Aimer comme Toi

Bonjour les amis,

L’évangile du jour fait résonner en moi deux mots : Flatterie (à fuir) et Amour (pour emplir ma vie).
J’ai tellement de souvenirs avant tout dans le cadre professionnel de messages faussement positifs. A cause d’eux, j’ai longtemps eu peur et ai fui les compliments et les félicitations que je trouvais dangereux et inutiles, et j’ai d’ailleurs involontairement blessé certains de mes amis.
La flatterie a toujours pour but de séduire avec souvent des mauvaises intentions ou bien des objectifs pas forcément avouables.
Mais avec le temps , j’ai appris à détecter l’hypocrisie, et je crois maintenant avoir la sensibilité, du moins en général, de reconnaitre les faux compliments des vrais, les mots qui relèvent réellement. Du coup, je reçois maintenant les vrais compliments avec l’amour fraternel qui les habitent.
Seigneur, que Ton Esprit m’éclaire toujours pour discerner entre la sincérité, l’expression d’amour fraternel gratuit, des messages intéressés.

Les lectures du jour nous amènent aussi à réfléchir sur notre obéissance respectives aux lois et aux pouvoirs terrestres et céleste. C’est là encore une réflexion à faire en toute liberté entre l’importance et la limite de l’autorité des césars actuels qui sont nécessaires au bon fonctionnement de la société surtout dans des temps complexes comme celui que nous vivons.
« Hors moi pas de Dieu » entendons-nous proclamer dans la première lecture. Tout pouvoir au ciel et sur la terre, trouve sa source en Dieu et celui qui l’exerce aura des comptes à rendre à Dieu. Même César qui se faisait passer pour un dieu, devra comparaître devant Dieu « en dehors de qui il n’y a rien ». C’est pourquoi le chrétien se soumet aux lois de l’endroit où il vit – pour autant qu’elles ne soient pas injustes – car il sait que la vie des puissants est dans la main de Dieu et qu’« ils n’auraient aucun pouvoir s’il ne leur avait été donné d’en haut » (Jn 19, 11). C’est donc à Dieu que nous obéissons en obéissant aux lois terrestres justes, car ce sont nos frères et sœurs que nous servons, en nous mettant au service du bien commun avec une « foi active, une charité qui se donne de la peine, et une espérance qui tient bon en notre Seigneur Jésus-Christ et en présence de Dieu notre Père » comme il est dit dans la seconde lecture.

Seigneur, aide-nous à nous dégager des fausses séductions et choisir résolument d’appartenir à Dieu seul en lui remettant tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes comme le suggère saint Ignace dans sa prière d’offrande : « Prenez Seigneur et recevez toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence, et toute ma volonté, tout ce que j’ai et possède. Vous me l’avez donné : à vous Seigneur je le rends. Tout est vôtre, disposez-en selon votre entière volonté. Donnez-moi votre amour et votre grâce : c’est assez pour moi. »

« Hypocrites ! » « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ! » La colère de Jésus nous appelle à la conversion.
Seigneur, que Ton Esprit ouvre notre cœur pour être encore plus aimants de Dieu et du prochain, doux et humbles de cœur aux hommes de bonne volonté comme Toi !
Jésus, donne-moi la grâce de la pauvreté du cœur pour que je puisse toujours vivre en cherchant ton Royaume et sa Justice, en aimant Dieu par-dessus toute chose et mon prochain comme moi-même.
Que Ton Amour puisse briller dans ma vie et que je Te rende gloire aujourd’hui en mettant librement et dans la joie mes talents au service de mon prochain.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Jésus, sois le centre de ma vie, sois mon chemin, sois le feu dans mon coeur, sois le vent dans mes voiles. Que Ton Amour sois le seul carburant de ma vie !

Jésus, sois le centre, Sois ma lumière, sois ma source, Jésus !

1. Jésus, sois le centre,
sois mon espoir,
sois mon chant, Jésus !
Sois le feu dans mon cœur,
Sois le vent dans mes voiles,
Sois la raison de ma vie, Jésus, Jésus !

2. Jésus, sois ma vision,
Sois mon chemin,
sois mon guide, Jésus !
Sois le feu dans mon cœur,
Sois le vent dans mes voiles,
Sois la raison de ma vie, Jésus, Jésus !

EVANGILE

« Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 18-21)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
les pharisiens allèrent tenir conseil
pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.
Ils lui envoient leurs disciples,
accompagnés des partisans d’Hérode :
« Maître, lui disent-ils, nous le savons :
tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
Alors, donne-nous ton avis :
Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
Connaissant leur perversité, Jésus dit :
« Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
Montrez-moi la monnaie de l’impôt. »
Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.
Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »
Ils répondirent : « De César. »
Alors il leur dit :
« Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)

Rendre à César, payer ses impôts : un geste quotidien qui peut passer inaperçu quand il s’agit des quelques centimes relevant de la TVA ajoutés au prix d’un pain. Mais geste conséquent qui dit la participation de chacun à la vie de tous.
Mais rendre à Dieu, comment peut-on rendre à Dieu ?
Dieu a-t-il comme l’état, besoin de notre contribution ?
Dieu a tout. S’il est Dieu, il peut tout. Il n’a besoin de rien. Rien ne lui manque. Il n’a pas faim pour qu’on le nourrisse de sacrifice, il ne s’ennuie pas pour qu’on le distraie avec des cantiques, et le psaume dit qu’il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël. Que devons-nous rendre à Dieu, quand même le repos ne lui est pas nécessaire ?
Mais s’il n’a besoin de rien, Dieu reçoit avec reconnaissance ce qu’on lui donne sans que cela lui soit nécessaire, ce qu’on lui dit sans qu’il ait besoin de l’apprendre. Dieu peut vivre tout seul sa vie de Dieu. Mais cette vie, il a voulu la vivre avec d’autres, et ces autres, entre autres, c’est nous. Dieu a choisi de partager la vie et qui dit partage dit aussi que celui qui donne accepte de recevoir.    
En ce dimanche, Seigneur, nous allons te donner un peu de temps. Toi, Éternel tu n’en as pas besoin. Nous le savons. Mais nous, nous avons besoin de te donner ce peu de temps, de te rendre ce qui est à toi, de te rendre grâce. Car la Grâce, c’est chaque jour, que tu nous la renouvelles. Amen 

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? »
Les pharisiens se sentent menacés. Leur autorité sur le Peuple est en train d’être fragilisée par les enseignements de Jésus.  Il leur importe de trouver une bonne solution et rapidement. Ils « allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode. » Pour atteindre leur but de nuisance, ils mettent ensemble leur énergie et tissent une alliance contre nature.
Face à la vérité, particulièrement quand elle nous prend à défaut, trois attitudes sont possibles : s’en remettre à la vérité en se convertissant ; essayer d’être indifférent ; s’en prendre au porteur du message. Les pharisiens ont choisi la dernière et en bande organisée ! Quand nous en voulons à quelqu’un parce qu’il nous a dit la vérité, alors nous suivons l’exemple des pharisiens. Quand nous sommes prêts à tout juste pour sauver nos intérêts, alors nous imitons les pharisiens. Quand nous nous rassemblons, nous nous asseyons pour planifier le mal, surtout dans une communauté de croyants, pour faire échouer la pastorale du prêtre ou du responsable de la communauté ou pour jeter en pâture quelqu’un dont la bonne influence menace nos privilèges, alors nous sommes les pharisiens modernes. Et dans ces cas, dans notre lâcheté, nous veillons à ne pas agir à visage découvert ! Comme les pharisiens, nous composons un visage en recourant à nos disciples, aux personnes que nous pouvons manipuler…
C’est le propre du Démon de se déguiser.
Quel est ton vrai visage ? 

« Hypocrites ! Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? »
Les envoyés ont bien assimilés la leçon. Ils veillent à ce que le piège soit efficace. Ils veulent endormir Jésus par une bonne dose de flatterie : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
Voilà un beau discours qui, à première vue, ne s’écarte point de la vérité. Mais, il est sur des lèvres menteuses. Il nous arrive peut-être de nous livrer à ce sport et même d’y passer maîtres. Il nous arrive peut-être de supporter quelqu’un ou une idée ou une action en attendant que le vent tourne en notre faveur et fasse tomber nos masques. Il nous arrive peut-être d’être des partenaires de circonstance et de jalonner de pièges le parcours du prochain… La renard devient alors notre guide !
C’est le propre du Démon de dissimuler son objectif.
Quel crédit peut-on accorder à tes propos ?

« Hypocrites ! Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? »
Jésus, ne se laisse pas prendre à leur piège. Il leur rappelle leur fourberie et les confond : « Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » »
À chacun selon son œuvre ! La monnaie de l’impôt est l’œuvre de César. Et nous, nous portons en nous, l’effigie et l’inscription de Dieu ! Nous ne pouvons alors nous permettre de nous aliéner. Nous ne pouvons pactiser avec le Mal alors que nous sommes prédestinés au Bien. Nous ne pouvons défigurer l’image de Dieu qui est en nous et corrompre son message de grâce et d’amour qui est gravé en nous !
C’est le propre du Démon de singer Dieu.
À qui te prépares-tu à appartenir à la fin ?

Seigneur, je veux n’être qu’à Toi. Sainte Vierge, veuillez intercéder pour moi.

Paroles du Pape François

le Pape invite à être de bons citoyens et à témoigner de l’Évangile

En ce 29ème dimanche du Temps Ordinaire, le Saint-Père est revenu sur la réponse de Jésus aux pharisiens : «Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu», à l’occasion de la prière de l’Angélus, récitée depuis la fenêtre des appartements pontificaux.

L’Évangile de ce dimanche montre Jésus luttant contre l’hypocrisie de ses adversaires qui, a expliqué le Pape François, «lui font de nombreux compliments, mais lui posent ensuite une question insidieuse afin de le mettre en difficulté et de le discréditer devant le peuple. Ils lui demandent : « Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? » (v. 17)»

Or, à cette époque en Palestine, a recontextualisé François, la domination de l’empire romain était mal tolérée «même pour des raisons religieuses», «ils étaient des envahisseurs». En effet, «pour la population, le culte de l’empereur, souligné aussi par son image sur les pièces de monnaie, était une insulte au Dieu d’Israël. Les interlocuteurs de Jésus sont convaincus qu’il n’y a pas d’alternative à leur questionnement : ni « oui » ni « non ».»

Cependant, Jésus «connaît leur méchanceté et Il se laissera sortir du piège», a continué le Souverain Pontife devant une place Saint-Pierre clairsemée de fidèles. «Il leur demande de lui montrer la pièce de monnaie, la prend dans ses mains et demande de quelle est l’image qui y est imprimée. Ils répondent que c’est le visage de César, c’est-à-dire de l’empereur.» C’est alors que Jésus répond : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (v. 21).»

Avec cette réponse, Jésus se place au-dessus de la controverse, a estimé le Pape François, «D’une part, il reconnaît que le tribut à César doit être payé, car l’image sur la pièce est la sienne ; mais surtout, il se souvient que chacun porte en lui une autre image, celle de Dieu que nous portons en notre âme. Et que c’est donc à Lui, et à Lui seul, que chacun doit son existence, sa propre vie.» 

Distinction des sphères politiques et religieuses 

Dans cette réponse, Jésus livre en fait des lignes directrices claires pour «la mission des croyants de tous les temps, même pour nous aujourd’hui». Effectivement, a rappelé François, le paiement des impôts et le respect des lois de l’État est un devoir des citoyens. «En même temps, il est nécessaire d’affirmer la primauté de Dieu dans la vie humaine et dans l’histoire, en respectant le droit de Dieu à ce qui lui appartient», précise-t-il.

C’est de là que découle la mission de l’Église et des chrétiens : «parler de Dieu et en témoigner aux hommes et aux femmes de leur temps.» Ainsi, «chacun, en vertu de son Baptême, est appelé à être une présence vivante dans la société, en l’animant de l’Évangile et de la force vitale de l’Esprit Saint», il s’agit pour cela de «s’engager humblement, et en même temps courageusement, en apportant sa propre contribution à la construction de la civilisation de l’amour, où règnent la justice et la fraternité.» 

Que la Vierge Marie «aide tout le monde à fuir toute hypocrisie et à être des citoyens honnêtes et constructifs. Et soutenez-nous, disciples du Christ, dans la mission de témoigner que Dieu est le centre et le sens de la vie.», a conclu le Souverain Pontife. 

Angelus, 18 Octobre 2020 – https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2020-10/angelus-18-octobre-2020-citoyen-temoins-evangile-jesus-cesar.html

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier

%d blogueurs aiment cette page :