Bonjour les amis,
« l’Agneau se tenait debout sur la montagne de Sion, et avec lui les cent quarante-quatre mille qui portent, inscrits sur leur front, le nom de l’Agneau et celui de son Père. (…) Ils chantent un cantique nouveau devant le Trône (…) Dans leur bouche, on n’a pas trouvé de mensonge ; ils sont sans tache. » (Ap 14, 1-3.4b-5)
Sommes-nous de ceux qui portent sur leur front et dans leur coeur le nom de Jésus-Christ et de Dieu le Père ?
Sommes-nous de « ce peuple de ceux qui cherchent Ta face, Seigneur. » ? (Ps 23, 6)
Seigneur, comme j’aimerais être cet « homme au cœur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles. » (Ps 23, 6) Mais les embûches sont nombreuses, le chemin est caillouteux, le brouillard souvent dense.
Garde-moi de me perdre en chemin, de m’éloigner de Toi.
Rends-moi digne de me présenter devant Toi.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Regardez l’humilité de Dieu et faites lui l’hommage de vos cœurs
Qui s’humilie pour nous Au point de se cacher Dans une petite hostie de pain
Regardez l’humilité de Dieu, Regardez l’humilité de Dieu
Regardez l’humilité de Dieu Et faites lui l’hommage de vos coeurs
Faites vous tout petits, Vous aussi devant Dieu Pour être élevés par Lui
Ne gardez rien pour vous, Offrez vous tout entiers A ce Dieu qui se donne à vous
Regardez l’humilité de Dieu, Regardez l’humilité de Dieu
Regardez l’humilité de Dieu Et faites lui l’hommage de vos coeurs
EVANGILE
« Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces de monnaie » (Lc 21, 1-4)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
comme Jésus enseignait dans le Temple,
levant les yeux, il vit les gens riches
qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor.
Il vit aussi une veuve misérable
y mettre deux petites pièces de monnaie.
Alors il déclara :
« En vérité, je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.
Car tous ceux-là, pour faire leur offrande,
ont pris sur leur superflu
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Pic (RCF)
Lorsque Jésus prend la parole à Jérusalem, c’est au milieu du vacarme des outils, dans le grincement des roues des charrettes. La ville est un vaste chantier. On reconstruit le Temple ; c’est l’un des grands projets du roi Hérode, qui voulait de cette manière se faire bien voir de ses sujets. Un appel est lancé à la générosité publique : à l’entrée du chantier, un tronc est installé pour recueillir les aumônes. On imagine les gros dons, les gros chèques, les gros donateurs qui se font ainsi remarquer par le souverain et espèrent sans doute en retirer des avantages ; et puis, il y a les gens simples, comme cette pauvre femme qui n’a rien pour vivre et ne peut mettre qu’une petite pièce de rien du tout.
Et voilà que Jésus, plutôt que de se féliciter des dons les plus importants, donne en exemple cette femme dont nous ne connaissons même pas le nom, et qui va ensuite retrouver l’anonymat d’où elle a été tirée. Elle n’a pas de nom, ce qui nous permet de lui donner le nôtre : cette femme, c’est moi, c’est toi, c’est nous.
On pourrait faire de cette histoire une lecture moralisante : au concours de la générosité, ce n’est pas celui qui donne le plus qui l’emporte, mais celle qui donne en proportion de son revenu.
On peut en dire aussi : aucun don n’est méprisable, les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Pour Jésus, la question n’est pas là. Cette femme est une parabole vivante. Elle a compris que le vrai sens de la vie, c’est donner de soi, donner tout ce que l’on a, donner sa vie. Elle a placé au centre de sa vie un idéal pour lequel elle sacrifie tout. Après avoir versé son obole, elle n’a plus rien pour elle ; on l’imagine se dirigeant vers l’hospice, pour vivre à son tour de la charité publique. Peu importe : elle a été au bout de ses convictions, devenant ainsi une allégorie de l’amour, qui consiste précisément à donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Il vit aussi une veuve misérable. »
Les dons déposés dans le trésor offrent à Jésus l’occasion d’un nouvel enseignement :« En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Le Seigneur n’a pas un regard sélectif. Il voit autant le riche que la veuve. Dans cette foule de donateurs nantis, la pauvre veuve ne pouvait être vue que du Seigneur. Car, son offrande n’attire pas l’attention. Elle ne pouvait pas s’en glorifier. Elle ne voulait être vue que de Dieu. Car, elle fait l’expérience de sa Providence. Elle est alors venu déposer ses deux piècettes dans l’abondante richesse de Dieu ; elle a déposé son indigence dans le Trésor de Dieu. Elle a offert sa vie à la Vie. Elle s’est déposée, elle-même, en Dieu qui, seul, peut lui redonner la vie. Dieu, qui connaît le cœur de chacun, est attentif à nous tous. En se prononçant sur les offrandes de chacun, le Seigneur révèle son Cœur. Il s’intéresse à la qualité et non à la quantité de notre amour.
Rien de ce que Dieu nous donne ne relève de son superflu. Tout ce que Dieu nous donne, Il le puise au trésor de son Amour. Son Amour pour nous n’est pas immense au sens où Il nous en donne beaucoup ! Son Amour est immense parce qu’il est toujours entier, sans réserve. Tout ce qu’Il nous donne Lui coûte. Tout ce qu’Il nous donne Lui coûte sa Vie. Rien de ce dont Il nous gratifie ne Lui est insignifiant… Ainsi, chacune de nos demandes fait l’objet de toute son attention. Et Il attend d’avoir toute notre attention pour nous répondre… Chacune de nos prières Le rejoint. Nous ne constituons pas pour Lui un superflu. Chacun est tout ce que Dieu a pour vivre. Voilà pourquoi chacun coûte la vie du Fils de Dieu. Comment peut-Il, après cela, nous ignorer, nous oublier ou nous négliger ne serait-ce qu’un instant ?
Pour Dieu, chaque vie est tout son Trésor.
Souviens-toi et rends grâce.
Seigneur, merci pour ce je suis et ce qui m’échappe.
Paroles du Pape François
Jésus regarde attentivement cette femme et attire l’attention des disciples sur le fort contraste de la scène. Les riches donnaient, avec une grande ostentation, ce qui était superflu pour eux, tandis que la veuve, avec discrétion et humilité, donnait «tout ce qu’elle avait pour vivre» (v. 44) ; elle donnait donc plus qu’eux tous, dit Jésus. Aimer Dieu «de tout son cœur» signifie se confier en Lui, en sa providence, et le servir dans nos frères les plus pauvres sans rien attendre en retour. Face aux besoins de notre prochain, nous sommes appelés à nous priver – comme ces enfants, de la moitié des côtelettes – de quelque chose d’indispensable, et pas seulement du superflu ; nous sommes appelés à donner immédiatement et sans réserve une partie de notre talent, non pas après l’avoir utilisé à des fins personnelles ou collectives.
Angélus du 8 novembre 2015 – d’après https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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