Soyons des veilleurs unis et actifs

Bonjour les amis,

Seigneur, nous voici devant Toi en cette nouvelle année liturgique et en ce 1er dimanche de l’Avent. Nous sommes prêts à nous préparer à ce chemin vers Noël.
Donne nous la grâce de nous aider à ouvrir notre coeur pour être attentifs à ce que Tu veux nous dire.
Comme l’homme de l’évangile du jour qui confie ses biens à ses serviteurs, Tu nous fais confiance, et Tu nous demandes juste de rester éveillés et de veiller, sur nous-même et aussi activement sur notre prochain, de garder notre coeur et notre esprit éveillés, à Ta présence et aussi conscients et attentifs aux besoins de nos frères et soeurs, en prenant soin d’eux.

Veiller c’est prendre soin de mon frère, de ma soeur, c’est être bienveillant. Le pape François nous dit dans Fratelli Tutti : « Il est cependant possible de choisir de cultiver la bienveillance. Certaines personnes le font et deviennent des étoiles dans l’obscurité. Cela implique qu’on dise « des mots d’encouragement qui réconfortent, qui fortifient, qui consolent, qui stimulent », au lieu de « paroles qui humilient, qui attristent, qui irritent, qui dénigrent ». « La bienveillance est une libération de la cruauté … Aujourd’hui, on n’a ni l’habitude ni assez de temps et d’énergie pour s’arrêter afin de bien traiter les autres, de dire “s’il te plait”, “pardon”, “merci”. » Veiller c’est servir, c’est « en grande partie, prendre soin de la fragilité. Servir signifie prendre soin des membres fragiles de nos familles, de notre société, de notre peuple ».

Soyons des veilleurs unis et actifs, sachant que le Seigneur veille sur nous. Comme le dit Isaïe dans la 1ère lecture, Nous sommes l’argile, c’est toi qui nous façonnes :
nous sommes tous l’ouvrage de ta main. (Is 63, 16b-17.19b ; 64, 2b-7). Oui, nous sommes l’argile, et Toi, le potier inventif ; nous sommes tous l’ouvrage de Tes mains. Alors Seigneur nous Te demandons de veiller sur nous comme le potier veille sur son œuvre.
En ce dimanche, Seigneur nous Te prions, dans la joie de cette nouvelle année qui commence, et dans la certitude que Tu prends soin de nous tous.

Seigneur, entends nos prières monter vers Toi, Fais grandir notre foi, Entends nos prières monter vers Toi.

Il n’est pas anormal aujourd’hui d’être inquiet, angoissé voire indigné devant tant de douleurs, tant de haine partout et même en France, toutes ces ténèbres que l’humanité n’arrive pas à maitriser.
Alors, Seigneur, Prince de la Paix, apporte la paix en nos cœurs, ne nous laisse pas gagner par la tristesse et le désespoir ambiant. Aide-nous à rayonner l’espérance et servir la paix. Que cette paix ait Ton visage. Qu’elle vienne dans nos vies, dans nos familles, qu’elle rende nos existences et notre foi fécondes.
Seigneur, nous Te prions

Le confinement nous fait perdre nos repères habituels et le rythme de la vie chrétienne. Il nous isole et a tendance à nous faire oublier nos frères et sœurs, et même à ne plus entendre leurs appels de détresse.
Alors, Seigneur, Prince de la Paix, que notre communauté qui entre dans ce temps de grâce de l’Avent reste attentive à tous ses membres, aux jeunes qui cherchent un sens à leur vie, aux malades qui luttent pour ne pas perdre espoir, aux personnes isolées. Que nous vivions cet Avent … tous ensemble.
Seigneur, nous Te prions

Cette année plus que jamais, l’avent doit être un temps d’espérance. C’est notre rôle de chrétien de témoigner de cette espérance dans notre monde.
Alors, Seigneur, Prince de la paix, que notre église reste, au milieu de ce monde, et auprès des plus faibles, messagère d’espérance, de joie, de lumière, de paix.
Seigneur, nous Te prions

Comme nous le dit Le pape François il n’y a pas de fraternité possible sans la paix et la réconciliation.
Alors, Seigneur, Prince de la Paix, calme ce climat de violence, ces tensions sociales exacerbées par le confinement, la défiance de l’autorité, et l’inquiétude de l’avenir qui entravent les chemins de paix.
Toi l’enfant-Dieu, Tu es chemin qui peut nous guérir de la violence et apporter la paix dans notre pays et dans le monde.
Seigneur, nous Te prions

Et chantons tous :
Dieu de l’univers, reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la, celle qu’a plantée ta main puissante.
Que ta main soutienne ton protégé, le fils de l’homme qui te doit sa force. Jamais plus nous n’irons loin de toi : fais-nous vivre et invoquer ton nom ! (Ps79 (80), 2ac.3bc, 15-16a, 18-19)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Je suis dans la joie, une joie immense, je n’ai plus rien à craindre car Yahwe m’a libéré. Mon Papa est fidèle, Il ne m’abandonne jamais.
Dans notre chemin de l’Avent, participons aux diverses actions au profit de nos frères et soeurs africaines, et des personnes en précarité, comme la vente de ravioles et de quenelles dans le Haut-Grésivaudan

EVANGILE

« Veillez, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison » (Mc 13, 33-37)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Prenez garde, restez éveillés :
car vous ne savez pas
quand ce sera le moment.
C’est comme un homme parti en voyage :
en quittant sa maison,
il a donné tout pouvoir à ses serviteurs,
fixé à chacun son travail,
et demandé au portier de veiller.
Veillez donc,
car vous ne savez pas
quand vient le maître de la maison,
le soir ou à minuit,
au chant du coq ou le matin ;
s’il arrive à l’improviste,
il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis.
Ce que je vous dis là, je le dis à tous :
Veillez ! »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Mgr Emmanuel Gobilliard (RCF)

L’Evangile d’aujourd’hui, qui marque l’entrée dans le temps de l’avent, nous invite à veiller. Derrière cette attente du Seigneur et de sa venue, nous pensons naturellement à notre mort et au fait que nous devons être prêts, spirituellement, à rencontrer le Seigneur, nous pensons également au retour du Seigneur dans la gloire, que nous proclamons à l’anamnèse pendant la célébration eucharistique. Mais comment devons-nous nous préparer ? En passant nos journées en prière, en regardant avec inquiétude vers le ciel ? Certainement pas ! L’attitude de veille à laquelle nous invite l’Évangile, c’est une attitude toute mariale qui nous fait voir dans chaque événement de notre vie, l’occasion de rencontrer le Seigneur, l’occasion d’aimer Dieu et le prochain. Cette attitude de veille ne doit surtout pas nous détourner de notre vie quotidienne, au contraire, nous devons être attentif à tout ce que nous vivons. A nos joies à nos peines, aux travaux, aux moments de détente, comme aux rencontres, avec ses surprises évidemment. Veiller, ce n’est pas lever les yeux vers le ciel dans l’espoir d’être délivré des tracas quotidiens. Veiller, c’est vivre, c’est vivre à fond et découvrir combien le Seigneur, dans cette vie passionnante qu’il nous propose, est présent ; c’est sortir de soi-même, de ses propres perspectives, de ses idées réductrices, pour aller à la rencontre, pour découvrir dans le regard du pauvre, mais aussi dans la délicate attention de tel collègue de travail comme dans le coup de fil d’un parent ou d’un ami, la présence discrète de Dieu qui nous invite à aimer, qui nous invite à le rendre présent. La vierge Marie savait faire de chaque événement de sa vie, même le plus futile, l’occasion d’aimer et de se donner, l’occasion de rendre grâce aussi. Esprit Saint, apprend-nous à veiller, à voir autour de nous les signes discrets de la présence de Dieu qui nous aime, qui nous accompagne, qui se rend présent à nos vies, parfois bouleversées, d’un Dieu qui ne nous détourne pas de notre monde, de notre devoir dans ce monde mais qui donne un sens à tout ce que nous faisons, et qui nous encourage à vivre, à vivre plus, à vivre mieux.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Veillez ! »
Par rapport au retour du Fils de l’homme, s’il y a un paramètre que les disciples ne maîtrisent pas, c’est bel et bien celui du moment. Et Jésus le leur rappelle sans cesse comme s’Il craignait qu’ils oublient cet inconnu. Il le leur rappelle en leur indiquant comment éviter d’être victime de cette ignorance : « Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment. » La comparaison, qu’Il fait, fournit les éléments constitutifs de la gravité de tout manquement à cette recommandation de veille. Le moindre assoupissement leur serait alors fatal : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, […] ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. » Cette recommandation a un caractère universel : « Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »

Nous ne pouvons pas ne pas prendre en compte la recommandation du Seigneur. Car, ses propos sont sans ambiguïté. De plus, le Seigneur la répète trois fois. Cette insistance la revêt d’une solennité divine. Cette insistance semble vouloir la faire résonner dans toutes les dimensions de notre être. Cette insistance la fait mettre, dans une relation privilégiée, le ciel, la terre et les enfers. Cette insistance la fait traverser tous les temps, en écho, comme pour prévenir notre amnésie si fréquente et souvent insouciante. Enfin, cette triple exhortation témoigne que le Seigneur tient à notre précieuse contribution pour la réalisation de notre Salut : « Veillez ! »
Selon les détails de la parabole, nous sommes dans un rapport d’autorité, et le Seigneur est notre Maître. Il est le Maître de cette maison que nous habitons. Il nous a donné tout pouvoir parce qu’Il nous fait totalement confiance. S’Il a fixé à chacun son travail, c’est non seulement pour nous faire prendre conscience de notre responsabilité personnelle en ce monde mais, aussi, de l’importance de nos différentes relations interpersonnelles. S’Il est parti en voyage, c’est aussi un signe de confiance et c’est également pour nous permettre d’exercer notre liberté. De tout cela nous répondrons à son retour. Veiller, c’est nous rendre dignes de la confiance qui nous est faite. Nous avons à sauvegarder toutes ces connexions pour qu’à travers nous, le Maître soit toujours reconnu et honoré dans sa maison. Nous avons à donner aux habitants la joie de vivre dans la maison. Veiller, c’est entretenir la mémoire du Maître. Mais, c’est au portier qu’il est particulièrement recommandé de veiller. Dsns la nuit de ce monde, le Seigneur nous veut guetteurs du Jour. Veiller, c’est faire rêver du Maître, c’est-à-dire entretenir le désir de son retour.
Veiller, c’est rendre possible et permanente la Présence du Seigneur.
Dsns quelle dynamique gères-tu le temps et l’espace ?

Seigneur, je veille. Épargne-moi le sommeil.

FRUCTUEUSE ET SANCTIFIANTE ANNÉE LITURGIQUE

Paroles du Pape François

– d’après https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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