Bâtissons des cathédrales d’amour

Bonjour les amis,

Seigneur, nous ne pouvons plus nous réunir pour Te célébrer, mais Ta Parole nous est donnée chaque jour pour la méditer et ainsi être en communion avec Toi.
Nous devons limiter les contacts physiques avec les autres, c’est vrai, mais nous ne manquons pas de moyens pour développer des échanges fraternels.
Nous ne Te prions pas ensemble dans un même lieu, mais notre communion spirituelle n’a pas de frontières.

Nous sommes inquiets pour l’avenir et la situation économique est préoccupante. Que ces jours soient un temps pour nous soutenir, nous aider et nous encourager ! Du coup, l’évangile du jour, même si c’est un thème périphérique au cœur du message de Jésus d’aujourd’hui mais le thème central de nos préoccupations de notre monde, me fait penser à la fraternité et au souci de l’autre que montre le gérant de la parabole. En cette période, au-delà des doutes et des peurs, et de la maladie même, de plus en plus de personnes se retrouvent sans emploi, des gérants de petites sociétés au bord de la faillite. Alors il me parait de plus en plus important d’être à l’écoute de ceux que nous connaissons et qui se retrouvent dans cette situation, pour comprendre comment les aider, moralement, spirituellement, mais aussi matériellement.
Prier et agir sont indissociables. Comme dit la prière : « Christ n’a pas de main, il n’a que nos mains pour faire son travail aujourd’hui ». N’est-ce pas un appel à l’engagement ?

Dans nos villes et villages, il y a vraiment besoin de se soutenir, parfois très simplement. Afin que personne ne soit oublié, sachons écouter, en parler si nous ne savons pas comment faire. Des chaines de solidarité doivent apparaitre localement. Les personnes dans la solitude, la détresse doivent aussi être signalées aux paroisses, secours Catholique, … suivant les nécessités.
Aujourd’hui, tous ensemble, en tant que chrétiens, et aussi plus largement avec toutes les personnes de bonne volonté, bâtissons des cathédrales d’amour, des églises de solidarité, des petites communautés fraternelles, accueillantes à tous, et surtout aux plus fragiles, aux exclus… et il y en a de plus en plus.
« Sans amour à quoi bon vivre, et à quoi bon chanter. Sans amour à quoi bon rire, et à quoi bon rêver. Nous ne sommes faits que pour aimer. » D’après Ste Thérèse de Lisieux.

Prions avec Mère Teresa :
“Seigneur, ouvre nos yeux, que nous sachions te reconnaître en chacun de nos frères et de nos sœurs. Seigneur, ouvre nos oreilles, que nous sachions entendre l’appel de ceux qui ont faim, de ceux qui ont froid, de ceux qui sont opprimés ou mis de côté. Ô Seigneur, ouvre nos cœurs, que nous sachions nous aimer les uns les autres comme tu nous aimes. Renouvelle en nous ton Esprit, Seigneur, rends-vous libres et unis.”

Seigneur, nous voici contraints de rester dans notre logement avec nos proches, dans notre lieu de travail avec quelques collègues.
Nous nous inquiétons de ce qui adviendra pour eux, pour nous. Nous voyons déjà tant de peur, de tristesse, de détresse à cause de la maladie, mais aussi des conséquences sociales de ce virus. Tant de personnes qui étaient déjà dans une situation précaire, sont poussés dans la pauvreté.
Alors devant les soucis, les difficultés majeures, les problèmes insurmontables, Nous en appelons à Toi. Nous revenons vers Toi conscients de ce que nous sommes, et pleins d’une espérance que tu as posée dans nos cœurs.
Nous souhaitons vivre ce temps avec une plus grande intensité, un sens de l’abandon, un désir de nous rapprocher de toi.
Par cette prière,  parfois maladroite, nous t’exprimons nos intentions.
Les sombres nuages de la crise et du doute encombrent notre ciel où brille le soleil de la foi. Ils seront balayés par le vent de l’Espérance.
Fais-nous mieux percevoir et mieux sentir la clarté de ta présence.
Que l’Esprit Saint se répande en nos cœurs, et nous encourage.
Que le Christ nous accompagne et nous console, et demeure notre phare.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Aimer c’est tout donner

Voici le plus grand amour, C’est de donner sa vie.
Pour tout ce que l’on aime, Et ce que l’on bénit.
Nous ne sommes faits que pour aimer.

Aimer c’est tout donner, Aimer c’est tout donner,
Aimer c’est tout donner, Et se donner soi-même.
Et redire à jamais, De toute éternité,
Aimer c’est tout donner, Et se donner soi-même, Et se donner soi-même.

Sans amour à quoi bon vivre, Et à quoi bon chanter.
Sans amour à quoi bon rire, Et à quoi bon rêver.
Nous ne sommes faits que pour aimer.

Aimer c’est tout donner, Aimer c’est tout donner,
Aimer c’est tout donner, Et se donner soi-même.
Et redire à jamais, De toute éternité,
Aimer c’est tout donner, Et se donner soi-même, Et se donner soi-même.


Aimer c’est tout donner.

EVANGILE

« Les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière » (Lc 16, 1-8)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus disait aux disciples :
« Un homme riche avait un gérant
qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens.
    Il le convoqua et lui dit :
“Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ?
Rends-moi les comptes de ta gestion,
car tu ne peux plus être mon gérant.”
    Le gérant se dit en lui-même :
“Que vais-je faire,
puisque mon maître me retire la gestion ?
Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force.
Mendier ? J’aurais honte.
    Je sais ce que je vais faire,
pour qu’une fois renvoyé de ma gérance,
des gens m’accueillent chez eux.”
    Il fit alors venir, un par un,
ceux qui avaient des dettes envers son maître.
Il demanda au premier :
“Combien dois-tu à mon maître ?”
    Il répondit :
“Cent barils d’huile.”
Le gérant lui dit :
“Voici ton reçu ;
vite, assieds-toi et écris cinquante.”
    Puis il demanda à un autre :
“Et toi, combien dois-tu ?”
Il répondit :
“Cent sacs de blé.”
Le gérant lui dit :
“Voici ton reçu, écris 80.”
    Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête
car il avait agi avec habileté ;
en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux
que les fils de la lumière. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père François Lestang

Malhonnête ! Voilà que Jésus donne en exemple un fraudeur, coupable de faux en écritures et de diverses malversations, puisqu’il est licencié par son employeur. Quel âge a-t-il, ce fraudeur ? L’histoire ne le dit pas mais l’intendant renvoyé se déclare manquer de force pour un travail physique et avoir honte de mendier ; on peut donc le situer vers la fin de sa carrière professionnelle. Qui pourra l’employer, après un tel renvoi ?
Jésus dit que « Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête », et précise immédiatement « car il avait agi avec habileté ». Ce qui est loué dans cette histoire, c’est bien la finesse de réaction de celui qui risque non seulement son emploi, mais toutes ses relations, et qui profite des derniers instants dont il dispose pour choisir la faveur des hommes plus que la justice des comptes. De fait, l’intendant est malhonnête, il est in-juste, mais il y voit clair.
S’agirait-il pour nous de faire aussi des faux en écriture, pour nous acheter des amis, en un système de fausses factures tel qu’on peut en connaître dans notre monde ? Sûrement pas ! Mais si l’on suppose que le maître est la figure de Dieu, et que l’intendant renvoyé est une personne sur le point de mourir, et ainsi de perdre la gérance de ce qui lui avait été confié, alors l’enjeu de la parabole serait de réduire, autant qu’il nous est possible, les dettes des autres, qu’elles soient envers nous ou envers Dieu. N’est-ce pas ce que nous demandons dans le « Notre Père » ? « Remets-nous nos dettes, comme nous remettons aussi à ceux qui nous doivent ».
Seigneur, ouvre nos yeux pour nous rendre habiles à choisir la remise des dettes plus que la stricte justice, et fais de nous ainsi de vrais fils de la Lumière, tes enfants. 

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Je sais ce que je vais faire… »
Jésus met en scène un employé confronté à l’imminence d’une inévitable rupture de contrat. « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” » La faute est lourde ! Il y a eu une mauvaise gestion sur un  fond de détournement. L’employeur n’entend pas laisser ce gérant abuser à nouveau de sa confiance. Le gérant ne conteste pas les faits. Prenant la mesure de la situation, il se projette rapidement dans l’avenir. Il veut assurer ses arrières. En effet, « le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” »
Nous sommes, en ce monde, des gérants de Dieu. En réalité, rien ne nous appartient. Dieu nous a confié ses biens… Il nous fait confiance. Dans les prières des personnes qui nous entourent se trouve l’écho de notre gestion. Car, elles disent à Dieu la qualité du rapport que nous avons contribué à établir… Nous sommes coupables de mauvaise gestion chaque fois que nous nous considérons comme propriétaires plutôt que gérants ! Nous sommes coupables d’abus de confiance à l’égard de Dieu quand notre gestion ne témoigne pas de sa Bonté envers tous… Le Seigneur ne manque pourtant pas de nous interpeller sur notre gérance…
Nul n’échappera à la reddition des comptes.
Quel bilan fais-tu de ta gestion ?

« Je sais ce que je vais faire… »
Ce gérant habile se montre généreux à l’égard de débiteurs de son maître. Il réalise subitement qu’il n’est pas en mesure de faire son bonheur tout seul. Il réalise que pour vivre heureux, il a besoin non seulement des biens de son employeur mais, également, des autres. Il a pris conscience qu’eux aussi sont des gérants et qu’il dépend inévitablement d’eux. « Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté. »
Il ne s’agit nullement de l’éloge de la malhonnêteté. Il s’agit de l’éloge de  la prise de conscience de ses erreurs et des risques encourus. Il s’agit de l’éloge du discernement de ce qui est véritablement dans son intérêt. Il s’agit de l’éloge de la correspondance au dessein de Dieu. En effet, Il veut que nous travaillions à notre Bonheur, celui auquel Il nous destine. Il veut que nous devenions ses héritiers en édifiant, dès aujourd’hui, la fraternité. Et, dans sa Bonté, Il met à notre disposition toutes ses ressources pour réaliser ce qu’Il nous demande. Oui, Dieu nous donne toujours les moyens de ce qu’Il nous ordonne et la force de l’accomplir. Il nous arrive, hélas, de nous détourner ! Car, chercher à détourner Dieu, c’est se détourner de Lui.
Au quotidien, au cœur des situations difficiles, nous savons faire preuve d’ingéniosité, de créativité. Nous savons nous battre pour tirer notre épingle du jeu. Même si nous n’y parvenons pas toujours, généralement, nous essayons quand même. Nous avons appris à nous battre pour nos intérêts, notre bonheur actuel. La question est celle de notre engagement pour notre Béatitude éternelle. « En effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. » Il convient de nous interroger sur l’écho que nous donnons aux avertissements que Dieu nous adresse. Nous ne semblons pas prendre la.mesure du danger que nous courons : être séparé de Dieu pour toujours ! Nous ne savons pas nous décider et travailler pour notre Salut. Souvent, nous ne savons pas investir aujourd’hui. Nous ne semblons pas savoir faire usage de la Lumière de l’Esprit Saint qui est en nous ni la reconnaître dans les autres.
Le Salut est aussi un choix. Et tout choix appelle appel.
Que vas-tu faire ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, apprends-nous à collaborer à notre Salut.

Paroles du Pape François

Nous sommes appelés à répondre à cette ruse mondaine par la ruse chrétienne, qui est un don de l’Esprit Saint. Il s’agit de s’éloigner de l’esprit et des valeurs du monde, qui plaisent tant au démon, pour vivre selon l’Évangile. Et la mondanité, comment se manifeste-t-elle? La mondanité se manifeste par des attitudes de corruption, de tromperie, d’abus, et constitue la voie la plus fausse, la voie du péché, parce que l’une te conduit à l’autre! C’est comme une chaîne, même si — c’est vrai — c’est la voie la plus commode à parcourir, généralement. Au contraire, l’esprit de l’Évangile exige un style de vie sérieux — sérieux mais joyeux, plein de joie! —, sérieux et difficile, caractérisé par l’honnêteté, la correction, le respect des autres et de leur dignité, le sens du devoir. C’est cela, la ruse chrétienne!

Angélus 18 Septembre2016 – https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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