Bonjour les amis,
Seigneur, je viens en ta présence. Je veux me recueillir dans mon sanctuaire intérieur, là où tu demeures, dans mon cœur. Donne-moi d’être toujours conscient de cette présence avec moi et en moi.
En lisant l’évangile du jour, j’ai spontanément envie de rendre grâce au Seigneur de m’avoir libéré de nombreux complexes, de m’avoir redressé en me libérant de fréquents sentiments d’infériorité voire de dévalorisation, de m’avoir libéré de mes incapacités, de m’avoir ramené à la vie et dans la lumière, et d’expérimenter Son Amour qui m’a redressé et continue à me guérir. Comme cette femme, je ne veux plus me courber et baisser mon regard sur les choses de cette terre, mais je lève les yeux vers Toi, mon Dieu.
Cela n’empêche pas les difficultés, mais maintenant, je les vis debout, j’y fais face dans la confiance, car je sais que Jésus est avec moi et les vis avec moi.
Je veux aussi rendre grâce au Seigneur pour les sœurs et frères qui m’ont ramené vers Jésus. J’étais incapable de trouver le chemin seul, et ils me l’ont montré.
Je veux aussi me réjouir de tout le bien que je vois faire autour de moi par mes frères et sœurs. Ces grâces sont souvent faites en toute discrétion, en toute humilité, et le monde actuel a surtout tendance à montrer les ténèbres, alors il est important de les mettre en lumière au moins dans nos prières d’action de grâce. Il faut que la Lumière soit plus puissante que les ombres.
Merci, Seigneur, de ne pas mettre de restrictions à Ta grâce à Ton amour !
Merci de m’apprendre la Loi de l’amour avec Ta vie
Ne permet qu’aucune loi, convention, ou règle ne vienne m’enfermer et m’empêcher d’aimer et de me donner à mon prochain.
Je Te loue pour tous mes frères et sœurs qui vivent et témoignent de Ton Amour !
Donne-moi de vivre comme un fils ou une fille de lumière.
Avec cette femme guérie, je veux me lever vers Toi et dire : « Mon cœur m’a redit Ta parole : ‘Cherchez ma face’. C’est Ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. » (Ps 26, 8-9).
Faisons notre la phrase de Saint Augustin: «Aime et fais ce que tu veux».
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Merci à regnumchristi, decouvir-dieu, alsace.catholique.fr et l’Abbé Link pour leur inspiration et leur foi communicatives, chaque jour.
CHANT
Je suis dans la joie, car mon Dieu m’a libéré, il m’a ôté des ténèbres, il m’a ramené dans la lumière et à la vie
Les merveilles de Jésus, mon Seigneur.
Il m’a ôté des ténèbres,
Il m’a délivré de tout péché. (bis)
R. Je suis dans la joie, une joie immense !
Je suis dans l’allégresse,
Car mon Dieu m’a libéré.
Je suis dans la joie, une joie immense !
Je suis dans l’allégresse
Car mon Dieu m’a libéré.
Car mon Dieu est fidèle,
Il ne m’abandonne jamais.
Je n’ai plus rien à craindre
Car mon Dieu m’a libéré. (bis)
EVANGILE
« Cette fille d’Abraham, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du
sabbat ? » (Lc 13, 10-17)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue,
le jour du sabbat.
Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit
qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ;
elle était toute courbée
et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit :
« Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Et il lui imposa les mains.
À l’instant même elle redevint droite
et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné
de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat,
prit la parole et dit à la foule :
« Il y a six jours pour travailler ;
venez donc vous faire guérir ces jours-là,
et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua :
« Hypocrites !
Chacun de vous, le jour du sabbat,
ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne
pour le mener boire ?
Alors cette femme, une fille d’Abraham,
que Satan avait liée voici dix-huit ans,
ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
À ces paroles de Jésus,
tous ses adversaires furent remplis de honte,
et toute la foule était dans la joie
à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Payen (RCF)
Jésus, Dieu fait homme, n’a qu’un objectif, sauver l’humanité, sauver concrètement ce qui est cassé, courbé, défiguré, perdu.
Ainsi, Il laissera tout son troupeau pour aller chercher la brebis perdue.
Aujourd’hui, nous le voyons saisi de compassion devant une femme courbée depuis 18 ans, incapable de se redresser.
Et Jésus la libère de son infirmité en lui imposant les mains.
Mais, problème, Jésus opère cette guérison un jour de Sabbat, ou c’est théoriquement interdit.
D’où une altercation avec le chef de la synagogue qui rappelle à Jésus l’interdiction de
la loi du Sabbat.
Et Jésus d’expliquer que le Sabbat est à respecter mais que guérir est plus important qu’obéir au règlement.
Le Sabbat est fait pour l’homme et pas le contraire. Le Sabbat n’est pas fait pour paralyser l’homme, mais pour le libérer. Le Sabbat n’est pas pour empêcher l’homme d’accomplir le bien, mais pour l’aider à aimer Dieu en étant au service de la Vie.
Seigneur, Notre Père, Tu es un Dieu de liberté et d’Amour. Et on ne peut pas aimer sans liberté. C’est pourquoi Tu as libéré l’homme de son travail en ordonnant le repos pour le Septième Jour, le dimanche.
Empêche-nous de fausser le sens de tes commandements en faisant d’eux des fardeaux, alors que tu veux qu’ils soient pour nous des stimulants.
Accorde-nous la liberté d’esprit et de cœur pour savoir te remercier pour toute action qui libère la personne, Toi qui accomplis la délivrance définitive de l’humanité en Jésus, le Christ Notre Seigneur.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Et il lui imposa les mains »
Voici un nouveau jour de Sabbat où Jésus allia enseignement et délivrance. C’est à une femme courbée depuis dix-huit ans qu’Il accorda cette grâce. Il le fit de son propre chef : « Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » » Ses adversaires en furent indignés. Mais Jésus dénonça leur duplicité. « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » D’une certaine manière, il les délivrait, eux aussi, de l’emprise de l’Adversaire.
Dans chacune de nos vies, le Seigneur vient accomplir la pleine mission de Salut. C’est Lui qui est capable de déceler les influences les plus subtiles de l’Ennemi, de nous délivrer de nos accoutumances avec nos infirmités et de nous arracher à nos résignations, en nous touchant de manière particulière. Comme cette femme présente à la synagogue et infirme depuis 18 ans, nous pouvons bel et bien donner des signes de proximité avec le Seigneur tout en étant esclaves de Satan. Nous pouvons être courbés sous le poids nos péchés, incapables de nous relever, sans qu’il nous vienne même à l’esprit de solliciter la délivrance. C’est le cas quand, étant habitués des célébrations, des séances de prière, des dévotions, etc., nous avons pris la résolution de ne point recourir à la Miséricorde de Dieu. C’est ainsi quand nous avons opté de ne plus recevoir le sacrement de réconciliation sous prétexte que nous commettons toujours les mêmes péchés, que les ministres du sacrement ne sont pas mieux que nous ou que Dieu connaît déjà nos cœurs… Et pourtant nous ne renonçons pas à nous laver parce que nous nous salissons tous les jours, ni à manger parce que nous avons toujours faim !
Le second piège est mis à nu au niveau des adversaires du Seigneur. Nous tentons de discipliner Dieu. Et faute de cela, nous travaillons à ce que nos frères et sœurs ne sollicitent point le Seigneur en tout temps et en tout lieu. Nous tenons l’agenda de Dieu ! Parfois, certains refus de recevoir pour la confession ou certains manques de disponibilité (pas tous !), de la part certains pasteurs, sont malheureusement de cet ordre ! Nous justifions notre manque de zèle pastoral par la nécessité de discipliner le peuple de Dieu, d’organiser notre pastorale, de structurer nos communautés…
Tant qu’une seule de ses créatures est courbée, Dieu n’est ni au repos ni glorifié.
Quelles sont les raisons profondes de ta docilité spirituelle ?
Très Sainte Vierge Marie, obtiens-nous de la main puissance de ton Fils, la grâce de l’indiscipline spirituelle.
Paroles du Pape François
Il nous paraissait bien de vous partager le texte du Pape François pour l’Angelus d’hier dimanche 25 octobre. Le Pape François y a proposé un commentaire de l’évangile du jour, où Jésus explique en quoi consiste «le grand commandement»: aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de tout son esprit, et son prochain comme soi-même. Il s’agit là de «deux piliers essentiels» de la vie du croyant, qui authentifient son «chemin de conversion et de sainteté».
Dans la page d’Évangile de ce dimanche (Mt 22, 34-40), Jésus fait face à la ruse d’un docteur de la Loi, qui cherche à «le mettre à l’épreuve». Mais loin de glisser dans le piège qui lui est tendu, le Seigneur «établit deux piliers essentiels pour les croyants de tous les temps».
D’abord, il fait comprendre que «la vie morale et religieuse ne peut se réduire à une obéissance anxieuse et forcée (…) mais doit avoir l’amour comme principe». Et ensuite, que l’amour véritable consiste à aimer tout à la fois Dieu et son prochain.
Autrement dit, a expliqué le Saint-Père, «l’amour de Dieu qui ne s’exprime pas dans l’amour du prochain n’est pas vrai; et de la même manière, l’amour du prochain qui ne puise pas dans la relation avec Dieu n’est pas vrai». Cette perspective aide à mieux saisir la parole de Dieu: «tous les commandements servent à actualiser et à exprimer ce double et indivisible amour».
«L’amour pour Dieu s’exprime surtout dans la prière, en particulier dans l’adoration», a précisé François, en insistant sur ce type de prière souvent délaissé. Et l’amour fraternel, expression de la charité, est quant à lui «fait de proximité, d’écoute, de partage, de soin de l’autre».
Avancer sur le chemin de la sainteté
Une fois de plus, Jésus oriente donc son interlocuteur vers Dieu, «source vive et jaillissante de l’Amour», l’invitant à entrer en communion avec Lui. Cette communion, a indiqué le Pape, «est un don à invoquer chaque jour», mais aussi un «engagement personnel pour que notre vie ne se laisse pas asservir par les idoles du monde».
La charité est un fruit de cette relation, visible jour après jour: la «vérification de notre chemin de conversion et de sainteté se fait toujours dans l’amour du prochain», a insisté le Pape. «Si je dis “j’aime Dieu” et je n’aime mon prochain, ça ne va pas. La vérification de mon amour pour Dieu est que j’aime mon prochain». Ainsi, a continué le Saint-Père, «tant qu’il y aura un frère ou une sœur à qui nous fermons notre cœur, nous serons encore loin d’être des disciples comme Jésus nous le demande».
Mais n’y voyons pas une exigence hors de notre portée: «Sa divine miséricorde ne nous permet pas de nous décourager, au contraire, Il nous appelle à recommencer chaque jour afin de vivre l’Evangile avec cohérence», a conclu François, avant de demander l’intercession de la Vierge Marie.
Angelus, 25 Octobre 2020 – https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2020-10/pape-francois-angelus-25-octobre-2020-amour-dieu-prochain.html
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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