Quel jour de joie !

Demain, avec le temps de l’Avent, nous entrons dans une nouvelle année : c’est un nouveau cycle liturgique qui commence. C’est le temps de l’attente et de la préparation fiévreuse des fêtes de Noël, un temps plein de promesses et d’espérance, qui nous fera tourner sans doute sans regrets la page de l’année écoulée, avec son cortège de frustrations et d’inquiétudes.
Oui, l’année qui se termine a été dure. Mais l’année qui vient ne risque-t-elle pas de ressembler à la précédente ? La déception ne sera-t-elle pas alors à la mesure des espoirs du début ?
C’est ici que les conseils donnés par Jésus prennent toute leur importance : restez éveillés ! soyez attentifs !
Rester éveillé, être attentif, veiller, c’est d’abord ouvrir grand nos yeux et nos oreilles. Pour qui sait garder les yeux ouverts, la nuit n’est jamais complètement obscure, ou plutôt : la nuit la plus noire n’empêche pas de voir clair. Au cœur des pires événements, Dieu nous donne toujours à vivre du beau, du positif, du constructif. C’est déjà cela qui nous permet d’échapper, non pas aux difficultés de la vie, mais à une morosité qui nous les rendrait encore plus insupportables.
Être attentif, être un veilleur, c’est aussi être attentif aux autres et veiller sur eux. La seconde piste que l’Évangile trace pour nous permettre de vivre les difficultés, c’est celle de la fraternité. Plus nous prendrons soin les uns des autres, plus nous veillerons les uns sur les autres, plus il nous sera donné des forces pour traverser la dureté des temps. Fais de nous, Seigneur, des veilleurs, toujours attentifs aux appels de nos frères et de nos sœurs en humanité.
Tenez-vous sur vos gardes.
Les deux autres exhortations visent à conduire les disciples à engager leur liberté et leur responsabilité dans l’œuvre du Salut. Jésus leur disait, en effet : « Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »
Rester éveillé, c’est s’efforcer d’avoir la maîtrise de soi. C’est s’efforcer de ne point être esclave de ses instincts ni de ses besoins les plus élémentaires. Mais, il ne suffit pas de rester éveillé. Car, nous pouvons l’être à des fins opposées à notre Salut. Il y en a, en effet, qui sont éveillés pour se perdre et essayer de perdre les autres. Il y en a qui restent éveillés pour gagner tout l’univers. (Cf. Matthieu 16, 26 ; Marc 8, 36) Ils se dépensent pour ce qui passe… Il ne suffit pas de rester éveillé. Il ne suffit pas de ne pas être surpris par ce Jour. Il convient d’échapper à ce qui doit arriver ; il s’agit d’éviter de se retrouver séparé de Dieu et de subir sa Justice. Alors, si nous restons éveillés, c’est pour prier en tout temps. Il ne s’agit pas de rester à genoux devant le Seigneur toute la journée ! Mieux, il s’agit de faire de toutes nos pensées, de toutes nos paroles, de toutes nos décisions, de toutes nos actions, de tous nos désirs, bref de toute notre vie, une vie de prière dont les moments vécus en présence du Seigneur sont une expression authentique. Prier en tout temps, c’est cultiver sans relâche une profonde intimité avec Dieu afin d’atteindre le but de notre existence : tenir debout devant le Fils de l’homme, c’est-à-dire être sauvé et partager sa Gloire.
N’être qu’au Christ, voilà tout le combat.
Qu’est-ce qui mobilise tes énergies en cette fin d’année ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, fais-nous vivre en ressuscité(e)s.

« Tenez-vous sur vos gardes. »
Trois principales exhortations viennent conclure le discours de Jésus. « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. » Cette première exhortation attire l’attention des disciples sur l’effet de surprise et l’universalité qui caractériseront l’avènement du jour du Fils de l’homme. Jésus veut que ses disciples soient plutôt dans une attitude d’attente.
Le cœur lourd ne peut attendre l’avènement de ce Jour. Et ce qui alourdit le cœur, ce sont les péchés et les soucis de la vie. Ce qui alourdit le cœur, c’est tout ce qui garde l’être humain englué dans les réalités d’en-bas et incapable de lever les yeux. Ce qui alourdit le cœur, c’est tout ce que nous laissons nous détourner des réalités d’en-haut ; tout ce qui nous empêche de prendre notre envol vers les hautes cimes, tel un aigle. Ce qui alourdit le cœur, c’est tout ce qui nous fait résister à l’étreinte divine. (Cf. Matthieu 6, 33 ; Colossiens 3, 1-9) Le Seigneur nous invite à les combattre, tel un guerrier, pour nous assurer la nécessaire légèreté du cœur. Ce qui alourdit le corps alourdit, d’une certaine manière, le cœur. Tout ce qui nous centre sur nous-mêmes, nous faisant préférer le monde et ses attraits, alourdit nos cœurs.
La vie spirituelle est un combat.
Tiens-toi sur tes gardes !

Tenez-vous sur vos gardes.
Les deux autres exhortations visent à conduire les disciples à engager leur liberté et leur responsabilité dans l’œuvre du Salut. Jésus leur disait, en effet : « Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »
Rester éveillé, c’est s’efforcer d’avoir la maîtrise de soi. C’est s’efforcer de ne point être esclave de ses instincts ni de ses besoins les plus élémentaires. Mais, il ne suffit pas de rester éveillé. Car, nous pouvons l’être à des fins opposées à notre Salut. Il y en a, en effet, qui sont éveillés pour se perdre et essayer de perdre les autres. Il y en a qui restent éveillés pour gagner tout l’univers. (Cf. Matthieu 16, 26 ; Marc 8, 36) Ils se dépensent pour ce qui passe… Il ne suffit pas de rester éveillé. Il ne suffit pas de ne pas être surpris par ce Jour. Il convient d’échapper à ce qui doit arriver ; il s’agit d’éviter de se retrouver séparé de Dieu et de subir sa Justice. Alors, si nous restons éveillés, c’est pour prier en tout temps. Il ne s’agit pas de rester à genoux devant le Seigneur toute la journée ! Mieux, il s’agit de faire de toutes nos pensées, de toutes nos paroles, de toutes nos décisions, de toutes nos actions, de tous nos désirs, bref de toute notre vie, une vie de prière dont les moments vécus en présence du Seigneur sont une expression authentique. Prier en tout temps, c’est cultiver sans relâche une profonde intimité avec Dieu afin d’atteindre le but de notre existence : tenir debout devant le Fils de l’homme, c’est-à-dire être sauvé et partager sa Gloire.
N’être qu’au Christ, voilà tout le combat.
Qu’est-ce qui mobilise tes énergies en cette fin d’année ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, fais-nous vivre en ressuscité(e)s.