Notre monde est marqué par bien des progrès. Certaines réponses sont apportées à nos souffrances. Et l’ambition de ce monde est de nous débarrasser de tout ce qui nous diminue, tout ce qui nous fait souffrir. Et pourtant, quand nous faisons attention à nous-mêmes et à ceux qui nous entourent, que de souffrances encore ! Bien des situations suscitent même désespoir. Certains progrès ont même généré d’autres formes de boiteux. Il en est aujourd’hui qui sont aveuglés surtout spirituellement. Il en est parmi nous que les richesses de tout genre ont rendu aveugles. Il en est parmi nous qui sont estropiés et sont à la traîne ou totalement en marge de la société. Il en est parmi nous qui sont muets, qui n’ont pas droit à la parole et qui souffrent en silence. Nous sommes alors invités à un acte de confiance en Jésus. Nous sommes invités à prendre de la hauteur, à gravir la montagne et à nous rapprocher du Seigneur. Nous sommes appelés à favoriser l’ascension de tous nos frères et sœurs qui souffrent.
Vivre l’Avent, c’est susciter et entretenir l’espérance en Dieu.
Es-tu prêt(e) à gravir la montagne ?
Je suis saisi de compassion pour cette foule.
Jésus va au-delà des attentes de cette foule. Dans cette euphorie populaire, Il est reste préoccupé par leur besoin. Il n’est pas du tout grisé par un sentiment d’auto-satisfasction. Son Cœur est demeuré ouvert, donné. Il ne pense qu’à leur bonheur. Il s’en ouvre à ses disciples : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. »
Admirons notre Dieu saisi de compassion. Il nous connaît. Il connaît notre parcours, ce qu’à déjà duré notre voyage spirituel et les conséquences qui peuvent en découler. Il connaît nos limites, nos faiblesses. Il sait que, pour L’avoir suivi, nous sommes exposés d’une certaine manière. Alors Il ne veut pas que nous ayons à défaillir en chemin car la route est encore longue. Notre Dieu anticipe nos besoins. Et Il veut éveiller chez ses disciples cette attention pastorale.
Le Cœur de Dieu n’est que compassion.
Quelle attention offres-tu autour de toi ?
Je suis saisi de compassion pour cette foule.
Les disciples semblent plus réalistes que Jésus. « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? » Mais pour le Seigneur, il ne s’agit pas de faire appel à des ressources extérieurs. « Combien de pains avez-vous ? » Et le miracle se produisit. « Tous mangèrent et furent rassasiés.On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines. »
Le Seigneur a réalisé la prophétie d’Isaïe (cf. Is 25, 6-10). Notre Dieu est un Dieu qui tient promesse encore aujourd’hui. De plus, Il veut nous associer à son œuvre de Salut. Il nous fait découvrir que si nous avons confiance en Lui, si nous savons lever les yeux vers Lui, si nous savons Lui rendre grâce, nous réaliserons qu’Il nous a déjà comblés. Nous réaliserons qu’Il attend notre élan de charité. Nous avons toujours assez pour en offrir.
Ce qui nous manque, ce n’est pas le pain : c’est oser lever les yeux et ouvrir les mains.
Qu’est-ce qui te bloque ?
Seigneur, par Marie, fais grandir en moi la foi, l’espérance et la charité.
Paroles du Pape François
Qui parmi nous n’a pas ses «cinq pains et ses deux poissons»? Nous en avons tous! Si nous sommes disposés à les mettre entre les mains du Seigneur, ils suffiront à faire qu’il y ait dans le monde un peu plus d’amour, de paix, de justice et surtout de joie. Comme la joie dans le monde est nécessaire! Dieu est capable de multiplier nos gestes de solidarité les plus petits et de nous faire participer à son don.
Angelus, 26 juillet 2015 – https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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