A la source de Sa Joie

Bonjour les amis,

« Et, quand il l’a retrouvée, il la met, tout joyeux, sur ses épaules et, de retour chez lui, il assemble amis et voisins et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ! »
Dans l’évangile du jour, nous pouvons entendre que tout être humain est précieux aux yeux de Dieu. Il est présent en chacun de nous y compris au cœur de la brebis perdue, celle qui s’est éloignée du troupeau. Dieu vient toujours à notre secours, et avec Jésus nous sommes sauvés.
Jésus vient pour chacun de nous, pour tous. Nous sommes tous un peu la brebis perdue. Nous devons juste accepter d’être récupéré, ramené et porté par Jésus.
Jésus est à la recherche de toute brebis égarée. Il est à la recherche de l’humanité qui a perdu le sens de son origine et de son but.
Suivre Jésus avec un cœur plein d’amour, c’est rechercher la brebis la plus pauvre où celles qui se sont perdues.
Demandons à Dieu la grâce de retourner vers l’Amour, d’être transformés de l’intérieur. Cette conversion du cœur nous rendra soucieux de tous nos frères qui sont en dehors de la maison.

« Tous ces avantages que j’avais, je les ai considérés, à cause du Christ, comme une perte » (Ph 3, 3-8a)
Ces textes peuvent aussi nous amener à méditer en quoi ce que la possession matérielle mais aussi intellectuelle ou spirituelle, comme par exemple les dons et les grâces que le Seigneur nous a donnés, ou les responsabilités qui nous sont confiées, peuvent être un obstacle à la relation avec Dieu ou nos frères.
Ces possessions amènent souvent de l’orgueil et de la distance avec nos frères et sœurs. La tendance à la supériorité est alors très facile, et la tentation de vouloir la garder pour soi, voire d’empêcher le don en un frère ou une sœur d’éclore est insistante. Le malin est toujours là pour tenter de nous enfermer dans nos possessions.
« réjouissez-vous avec moi ! »
De la même manière, les paraboles nous invitent à nous réjouir des belles choses que vivent nos frères, de chercher la joie dans les situations qui profitent à nos frères et sœurs.

Seigneur, préserve-moi de la jalousie ou de l’orgueil, libère-moi de mes enfermements, de mes supériorités, et maintient moi dans la compassion et la miséricorde. Que je n’oublie jamais que tout ce que je possède vient de Toi !

Avec St Ignace, chantons “Prends Seigneur, et reçois toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté. Tout ce que j’ai et tout ce que je possède. C’est Toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends. Tout est à Toi, disposes-en selon Ton entière volonté. Donne-moi seulement de T’aimer et donne-moi Ta grâce, elle seule me suffit.”

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Donne moi seulement de t’aimer

1- Prends Seigneur et reçois toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence, toute ma volonté
Et donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t’aimer

2-Reçois tout ce j’ai, tout ce que je possède, c’est Toi qui m’as tout donné, à Toi Seigneur je le rends.
Et donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t’aimer

3-Tout est à toi dispose-en, selon ton entière volonté, et donne-moi ta Grâce, elle seule me suffit.
Et donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t’aimer

EVANGILE

« Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit » (Lc 15, 1-10)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
les publicains et les pécheurs
venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une,
n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert
pour aller chercher celle qui est perdue,
jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée,
il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins
pour leur dire :
“Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé ma brebis,
celle qui était perdue !”
Je vous le dis :
C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se convertit,
plus que pour 99 justes
qui n’ont pas besoin de conversion.
Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent
et qu’elle en perd une,
ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison,
et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?
Quand elle l’a retrouvée,
elle rassemble ses amies et ses voisines
pour leur dire :
“Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !”
Ainsi je vous le dis :
Il y a de la joie devant les anges de Dieu
pour un seul pécheur qui se convertit. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père François Lestang

Un sentiment de vide. Une inquiétude : qu’est-ce que j’ai bien pu en faire ? Où est-ce que je l’ai laissé ? Est-ce qu’on me l’a volé ? Est-ce que je l’ai perdu ? Je vous parle d’une expérience que beaucoup d’entre nous font ou ont fait ces dernières années : avoir égaré mon téléphone portable, autrement dit avoir perdu une part essentielle de mon identité, de ce qui me permet de rentrer en relation avec les autres, dans notre époque « connectée ». Un téléphone, c’est coûteux, surtout si on le perd !
Lorsque cela arrive, lorsqu’on a fouillé ses poches, vidé son ou ses sacs, lorsqu’on a demandé à des amis de vous appeler pour faire sonner votre téléphone, en espérant qu’il ne soit pas ni déchargé ni en modalité silencieux, et qu’on ne l’a toujours pas, il y a un moment de vide, presque de sidération. Comment faire ?
Et puis, heureusement, la plupart du temps, on le retrouve, et on le fait savoir autour de soi, on rassure et on se rassure ; quelle frayeur, et puis quelle joie !
Lorsque Jésus parle d’une brebis perdue ou d’une pièce d’argent égarée, ce n’est pas la seule brebis du berger ou la seule pièce d’argent de la femme ; mais l’avoir perdue lui donne autant de valeur qu’à toutes les autres, autant qu’à cet unique qu’est mon cher téléphone portable, perdu et retrouvé. Ce n’est plus une parmi tant d’autres, c’est celle pour laquelle je me suis inquiété, et pour laquelle je me réjouis maintenant.
Mon Dieu, donne-moi ton regard sur mes frères et sœurs humains qui se perdent loin de ta main de berger, loin de ta maison accueillante, pour que je mesure quelle valeur extraordinaire chacun d’entre eux a pour toi, leur Père et notre Père.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel… »
Il y a ici une belle description de Jésus : « En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » » Pour les publicains et les pécheurs, Jésus est Celui qui est digne d’être écouté de tous. Les pharisiens et les scribes, quant à eux, Lui reprochent de faire bon accueil aux pécheurs et de manger avec eux. Ils évoquent ainsi la bonté de son Cœur compatissant et généreux.

De ces pécheurs publics, nous apprenons, paradoxalement, l’observance de la première exhortation que Dieu adressa à son peuple au moment de lui transmettre les paroles de vie : « Écoute, Israël. » (Deutéronome 6, 4) Tout part de l’écoute. Et le Seigneur est Celui qu’il convient d’écouter. Il est toute justice, toute grandeur, toute vérité… Sa Sagesse, sa Magnificence et son Omniscience sont ainsi confessées. Cette attitude d’écoute est un acte de conversion, une prédisposition à l’obéissance et une expression d’amour et d’elan de fidélité. C’est ce que le Seigneur attend de nous dans la relation d’alliance qu’Il établit avec nous… Mais, nous avons souvent tant de mal à y correspondre. Toutefois, Dieu ne désespère pas de nous. Il est toujours disposé à faire bon accueil à quiconque vient à Lui, à se mettre à notre écoute, assis à la même table que nous ! Ce faisant, Jésus ne craint pas de se souiller. Mieux, nous le savons, Il a pris sur lui nos souillures et nos infirmités et nous a lavés par son Sang Précieux. Dans l’Eucharistie, Il dresse pour nous la table de Salut… Nous trouvons là les caractéristiques de la Miséricorde de Dieu dont Jésus est la figure parfaite. En reprochant au Seigneur cette tendresse, les pharisiens et les scribes expriment leur propre résistance à sa Parole et leur incompréhension de la Miséricorde divine. Leur cœurs est loin de Dieu.
Dieu est digne de confiance.
Quelle oreille prêtes-tu à Dieu ?

« C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel… »
Dans les deux paraboles que Jésus propose à ses auditeurs, souligne la sollicitude éternelle de Dieu à l’égard de sa créature et sa joie de sauver.
Il ressort de ces paraboles que Dieu souffre de nos égarements. Il ne peut s’en satisfaire. Il est à notre recherche. Il s’investit sans ménagement pour nous… Et chaque retour à Lui est une occasion de joie. Et quand Dieu se réjouit, Il y fait participer toute sa création. Mais, Il ne se réjouit jamais de la mort du pécheur. C’est notre attitude qui est préoccupante. De façon ordinaire, nous n’avons pas peur de pécher, c’est-à-dire d’offenser Dieu, de l’attrister, de Lui arracher sa joie. Mais nous avons peur de nous laisser retrouver par Lui. Nous avons peur de Le laisser nous prendre sur ses épaules et de nous ramener à la maison. Nous craignons d’implorer sa Miséricorde infinie. Bref, nous avons peur d’être une source de joie pour Dieu et pour toute la création ! Parfois, comme les pharisiens et les scribes, nous Lui reprochons sa Miséricorde ; nous sommes jaloux de ceux qui se convertissent. C’est-à-dire que la Joie de Dieu nous irrite !_ Qui se convertit comble la Création.
Jusques à quand vas-tu fuir la Miséricorde de Dieu ?

Seigneur, je veux être ta joie !

Paroles du Pape François

Le Seigneur ne peut se résoudre au fait que ne serait-ce qu’une seule personne puisse se perdre. L’action de Dieu est celle de celui qui va à la recherche des enfants perdus pour ensuite faire la fête et se réjouir avec tous de leur retrouvailles. Il s’agit d’un désir irréfrénable : pas même quatre-vingt-dix-neuf brebis ne peuvent arrêter le pasteur et le garder enfermé dans la bergerie. Il pourrait raisonner ainsi : « Je fais le bilan : j’en ai quatre-vingt-dix-neuf, j’en ai perdu une, mais ce n’est pas une grande perte ». Lui, en revanche, va à la recherche de celle-ci, car chacune est très importante pour lui et celle-ci a davantage besoin, elle est la plus abandonnée, la plus délaissée ; et il va la chercher.

Audience générale 04 Mai 2016 – https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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