Goutons ici aux joies de l’autre vie

Bonjour les amis,

Seigneur Jésus, les sadducéens venaient à Ta rencontre pour Te poser une question-piège à laquelle aucune réponse ne semblait possible. Moi aussi, je viens à Ta rencontre aujourd’hui pour Te poser une question, vitale, sans piège : que veux-Tu de moi, Seigneur ? Qu’attends-Tu de moi aujourd’hui ? Je T’en prie, fais-moi connaître Ta volonté pour que je puisse Te montrer mon amour en l’accomplissant !
Seigneur, Dieu des vivants, accorde-moi la vraie vie !

Le texte de l’évangile nous amène directement dans notre espérance, celle de la vie éternelle. Alors pourquoi ne pas rêver à cette vie divine infiniment supérieure à la vie terrestre, cette vie qui est participation à la vie même de Dieu, à la vie de Jésus, de Marie dont fêtons la présentation au temple aujourd’hui. Une vie dont les mots ou les images ne peuvent donner qu’une faible idée.
Une vie d’amour total, pur sans aucune ombre de pulsions, d’égoïsme ou d’ego, une vie d’amour infini.
Et nous ? Comment accueillons l’annonce de la vie éternelle ? Comment désirons nous cette vie où l’amour de Dieu dépasse de loin l’amour humain le plus fort ?
Seigneur Jésus, augmente notre espérance !
Et en plus de rêver, pourquoi ne pas commencer à entrer dans cette vie dès maintenant, à goûter cet amour, cette paix, cette joie, cette unité totale auprès de Dieu, ici et maintenant ?

Gardons-tous les yeux fixés sur le Christ, afin de ne pas laisser fléchir notre espérance : « Il est fidèle, celui qui vous appelle : c’est encore lui qui accomplira tout cela » (1Th 5,24).

“Croyons-nous à l’amour de Dieu, qui nous a créés par pure gratuité, pour nous inviter à répondre librement à son offre d’Alliance? Croyons-nous que la gloire de Dieu, c’est la personne humaine vivante et pleinement épanouie?” (Saint Irénée)

« Tu le sais bien, mon unique martyre,
C’est ton amour, Cœur Sacré de Jésus.
Vers ton beau Ciel, si mon âme soupire
C’est pour t’aimer, t’aimer de plus en plus !
Au Ciel, toujours enivrée de tendresse
Je t’aimerai sans mesure et sans lois
Et mon bonheur me paraîtra sans cesse
Aussi nouveau que la première fois ! »
Sainte Thérèse de Lisieux

Seigneur, donne-nous un cœur d’enfant pour nous émerveiller de la vie éternelle que Tu nous offres avec tant d’amour.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Mets ta joie dans le Seigneur

Mets ta joie dans le Seigneur, Compte sur Lui et tu verras, Il agira et t’accordera, Plus que les désirs de ton coeur. (bis)

1 – Remets ta vie, dans les mains du Seigneur Compte sur lui il agira. Grâce à son amour, ta foi apparaîtra Comme un soleil en plein jour.

2 – Reste en silence devant le Seigneur Oui, attends le avec patience Grâce à son amour, ton pas est assuré, Et ton chemin lui plaît.

3 – Dieu connaît les jours de tous les hommes droits, Il leur promet la vraie vie. Grâce à son amour, ils observent sa voie, Ils mettent leur espoir en lui.

EVANGILE

« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-40)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
    quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
    et l’interrogèrent :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère
qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.

    Or, il y avait sept frères :
le premier se maria et mourut sans enfant ;
    de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept :
ils moururent sans laisser d’enfants.
    Finalement la femme mourut aussi.
    Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
    Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
    Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
    car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu
et enfants de la résurrection.
    Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
    Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »
    Alors certains scribes prirent la parole pour dire :
« Maître, tu as bien parlé. »
    Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Michel Quesnel

Après le grand nettoyage opéré par Jésus dans le Temple de Jérusalem, les évangiles de Matthieu, Marc et Luc rapportent plusieurs controverses entre Jésus et des groupes juifs qui avaient pignon sur rue au premier siècle de notre ère. Aujourd’hui, ce sont des sadducéens, un groupe dans lequel se recrutaient les grands prêtres en poste au Temple de Jérusalem. Pour ridiculiser la conception des pharisiens que Jésus partageait sur la vie dans l’au-delà, ils présentent un cas d’école complètement farfelu : celui d’une femme qui aurait eu successivement sept maris, chacun étant devenu son conjoint dans des conditions parfaitement conformes à la loi de Moïse.

Jésus, qui aurait pu se trouver coincé, s’en sort par le haut. Si, au moment de l’épisode du Buisson ardent, Dieu déclara qu’il est le Dieu d’Abraham, Dieu d’Issac, Dieu de Jacob, c’est bien parce que les trois patriarches étaient vivants. Sinon, il se serait fait connaître à Moïse par un autre processus. Au terme, ses débatteurs n’ont rien à répondre.

Disant cela, Jésus avance que la vie dans l’au-delà faisait partie de la révélation depuis les origines, alors que beaucoup de ses contemporains n’y croyaient pas, sauf les pharisiens. Effectivement, comme l’écrit saint Paul, on imagine mal que l’amour de Dieu pour les personnes humaines n’existe que pour cette vie seulement (1 Co 15, 19). « Amour » rime avec « toujours ». La résurrection de Jésus est le premier d’un événement qui nous concerne tous bien que nous ayons du mal à l’imaginer.

Confiance : c’est le maître-mot qui nous aide à avoir foi en cette espérance d’une vie après la mort. Que Dieu nous aide à en faire notre attitude première, et à ne pas nous y dérober. 

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Ils sont semblables aux anges »
Au terme de l’histoire des sept frères et de l’unique femme, les sadducéens demandèrent à Jésus : « Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Ils voulaient mettre Jésus dans une situation embarrassante. Ils s’efforçaient de démontrer ainsi, que la résurrection est source de conflits ; elle contredit le respect de la Parole de Dieu. Jésus leur fit comprendre que le problème est d’abord dans leur fausse perception du monde à venir : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. » De plus, Moïse ne se contredit pas. La Parole de Dieu ne peut se contredire. La résurrection des morts ne peut se comprendre qu’en lien avec l’Être même de Dieu. La résurrection est une conséquence de la foi en Dieu. « Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »
La foi en la résurrection continue d’être la pierre d’achoppement de bien des croyants. La raison de cette difficulté, c’est d’abord notre orgueil, notre prétention à tout maîtriser au point qu’il n’y aurait plus aucun mystère pour nous. Nous nous considérons comme la source et le terme de la Connaissance. Il n’existerait de connaissance ou de vérité que ce que nous, nous affirmons. Le reste ne serait qu’erreur. Nous nous posons comme le centre de l’univers. Sur cette base, nous projetons en Dieu nos ignorances comme des contradictions. Nous trouvons que, dans sa Parole, Dieu est incohérent. Il nous égare. Nous devenons juges de la Parole de Dieu. Dès cet instant, elle ne nous nourrit plus !
Le Seigneur nous invite à nous connecter à la Source. L’intelligence des mystères divins ne nous est vraiment accessible que dans la Foi. Tout s’éclaire dans la foi en Dieu. C’est la connaissance de Dieu qui nous donne la connaissance de la vérité de l’Au-delà. Croire qu’il y a la résurrection, c’est croire que Dieu est Vivant, qu’Il est la Vie. Croire qu’il y a la résurrection, c’est croire que Dieu fait vivre pour toujours et que son Alliance et son Amour sont éternels. Croire qu’il y a la résurrection, c’est comprendre que tous vivent pour Dieu. C’est adhérer à la nécessité de mettre Dieu au centre de notre existence, de dépendre de Lui et d’attendre de Lui qu’Il purifie notre amour, qu’Il nous transforme et nous donne part à sa Vie. Croire en la résurrection, c’est refuser la réincarnation qui, dans son essence même, est pour les médiocres, les nuls. C’est refuser de se satisfaire d’une vie de patachon.
Dieu nous prend au sérieux.
Quand prendras-tu Dieu au sérieux ?

Seigneur, nous le croyons, dans notre vie comme dans notre mort, nous ne sommes qu’à Toi.

Paroles du Pape François

Mais Jésus continuait de parler aux gens et de les aimer, au point de dire : “ceux qui me suivent, cette foule immense, ce sont eux ma mère et mes frères, ce sont eux”. Et il explique : “ceux qui écoutent la Parole de Dieu, qui la mettent en pratique. Ce sont les deux conditions pour suivre Jésus : écouter la Parole de Dieu et la mettre en pratique. C’est cela la vie chrétienne : rien de plus. Simple, simple. Sans doute l’avons-nous rendue un peu difficile, avec beaucoup d’explications que personne ne comprend, mais la vie chrétienne est ainsi : écouter la parole de Dieu et la pratiquer.

Homélie Sainte Marthe, 23 septembre 2014 https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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